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Page d'accueil Représentation à Washington Entrevue « Newsline »

Entrevue

Colin Robertson
Ministre (Défense des intérêts) et chef, Secrétariat de l'ambassade du Canada à Washington

ÉMISSION : NEWSLINE
SOURCE : REGINA Station CKRM-AM
DATE : 2 AOÛT 2005
(transcription)


GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Ce matin, nous sommes en direct de l’hôtel Delta, au centre-ville de Regina, où se déroule un événement exceptionnel, je le précise pour ceux qui ne peuvent se joindre à nous à la conférence, et nous avons des invités spéciaux avec nous. Pour commencer, nous allons nous entretenir avec Colin Robertson, qui occupe un emploi intéressant depuis un an. Colin, en passant, bienvenue à notre émission.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Merci Greg, c’est un honneur d’être ici.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Vous êtes le, comment est-ce que ça s’appelle, c’est un nom long, le... le Secrétariat de la représentation à l’ambassade du Canada à Washington, mais c’est un nouveau poste qui a été créé, alors parlez-nous-en un peu.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Bien sûr. C’est un peu un titre à la Gilbert et Sullivan, comme vous le suggérez. Ce qui est arrivé, c’est que le Premier ministre, en réponse aux premiers ministres des provinces qui souhaitaient, qui comprenaient de plus en plus qu’ils avaient des problèmes à Washington et qui voulaient une tribune où ils pourraient être entendus, et en même temps, les législateurs de partout au Canada, la reine du Parlement, pensaient la même chose. Ils étaient, il y a beaucoup de relati… avec le type d’institutions que nous voyons avec les législateurs des états du Midwest, partout au pays, comme l’a mentionné le premier ministre hier, il est allé rencontrer les gouverneurs du Midwest. Ce type de conférence a lieu souvent et elles sont ce que j’appellerais le câblage caché de la relation entre le Canada et les États-Unis. C’est ce qui nous relie, parce qu’une bonne partie des problèmes actuels qui, disons, des règlements, des règles que nous devons surmonter pour avoir accès au marché américain, sont mis en uvre au niveau des états et le meilleur endroit pour les aborder est à ce niveau, entre les gouverneurs et les premiers ministres des provinces. Le Premier ministre du Canada a donc dit, « D’accord, je vais créer un secrétariat au sein de l’ambassade, une sorte de guichet unique pour les premiers ministres des provinces en particulier ». Je dois donc leur rendre des comptes. À chaque année, je vais les rencontrer dans leur province respective et au cours des sept derniers mois, depuis mars dernier, les premiers ministres de sept provinces se sont rendus à Washington exposer leur point de vue, et en même temps, des ministres et des législateurs viennent constamment discuter entre pairs, ce qui est très efficace parce qu’on apprécie toujours le fait que nous avons une sorte de fédéralisme exécutif. Le système américain, c’est le Congrès, le législateur, où les projets de loi qui nous posent souvent des graves problèmes sont adoptés.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Je sais que sur le plan politique, vous savez, de nombreux législateurs américains ne comprennent pas pourquoi un parti fédéral se séparerait, je veux dire que ce n’est tout simplement pas quelque chose dont ils se préoccupent, mais vous savez, beaucoup de gens croient parfois que les Américains sont, bien sûr, très protectionnistes, qu’ils arrivent et prennent ce qu’ils veulent et l’exigent. Les gens ne comprennent pas pourquoi. Bien sûr, nous comprenons le commerce des bovins, parce c’est leur système judiciaire, mais hier, vous avez prononcé un discours liminaire, Colin, sur le thème « Bâtir l’avenir ensemble », qui est le thème de cette Western Legislative Conference, qui crée un précédent, car elle a lieu dans une province canadienne, pour la première fois, en Saskatchewan. Avant d’aborder votre discours et les arguments que vous avez fait valoir à tous les délégués présents ici, bien sûr, vous avez des racines en Saskatchewan.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Absolument.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Plusieurs, même.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Absolument. Vous savez, mes arrière-arrière-grands-parents sont venus d’Irlande pour s’installer ici, à County-Chip Prairie, et y ont construit leur propriété, et les premiers colons, à Spring Creek, près de Moosomin, ont construit une église et mes arrière, mes arrière-grands-parents. Je venais ici quand j’étais petit, j’allais visiter ma grand-mère quand j’étais enfant. Il y a encore une ferme familiale là-bas, on y élève des bovins et on y cultive des céréales...

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Alors, étiez-vous excité à l’idée de cet événement sans précédent, parce que c’est bien de cela dont il s’agit...

