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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 16 novembre 2001

La conférence biennale de l'Association des études canadiennes aux États-Unis

San Antonio (Texas)
Le 16 novembre 2001

Je vous remercie, Don [Alper], de cette aimable présentation. C'est pour moi un insigne honneur de prendre la parole à l'occasion de la conférence de votre association à San Antonio. J'ai de beaux souvenirs de manifestations antérieures de l'Association, et je conserve un vif intérêt pour la façon dont vous, universitaires américains, considérez le Canada.

Je n'ai pas tarder à décider d'assister à votre conférence. Votre groupe, qui peut se vanter d'avoir un riche bagage de connaissances sur le Canada et les États-Unis, favorise une meilleure compréhension et une plus grande coopération entre nos deux pays. À cet égard, on peut dire que vos objectifs sont analogues aux miens.

L'intellect de l'universitaire a des caractéristiques communes avec celui du diplomate : minutie, organisation rigoureuse, scepticisme et conscience vive des réalisations des autres universitaires. Les universitaires ont un grand esprit de compétition. Le groupe ici réuni mérite donc des félicitations. Votre activisme, vos recherches et votre enseignement ont fait de l'AECEU l'une des associations d'études sectorielles qui remporte les plus éclatants succès aux États-Unis.

Don [Alper], vous méritez des félicitations pour le leadership que vous avez su donner à l'Association au cours des deux dernières années.

Je tiens à remercier également David Biette des neuf années qu'il a passées au poste de directeur général. Heureusement pour nous, il ne quitte pas le domaine des études canadiennes, car il a accepté un poste au Wilson Center. Nous avons hâte de travailler avec lui à Washington, près de nous, sur Pennsylvania Avenue.

Nombre d'entre vous le savez, nous avons célébré récemment le 25e anniversaire du Programme des études canadiennes du ministère des Affaires étrangères. Nous avons soutenu les efforts des professeurs, chercheurs et étudiants du doctorat dans près de 500 établissements des États-Unis. Je sais qu'un certain nombre d'entre vous étudient le Canada depuis bien plus de 25 ans. Pourtant, après 30 ans de carrière diplomatique, je remarque dans cette assemblée de nombreux visages connus, des personnes que je reconnais comme les pionniers qui ont su nous pousser vers l'avant.

Hélas, une absence se fait remarquer aujourd'hui, celle de Robert Leblanc, qui a enseigné la géographie canadienne à l'Université du New Hampshire depuis 1963. Fait tragique, il était à bord du vol 175 de la United, le 11 septembre. M. Leblanc avait conquis l'estime de ses collègues de l'AECEU, et il manquera cruellement à ses collègues universitaires, étudiants et amis nombreux, tant aux États-Unis qu'au Canada.

On hésite à entamer un exposé sur une note aussi sombre, mais, hélas! c'est le ton qui convient en ce moment. Les répercussions de ces actes de terrorisme horribles se font partout sentir, aux États Unis, au Canada et dans le monde entier.

Depuis la terrasse de l'ambassade du Canada, nous avons vu la fumée monter du Pentagone, en nous demandant ce qui pourrait arriver encore. Le Capitole, à quelque 400 mètres, était présent à l'esprit de tous.

Fin septembre, je suis allé à New York avec le premier ministre Chrétien et les dirigeants des partis politiques canadiens, qui se sont rendus au point d'impact. Nous avons eu une pensée émue pour les familles des victimes canadiennes.

Permettez-moi de commencer par vous dire à quel point les Canadiens ont été touchés par les attentats du 11 septembre.

... dès que nous avons vu ces attentats d'une horreur dépassant l'imagination;

... et plus tard ce jour-là, lorsque nous avons reçu 226 avions détournés de leur destination avec leurs 33 000 passagers (américains pour la plupart), qui avaient besoin d'un refuge et de réconfort;

... et quand 100 000 Canadiens se sont présentés sur la colline du Parlement, à Ottawa, pour un service commémoratif, le 14 septembre. Et quand nous avons pu compter, nommer et pleurer nos propres disparus.

Nous avons éprouvé le profond sentiment d'une grande perte, aussi profond que notre solidarité avec nos amis et parents américains.

Les Canadiens, tout comme les Américains, se demandent dans quel genre de pays, dans quel genre de monde nous vivons, après le 11 septembre. Comme eux, ils se préoccupent avant tout de la sécurité de leurs concitoyens.

La riposte du Canada à la menace terroriste a été rapide et complète. Le premier ministre a mis sur pied un nouveau comité du Cabinet chargé de la lutte contre le terrorisme, placé sous la présidence du ministre des Affaires étrangères, M. Manley.

