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M. PETTIGREW - ALLOCUTION À L'OCCASION DU DÉJEUNER CAFÉ EXPORT DE QUÉBEC - QUÉBEC (QUÉBEC)

SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,

MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,

À L'OCCASION DU DÉJEUNER CAFÉ EXPORT DE QUÉBEC

QUÉBEC (Québec)

Le 4 mars 2003

Introduction

J'aimerais tout d'abord remercier la SPEQM [Société de promotion économique du Québec métropolitain] et ses partenaires d'avoir organisé les activités d'aujourd'hui, ainsi que ce déjeuner. J'aimerais également saisir cette occasion pour dire quelques mots sur le milieu international des affaires, tant sur le plan du commerce que de l'investissement.

Il y a trois ans, j'ai promis d'utiliser les périodes où la Chambre des communes ne siégerait pas pour parcourir les diverses régions du pays afin de faire valoir les avantages du commerce international et de parler de ma mission de ministre. Depuis lors, j'ai parcouru le pays d'un océan à l'autre, afin d'inciter les entreprises à exporter et de leur expliquer les avantages du commerce, non seulement pour les gens d'affaires, mais pour tous les Canadiens.

Ainsi donc, quelle est ma mission? En tant que ministre du Commerce international, je vois ma mission porter sur le développement international des affaires. Évidemment, vous, les gens d'affaires canadiens, comprenez et partagez cette mission et êtes déjà à pied d'œuvre pour vendre dans toutes les régions du monde les produits et services du Canada. Certains d'entre vous peuvent être à la recherche d'investissements étrangers, notamment de capital de risque et, pour la plupart, vous remportez des succès considérables.

L'importance du commerce pour le Canada

Désormais, les exportations représentent plus de 43 p. 100 de notre produit intérieur brut [PIB], alors qu'en 1990, elles représentaient à peine 25 p. 100 de celui-ci. Cela signifie que, en tant que pourcentage du PIB, nous exportons environ quatre fois plus que les États-Unis et trois fois plus que le Japon. En fait, nous sommes de loin le pays du G7 le plus axé sur l'exportation.

Traditionnellement, le Canada était surtout exportateur de matières premières, c'est-à-dire de ressources naturelles. Maintenant, par contre, plus des deux tiers de nos exportations de marchandises se situent dans des catégories autres que les ressources, notamment la machinerie, l'équipement et d'autres produits à forte valeur ajoutée. Qui plus est, l'innovation est vraiment dans les priorités d'exportation canadiennes. Nous exportons de plus en plus de technologies et de services, et nous attirons des investissements étrangers à fortes retombées au niveau de l'emploi et de la technologie.

Le Canada excelle dans la prestation de services évolués, par exemple les télécommunications, l'ingénierie et les finances, tout ce dont a besoin l'entreprise moderne. Les entreprises canadiennes sont maintenant des leaders mondiaux dans les secteurs des télécommunications, de l'aérospatiale, des logiciels, de la biotechnologie, de l'écotechnologie et de nombreux autres secteurs de la nouvelle économie.

Au Québec, les exportations représentent 40 p. 100 du PIB. De plus en plus, le Québec exporte des produits et services dans ce que nous appelons les industries à forte valeur ajoutée de l'époque actuelle, à savoir l'aérospatiale, l'ingénierie, les télécommunications, les logiciels et le secteur biopharmaceutique. La plupart des exportations du Québec vont aux États-Unis; en fait 85 p. 100 des ventes du Québec à l'exportation sont destinées à nos voisins du Sud.

À Québec même, nous enregistrons de nombreux succès au chapitre de l'exportation. Ce matin même, j'ai visité une entreprise appelée Advitech. J'ai été étonné de voir à quel point cette entreprise réussit dans la mise au point et la commercialisation de produits alimentaires neutraceutiques fabriqués à partir de produits laitiers. L'entreprise a souvent eu recours au Service des délégués commerciaux et à nos partenaires d'Équipe Canada inc pour pénétrer de nouveaux marchés et a connu tant de succès qu'elle prévoit que ses recettes d'exportation passeront à 60 p. 100 du total de ses recettes, de 10 p. 100 qu'elles étaient l'an dernier.

