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M. AXWORTHY - ALLOCUTION À LA 55E SESSION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDES NATIONS UNIES - NATIONS UNIES, NEW YORK

2000/31 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE LLOYD AXWORTHY,

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES,

À LA 55e SESSION DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DES NATIONS UNIES

NATIONS UNIES, New York

Le 14 septembre 2000

(15 h 35 HAE)

Permettez-moi de vous féliciter de votre élection à la présidence de l'Assemblée générale. Votre expérience et votre sagesse nous guideront certainement dans l'important travail qui nous attend.

Ce travail consiste à transformer immédiatement et résolument les grands espoirs du Sommet du millénaire en une meilleure réalité pour les peuples au bénéfice desquels les Nations Unies ont été fondées.

C'est dire qu'il faut assumer la responsabilité de nos actions et de notre inaction. C'est dire aussi que les gouvernements doivent être prêts à assumer leurs responsabilités envers leurs citoyens.

La semaine dernière, nos dirigeants ont lancé ici même un message d'espoir et de détermination. Leurs paroles ont clairement signifié que nous avons tous besoin des Nations Unies. L'ONU est la seule organisation qui incarne les valeurs universelles, qui offre une tribune mondiale pour le règlement des problèmes communs, qui monte au créneau dans toutes les régions du monde pour défendre les gens.

Cependant, un autre message est ressorti de ce sommet : il concerne la question de savoir si les Nations Unies sont de leur temps; si nous, les États membres, intendants de l'Organisation et gardiens de sa Charte, avons la volonté politique de soutenir le renouveau et la modernisation.

Lorsque les lumières se sont éteintes vendredi soir dernier, ici à New York, d'autres lumières se sont-elles allumées dans les autres parties du monde, dans nos chancelleries, nos assemblées parlementaires et nos salles du Conseil, pour éclairer le chemin à suivre? Nous demandons-nous tous, chacun à sa façon, comment nous pouvons changer nos façons d'agir pour mieux aider l'ONU à gérer le nouvel ordre du jour mondial?

Certes, la mondialisation apporte des avantages et des possibilités sans précédent. Mais elle est aussi porteuse de nouveaux risques pour les gens, dans tous nos pays. Beaucoup de ces nouveaux risques transcendent les frontières, tandis que les conflits les plus violents se livrent maintenant à l'intérieur des États. Dans les deux cas, les simples citoyens en ressentent directement les effets.

Or, aux Nations Unies, le débat reste déterminé -- et trop souvent circonscrit -- par des notions rigides de souveraineté nationale et des conceptions étriquées de l'intérêt national. L'action de l'ONU reste entravée par des structures institutionnelles inflexibles qui sont de plus en plus repliées sur elles-mêmes, poussées par leur propre intérêt plutôt que par l'intérêt de ceux et celles qu'elles sont destinées à servir.

Le secrétaire général, avec un courage qui s'observe rarement dans la vie publique, nous propose une vision de la voie à suivre. C'est une vision au service des gens du monde et en phase avec eux -- bien que cela puisse irriter certains de leurs gouvernements. Il nous a mis au défi de suivre la voie qu'il nous indiquait, d'adopter une approche centrée sur les gens dans les relations internationales pour sortir l'Organisation des coulisses du changement et la propulser à l'avant-scène.

Le projet n'est pas nouveau pour le Canada. En fait, depuis cinq ans, la promotion de la sécurité humaine est au centre de notre propre approche face à notre monde en mutation. Il est encourageant de constater un changement d'attitude en faveur d'une conception plus réaliste de ce que signifie la sécurité dans ce monde.

Nos dirigeants ont souscrit à cette nouvelle vision dans leur déclaration du Sommet. Cependant, si nous avons vraiment convenu que la sécurité signifie plus que la protection des frontières, c'est maintenant qu'il faut agir pour traduire les bonnes intentions de la semaine dernière en action résolue. Cela veut dire prendre la responsabilité d'adapter nos institutions, d'élargir la participation à leur fonctionnement, et d'accroître leur transparence et leur responsabilité, pour qu'elles aient un effet tangible sur la vie des gens.

Cela veut aussi dire adopter un comportement mondial responsable, partager et protéger l'espace commun qui soutient la vie.

Monsieur le Président, l'acte responsable par excellence, c'est la poursuite vigoureuse du programme d'action mondial pour le contrôle des armements et le désarmement. C'est notre génération qui a construit les arsenaux nucléaires démodés en décomposition; c'est nous qui avons produit les armes chimiques qui empoisonnent les gens; et aujourd'hui nous fabriquons et distribuons encore des armes légères qui se retrouvent partout -- entre les mains des enfants, dans les arsenaux des trafiquants de drogue et dans les garnisons des guérilleros.