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Absolument, oh! Bien sûr, bien sûr.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : OK. Vous avez maintenant eu l’occasion de discuter avec des législateurs, des gens qui travaillent pour les services correctionnels, un certain nombre de personnes qui sont seulement ici à titre de délégués, mais qui représentent un large éventail d’entreprises de fabrication. Vous visiez tout ces gens avec le discours liminaire, alors quel était votre message principal? Parce que je suis certain qu’ils s’attendaient à ce que vous représentiez de nombreuses valeurs canadiennes, par exemple, vous savez, tous ces Canadiens libéraux qui fument du « pot », qu’est-ce qu’ils mijotent?

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Oui, et Greg, c’est exactement la raison pour laquelle un message déformé à propos du Canada circule dans une bonne partie des médias américains. On ne nous traite pas de façon équitable et équilibrée, alors le premier message que j’ai essayé de faire passer était au sujet de la sécurité, parce que les États-Unis sont en guerre et la principale chose qui préoccupe les Américains, particulièrement en toile de fond de ce que nous avons pu observer en Europe ces derniers temps, le fait que des Américians meurent en Afghanistan et en Iraq, c’est que nous sommes leur allié dans la guerre mondiale contre le terrorisme, et surtout, le rôle que nous y jouons. J’ai donc beaucoup parlé du fait que j’étais à bord du NCSM Regina quand il a quitté le port de Pearl Harbour pour le Golfe. Le fait que j’ai vu notre amiral remettre des médailles à des gars de Regina. Le fait que la semaine dernière seulement, il y a des gars de Regina qui sont partis pour Kandahar avec le régiment Princess Patricia’s Canadian Light Infantry. Les Américains ne savent pas cela. Ils ne recoivent pas le message concernant ce que nous faisons pour l’Amérique du Nord, mais la sécurité à l’étranger, et quand je parle de sécurité, ce que nous faisons pour l’Amérique du Nord et, vous savez, après, Morton Drackey, par exemple, a parlé de la facilité avec laquelle les gens passent la frontière et je lui ai rappelé que c’est plus probable que des Américains passent au Canada que des Canadiens aux États-Unis. Parce que vous entrez au Canada et si vous arrivez par le pôle Nord, eh! bien, bonne chance, mais si vous passez par un autre endroit, vous passez soit par la frontière avec les États-Unis, ou nous avons maintenant adopté une approche, une approche beaucoup plus rigoureuse maintenant, et les gens avaient l’habitude de venir ici pour faire ce qu’on appelle du « magasinage de réfugiés », mais si vous arrivez par avion, nous avons probablement les moyens les plus efficaces pour contrôler les gens, ce que j’ai pu constater pendant mes affectations à Hong Kong et quand j’étais consul général à Los Angeles, et les Américains doivent entendre cela. Ils doivent savoir que nous prenons cela au sérieux autant qu’eux et nous devons leur rappeler qu’ils sont peut-être numéro un sur la liste noire d’Al-Qaïda, mais que nous sommes en quatrième place.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : D’accord, nous allons en discuter davantage avec Colin Robertson, qui, comme l’avez entendu, à des racines en Saskatchewan, et regardez ce qu’il est devenu : il travaille à l’ambasse à Washington, il traite des dossiers sérieux. John Treleaven sera avec nous plus tard. Si vous voulez nous joindre ce matin, parce que nous avons une émission bien remplie, composez le 936-6262, ou sans frais le 1-866-767-0620. Notre relation avec les États-Unis, selon ce que Colin vient de dire, c’est qu’ils pensent vraiment que nous sommes tous des mauviettes et que nos lois n’ont pas de bon sens, mais nous nous demandons pourquoi nous sommes si mal compris et somme-nous punis à cause de cela, au c ur de l’Amérique du Nord, nous en avons beaucoup entendu parler ce matin. Nous serons donc de retour avec mon invité spécial, Colin Robertson, du consulat du Canada à Washington, et John Treleaven, du STEP.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Toujours en direct de l’hôtel Delta, au centre-ville de Regina, en Saskatchewan, et pour les Américains qui sont encore un peu confus, parce qu’ils écoutent l’émission sur Internet ou ailleurs dans le monde, c’est au Canada, pas loin du Dakota du Nord et du Montana, mais ce matin, on se penche sur la compréhension. Mes invités sont John Treleaven, le président du STEP, et un autre invité spécial, si votre famille ne s’était pas établie en Saskatchewan il y a une centaine d’années, Colin, vous ne seriez pas ici : Colin Robertson, qui est maintenant à la tête du Secrétariat de la représentation à l’ambassade du Canada à Washington. J’aimerais conclure l’émission, messieurs, avec, en pensant aux personnes qui vont constamment appeler la ligne ouverte, ou qui pensent simplement que les Américains ne pensent qu’à leurs propres intérêts et qu’ils nous punissent sans arrêt, à comprendre un peu mieux la situation. D’une certaine façon, George Bush appelle tout le monde aux États-Unis pour leur dire de ne pas faire des affaires avec les « maudits Canadiens » parce qu’ils n’ont pas fait la guerre en Iraq, mais Colin, qu’en est-il vraiment? Qu’est-ce qui se passe à cette conférence, en général, qui affectera la vie et le travail des personnes qui nous écoutent en ce moment?

