Le ministre des Affaires étrangères, M. Pierre Pettigrew, a déposé aujourd'hui au Parlement le premier rapport annuel du Canada au titre du Partenariat mondial du G8 contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes. Le rapport, intitulé Programme de partenariat mondial - Assurer l'avenir, couvre les deux premières années d'activité du Canada depuis le lancement du partenariat, en 2002.

Le rapport souligne les progrès importants réalisés par le Canada dans les domaines prioritaires du Programme de partenariat mondial, soit la destruction des armes chimiques, le démantèlement des sous-marins nucléaires déclassés, la sécurité nucléaire et radiologique, et la réorientation des anciens chercheurs en armements. Des progrès ont également été réalisés au chapitre de la non prolifération des armes biologiques.

« Les réalisations du Canada, soulignées dans ce premier rapport, témoignent de notre ferme engagement à l'égard du Programme de partenariat mondial, a déclaré M. Pettigrew. Le Canada n'a pas tardé à lancer des projets concrets, et a joué un rôle déterminant afin de faire progresser l'initiative. Les Canadiens peuvent être fiers de la contribution essentielle que leur pays a apportée à cette initiative importante et unique en son genre. Le Partenariat mondial illustre concrètement comment le Canada peut véritablement faire une différence dans le monde. »

Le Programme de partenariat mondial a été lancé au Sommet du G8 tenu à Kananaskis en 2002. Le Canada a compté pour beaucoup dans la décision des pays du G8 de parer aux menaces de terrorisme et de prolifération que posent les importants stocks d'armes de destruction massive ou de matières connexes en Russie et dans l'ex-Union soviétique, ainsi que les dizaines de milliers d'anciens chercheurs en armement qui sont sous-employés. Les dirigeants du G8 se sont engagés à recueillir jusqu'à 20 milliards de dollars américains sur 10 ans à cette fin.

Le Canada a accepté d'accorder jusqu'à 1 milliard de dollars sur 10 ans au Partenariat mondial et à élaborer un cadre global d'instruments juridiques, financiers et de gestion pour assurer que tous les aspects du Programme soient gérés de façon responsable. Une approche pangouvernementale a été utilisée, faisant intervenir une vingtaine de ministères et d’organismes à l'examen des projets et à la prestation d'avis stratégiques.

Le rapport annuel 2005 du Programme de partenariat mondial se trouve à l’adresse suivante.

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