Mais nous avons aussi eu la prévoyance d'édifier un système d'obligations et de principes internationaux qui limitent notre propre action. Il faut valider et appliquer ces instruments. Et par-dessus tout, ne rien faire pour les affaiblir.

Certes, les gouvernements doivent être prêts à défendre leurs citoyens. Une défense responsable est un élément d'un gouvernement responsable. Or, il est certain que la responsabilité de défendre nos citoyens ne commence pas par la mise au point de nouveaux systèmes d'armement, mais par le démantèlement des vieux systèmes; par la ratification du CTBT [Traité d'interdiction complète des essais nucléaires]; par l'adhésion à la Convention d'Ottawa, avec 104 autres États; par l'application des normes internationales de non-prolifération et des obligations de désarmement inscrites dans le Traité de non-prolifération; et par l'élaboration d'un vaste plan d'action contre la prolifération des armes légères et de la technologie antimissile.

Monsieur le Président, l'action collective des États en faveur de la sécurité à long terme de leurs citoyens est nettement préférable. Mais lorsque les États ne peuvent pas ou ne veulent pas protéger leurs citoyens, l'ONU -- et en particulier le Conseil de sécurité -- a spécialement la responsabilité d'agir.

Aujourd'hui, la plupart des guerres se livrent à l'intérieur d'États en déroute. Dans ce contexte, c'est la victimisation des civils qui est le mobile, le moyen et la manifestation du conflit. Pour que le Conseil s'acquitte de sa responsabilité envers ces gens, il faut que leur protection soit au centre de ses travaux, non à la périphérie.

C'est le projet que le Canada a apporté au Conseil de sécurité. Cela n'a pas été facile, mais je tiens à reconnaître que le Conseil de sécurité se montre à la hauteur des nouveaux défis. Ces derniers mois, il s'est penché de plus en plus sur la protection des civils, prenant des mesures au sujet du sida, de la protection physique, des enfants touchés par la guerre et de la réforme des sanctions. Le Conseil a reconnu qu'il est essentiel de s'occuper de ces questions pour monter des opérations de soutien de la paix efficaces, et a consacré cette reconnaissance dans des résolutions récentes. Aujourd'hui, nous vous en communiquons de nouveau les éléments sous la forme d'une liste -- une liste de contrôle pour une action responsable.

Le rapport Brahimi propose aussi un plan d'action. Il s'agit d'une stratégie complète visant à renforcer la capacité de l'ONU à aider les gens. Le Canada appuie les constatations du groupe. Nous allons en être les plus ardents défenseurs, et l'on peut compter sur nous pour travailler sans relâche à rallier l'appui politique nécessaire pour appliquer à la fois l'esprit et la lettre de ses recommandations.

Monsieur le Président, le plus difficile et de loin, lorsqu'il s'agit de protéger les civils touchés par des conflits armés, c'est de faire face aux situations où les abus sont les plus graves -- génocides, crimes de guerre, crimes contre l'humanité, violations massives et systématiques des droits de la personne et du droit humanitaire -- d'où résultent des pertes de vies humaines en grand nombre et des souffrances généralisées.

Nous avons besoin d'une nouvelle forme de dissuasion face à ces comportements. La création d'une Cour pénale internationale, qui rend l'impunité illégale et où les individus doivent rendre compte directement de leurs actions, constitue cette arme de dissuasion. Et pour les cas où son pouvoir dissuasif sera sans effet, le Statut de la Cour pose les bases et les structures nécessaires pour une action judiciaire concrète.

Le Statut de la Cour nous offre une occasion inespérée de remédier à une des pires déficiences du système international. Je conjure tous les gouvernements ici présents qui ne l'ont pas fait de signer le Statut de Rome d'ici décembre et de le ratifier d'urgence, afin que les peuples du monde obtiennent enfin justice.

Monsieur le Président, vous pouvez voir que le Canada cherche à mettre en place, systématiquement, les éléments d'un nouveau type de système international, inspiré et guidé par la Charte de l'ONU, mais aussi apte à faire face au côté occulte et interlope de la mondialisation.

La prévention constitue le meilleur type d'intervention. Cependant, lorsque les mesures de prévention échouent, lorsque les efforts diplomatiques habituels et les sanctions ciblées ne donnent pas de résultats, lorsque les enquêteurs font la lumière sur des faits horribles qui dépassent l'entendement, il faut alors avoir recours à des mesures plus vigoureuses.

La question de l'intervention du Conseil de sécurité dans ces situations -- y compris, en dernière extrémité, le recours à la force militaire -- présente de multiples difficultés et controverses. Nombreux sont ceux qui l'occulteraient complètement, la jugeant trop conflictuelle, trop difficile, trop préjudiciable au statu quo. Rwanda, Cambodge, Srebrenica, Kosovo -- il serait facile de prétendre que les tragédies humanitaires qu'évoquent ces lieux appartiennent au passé.

