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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin Le 10 avril 2002

Discours devant le Minnesota International Center

Notes pour une allocution de M. Michael Kergin, ambassadeur du Canada aux États-Unis prononcée au Minnesota International Center

Minneapolis (Minnesota)
Le 10 avril 2002

Merci beaucoup, Mme Susan [Thompson], pour cette aimable présentation. J'aimerais exprimer ma reconnaissance à Mme Kathleen Youngblood et au Minnesota International Center pour leur hospitalité et pour avoir rendu possible la rencontre d'aujourd'hui. C'est pour moi un plaisir de m'adresser à vous tous cet après-midi.

J'aimerais d'abord vous féliciter chaleureusement pour le championnat de la NCAA obtenu par les Golden Gophers de l'Université du Minnesota. Pensez-vous qu'il sera possible d'en faire le club-école officiel pour l'équipe de hockey olympique qui remportera la médaille d'or pour le Canada aux Jeux de 2006?

Je suis arrivé lundi soir et, depuis deux jours, j'ai eu un merveilleux programme d'activités à Minneapolis / St. Paul. C'est pour moi un honneur de venir ici, à la suite d'une longue succession d'ambassadeurs du Canada, pour prendre la parole au Minnesota International Center.

Il y a une bonne raison pour laquelle mes prédécesseurs et moi-même gardons le contact avec cette région : nous considérons les villes jumelles comme une agglomération formant une des économies du savoir les plus compétitives dans le monde.

Mais il y a une autre raison. J'ai été pendant presque 15 ans un diplomate canadien au États-Unis et, pendant cette période, j'ai appris que le compliment le plus sincère que puisse faire un Américain à un Canadien, c'est de lui dire : « Vous savez, vous êtes comme nous! » Eh bien, je souhaite maintenant retourner le compliment, en disant que le Minnesota est le « plus canadien des États! » Je vous rends donc cet hommage.

On peut constater l'affinité qui existe entre le Minnesota et le Canada dans des choses telles que la devise du Minnesota, qui est « l'Étoile du Nord » et qui date des années 1850, époque où les racines françaises de cette région étaient plus prononcées. En fait, cette région est imprégnée par la tradition des voyageurs canadiens français —— considérez seulement les noms de certaines rues importantes de la ville : Nicolet (ou nico-lay), Marquette, La Salle et Hennepin.

C'est dans l'esprit de cette tradition commun que j'accueille avec joie l'occasion qui m'est donnée de m'adresser à vous cet après-midi. Ces derniers mois ont vu se concrétiser l'une des plus extraordinaire manifestation de nos liens d'amitié au cours de notre histoire déjà ancienne. Je souhaiterais ici saisir l'occasion de vous faire connaître le point de vue canadien sur le monde d'après le 11 septembre.

Concernant ces jours de grand conflit international et d'incertitude, il importe de rappeler que le Canada et les États-Unis sont depuis longtemps des partenaires dans le domaine de la sécurité et aussi dans la prospérité. C'est une coopération née de la géographie (comme le savent sans doute mieux que quiconque les habitants du Minnesota), qui a subi l'épreuve de l'histoire (pendant la Révolution américaine et la Guerre de 1812), forgée sur les champs de bataille (dans les deux guerres mondiales et dans la Guerre de Corée), consolidée par des engagements et des accords (de NORAD jusqu'à l'ALENA).

Depuis le 11 septembre, les mesures qui ont été prises dans le cadre de notre coopération dans le domaine de la sécurité sont naturellement devenues plus visibles —— elles témoignent de la conviction commune qui est la nôtre de devoir protéger nos deux pays contre les actes criminels ou la menace terroriste.

Mais on ne saurait trop souligner que c'est d'abord notre partenariat économique qui a été le fondement de notre commune prospérité —— en fait, notre histoire (surtout dans cette région) s'est définie par la coopération, le commerce et la courtoisie internationale dans la création de la prospérité pour nos citoyens.

Le partenariat entre le Canada et les États-Unis n'a pas été ébranlé par le passage des années. Nous partageons nos valeurs sur des principes fondamentaux de politique étrangère tels que la primauté du droit, la démocratie et les avantages de la liberté du commerce. Sur le plan économique, nos deux pays favorisent l'ouverture des marchés et l'instauration d'un système commercial solide fondé sur des règles.

Le Canada a investi beaucoup dans un régime stable d'échanges commerciaux. Nous soutenons une stricte adhérence aux principes d'un marché libre. C'est la base du très profitable Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis et aussi de l'ALENA.