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Cette conférence, vous savez, j’ai une immense admiration pour ce que le président Kowalsky et le premier ministre Calvert et la législature ont accompli, le chef de l’opposition. En amenant les dirigeants américains ici, ils nous voient, parce que nous avons des choses merveilleuses à raconter, au Canada, mais les Américains ne les entendent pas assez souvent, et les Américains sont un peu comme une tortue, en guerre, vous savez, ils se sont retranchés dans leur carapace, et on les a fait franchir leur frontière pour venir ici, et en visitant le c ur du pays, ils comprennent que nous nous ressemblons beaucoup. On parle comme eux, enfin, presque.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Oui.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Et nous avons tellement en commun, le défi auquel nous faisons face, le défi nord-américain, ce n’est pas d’être en guerre l’un contre l’autre, mais nous, il faut communiquer notre message parce qu’ils ne l’entendent pas et, quand ils viennent ici, ils ont un autre point de vue. Alors, encore une fois, j’ai la plus grande admiration pour le premier ministre de la province et son équipe de législateurs, pour les efforts qu’ils ont déployés pour attirer les législateurs américains ici, parce que tout ce que j’ai entendu au cours des derniers jours, c’est qu’ils étaient impressionnés de constater qu’il y avait un autre côté à la médaille. Et bien sûr, l’hospitalité et la cordialité dont ont fait preuve les gens de Regina et de la Saskatchewan à leur égard sont exceptionnelles.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Et je crois, quelques faits et chiffres, juste quelques-uns, rapidement. L’emploi d’environ un million de personnes dépend des onze états représentés ici.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Ces onze états, ce sont des millions d’emplois qui sont en jeu, qui dépendent du commerce avec le Canada, et la plupart d’entre eux ne le savent même pas. Ils n’en sont pas conscients. Prenez les deux Dakota, par exemple : le Canada est leur plus important partenaire commercial, dans une marge telle que les quatre ou cinq prochains pays représenteraient seulement trente ou quarante pour cent. Maintenant, c’est aussi important pour nous, parce que je crois qu’il y a cent mille emplois ici en Saskatchewan qui dépendent de notre capacité à exporter. Vous savez, en Amérique du Nord, nous partageons un même espace économique, et chaque année, la Saskatchewan achète quarante fois plus de produits du Midwest américain que nous en achetons de la Chine. La plupart des gens ne le savent pas; c’est pourquoi c’est un marché important, de faire venir ces législateurs ici, parce qu’en les faisant venir ici, nous cultivons notre marché. Nous sommes des bons vendeurs et c’est une des choses que les Canadiens, je crois, font un peu mieux, parce que nous avons tout, nous avons le bon message, nous avons le bon contenu. Nous faisons certainement très bien ce que nous faisons, mais nous devons leur en mettre plein la vue. Les Américains sont très bons quand il s’agit de cela et je pense qu’il faut communiquer le message aux États-Unis, d’une façon catégorique, mais polie, à la canadienne, vous savez. Quand vous êtes aux États-Unis, vous devez jouer selon leurs règles, ce qui veut dire ne pas faire de cadeaux.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Oui, je voudrais aborder un peu les pressions politiques et leur importance avec vous, Colin, et John, pendant les quelques minutes qui nous restent. Mais John, exercer des pressions politiques, constamment, et, comme l’a dit Colin, faire valoir notre point de vue tout en gardant notre politesse typiquement canadienne, partout dans le monde, mais nous devons crier plus longtemps et plus fort.

JOHN TRELEAVEN (président du STEP) : Absolument, et si je peux faire une petite remarque, Colin a le poste qu’il a à Washington à cause du travail remarquable qu’il a accompli quand il était consul général à Los Angeles. Particulièrement, entre autres dossiers, au nom de l’industrie du film et de la vidéo du Canada, quand, par exemple, on construisait le plateau insonorisé à Regina et que l’industrie du film était en expansion dans cette province, exactement au moment où Jack Valente et les gens des syndicats à Los Angeles, y compris le gouverneur actuel de la Californie, ont fait une campagne monstre...

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Et c’est là qu’Arnold Schwarzenegger a dit de « garder les films à l’extérieur du Canada ».