Dans un premier temps, pour mieux assurer la sécurité des Canadiens, nous avons investi dans des technologies nouvelles et engagé du personnel supplémentaire. Nous avons bloqué les avoirs des terroristes et présenté un projet de loi pour entraver le financement du terrorisme. Un projet de loi d'ensemble contre le terrorisme donnera aux organisations canadiennes chargées de faire respecter la loi de nouveaux moyens pour faire échec aux organisations terroristes.

Comme nous partageons l'espace nord-américain, ces mesures serviront également à protéger nos voisins.

Le Canada contribue de façon non négligeable à la coalition militaire dirigée par les États-Unis. Le premier ministre Chrétien a pris cet engagement envers nos amis américains et nos alliés du reste du monde dès le début de l'opération. Nous avons engagé le tiers de notre marine, dont  des frégates modernes spécialisées dans l'interception en haute mer, et des avions. Quelque 2000 soldats canadiens ont été affectés à la coalition internationale contre le terrorisme.

Les ressources du Canada en énergie contribuent aussi largement à la sécurité énergétique des États-Unis. Le Canada est le plus important fournisseur d'énergie des États-Unis, car il est la source de plus de 94 % de leurs importations de gaz naturel et qu'il leur vend plus de brut et de produits pétroliers raffinés que ne le fait l'Arabie saoudite.

Sur le plan de la sécurité nationale, on ne saurait exagérer l'importance d'avoir comme première source de pétrole importé un pays ami situé tout à côté des États-Unis. On a fait grand cas du fait que les États-Unis achètent à l'étranger plus de 53 % de l'énergie qu'ils consomment, cette proportion tombe à 44 % si le Canada est englobé dans l'équation continentale.

Qui dit que les États-Unis doivent forer dans la Réserve faunique nationale de l'Arctique?

à propos de la sécurité et de la fiabilité de la frontière septentrionale des États-Unis, un problème d'impression fausse subsiste : les médias canadiens ne cessent de chercher la fameuse « filière canadienne », présumant que le Canada, d'une façon ou d'une autre, doit faire partie du problème de terrorisme au lieu de la solution.

Peut-être ne faut-il voir là qu'une version tordue et propre aux médias de la loi de Gresham : les mauvaises nouvelles chassent les bonnes.

Cette fixation des médias canadiens sur le négatif à tendance à gagner les États-Unis, où certains Américains ont du mal à croire que des terroristes ont pu mener leurs activités en terre américaine sans être remarqués. À preuve, dans l'émission télévision populaire The West Wing, un présumé terroriste qui serait entré aux États-Unis par la « frontière Ontario-Vermont ». Les hypothèses erronées (sans parler des erreurs de géographie) peuvent avoir une influence, et les médias peuvent influencer les législateurs.

Lorsque les médias et le Congrès se trompent sur les faits, il y a des conséquences regrettables des deux côtés de la frontière.

La triste réalité, c'est qu'il y a des sympathisants terroristes dans nos deux pays, comme il y en a en Allemagne, au Royaume-Uni et dans bien d'autres pays.

Cette réalité que des terroristes sont à l'affût chez nous exige et a suscité une riposte concertée du Canada et des États-Unis : adoption de lois harmonisées, accroissement rapide des effectifs le long de notre frontière commune, utilisation de la technologie à notre avantage mutuel et, par-dessus tout, un échange ouvert, constant et abondant d'information entre nos services frontaliers respectifs.

La tragédie du 11 septembre a posé avec acuité la question de la gestion de notre frontière commune. Les enjeux sont énormes.

Vous connaissez tous les statistiques : les échanges commerciaux quotidiens atteignent quelque 1,3 milliard de dollars. Chaque année, plus de 200 millions de personnes franchissent la frontière.

Quatre-vingt-sept pour cent des exportations canadiennes de marchandises franchissent cette frontière, et 25 % de toutes les exportations américaines partent vers le nord. Trente-huit États de l'union ont le Canada comme principal partenaire commercial. Les marchandises qui transitent par le pont entre Detroit et Windsor représentent un volume plus important que tout le commerce américain avec le Japon.

Certains Américains ont dit que le Canada constituait une menace terroriste pour leur pays. Pourtant, les Canadiens ont aussi décelé des risques d'origine américaine. L'an dernier seulement, par exemple, 50 % plus de criminels ont été arrêtés lorsqu'ils tentaient de passer des États-Unis au Canada qu'il n'y en a eu dans le sens inverse.

Près de la moitié des demandeurs de statut de réfugiés arrivent au Canada des États-Unis; une statistique très troublante est que 90 % des armes à feu utilisées pour commettre des crimes au Canada sont exportées illégalement des États-Unis.

Je signale ces faits non pour accuser qui que ce soit, mais pour montrer que la gestion de la frontière est une question de coopération. C'est un échange mutuel dans lequel il faut tenir compte des réalités sociales des deux pays.