Et c'est précisément ce que signifie « libre-échange »! Il n'y a pas de place, dans l'économie d'aujourd'hui, pour l'adoption de nouveaux droits de douane pour la seule raison que le produit du concurrent est plus abondant, fabriqué plus efficacement, moins cher et de qualité meilleure ou égale.

C'est pour cela que les Canadiens ont très mal accueilli la décision, le mois dernier, du Département américain du Commerce d'imposer un droit de 30 % sur le sciage résineux importé du Canada —— matériaux essentiel utilisé pour la construction domiciliaire aux États-Unis.

Dans bien des domaines, ce sont sans doute les États-Unis qui sont les leaders, mais dans le domaine du bois d'oeuvre, c'est le Canada. Nos réserves de bois de construction de bonne qualité sont plus abondantes et souvent nos scieries sont plus efficaces. Le résultat, c'est que le Canada bénéficie d'un avantage relatif en ce qui concerne le prix de ce matériau —— voyez tout simplement Adam Smith —— avantage que les gens imagineraient être compris à Washington.

Cette décision protectionniste a pour effet d'ajouter 1 500 dollars au prix moyen d'une habitation aux États-Unis. Selon le Wall Street Journal, cette hausse risque d'empêcher environ 300 000 familles américaines de contracter une hypothèque.

Cela n'est pas bon pour votre économie —— imposer de nouvelle taxes sur une industrie de la construction domiciliaire qui récemment encore a eu un effet un ralentissement économique qui aurait pu être plus grave. C'est également mauvais pour l'économie du Canada, du fait que nos travailleurs du bois d'oeuvre, incapables de soutenir la concurrence engendrée par des droits de douane élevés, perdent leurs emplois.

Mauvaise décision économique pour nos deux pays, parce que cette mesure décidée par le gouvernement américain handicape la grande industrie intégrée canado-américaine du bois d'oeuvre —— au profit de producteurs russes et scandinaves. Cette nouvelle taxe est si élevée que même le bois d'oeuvre d'Australie peut être importé avec profit aux États-Unis! Comme le disait lundi un éditorial du Washington Times, c'est ici « pure absurdité »! Hier encore j'entendais qu'on avait vu du bois d'oeuvre d'Allemagne — oui d'Allemagne — entrer à Duluth. Cela n'a pas de sens —— ni pour les États-Unis ni pour le Canada!

Il importe donc qu'au moment où l'économie nord-américaine s'efforce de lutter contre un récent recul, nous ayons le souci de résister aux intérêts à court terme que peut promettre le protectionnisme —— quels qu'ils puissent être.

Nous avons périodiquement d'assez graves différends, mais je peux vous assurer qu'à nous, Canadiens, les arbres — ici les résineux dont on fait du bois d'oeuvre — ne cachent pas la forêt.

Par exemple, permettez-moi de considérer la question la plus importante qui se pose à nous aujourd'hui : la guerre contre le terrorisme. Étant deux pays voisins situés en Amérique du Nord, le Canada et les États-Unis partagent le devoir de protéger tous les citoyens contre les criminels et les terroristes. La riposte du Canada à la menace terroriste a été rapide, globale et nette : « Vous agissez à vos risques et péril! »

À cet égard, il m'incombe d'écarter toute erreur : aucun des 19 pirates de l'air qui ont pris part aux attentats du 11 septembre n'a été directement relié au Canada ou n'est entré aux États-Unis à partir du Canada.

Après le 11 septembre, le Canada a rapidement augmenté le personnel et investi dans de nouvelles technologies pour améliorer la sécurité.

Nous avons bloqué les actifs des terroristes et adopté des lois pour empêcher les terroristes de recueillir des fonds. Nous avons resserré notre réglementation sur les réfugiés pour assurer une meilleure surveillance et mieux faire respecter la loi. L'adoption de lois importantes a donné aux forces de l'ordre du Canada de nouveaux moyens de neutraliser des organisations terroristes. Notre dernier budget fédéral prévoyait, sur cinq ans, des dépenses de 5 milliards de dollars américains pour la sécurité et des programmes touchant les frontières. Le Canada est —— et demeurera toujours —— un rempart de défense du territoire de l'Amérique du Nord.

Et, fait qui n'est pas sans importance, les ressources énergétiques canadiennes ont elles aussi un rôle déterminant dans la sécurité énergétique des États-Unis. Peu d'Américains se rendent compte que le Canada est le plus gros fournisseur d'énergie des États-Unis —— plus de 94 % du gaz naturel importé, presque la totalité de l'hydroélectricité importée aux États-Unis et, chose très étonnante, plus de pétrole brut et de produits raffinés du pétrole que l'Arabie saoudite. Du point de vue de la sécurité intérieure, on ne saurait exagérer l'importance de tirer sa plus grande source d'énergie importée d'un voisin qui soit aussi un ami! Aujourd'hui surtout, au moment où nous voyons se dérouler les tragédies au Moyen-Orient.

