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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 4 juin 2001

« Vivre avec l'Oncle : une approche postmoderne de la diplomatie »

Allocution de Michael Kergin, ambassadeur du Canada aux États-Unis, devant le Canadian Club de Toronto

Toronto (Ontario)
le 4 juin 2001

Merci beaucoup pour cette aimable introduction. C'est pour moi un insigne honneur que d'avoir été invité à prendre la parole devant le Canadian Club de Toronto.

En 1969, dans une allocution au National Press Club de Washington, Pierre Trudeau affirmait – et l'allusion allait passer à l'histoire – que partager le continent avec les États-Unis, c'était comme dormir avec un éléphant.

Trente-deux ans plus tard, durant la couverture des cérémonies d'installation du président, un commentateur américain ajoutait à cette métaphore zoologique en suggérant que des chimpanzés particulièrement futés au ministère des Affaires étrangères à Ottawa avaient eu le dessus sur le gorille américain, à l'avantage du Canada.

Ce même commentateur concluait, de façon inquiétante, que certains chimpanzés crétins commençaient par ailleurs à causer des problèmes en irritant ce même gorille en le piquant avec des bâtons.

Je ne sais trop s'il est du camp des futés ou des crétins, mais lorsque vient le temps de traiter avec le Washington d'aujourd'hui, le chimpanzé que vous avez devant vous fait des pieds et des mains pour devancer les enjeux et il est très rare qu'il agite un bâton.

L'automne dernier, la tenue d'élections nationales des deux côtés de la frontière – une coïncidence inhabituelle – a suscité beaucoup d'analyses des relations canado-américaines. Aujourd'hui, je me propose d'ajouter ma voix à ce concert, dans l'espoir de baliser l'itinéraire canado-américain.

Je voudrais d'abord corriger deux fausses perceptions qui ont cours.

La première veut qu'une présidence républicaine, a priori, fasse problème pour un gouvernement libéral à Ottawa. C'est faux!

Notre partenariat importe beaucoup trop pour que l'un ou l'autre pays permette à des considérations partisanes de nuire à la conduite efficace de la relation.

L'élection de George W. Bush à la présidence et la réélection d'un troisième gouvernement libéral majoritaire consécutif sous la direction de Jean Chrétien nous donne le 52e partenariat entre les dirigeants de nos deux pays depuis la naissance de notre confédération il y a 135 ans.

Des présidents républicains ont été jumelés à des premiers ministres libéraux à 16 reprises, et à des premiers ministres conservateurs à 15 reprises. Il y a eu 11 partenariats démocrates-conservateurs et 10 partenariats démocrates-libéraux – donc, essentiellement, une répartition égale des combinaisons possibles.

Je crois fermement qu'en analysant ces appariements, nous ne pourrions déceler de comportement partisan, selon l'occupant du 24 de la promenade Sussex ou du 1600 de l'avenue Pennsylvania. La relation est tout simplement trop solide pour être ébranlée par de la politique partisane.

Je pense plutôt que les personnalités des dirigeants, davantage que leurs politiques, donnent le ton à la relation canado-américaine.

La deuxième erreur veut que l'élection démocratique de Vicente Fox au Mexique, conjuguée à l'arrivée d'un gouverneur du Texas à la Maison-Blanche, amoindrisse d'une certaine façon la qualité de la relation entre nos deux pays.

Il ne fait aucun doute que les relations entre les États-Unis et le Mexique se sont radicalement améliorées sous l'impulsion dynamique du président Fox. Mais on ne saurait comparer les problèmes des États-Unis avec leur voisin du sud et les désaccords occasionnels entre nos deux pays.

Les relations entre le Canada et les États-Unis d'une part, et entre les États-Unis et le Mexique d'autre part, sont asymétriques :

  • les problèmes sont différents;
  • les institutions en sont à des niveaux de développement différents;
  • et les rôles, responsabilités et affiliations de chacun au niveau international sont différents.

Mais les États-Unis sont capables de gérer ces deux situations - si différentes soient-elles- sans affaiblir l'une ou l'autre. En d'autres termes, les États-Unis sont clairement capables de marcher et de mâcher leur gomme en même temps.

L'importance qu'ont accordée les médias à ces deux perceptions montre que l'actualité trop souvent occulte les tendances à plus long terme.

Il faut reconnaître que des différends bilatéraux peuvent à l'occasion fausser notre perception de la solidité des relations entre les deux pays.

Les arbres peuvent donc facilement nous cacher la forêt. En ma qualité d'ambassadeur du Canada à Washington, la possibilité m'est donnée – l'obligation m'est faite – de garder un œil sur la forêt, et sur son bois d'œuvre.