Les répercussions du 11 septembre sur la circulation à la frontière sont graves. De part et d'autre de la frontière, des hommes et des femmes d'affaires s'inquiètent, avec raison, des longs délais. Les calendriers de livraison « juste à temps » sont menacés. Des chaînes de production, de deux côtés de la frontière, sont aussi menacées, ce qui mine notre compétitivité internationale commune.

Malgré les difficultés suscitées par les tragédies de New York et de Washington, le Canada et les États-Unis doivent soutenir l'effort pour régler rapidement le problème de la gestion de la frontière.

Pour améliorer la situation à la frontière, il faudra :

de l'innovation dans l'utilisation des technologies d'information pour accélérer le passage des personnes et des marchandises sans compromettre la sécurité;

de la clairvoyance pour éloigner la frontière de la frontière;

des investissements pour améliorer l'infrastructure à la frontière;

de la patience pour comprendre qu'il faudra du temps et des compromis pour dissiper les préoccupations au sujet de la mise en oeuvre, d'une part, et les inquiétudes au sujet du recul appréhendé de la souveraineté, d'autre part.

La solution sera la gestion du risque : il faudra distinguer les risques faibles, c'est-à-dire les transporteurs qui ont montré par le passé qu'ils se conformaient aux lois, et isoler les risques élevés. Les voyageurs et les marchandises à haut risque devraient faire l'objet d'un examen plus attentif, tandis que les voyageurs et les marchandises à faible risque franchiraient la frontière plus rapidement. Songez à toutes les ressources qui seraient ainsi dégagées et utilisées pour réprimer les éléments illicites et dangereux.

J'ai déjà parlé de la mise sur pied d'une zone de confiance Canada-États-Unis. D'autres ont parlé de périmètre. Au Canada, ce débat sur la terminologie a retenu beaucoup l'attention.

Permettez-moi quelques précisions. Lorsque je parle de « zone de confiance », je songe à un régime dans lequel les dispositions appliquées par chaque pays pour gérer l'accès à sa frontière permettent d'obtenir un certain niveau de confiance, chacun croyant que l'autre ne présente pas de risque. La zone de confiance, cela veut dire aussi que les activités de chacun des pays sont coordonnées, dans le respect de leurs compétences, pour assurer un espace nord-américain sûr.

Comme le gouverneur Ridge l'a dit au cours de ses entretiens avec M. Manley, les États-Unis admettent que chacun des deux pays a des lois et des régimes différents; ce qui compte, c'est que nous parvenions aux mêmes résultats en matière de sûreté et de sécurité.

Même si, comme importants partenaires commerciaux, nous avons nos différends, ceux-ci portent le plus souvent sur des choses concrètes, comme le bois d'oeuvre, l'acier, le blé et même les pommes de terre et les tomates. Ce ne sont pas là des sujets de conflit international, mais simplement des irritants normaux entre des voisins pacifiques, bien qu'ils soient coûteux et qu'il ne faille pas les laisser durer.

J'ai la conviction profonde que des mesures efficaces pour faciliter les opérations à la frontière peuvent renforcer notre sécurité mutuelle. Nous continuerons de chercher à faciliter le passage des personnes et des marchandises en règle à la frontière. Ne pas le faire, ce serait céder la victoire aux terroristes et accepter de vivre dans une société contrainte et une économie affaiblie.

Nous le savons tous, cependant, le conflit se déroule sur deux fronts. Permettez-moi, après avoir parlé des mesures prises sur le plan intérieur, d'aborder maintenant la dimension internationale. À l'échelle du monde, nous faisons face à un ennemi rusé et habile qui s'appuie sur de vastes réseaux. Le président Bush, le premier ministre et bien d'autres ont dit et répété que cette guerre ne ressemblait à aucune autre.

Aujourd'hui plus que jamais, nous devons appuyer nos institutions multilatérales et le rôle qu'elles peuvent jouer pour nous donner un monde meilleur. C'est là une profession de foi qui n'a rien d'étonnant dans la bouche d'un ambassadeur canadien.

Le Canada a toujours compté sur la participation aux institutions multilatérales. Les cyniques ont parlé de grégarisme, car il semble que nous soyons prêts à nous joindre à toutes les institutions internationales qui peuvent exister. Cette attitude vise en partie à faire contrepoids à la force d'attraction de nos relations avec les États-Unis. C'est aussi une technique de survie pour une puissance de taille moyenne, afin de garantir au moyen de règles une certaine prévisibilité dans le monde.

Dans la crise actuelle, le Canada est bien placé pour bâtir une coalition contre le terrorisme dans des organisations comme le Commonwealth et la Francophonie, dont nous sommes membres fondateurs.

Tandis que la campagne militaire se déroule et que la situation sur le terrain continue d'évoluer rapidement, nous devons nous attaquer à la crise humanitaire de plus en plus grave qui sévit en Afghanistan.

