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LE MINISTRE AXWORTHY SE RÉJOUIT DELA RATIFICATION PAR LE BRÉSIL DU TRAITÉ CANADO-BRÉSILIEN SUR LE TRANSFÈREMENT DES DÉLINQUANTS
Le 15 avril 1998 Nº 91
LE MINISTRE AXWORTHY SE RÉJOUIT DE
LA RATIFICATION PAR LE BRÉSIL DU TRAITÉ CANADO-BRÉSILIEN
SUR LE TRANSFÈREMENT DES DÉLINQUANTS
Le ministre des Affaires étrangères, Lloyd Axworthy, s'est réjoui d'apprendre
aujourd'hui que le président du Brésil, Fernando Henrique Cardoso, a ratifié le
Traité sur le transfèrement des délinquants signé par le Canada et le Brésil le
15 juillet 1992. Les deux pays prévoient échanger les instruments de ratification
d'ici la fin de cette semaine. Le Traité entrera officiellement en vigueur dans
les 30 jours qui suivront.
« Ce traité vise à renforcer la coopération entre le Canada et le Brésil en vue
de favoriser la réadaptation des délinquants canadiens et brésiliens, notamment
en leur permettant de communiquer plus facilement avec leur famille et leurs
amis, et en facilitant leur réinsertion sociale éventuelle dans leur pays », a
déclaré le ministre Axworthy.
Les traités sur le transfèrement des délinquants permettent aux prisonniers de
purger leur peine près de leur famille, dans leur propre pays. Le Canada a conclu
des traités semblables avec dix pays, soit la Bolivie, le Brésil, l'Égypte (le
traité avec ce pays n'ayant toutefois pas encore été ratifié), les États-Unis, la
France, le Maroc, le Mexique, le Pérou, la Thaïlande et le Venezuela.
Les Canadiens détenus dans les prisons brésiliennes peuvent se prévaloir des
dispositions du nouveau traité en présentant une demande aux autorités
brésiliennes. Chaque demande sera examinée séparément. Le Brésil soumettra
officiellement cette demande aux autorités canadiennes. Il incombe ensuite à ces
dernières de décider si elles sont prêtes à accueillir le prisonnier dans le
système carcéral canadien. Pour permettre le transfèrement d'un prisonnier, les
deux pays doivent donner leur accord.
Lorsqu'un délinquant est revenu au Canada, ce dernier ne peut modifier la durée
de la sentence originale. Cependant, c'est la législation canadienne - la loi
relative aux libérations conditionnelles, par exemple - qui régira les conditions
en vertu desquelles le délinquant purgera sa peine. Aux termes de la Loi sur le
système correctionnel et la mise en liberté sous condition de 1992, un prisonnier
a droit à une audience de libération conditionnelle après avoir purgé sept ans ou
le tiers de sa peine, la moins longue de ces périodes étant retenue.
À l'heure actuelle, près de 1 500 Canadiens sont emprisonnés dans le monde, dont
sept au Brésil.
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