C'est la première fois que j'ai l'occasion de prendre la parole devant un auditoire canadien depuis que j'ai assumé mes fonctions à Washington. Je voudrais en profiter pour faire le point sur l'état de la forêt. Parce que cette forêt cache une histoire importante.

Une histoire qu'on ne raconte pas assez aujourd'hui, à mon avis. Pour paraphraser sir Arthur Conan Doyle, c'est l'affaire de la manchette qui ne fait pas de bruit.

La diplomatie traditionnelle implique la conduite de relations entre nations par des représentants accrédités. Aux yeux de Washington, toutefois – comme l'a fait remarquer l'un de mes distingués prédécesseurs, Allan Gotlieb – une puissance étrangère n'est souvent qu'un autre groupe d'intérêt spécial, et d'ailleurs un groupe qui n'a vraiment rien de très spécial.

Au fil des ans, la pratique de la diplomatie par les Canadiens à Washington a changé, comme suite à un réalignement fondamental de la balance du pouvoir dans un système de gouvernement dont les divisions sont établies par la Constitution – la balance du pouvoir penchant de plus en plus du côté du Congrès.

Et le Canada a été parmi les premiers pays à reconnaître ce réalignement, voire à l'exploiter.

Si nous l'avons fait, c'est en partie à cause de mes habiles prédécesseurs à Washington – et de ces chimpanzés particulièrement futés à Ottawa.

Nous l'avons aussi fait parce que nous entretenons avec les États-Unis ce que j'appellerai une relation « intermestique » : une relation internationale parce qu'après tout, les États-Unis sont un pays étranger pour les Canadiens, et une relation domestique parce que, souvent, des pressions... et des amitiés locales ou nationales sont au coeur des enjeux.

Et, aux États-Unis mêmes, une si large part de la relation dépend de l'action – ou, dans une même mesure, de l'inaction – du Congrès.

Selon un vieux dicton, un ambassadeur est une personne honnête envoyée à l'étranger afin d'y mentir pour le bien de son pays. Eh bien, je peux vous assurer qu'il n'entre pas dans mes fonctions de mentir.

Mais je dois vous avouer qu'après neuf mois à mon poste, j'ai effectivement été envoyé à l'étranger, sinon pour mentir, certainement du moins pour y faire du lobbying pour le bien de mon pays.

Ce lobbying suppose des heures passées à racoler, à courtiser et même à importuner des membres du Congrès et des sénateurs sur la colline du Capitole, à quelques centaines de mètres de mon bureau.

Cette participation étroite aux affaires de notre voisin est le produit de décennies d'évolution.

« Vivre avec l'Oncle » a donné naissance à ce que certains ont appelé une approche postmoderne de la diplomatie – une approche de plus en plus courante à l'ère de l'Internet et alors que les nations doivent de plus en plus livrer concurrence aux forces économiques mondiales en voie d'intégration – et où les frontières traditionnelles en tant que limites géographiques sont plus floues.

Avec les États-Unis, nous sommes arrivés à ce stade avant les autres, ce qui augure bien de notre capacité de relever les défis qui nous attendent et de saisir les occasions qui s'offriront dans le monde.

Quelques mots d'explication.

À bien des égards, la situation du Canada dans le monde est unique. Mais le Canada n'est pas le seul pays qui doive – pour reprendre l'expression de Trudeau – coucher avec un éléphant. Bon nombre de pays relativement plus petits cohabitent avec un voisin plus gros.

Prenez la Nouvelle-Zélande, dont la population est environ le cinquième de celle de l'Australie. Ou encore l'Uruguay, pour qui le Brésil représente le principal débouché. Il existe beaucoup d'autres exemples du genre dans le monde.

D'une façon ou d'une autre, ces petits pays font face à bon nombre de défis semblables à ceux auxquels est confronté le Canada vis-à-vis de son grand voisin.

Mais le Canada est le seul à coucher avec une superpuissance. En fait, le ministre des Affaires étrangères de la France, Hubert Védrine, a décrit les États-Unis dans le monde de l'après-guerre froide comme « une hyperpuissance ».

Il faut toutefois aussi se rappeler que le Canada est le seul pays à s'être classé premier dans l'indice de développement humain du PNUD au cours des sept dernières années. Pas trop mal, après avoir passé 135 ans au lit aux côtés d'un éléphant hyperactif!

Quelque chose doit fonctionner...

En 1960, Peyton Lyon écrivait qu'il faut adopter un comportement modeste pour être influent si on dispose de moyens modestes. Il faut adopter une démarche feutrée et ne pas être avare d'idées brillantes. Pas très sexy, peut-être, mais particulièrement efficace lorsqu'on traite avec les États-Unis.