À l'étranger, le Canada apporte une contribution importante à la coalition militaire menée par les États-Unis dans la guerre contre le terrorisme sur la mer, dans les airs et à terre (encore qu'on puisse ne pas s'en rendre compte en regardant CNN):

  • une force navale canadienne est stationnée dans la mer d'Oman et collabore avec la sixième Flotte des États-Unis;
  • nous avons, dans un rôle de soutien des forces de la coalition, des forces de transport aérien tactique et stratégique et de patrouille à grand rayon d'action;
  • un bataillon complet d'infanterie légère —— le Princess Patricia —— est déployé à côté du 101e aéroporté à Kandahar.

Fait intéressant, je vous dirai que le Princess Patricia est équipé avec le blindé léger « Coyote », dont les qualités ont été développées par le Canada grâce à sa longue expérience du maintien de la paix dans le monde. Le Coyote peut atteindre une vitesse de 60 milles à l'heure et offre une bonne protection contre les armes légères et les mines terrestres. Le système de surveillance très moderne du Coyote a été expressément demandé par les militaires américains pour combler une lacune tactique dans leurs possibilités de combat.

En tout, près de 3 000 soldats canadiens des forces spéciales et classiques ont soutenu les efforts des États-Unis contre la résistance d'Al-Qaeda et des Talibans. Mille d'entre eux se trouvent en Afghanistan.

La lutte contre le terrorisme sera longue et difficile. Mais nous devons faire en sorte que notre volonté d'assurer notre sécurité ne détruise pas notre attachement à nos valeurs d'ouverture sociale et ne nous fasse pas négliger le partenariat économique dont bénéficient les Canadiens et les Américains.

Après tout, les liens économiques qui unissent nos deux pays ne le cèdent à aucun autre : la valeur de nos échanges commerciaux atteint 1,3 milliard de dollars tous les jours —— c'est de beaucoup le partenariat économique et commercial le plus important dans le monde.

Avant le 11 septembre, beaucoup d'entre nous faisions de grands efforts pour faire baisser le coût des activités commerciales entraînant un mouvement transfrontalier. L'ALENA a éliminé des obstacles au commerce et apporté une contribution importante à notre essor économique depuis une dizaine d'années. Cependant, devons-nous céder aveuglément à la peur et au repliement sur nous-mêmes à la suite des attaques du 11 septembre —— si ce devait être le cas, je crains qu'alors la prospérité que nous avons connue s'arrêterait.

Nous devons donc nous montrer audacieux et créateurs. Nous devons trouver des moyens intelligents de maintenir la sécurité à la frontière canado-américaine sans y gêner l'énorme mouvement commercial.

Nous devons adopter une approche de gestion rationnelle du risque. Ni l'un ni l'autre pays n'a les ressources voulues pour surveiller 5 500 milles de frontière. Mais nous avons la volonté, la technologie et l'intelligence qui nous permettent de collaborer en vue d'identifier, d'appréhender et de neutraliser toute personne qui représente une menace pour la société.

Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Le directeur de la sécurité intérieure des États-Unis (U.S. Homeland Security), le gouverneur Tom Ridge, et le vice-premier ministre du Canada, M. John Manley, on fait beaucoup de progrès sur une entente en vue de créer une « frontière intelligente pour le 21e siècle entre les États-Unis et le Canada. » Nous allons étudier les risques pour la sécurité en tant que partenaires; et nous allons le faire tout en assurant la circulation légitime des personnes et des marchandises qui traversent la frontière entre le Canada et les États-Unis. En un mot, nous allons rendre la frontière plus facile à utiliser pour ceux qui l'utilisent sans mauvaises intentions.

(Et il est encourageant de voir que plusieurs des techniques élaborées dans l'approche canado-américaine sont maintenant adoptées pour la frontière américano-mexicaine, par suite de la visite du président Bush à Monterrey il y a deux semaines.)

En ma qualité d'ambassadeur à Washington, j'estime avoir la responsabilité de veiller à ce que les questions qui ont trait à la frontière ne se traduisent pas en signes de dollars dans les conseils d'administration.

Avant de conclure, permettez-moi d'envisager brièvement l'avenir et de partager avec vous certains aspects du point de vue du Canada sur notre orientation internationale.