Le bien-être des Afghans négligés, maltraités et défavorisés préoccupe vivement et depuis longtemps le Canada et la communauté internationale. Ces dix dernières années, nous avons contribué à l'aide humanitaire, et nous avons répondu au nouvel appel lancé par l'ONU pour secourir les civils afghans.

Il nous faut voir au-delà de la désorganisation de l'État en Afghanistan. Nous étudions de près diverses formules qui permettraient aux Afghans d'établir un régime de gouvernement juste, stable et efficace dans leur pays après le conflit. Certains parleront d'« édification de la nation », terminologie que d'autres remettront peut-être en question. L'objectif est la stabilité.

Les États-Unis ont récemment insufflé une vigueur nouvelle à leurs relations avec les institutions multilatérales, ce dont il y a lieu de se réjouir, et nous espérons que cette politique se maintiendra. Nous avons fini par comprendre, à notre grand déplaisir, que les États désorganisés sont de prolifiques incubateurs du terrorisme. L'exploitation systématique d'un peuple au nom de l'idéologie ou d'une religion peut rapidement dégénérer en une crise la sécurité internationale. L'inégalité, l'injustice, la pauvreté et l'oppression contribuent tous à l'instabilité et aux conflits. Dans le monde moderne, aucun pays ne peut se mettre à l'abri de ce risque. Par conséquent, un élément central de la politique étrangère en Amérique du Nord doit être de relever ces défis. Cette politique doit guider nos relations avec le reste du monde en ce nouveau siècle.

Le Canada assurera un leadership à sa manière propre. Il assumera la présidence du G-8 en janvier, et proposera une réunion des dirigeants repensée, plus modeste et austère, à Kananaskis, en Alberta, l'été prochain.

Parmi nos priorités au sommet, le terrorisme figurera en bonne place dans l'ordre du jour, certes, mais nous voulons aussi maintenir l'accent sur d'autres problèmes à plus long terme, dont deux, l'Afrique et la situation économique mondiale, ont retenu directement l'attention du premier ministre Chrétien.

Le Canada a été, avec les États-Unis, l'un des principaux promoteurs de la tenue d'une nouvelle série de négociations sur le commerce multilatéral. Nous avons donc joué notre rôle dans le succès obtenu à la réunion ministérielle de l'OMC qui a eu lieu cette semaine à Doha, au Qatar, et nous souhaitons connaître d'autres succès dans les mois et les années à venir.

Le Canada continue également à s'intéresser à l'hémisphère sud. Le plan d'action que les dirigeants ont approuvé au Sommet des Amériques, qui a eu lieu à Québec en avril dernier, est un guide pour assurer l'intégration de l'hémisphère. Il va sans dire que le libre-échange dans les Amériques demeure une grande priorité. Les dirigeants ont également approuvé un plan de travail systématique pour appuyer le régime de gouvernement démocratique. Les questions de lutte contre le terrorisme sont également discutées, et le Canada préside toujours ces travaux à l'OEA.

Le Sommet des Amériques à Québec a été le point culminant d'une migration géopolitique vers les Amériques qui s'est amorcée lorsque nous avons adhéré à l'OEA, en 1990.

La revue The Economist a pris acte de cette évolution, car, en 1997, elle a ajouté la catégorie « Amériques » à sa table des matières et y a placé le Canada. Il y a trois ans, le Département d'État a également reconnu ce phénomène, faisant passer le Canada de son bureau européen à son bureau interaméricain. Le Conseil national de sécurité vient de faire la même chose.

Tout cela me ramène à la relation bilatérale la plus importante du Canada, celle qui l'unit aux États Unis. Cela a commencé il y a des siècles sur des bases plutôt simples : alors que nous partagions une géographie commune, nous avions une approche diamétralement opposée à l'égard de la Couronne britannique.

à partir d'une histoire marquée par les conflits, nos valeurs et nos intérêts ont convergé et notre relation a évolué pour devenir quelque chose qui fait penser à une famille. Notre partenariat n'est plus simplement affaire de commodité; il s'agit d'un engagement profond qui va au-delà du simple fait que nous avons une frontière commune.

Qu'il me soit permis de conclure en disant que le 11 septembre nous oblige à faire progresser ce solide partenariat pour le porter à un niveau supérieur. Nous ne devons pas céder aux visées terroristes qui imposeraient des bouleversements économiques et politiques à nos deux démocraties.

Il incombe aux décideurs, aux hommes et femmes d'affaires, aux gardiens de notre frontière, de faire en sorte que nos relations ne subissent aucune entrave et que la frontière devienne un élément de solution et non une partie du problème causé par les événements tragiques du 11 septembre.

Les Canadiens et les Américains ont toujours fait preuve de créativité dans leurs approches, de souplesse dans leur pensée et de coopération dans leurs entretiens.

Ces qualités continueront de nous soutenir.

Merci. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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