Page d'accueil ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) L'ambassadeur ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Chefs de la representation du Canada aux É-U ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Michael Kergin ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Lettres de l'ambassadeur Kergin ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108043339im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Lettre de l'ambassadeur Kergin à l'éditeur du New York Times
Lettre à l'éditeur : L'ancien président Jimmy Carter a tort lorsqu'il avance que les producteurs de bois du Canada jouissent d'avantages indus (lettre d'opinion du 24 mars). Le Canada ne subventionne pas son industrie du bois. Au-delà des droits de coupe, les producteurs auxquels il accorde des tenures forestières dans ses forêts publiques doivent notamment assumer des coûts pour le reboisement et la construction de routes. Le département du Commerce a mené trois enquêtes en 20 ans pour vérifier les allégations de subvention soulevées par l'industrie américaine, et par deux fois elles ont été jugées indéfendables. L'autre fois, ces allégations ont été mises de côté lorsque nos deux pays ont jugé préférable de parvenir à une solution négociée. Les provinces canadiennes soutiennent des politiques de limitation des coupes visant à garantir la régénération des forêts et la protection de l'environnement. Selon l'Université d'Auburn, en Alabama, les provinces s'en tirent mieux que les États américains en matière de sauvegarde des forêts. Par ailleurs, le protectionnisme a un prix. Les recherches montrent que les restrictions sur les importations de bois canadien équivalent à une taxe de 1 000 $ sur chaque nouvelle maison construite aux États-Unis. Or, le libre-échange est la solution. Michael Kergin Ambassadeur du Canada Washington, 28 mars 2001 |