Facile mais faux. Rien ne nous permet d'affirmer que des atrocités pareilles ne se reproduiront pas. En fait, c'est le contraire qui est probable. La spirale vertigineuse de la souffrance humaine ne peut pas toujours être freinée.

J'ai constaté, à la lecture de l'éditorial du New York Times de ce mardi, que d'aucuns voudraient nous faire croire que la Charte des Nations Unies n'a été rédigée que pour protéger les États et leurs intérêts -- que l'ONU, en intervenant dans les conflits civils, va trop loin. Je soutiens que, face à une souffrance humaine flagrante, l'intervention est un pas dans la bonne direction.

Rien ne menace davantage l'avenir des Nations Unies que cette contradiction apparente entre les principes et l'exercice du pouvoir, entre la sécurité des populations et les intérêts des gouvernements, bref, entre l'intervention humanitaire et la souveraineté.

Monsieur le Président, l'automne dernier, devant cette Assemblée, j'ai soutenu que la Charte de l'ONU avait été écrite pour les peuples. Notre programme collectif n'est pas celui des États-nations, ni celui des ministres ou des diplomates. Il est le programme des peuples. De fait, la Charte commence par les mots « Nous, peuples des Nations Unies ». Ceux qui seraient tentés d'invoquer la Charte pour justifier l'inaction n'ont qu'à en lire le préambule pour s'en remémorer l'intention initiale.

Le secrétaire général Annan nous a invités à réfléchir sur ce que signifie être un État souverain et responsable. Le Canada a réagi en créant une Commission internationale indépendante de l'intervention et de la souveraineté des États, qui a pour objet de contribuer à élargir les connaissances sur cette question et à favoriser l'émergence d'un consensus politique mondial sur la voie à suivre.

La Commission sera dirigée par deux coprésidents -- l'un provenant d'un pays en développement et l'autre, d'un pays développé -- et fera appel à un vaste éventail de représentants gouvernementaux et non gouvernementaux de toutes les régions, placés sous la direction générale d'un conseil consultatif constitué de ministres, d'anciens ministres ainsi que d'éminents intervenants des milieux universitaire, humanitaire et juridique.

Elle amorcera ses travaux durant cette année de l'Assemblée du millénaire et présentera ses recommandations dans 12 mois.

Je vous demande de participer à cette entreprise, si difficile qu'il puisse paraître de concilier les concepts en question.

Difficile mais non pas impossible. Nous l'avons déjà fait dans le passé. Il y a 10 ans, la Commission Brundtland, dans son rapport intitulé « Notre avenir à tous », est partie de deux idées apparemment contradictoires -- le développement économique et la protection de l'environnement -- et en a fait la synthèse : le développement durable. Ce nouveau concept a changé fondamentalement la manière dont le monde entier aborde ces questions. Encore aujourd'hui, notre pensée en porte la marque.

Le Canada espère que la nouvelle Commission pourra dissiper l'anxiété qui entoure les questions de l'intervention et de la souveraineté en jetant un pont semblable entre nos notions actuelles et, ce faisant, aidera à définir la voie que pourront suivre les gouvernements et l'ONU pour résoudre le dilemme international le plus difficile du XXIe siècle.

Cependant, il n'incombe plus seulement aux gouvernements d'agir. Le secteur privé doit aussi assumer ses responsabilités envers les collectivités dont il dépend pour ses affaires. Des opérations commerciales conformes à l'éthique, voilà la bonne façon de faire des affaires. Les nombreuses entreprises qui ont adhéré au Pacte mondial du secrétaire général reconnaissent qu'il n'est plus acceptable de réaliser des bénéfices au détriment d'enfants exploités et victimes d'agression, et provenant du trafic d'armes, du trafic des drogues ou des diamants de la guerre.

Dans une économie mondialisée, ce sont les peuples du monde qui, en définitive, sont les actionnaires. S'ils n'en retirent pas les bénéfices, personne n'en retirera.

Pour bâtir un avenir où la sécurité humaine sera universellement respectée et protégée, nous devons travailler sur tous ces fronts et avec le concours de tous les nouveaux intervenants.

Pendant ce temps, nous pouvons prendre des mesures pour protéger les personnes les plus vulnérables.

Monsieur le Président, si nous tenons véritablement à bâtir un monde qui valorise la sécurité humaine, nous devons d'abord nous pencher sur les préoccupations et les mesures qui concernent ses héritiers. C'est pourquoi il convient, en cette année propice aux nouvelles résolutions, de veiller à ce que l'avenir de nos enfants occupe une place prioritaire dans nos efforts -- notamment à la faveur de la Session extraordinaire des Nations Unies sur les enfants qui se tiendra l'année prochaine.