JOHN TRELEAVEN (président du STEP) : Et Colin est monté au créneau pour nous, à titre de consul général à L.A., et a joué très efficacement son rôle. Maintenant, il est à Washington et s’occupe d’une toute autre gamme de dossiers, y compris celui-ci, bien sûr, et c’est la raison pour laquelle le poste a été créé, c’est la raison pour laquelle c’est Colin qui l’occupe.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Quand vous entendez les gens appeler... anti-Américains, ce genre de choses... vous savez, vingt-cinq mots ou moins, ce qu’ils devraient peut-être revoir, je veux dire, il va y avoir des problèmes et, bien sûr, nous devrions en parler et nous devrions faire valoir notre point de vue et défendre notre souveraineté et ce genre de choses, mais nous avons déjà fait beaucoup en ce sens, même se dénigrer, se traiter de « crétins » et de trucs du genre, et tout et tout, avec les politiciens.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Oui, ce genre de choses n’est pas à notre avantage. Mais nous devons demeurer polis à la canadienne, mais demeurer fermes, nous avons quelque chose d’intéressant à dire et nous ne le disons pas assez souvent et les Américains n’écoutent pas assez souvent. Ils doivent nous entendre et ils écouteront toujours de façon respectueuse, et les Américains aiment le genre de confrontation que l’on voit pendant notre période des questions, mais nous sommes naturellement doués pour ce genre de choses. Nous sommes aussi naturellement drôles. Nous devrions tirer profit de ces talents. Encore une fois, j’ai pu constater que les Américains écouteront attentivement ce que nous avons à dire et ils changeront de point de vue, mais on doit y aller et foncer. On ne peut pas juste rester ici et...

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Et très rapidement, Colin, aujourd’hui, il y a des séances s’adressant directement aux agriculteurs et, quelques mots à leur sujet, parce que vous les observerez attentivement.

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Absolument, et j’ai passé les derniers mois sur la Colline et j’ai passé plus de cent cinquante appels au Capitole seulement à ce sujet, et j’ai travaillé avec Mark Wartman, le ministre de l’Agriculture de la Saskatchewan, et nous avons exprimé notre point de vue. C’est ce qu’on doit faire, et promouvoir le Canada sur la place publique et, encore, ils vont écouter, mais vous devez sortir et vous exprimer, ce n’est pas seulement moi, ce doit être l’association des producteurs, et j’ai une sorte de règle empirique, une fois qu’on commence à gagner des parts de marché aux États-Unis, il faut être à l’affût, vous savez que vous avez beaucoup d’alliés aux États-Unis, c’est ce qu’il faut savoir, il faut découvrir qui sont nos acheteurs, qui sont les consommateurs qui achètent nos excellents produits, en faire des alliés, foncer et ne pas attendre d’être frappé de plein fouet par l’autre camp, parce qu’il y aura toujours une réaction et, pour ce qui est des bovins, oui, R-Calf est toujours là. J’en discutais avec le premier ministre et le ministre de l’Agriculture Wartman, l’autre jour, et j’ai dit : « Nous devons continuer à aller là-bas, nous concentrer particulièrement sur le Montana et les deux Dakota, où nous avons des alliés, mais nous devons leur donner les munitions et nous devons aller nous-même défendre nos intérêts.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Bon, d’accord, Colin Robertson, merci beaucoup du temps que vous nous avez accordé. Bonne chance à Washington et, vous savez, avec un peu de chance vous sensibiliserez les premiers ministres des provinces et vous pourrez...

COLIN ROBERTSON (Secrétariat de la représentation) : Oh! Ils sont très sensibilisés.

GREG BOHNERT (CKRM-AM) : Et John Treleaven, merci du temps que vous nous avez consacré, John du STEP. C’est tout le temps que nous avions, mais juste pour vous résumer la dernière heure, pour les gens qui participaient à l’émission ce matin, l’importance d’une conférence comme celle-ci et, oui, nous parlerons des aspects intéressants et du fait que vous verrez beaucoup de délégués dans les environs, alors traitez-les bien, montrez-leur l’hospitalité de la Saskatchewan et, certainement, en plus de se rappeler que c’est très plat par ici, il se rappelleront que les gens sont très gentils, dans un coin perdu au Canada, et peut-être que quand ils entendront des commentaires aux États-Unis et dans leur état, ils corrigeront les personnes qui les feront et diront : « Faisons des affaires, faisons en sorte que le c ur du Canada et des États-Unis soit sécuritaire, ce qui signifie des emplois, des familles, et un avenir. » Le thème, c’est « Bâtir l’avenir ensemble ». Ce fut un plaisir pour moi d’animer cette émission ce matin, en direct de l’hôtel Delta de Regina, une édition spéciale de « Newsline » dans le cadre de la soixantième Midwestern Legislative Conference, qui avait lieu pour la première fois dans une province canadienne - oui, gens de Virginie, c’est au Canada.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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