Et cette approche nous a bien servi dans la conduite de nos relations avec les États-Unis à l'ère moderne, parce que les rapports diplomatiques entre nos deux pays tendent à se dérouler sur un plan quelque peu différent de celui qui préside aux relations bilatérales de la majorité des autres pays du monde.

Le fait de vivre si proche des États-Unis a, au fil des ans, contribué au développement d'un réseau unique de mécanismes bilatéraux : pour faciliter la communication, promouvoir la coopération, éviter les différends et résoudre les désaccords.

Ces mécanismes touchent à tous les aspects de la relation bilatérale, qu'il s'agisse du commerce, de la défense, de l'environnement ou de l'énergie. Dans chaque cas, les défis du passé ont donné naissance à des solutions novatrices, qui, en retour, aident à surmonter les obstacles éventuels.

Permettez-moi quelques mots au sujet de certains de ces secteurs.

D'abord le commerce, en débutant avec l'Accord de libre-échange canado-américain : le Canada et les États-Unis entretiennent maintenant la relation commerciale la plus vaste et la plus exhaustive au monde. Et ce commerce bilatéral génère chaque jour environ 1,7 milliard de dollars canadiens.

Nous sommes le marché le plus important l'un pour l'autre. Près du quart des exportations américaines prennent le chemin du Canada – plus que le Mexique et le Japon combinés, et plus que tous les membres de l'Union européenne réunis. Du côté canadien, les exportations de marchandises vers les États-Unis représentent plus de 85 % des exportations totales.

Ensemble, nous avons réduit le nombre de barrières au commerce entre nos pays et nous avons innové dans l'élaboration de règles commerciales aux chapitres du commerce des services, de la protection de la propriété intellectuelle et du règlement des différends.

Nos accords ont servi d'étalon à d'autres pactes commerciaux – non seulement dans des négociations entre nations mais aussi dans des négociations régionales et multilatérales.

After a period of admittedly difficult transition, trade liberalization between our two countries has been an enormous success. Our trade has expanded to the benefit of Americans and Canadians alike. Together we must ensure that these benefits continue to flow.Après une période de transition, difficile il est vrai, la libéralisation des échanges entre nos deux pays a été un franc succès. L'expansion de nos échanges a bénéficié tout autant aux Américains qu'aux Canadiens. Nous devons nous assurer tous deux que ces bénéfices se maintiendront.

Le message clé pour notre voisin est le suivant : les intérêts tant du Canada que des États-Unis – sur ce continent et ailleurs dans le monde – sont le mieux servis par un libre-échange qui s'opère à l'intérieur d'un système basé sur des règles.

De même, les intérêts de défense canadiens et américains sont le mieux servis par la coopération. Aucun autre pays ne maintient un tel degré d'interopérabilité avec les États-Unis.

Les pilotes de CF-18 canadiens ont été parmi les principaux contributeurs à l'opération « Force alliée » au Kosovo en 1999. Les navires canadiens de Sa Majesté – Charlottetown et Winnipeg – sont actuellement intégrés aux groupes aéronavals américains. Le véhicule blindé léger VBL-III de l'Armée canadienne a été choisi par l'Armée américaine dans le contexte de sa transformation en une force terrestre pour le XXIe siècle, avec les retombées industrielles qui en découlent pour le Canada et particulièrement pour l'Ontario.

Et, en l'absence du commandant en chef américain du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD) à Colorado Springs, le commandant en chef adjoint – toujours un Canadien – a l'énorme responsabilité de conseiller le président si l'Amérique du Nord est la cible d'une attaque nucléaire.

En fait d'interopérabilité, on peut difficilement faire mieux!

Cette interopérabilité pose des défis aussi – quant à la position que devrait prendre le Canada concernant une initiative américaine de défense contre les missiles, par exemple. L'espace aérien qu'il partage avec son voisin donne au Canada une certaine influence dans le débat, mais cette influence s'accompagne de l'obligation de ne pas préjuger des résultats ou de ne pas refuser de tenir compte de circonstances nouvelles.

Notre coopération environnementale est un autre exemple dynamique de la façon par laquelle les expériences d'hier peuvent aider à répondre aux questions de demain.

La pollution ne respecte pas les frontières. Les Canadiens et les Américains respirent le même air, boivent la même eau, et la faune est la même le long de la frontière. Les deux pays sont victimes des manquements environnementaux de l'un et de l'autre – et les deux pays bénéficient des mesures prises par l'un ou l'autre pour rectifier ces manquements.

L'ambitieux traité de 1909 sur les eaux limitrophes a mis sur pied la Commission mixte internationale (CMI) pour réguler les niveaux et le débit des eaux, contrôler la pollution de l'air et de l'eau et aider à prévenir et à résoudre les différends. Près d'un siècle plus tard, cette approche n'a rien perdu de son caractère visionnaire.

