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Pleins feux sur l'Asie |
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L'attrait de l'Inde : des possibilités quasi illimitées
Le 12 juillet 2006
L'attrait de l'Inde : des possibilités quasi illimitées
Occupant un territoire qui s'étend de l'Himalaya aux tropiques, la population de plus de
1 milliard d'habitants de l'Inde forme la plus grande démocratie au monde. Or, la taille
même du pays et son besoin urgent de développement se traduit par une demande
presque insatiable de biens et de services, une demande que les entreprises
canadiennes sont bien placées pour satisfaire.
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Modernisation des réseaux de transport de l'Inde : tout est à faire.
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Tout d'abord, les réseaux de transport de l’Inde ont un besoin pressant de réparations.
L'amélioration du réseau routier, des chemins de fer, des ports de mer et des aéroports
du pays nécessitera l'injection de centaines de milliards de dollars au cours des
prochaines années. Dans le secteur de l'énergie, l'Inde espère doubler sa capacité de
production électrique d'ici 2012. La qualité de l'environnement, menacée en grande
partie par la croissance économique rapide, a grand besoin d'attention. Le
développement agricole exigera la mise en place de nouveaux systèmes
d'entreposage, de conditionnement et de distribution.
Dans tous ces secteurs, le Canada possède à la fois la capacité et les compétences
nécessaires pour fournir à l'Inde ce dont elle a besoin.
Il a d'ailleurs déjà commencé à le faire. Selon Statistique Canada, les exportations de
marchandises vers l'Inde en 2003 ont rapporté 764 millions de dollars aux entreprises
canadiennes, soit 13,4 % de plus qu'en 2002. En outre, en raison de la
sous-comptabilisation, il se pourrait que cette somme soit, en fait, près de 20 % plus
importante, de sorte que la moyenne des exportations canadiennes vers l’Inde pourrait
frôler le milliard de dollars annuellement. Il n’est donc pas étonnant que les entreprises
canadiennes découvrent les attraits de l'Inde.
Un marché à nul autre pareil
L'Inde pourrait bien être, en fait, le plus important marché émergent de la planète.
Douzième économie mondiale, elle connaît un essor rapide, et l'on prévoit que la
croissance de son PIB atteindra entre 6 % et 7,5 % en 2004-2005. D'un autre côté,
toutefois, environ 65 % de ses habitants sont des villageois dont la subsistance repose
sur l'agriculture, la pauvreté est omniprésente et les infrastructures médiocres peuvent
constituer un obstacle. Dans les grandes villes, des millions de personnes s'entassent
dans des quartiers surpeuplés, ce qui met à rude épreuve les systèmes de transport et
d'approvisionnement en eau ainsi que les installations d'élimination des déchets.
En 1991, le gouvernement indien, reconnaissant qu'un développement économique
plus rapide pourrait aider à régler de tels problèmes, a commencé à introduire des
réformes dans le but de libéraliser l'économie. Parmi les changements apportés
figurent la déréglementation de l'industrie, une forte réduction des droits de douane, la
baisse des taxes nationales et la simplification des règles en matière d'investissement
étranger. C'est ainsi que l'économie indienne s'est engagée dans une expansion
continue qui se poursuit à ce jour.
Une économie florissante
La libéralisation économique ne constitue pas l'unique facteur à l'origine de la
prospérité croissante de l'Inde. L'une des plus grandes forces du pays réside dans son
important bassin de travailleurs anglophones très instruits, issus d'excellents collèges et
écoles et offrant des programmes d'études de qualité supérieure. L'enseignement
technique est facilement accessible; le pays compte des milliers d'écoles d'ingénieurs
qui offrent des grades et des diplômes, tandis que plus de 800 établissements
proposent uniquement de la formation avancée en informatique.
Tout coïncide. Par exemple, d'avril à septembre 2004, la croissance du PIB de l'Inde
s'est située à 7 %, malgré la baisse de la production agricole liée à la mauvaise
température. Selon le ministère indien des Statistiques et de la Mise en œuvre des
programmes, le secteur industriel et celui des services ont affiché une croissance
particulièrement vigoureuse au cours de cette période, de l'ordre de 8,02 % et de
8,25 % respectivement. Du côté des consommateurs, la baisse des taux d'intérêt
(maintenant à 7 %, comparativement à 12 % en 1996) a aussi contribué à l'essor
économique du pays.
On estime raisonnablement la croissance économique pour 2005-2006 à 6-7 %, bien
que le gouvernement indien vise 8 % pour cette période. Mais peu importe quelle
prévision se réalisera, une chose est certaine : l’Est continuera d’offrir de nouveaux
horizons aux entreprises canadiennes.
Pour de plus amples renseignements sur le marché indien, veuillez consulter le
nouveau portail sur l’Inde d'Équipe Canada inc à www.affairescanadainde.ca.
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