La plupart d'entre vous connaissent le groupe Louis Garneau. Qu'il s'agisse de cyclisme en Nouvelle-Zélande ou de ski de fond en Norvège, le groupe Louis Garneau répond à la demande mondiale d'articles de sports fabriqués au Canada. Avec plus de 30 p. 100 de ses recettes provenant des exportations, le groupe Louis Garneau figure parmi les plus grands fabricants au monde de casques de bicyclette de qualité. Ses produits sont portés, entre autres, par les membres des équipes olympiques canadiennes et américaines et par des champions comme Myriam Bédard et Curt Harnett. Le groupe fait travailler plus de 450 personnes et a des distributeurs partout dans le monde.

L'Institut national d'optique, ou INO, le plus grand centre d'expertise au Canada en optique et photonique et parmi les plus importants en Amérique du Nord, fournit aux entreprises des produits et services qui les rendent plus concurrentielles à l'échelle internationale. Ses chercheurs accomplissent des percées dans plusieurs secteurs clés, notamment l'aérospatiale, la biomédecine, l'environnement et les télécommunications. L'Institut national d'optique a participé trois fois à des missions commerciales d'Équipe Canada et exporte plus de 50 p. 100 de sa production vers l'Allemagne, le Japon, la France et les États-Unis.

Toutes ces entreprises, et nombre d'autres comme elles, consolident leurs activités commerciales et créent des emplois, tant à Québec que dans d'autres régions de la province.

À mon sens, il existe deux moyens très importants et très constructifs pour le gouvernement de vous aider à tirer parti en toute confiance de la stabilisation des marchés. La première façon, c'est la politique commerciale, c'est-à-dire travailler avec d'autres pays à construire et à protéger un régime d'accès aux marchés internationaux qui repose sur des règles. Le deuxième moyen, c'est la promotion du commerce.

Politique commerciale

Politique et promotion vont de pair. En fait, puisque notre succès économique est si étroitement lié au commerce, la prospérité durable du Canada dépend d'une économie mondiale ouverte.

Voilà pourquoi nous utilisons une approche aux ramifications multiples pour la libéralisation du commerce par l'OMC [Organisation mondiale du commerce], la ZLEA [Zone de libre-échange des Amériques] et nos initiatives bilatérales. Dans chaque ensemble de négociations, nos objectifs sont les mêmes : nous voulons un meilleur accès aux marchés étrangers, particulièrement pour les produits et services à valeur ajoutée; nous voulons des règles qui répondent aux besoins de notre économie moderne; et nous cherchons un appui pour nos grands objectifs politiques, par exemple l'amélioration des normes relatives au travail et à l'environnement.

L'OMC est la pierre angulaire du commerce mondial et nous sommes actuellement à mi-chemin de nouveaux cycles de négociation dans ce qu'on appelle le Programme de Doha pour le développement. Ce programme couvre plusieurs enjeux, à savoir la réforme agricole, l'accès aux marchés pour les produits et services de même qu'un raffermissement et une clarification des règles, ce qui coïncide avec les principaux intérêts du Canada sur le plan des exportations. Il est devenu évident que de nombreux pays sont dans l'expectative et désirent savoir quelle sera l'envergure des négociations portant sur l'agriculture, avant de décider jusqu'où ils iront dans d'autres secteurs.

Les accords régionaux, par exemple la ZLEA, viennent compléter les grands objectifs que nous poursuivons en matière de commerce mondial par l'entremise de l'OMC : ils peuvent stimuler l'économie, mettre à l'essai des idées novatrices dans de nouveaux secteurs et renforcer les réformes économiques. Nous avons encore beaucoup à négocier.

Les perspectives sont énormes pour les exportateurs canadiens. À mesure que tomberont les obstacles et que l'accès sera garanti, les entreprises canadiennes pourront augmenter leurs exportations et construire des partenariats dans de nombreux nouveaux marchés. Cela se traduira par plus d'emplois et de meilleures perspectives pour les Canadiens, ici même au pays. Voilà pourquoi nous avons besoin de connaître davantage votre point de vue à vous, du milieu des affaires, à propos des problèmes que vous affrontez et des marchés qui vous intéressent.

La promotion du commerce, c'est au quotidien la promotion des produits et services canadiens. La promotion du commerce peut prendre diverses formes : elle peut se faire de façon très officielle, par exemple dans les missions d'Équipe Canada ou les missions dirigées par le ministre du Commerce international, ou s'effectuer de façon plus discrète, mais tout aussi importante, par les centaines de délégués commerciaux canadiens en poste dans le monde et qui travaillent au jour le jour avec des milliers d'entreprises, surtout petites et moyennes.