Au Moyen-Orient, l'escalade de la violence est une menace pour la paix et la stabilité, menace qui pourra entraîner des maux bien plus graves que les troubles actuels. Cette menace a des conséquences désastreuses pour les gens des deux côtés de la ligne qui sépare les Arabes des Israéliens. Le Canada a fait appel aux deux parties pour les inciter à ne pas plonger dans le chaos. La semaine dernière, le Canada a apporté son soutien aux résolutions 1397 et 1402 du Conseil de sécurité des Nations Unies, et nous jugeons d'un oeil très favorable la visite du Secrétaire d'État, M. Colin Powell, dans la région.

Il n'y a pas d'excuses pour le terrorisme. Mais il y a des circonstances où le terrorisme peut progresser plus facilement.

La communauté internationale doit travailler de façon unie pour modifier ces circonstances, en particulier au Moyen-Orient. Dans ce cas, nous devons aider les parties à trouver une stratégie de sortie de telle sorte qu'elles puissent revenir à la table de négociation.

Le 11 septembre, les Américains et les Canadiens ont été placés dans une situation tragique qui leur a permis de comprendre à neuf combien les événements internationaux pouvaient influer sur leurs vies. Les événements mondiaux influent sur nous tous —— et nous ne devons pas perdre de vue une réalité importante : nous, Nord-Américains, continuons aussi d'avoir une influence sur ces événements. Ce n'est pas le moment pour nous de nous retrancher à l'intérieur de nos frontières; il faut plutôt renouveler nos efforts en vue de remplir une promesse faite il y a longtemps, celle de bâtir un monde meilleur où tous pourront vivre dans la liberté.

Et, comme vous le savez, la lutte contre le terrorisme se fait sur plusieurs fronts. À l'échelle mondiale, nous devons faire face à un ennemi rusé et puissant, qui possède des réseaux omniprésents. J'envisage un fort leadership du Canada, au moment où notre pays s'apprête à assurer la présidence du sommet du G-8.

Le Premier ministre, M. Chrétien, a défini les thèmes suivants pour le sommet, qui doit avoir lieu en juin à Kananaskis, en Alberta : poursuivre la lutte contre le terrorisme, consolider la croissance économique à l'échelle mondiale et construire un nouveau partenariat en vue du développement de l'Afrique.

Une des leçons regrettables et tragiques de septembre 2001 est que les pays qui n'ont pas su se donner un État deviennent des pépinières du terrorisme. Quand systématiquement on inflige de mauvais traitements à un peuple pour des motifs idéologiques ou religieux, il peut rapidement en découler une crise internationale sur le plan de la sécurité. L'inégalité, l'injustice, la pauvreté et l'oppression engendrent l'instabilité et les conflits. Dans le monde moderne, aucun pays ne peut être à l'abri de ce danger.

Faire face à ces défis doit être une partie importante de la politique étrangère pour tous les Nord-Américains et pour tout l'Occident. Nous avons vu un bon exemple de ce devoir quand le président Bush a annoncé un accroissement sensible de l'aide américaine au développement, à la conférence de Monterrey le mois dernier. Au sommet de l'ONU sur le financement du développement tenu à l'initiative du président du Mexique, M. Vicente Fox, il a dit que les États-Unis s'engageaient à augmenter de 50 % leur aide financière —— de sorte que les États-Unis prennent ainsi une orientation prometteuse et qui est le complément de la guerre contre le terrorisme.

Mais une aide accrue doit s'accompagner d'un engagement des pays en développement d'adopter des pratiques responsables et transparentes et qui reposent sur des principes démocratiques et sur la primauté du droit. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le progrès économique et démocratique est en dernière analyse la meilleure garantie que nous, Nord-Américains, ayons pour notre sécurité.

Pour conclure, j'aimerais vous dire encore une fois combien je remercie les dirigeants du Minnesota International Center pour les efforts qu'ils ont consentis pour rendre cette rencontre possible.

Je suis très content d'avoir eu cette occasion de partager mes vues avec vous sur le rôle du Canada comme rempart de défense du territoire de l'Amérique du Nord; comme allié déterminé dans la lutte mondiale contre le terrorisme; et comme partenaire économique clé pour la prospérité du continent. Le Canada va continuer à travailler avec les États-Unis pour que ces objectifs soient atteints. Nos intérêts sont communs; nos objectifs sont les mêmes; et l'avenir de notre grand partenariat est plus prometteur que jamais. Je serai heureux de répondre à toute question que vous pourriez souhaiter me poser.

Merci beaucoup.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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