Nul doute que ce sont les situations de conflit qui menacent le plus la sécurité et le bien-être des enfants. Les enfants ne devraient pas participer aux guerres. Or, de nos jours, ils en sont les principales victimes.

Il y a quatre ans, Graça Machel a fait connaître la terrible situation des enfants touchés par la guerre. Depuis, des mesures ont été prises pour atténuer leurs souffrances, dont les plus notables sont la nomination d'Olara Otunnu au poste de représentant spécial du secrétaire général pour la protection des enfants dans les conflits armés et, plus récemment, l'entente historique intervenue en janvier en ce qui a trait au Protocole facultatif concernant la participation d'enfants aux conflits armés.

Cette semaine, avec le concours de Graça Machel en qualité de présidente honoraire, le Canada accueille la Conférence internationale sur les enfants touchés par la guerre à Winnipeg. Cette rencontre, la première du genre, réunit les représentants de 130 gouvernements, de 60 organisations non gouvernementales, de groupes du secteur privé et d'organisations internationales, de même que des jeunes gens de toutes les régions du monde. Je me réjouis qu'un si grand nombre de ministres et de hauts responsables aient décidé de se joindre à nous à Winnipeg et engage ceux qui n'y sont pas encore représentés à y assister.

Cette conférence vise deux objectifs : formuler un plan d'action mondial de grande portée et susciter la volonté politique qui permettra de le mettre en oeuvre. Nous espérons que ces efforts aideront les enfants traumatisés par la guerre et que, en dernière analyse, ils contribueront à faire en sorte qu'ils ne participent plus aux conflits et qu'ils n'en soient plus victimes.

Plus tôt cette semaine, à Winnipeg, une jeune Ougandaise nommée Grace m'a parlé de son expérience d'enfant-soldat. Son récit met en lumière la victimisation des enfants et révèle une brutalité qui glace le sang. Sa conviction que la communauté internationale pouvait les aider, elle et les autres enfants dans sa situation, était particulièrement inspirante. Son plaidoyer pour que nous l'aidions touche à l'essence même de la vocation de cette organisation et, assurément, l'aider constitue l'une de nos responsabilités fondamentales.

Selon moi, à la lumière du plaidoyer simple de cette jeune femme, nous n'avons d'autre choix que d'être disposés à façonner des Nations Unies adaptées au XXIe siècle, et de trouver les ressources pour le faire.

Compte tenu des grandes difficultés qui se dressent devant nous, toute tentative pour battre en retraite, pour ne pas voir ce qui se passe dans le monde, pour se soustraire à ses obligations internationales reviendrait à suivre un chemin dangereux, qui n'est ni pratique ni souhaitable.

Force est d'admettre que nous avons l'humanité en partage. Que les forces de l'histoire nous unissent au sein d'une destinée commune. Que la solution à nos problèmes réside dans le renforcement -- et non pas le ralentissement -- de la coopération internationale et dans les solutions à l'échelle mondiale.

Dans le monde d'aujourd'hui, la sécurité de l'État et la sécurité des personnes ne font qu'un. La nécessité d'assurer cette sécurité est le préalable de la réussite d'autres initiatives importantes, telle la promotion du développement économique, de l'aide au développement et du commerce. Dans ce nouveau siècle, trop de personnes comme Grace doivent encore subir les pires conditions qui avaient cours au siècle dernier -- le fléau de la guerre, les violations des droits de la personne, et trop peu de possibilités pour le progrès social et l'amélioration du niveau de vie.

Quoi qu'il en soit, l'espoir dont est porteuse la Charte des Nations Unies est encore lourd de sens pour eux, voire pour nous tous. La réalisation des aspirations qu'elle contient est notre objectif permanent et notre responsabilité fondamentale. En prenant la sécurité humaine pour guide, veillons à ce que les personnes soient au centre de nos préoccupations, et ce, à l'heure où nous réaffirmons notre volonté d'appuyer les objectifs des Nations Unies et d'améliorer l'avenir des gens que nous sommes mandatés pour représenter.

La poursuite de cet objectif est une responsabilité que j'ai eu l'honneur de partager avec beaucoup d'entre vous depuis cinq ans. Il s'agit là d'un but auquel nous devons tous continuer de tendre -- quel que soit notre poste ou notre titre -- pour que le système que nous avons bâti résiste au cynisme des uns, qui n'offre aucune solution, et aux manoeuvres des autres qui, en recherchant des avantages diplomatiques momentanés, empêchent les Nations Unies de poursuivre leurs buts transcendants.

Ce n'est qu'à cette condition que nous réussirons vraiment à tenir la promesse contenue dans la Charte -- être au service de la dignité des peuples et faire en sorte que cette organisation travaille pour eux.

Je vous remercie.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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