La mission d'Équipe Canada en Europe

Les missions d'Équipe Canada sont sans doute l'initiative coopérative la plus visible à laquelle nous pouvons participer pour témoigner devant les clients étrangers et les investisseurs éventuels du véritable front commun fédéral-provincial. Depuis 1994, Équipe Canada a visité 21 villes dans le monde et généré pour le Canada des revenus d'affaires dépassant les 30,6 milliards de dollars.

Les partenariats sont aussi importants à l'étranger qu'au Canada. Il est absolument essentiel pour notre succès à l'échelle internationale que les deux ordres de gouvernement soient perçus, par les éventuels clients étrangers, comme des partenaires qui collaborent, se renforcent mutuellement et œuvrent dans le même sens au nom du milieu des affaires, soit en votre nom.

La prochaine mission d'Équipe Canada, pilotée par le premier ministre, se rendra à Amsterdam, à Londres et à Milan. Elle se déroulera du 25 mars au 4 avril 2003. Cette mission est une occasion en or de promouvoir tous les éléments de notre programme de développement international des affaires -- commerce d'exportation, promotion de l'investissement et collaboration en sciences et en technologie -- de façon à faire ressortir les priorités d'innovation du Canada et à faire de nous un « tigre du Nord ». Évidemment, il reste encore du temps pour s'inscrire à la mission. Vous pouvez communiquer avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, si cela vous intéresse. C'est une occasion exceptionnelle d'élargir les horizons de votre entreprise.

Le gouvernement du Canada vous aide

Les efforts que nous faisons pour niveler les règles du jeu sur la scène du commerce mondial ou piloter des missions d'Équipe Canada, bien qu'il s'agisse d'éléments essentiels à la prospérité du Canada, peuvent sembler un peu loin de vos préoccupations quotidiennes de chefs d'entreprise.

Vous savez, il ne suffit pas d'affirmer que des possibilités d'exportation existent et sont à la portée des entreprises canadiennes. Nous devons vous aider à tirer profit de ces possibilités. Nous voulons que vous réussissiez et, pour ce faire, que vous tiriez pleinement parti d'un réseau d'appui clé qui est à votre disposition. Ce réseau d'appui est le Service des délégués commerciaux du Canada.

Lorsque je dis que votre succès est le nôtre, je le pense vraiment. Le Service des délégués commerciaux est prêt à vous aider à réussir. Ce Service, ce sont vos impôts à l'œuvre. Tirez parti de cet atout du Canada. Actuellement, nous avons plus de 500 spécialistes du commerce qui travaillent pour vous dans 140 villes à travers le monde. Ces personnes travaillent sur le terrain, dans vos propres secteurs et dans vos marchés cibles. Ce sont des spécialistes dont la compétence ne peut être mise en doute. Le Service des délégués commerciaux a aidé des milliers d'entreprises canadiennes à réussir à l'étranger. Nous pouvons vous aider vous aussi.

Nous avons avec nous aujourd'hui cinq agents commerciaux en poste à Boston, à New York, à Bruxelles, à Berlin et à Buenos Aires. Venus de trois continents, ils travaillent dans des pays qui comptent parmi les plus grands partenaires commerciaux du Canada. Ils sont ici pour vous parler. Vous les avez entendus ce matin au cours du séminaire; ils vous ont parlé des six services essentiels qu'ils offrent, sans frais.

J'ai eu la chance de rencontrer les 140 gestionnaires du programme commercial lors d'une conférence sur le leadership à Vaudreuil, au Québec, il y a quelques mois. C'est un groupe exceptionnel de spécialistes dévoués, qui ne ménagent par leurs efforts pour aider les entreprises canadiennes à réussir à l'étranger, souvent dans des contextes très difficiles. Ils peuvent vous offrir des renseignements sur les marchés, des réseaux de personnes-ressources clés, des occasions d'affaires ainsi que des conseils. Ce service obtient un niveau élevé de satisfaction parmi ses clients. Le troisième sondage annuel auprès des clients, auquel certains d'entre vous ont répondu, a confirmé un niveau de satisfaction de près de 80 p. 100, ce qui est exceptionnel pour tout organisme de service. Quoi? Un service gouvernemental dont les clients sont satisfaits? Eh bien oui! Parce que, disent les clients, le Service des délégués commerciaux leur a permis de gagner du temps et d'économiser et les a aidés à prendre de meilleures décisions d'affaires, leur offrant ainsi un avantage sur la concurrence.