Notre coopération dans ce secteur a souvent été citée comme un modèle de bon voisinage pour le reste du monde. En fait, Winston Churchill a fort bien fait ressortir ce point lorsqu'il a affirmé en 1939 :

« Cette longue frontière (canadienne) qui va de l'Atlantique au Pacifique, gardée seulement par le respect, le bon voisinage et des obligations honorables, est un exemple pour tous les pays et un modèle pour le monde. »

Dans les débuts de l'administration Bush, certains signes donnaient à penser que le dossier de l'environnement pourrait être une source de tensions entre nos deux pays. Mais la cause du Canada est étayée par un éventail d'accords et le cadre institutionnel unique que les deux pays ont mis en place.

Ceux-ci renforceront les moyens à notre disposition pour garantir des résultats équitables en cas de différend environnemental. Plus spécifiquement, ils nous aideront à protéger les hardes de caribous de l'Arctique, à garder notre air propre et à gérer nos eaux limitrophes.

Évidemment, la protection de l'environnement va dans les deux sens.

Au plan international, nous continuerons d'encourager les États-Unis à s'impliquer dans des grands dossiers cruciaux, comme le changement climatique, et à prendre les mesures nécessaires.

Dans le secteur énergétique, le Canada et les États-Unis n'ont ménagé aucun effort pour mettre en place un marché nord-américain intégré, inspiré du cadre énergétique unique élaboré dans l'ALENA.

Il en est résulté des réseaux énergétiques plus efficients et plus fiables entre les deux pays. Ce qui a aussi stimulé le développement d'une industrie énergétique de pointe au Canada employant des centaines de milliers de Canadiens et créant des occasions d'investissement excitantes.

Une approche du secteur énergétique obéissant aux lois du marché profite à la fois au Canada et aux États-Unis. Pour le Canada, des projets capitalistiques comme l'exploitation des gisements de sable bitumineux de l'Alberta, le projet Hibernia à Terre-Neuve et celui de l'île de Sable en Nouvelle-Écosse ne seraient pas économiquement viables si le marché ne comptait que 30 millions de Canadiens. C'est parce que le marché est dix fois plus gros, grâce à nos voisins, que ces projets deviennent intéressants.

For the U.S., key energy needs can be met and, most importantly, they can be met from secure and reliable sources.

Pour les États-Unis, cela signifie que leurs besoins énergétiques clés peuvent être satisfaits et, surtout, qu'ils peuvent l'être à partir de sources sûres et fiables. Alors que s'améliore le fonctionnement du marché énergétique nord-américain, il faut accorder une attention égale aux besoins de conservation. Il faut s'assurer que l'extraction de la ressource se fait en harmonie avec les valeurs environnementales et les priorités de développement durable. Voilà pourquoi le Canada a toujours exprimé de sérieuses réserves au sujet des activités de forage dans la réserve naturelle de l'Arctique.

Pour certains, la coopération dans le secteur de l'énergie amène une exploitation de notre patrimoine – selon le vieil adage qui veut que nous, Canadiens, ne soyons que des bûcherons et des porteurs d'eau.

Je rejette évidemment cette caricaturisation. Durant cette ère moderne des relations entre le Canada et les États-Unis, nous avons été des fournisseurs de technologies d'information avancées et les auteurs d'accords internationaux et novateurs. Et cette approche a aussi servi nos propres intérêts.

Je conclurai en disant que le programme d'action nord-américain pour le XXIe siècle prend forme à un moment bien particulier où trois gouvernements nouvellement élus prennent les rênes de l'Amérique du Nord. Les occasions sont tout aussi excitantes que les défis sont complexes.

J'ai voulu montrer par mes propos aujourd'hui que la cohabitation avec l'Oncle, si elle n'est pas toujours facile, nous a amenés à concevoir de nombreux nouveaux instruments pour nous permettre de gérer notre relation avec succès. Il est possible que nous puissions appliquer certains de ces instruments à nos rapports avec le Mexique, notre troisième partenaire en Amérique du Nord.

Mais nos relations avec les États-Unis nous ont aussi appris plusieurs leçons fort valables dans l'art de la cohabitation amicale avec un pachyderme.

Pour moi, la leçon la plus importante est la suivante : si nous ne devons jamais sous-estimer l'éléphant, nous ne devons jamais non plus nous sous-estimer nous-mêmes.

Dans l'intervalle, les Canadiens sont bien équipés pour affronter l'avenir avec leur voisin dans la confiance, le respect et l'amitié.

Je vous remercie à nouveau de votre accueil.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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