Par contre, les délégués commerciaux ne s'assoient pas sur leurs lauriers. En effet, le Service de délégués commerciaux s'est considérablement renouvelé ces dernières années afin d'adapter ses services aux besoins jugés prioritaires par les exportateurs. Les priorités indiquées par ses clients sont les suivantes : occasions d'affaires sûres, renseignements commerciaux ciblés et conseils personnalisés sur les conditions commerciales à l'échelle internationale. Essentiellement, les délégués commerciaux sont des courtiers en connaissances et des bâtisseurs de relations.

Pour compléter ce service, j'ai lancé, il y a quelques mois, un des outils les plus innovateurs que nous ayons mis au point, le Délégué commercial virtuel, c'est-à-dire une page Web personnalisée où figurent les noms des délégués commerciaux et des liens directs vers les responsables de secteurs et marchés spécifiques à l'étranger. Le Délégué commercial virtuel extrait alors toute l'information pertinente vers la page du client : rapports sur les marchés, foires commerciales, occasions d'affaires, essentiellement, tous les renseignements pertinents qui correspondent aux intérêts du client en matière de commerce international.

Lorsque le client a pris connaissance des renseignements fournis par le Délégué commercial virtuel et qu'il se sent prêt à exporter, il peut communiquer avec n'importe lequel de nos bureaux internationaux par l'entremise du portail du Délégué commercial virtuel, afin de demander l'un ou l'autre des six services de base en direct. Nous faisons aujourd'hui une démonstration du Délégué commercial virtuel et je vous invite à demander votre page Web personnalisée.

Le gouvernement du Canada offre aux exportateurs de nombreux autres services, dont des renseignements sur les marchés, de l'information sur les mécanismes de financement, des bulletins sur les expositions et foires commerciales et des règles concernant l'exportation. Certains d'entre vous connaissent bien Équipe Canada inc, réseau virtuel qui repose sur la collaboration de 23 ministères et organismes fédéraux qui travaillent afin d'aider les entreprises canadiennes à réussir sur les marchés mondiaux. Cette fenêtre unique destinée aux entreprises canadiennes simplifie énormément l'accès à toutes sortes de services, des programmes de formation et de financement pour les nouveaux exportateurs, jusqu'au soutien pratique dans les marchés à l'étranger à l'intention des entreprises canadiennes qui ont acquis de l'expérience. Équipe Canada inc est votre première halte dans votre cheminement vers l'information, les conseils et les renseignements sur les marchés, l'aide financière et le soutien pratique dont vous avez besoin pour faire de votre initiative d'exportation un véritable succès. Pourquoi ne pas visiter notre moteur de recherche Internet dans le site Web du gouvernement du Canada. Il suffit de chercher ExportSource.

Pour prouver à quel point nous sommes résolus à défendre et à promouvoir les intérêts du Canada auprès de notre principal partenaire commercial, je mentionnerai que le tout dernier budget réserve une augmentation de fonds nouveaux pour améliorer la capacité du Canada de faire un travail efficace à l'échelle tant locale que régionale dans l'ensemble des États-Unis. Il s'agit notamment de créer de nouveaux bureaux régionaux et d'accroître la présence consulaire dans des emplacements stratégiques, par exemple le Sud-Ouest américain. Cela suppose la création de nouveaux bureaux satellites qui se concentreront sur certains secteurs ou enjeux spécifiques, ainsi que des initiatives de promotion économique et commerciale plus musclées et plus ciblées. Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, Agriculture et Agroalimentaire Canada et Industrie Canada travaillent en partenariat dans le cadre de cette initiative et y injectent des ressources supplémentaires.

Investissement

Je voudrais aussi prendre quelques instants pour parler d'investissement. L'investissement est indissociable du contexte commercial, car c'est en fait un élément important de notre succès phénoménal en matière de commerce international. Les entreprises internationales produisent non simplement pour le marché intérieur, mais pour leurs filiales internationales, ce qui signifie souvent qu'elles devancent les entreprises canadiennes dans la course à l'exportation. Ce fait est particulièrement important, car de nombreux secteurs commerciaux passent d'une production axée sur le marché intérieur à une production destinée à l'exportation. Les liens en matière d'investissement et de commerce vont de pair.

L'investissement étranger direct [IED] se traduit par des emplois pour les Canadiens. Plus d'un emploi sur dix, 50 p. 100 du total de nos exportations et 75 p. 100 des exportations de produits manufacturés sont attribuables à l'investissement étranger direct. L'IED peut stimuler la concurrence et l'innovation, ainsi que la croissance économique. En tire profit la main-d'œuvre locale, dont les salaires sont plus élevés, ainsi que les consommateurs, qui bénéficient de prix plus bas et de produits de meilleure qualité.

L'investissement étranger est aussi une source importante de technologie. Compte tenu des coûts élevés de la recherche et du développement, l'investissement international, souvent sous forme d'alliances internationales, est un moyen essentiel par lequel les entreprises canadiennes peuvent avoir accès à des technologies de pointe.

L'apport économique des entreprises étrangères aux collectivités canadiennes est considérable. L'investissement étranger direct génère déjà des avantages majeurs pour l'économie de la ville de Québec. La région métropolitaine de Québec s'enorgueillit de compter plus de 6 000 chercheurs et adjoints de recherche qui travaillent dans un réseau complexe englobant une centaine de centres de recherche, lesquels fournissent un soutien technologique aux entreprises en développement.

Découvrir un créneau par l'entremise d'une université ou d'un centre de recherche réputé n'est pas nouveau pour le Québec. Cela l'a aidé à développer des industries enviables dans les secteurs de l'aérospatiale, des télécommunications, du multimédia et de la biopharmaceutique.

Attirée par cette grappe d'excellence, en avril 2002, la firme Stéris Canada annonçait qu'elle investissait 13,85 millions de dollars sur trois ans et commençait la construction d'une nouvelle usine à Québec. Stéris Canada exporte plus de 92 p. 100 de sa production sur les marchés internationaux, offrant ainsi une contribution importante au développement économique du Québec. La nouvelle usine donnera du travail à 135 travailleurs hautement qualifiés.

Les gens de Québec sont bien placés pour tirer beaucoup d'autres avantages de l'augmentation prévue des volumes de l'IED. La ville offre des atouts majeurs aux investisseurs et cela se sait de plus en plus. Québec s'est classée deuxième ville au monde au chapitre de l'investissement, selon une analyse approfondie du coût des affaires dans les pays du G7, plus l'Autriche et les Pays-Bas, estime la firme comptable KPMG, dans un rapport publié en janvier 2002. Les résultats sont le fruit de 10 mois de recherche et d'analyse. Québec se classe première parmi les 16 villes du Nord-Est des États-Unis et du Canada, avant Montréal (Québec) et Kitchener-Waterloo-Cambridge (Ontario).

Les délégués commerciaux sont aussi à l'affût des organisations qui, à l'étranger, ont de grands projets d'expansion. Ils leur font connaître l'avantage canadien, faisant valoir que les principales villes du Canada demeurent les lieux d'affaires les plus concurrentiels du monde, alliant une infrastructure et une main-d'œuvre de qualité et de faibles coûts d'exploitation.

Conclusion

Pour terminer, je veux tout simplement vous rappeler que l'essentiel, pour maintenir et accroître la prospérité actuelle du Canada, c'est d'avoir des programmes et des politiques de développement commercial axés sur le progrès et l'avenir. Les règles commerciales internationales claires et applicables sont bénéfiques pour tous et nous aident à vous faciliter l'accès aux marchés mondiaux. C'est avantageux pour le Canada, pour le Québec et pour la ville de Québec.

Je continuerai à faire le maximum pour que, lorsque vous cherchez des marchés internationaux, vous trouviez des portes ouvertes, des politiques justes et des règles équitables. Et je continuerai de résister à ceux qui veulent bloquer nos horizons en entravant la libéralisation des échanges.

Je continuerai aussi à dire partout que le Canada est le lieu le plus accueillant qui soit pour les investisseurs.

Veiller à ce que le Canada demeure concurrentiel sur des marchés internationaux en perpétuelle évolution, voilà notre responsabilité à tous. Si nous réussissons, nous récolterons de nombreux bienfaits : davantage d'emplois bien rémunérés, une stabilité financière, une production accrue, une puissance économique, une économie diversifiée et des progrès technologiques. Tout cela, nous le laisserons en héritage à nos enfants.

Je vous remercie.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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