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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 27 juin 2002

Canada-États-Unis : associés et partenaires commerciaux contre le terrorisme

Notes pour une allocution prononcée par M. Michael Kergin, ambassadeur du Canada aux États-Unis, devant le Commonwealth Club de Californie

San Francisco (California)
Le 27 juin 2002

Merci beaucoup pour cette aimable présentation. Je remercie aussi tous les organisateurs pour leur hospitalité et pour avoir rendu possible la rencontre d'aujourd'hui. C'est pour moi un plaisir de m'adresser à vous tous cet après-midi.

J'ai visité San Francisco pour la première fois il y a 13 ans seulement —— oui, ma mère m'a dit que j'étais un enfant fleur tardive. Je me rappelle très bien être venu peu de temps après le tragique tremblement de terre qui a eu lieu cette année-là. Mais, bien entendu, je me rappelle aussi de beaucoup d'autres choses : la beauté, l'attitude amicale, la créativité et le dynamisme. C'est vraiment formidable d'être de retour!

Au lendemain des attentats du 11 septembre, il est commun de dire que les Américains se soucient plus que jamais de leurs frontières et de leurs voisins. Chose intéressante, la frontière nord fait l'objet d'une surveillance plus étroite que la frontière sud des États-Unis. Les Américains viennent de se rendre compte de l'étendue même de la frontière canado-américaine, soit quelque 5 500 milles de long, dont 1 000 milles de voies d'eau. Certains ont confondu espace et vulnérabilité, extension quantitative et contrôle de la qualité, si vous préférez.

Ils ont conclu que plus il y a de l'espace, moins il ya de contrôle.

C'est une erreur à laquelle je reviendrai dans un moment..

Depuis le 11 septembre, donc, notre partenariat dans le domaine de la sécurité est naturellement devenu plus visible. La coopération dans le domaine de la sécurité est le meilleur moyen de témoigner de la conviction commune qui est la nôtre que nous pouvons protéger l'Amérique du Nord contre les actes criminels ou la menace terroriste.

Et —— chose très importante —— notre coopération dans le domaine de la sécurité a été le fondement de notre coopération dans le domaine économique.

Et ce partenariat économique a été, lui-même, le fondement de notre commune prospérité —— en fait, notre histoire s'est définie par la coopération, le bon commerce entre les gens et la courtoisie dans la création de la prospérité pour nos citoyens.

Le partenariat entre le Canada et les États-Unis n'a pas été ébranlé par le passage du temps. Nous partageons nos valeurs sur les mêmes principes tels que la primauté du droit, la démocratie et la résolution pacifique des différends. Ces principes constituent la base de nos politiques étrangères.

Et sur le plan économique, nos deux pays favorisent l'ouverture des marchés et l'instauration d'un système commercial solide fondé sur des règles.

Le Canada est très chanceux d'avoir les États-Unis comme voisin méridional.

Nos deux pays soutiennent une stricte adhérence aux principes d'un marché libre. C'est la base même du libre-échange.

Et c'est précisément ce que signifie « libre-échange », non pas un libre-échange à la carte où les règles changent d'une manière unilatérale lorsque l'un ou l'autre partenaire perd temporairement du terrain sur un marché.

L'économie nord-américaine d'aujourd'hui ne pourra tout simplement pas soutenir la concurrence des autres à l'échelle mondiale si un gouvernement de l'ALENA impose arbitrairement des droits de douane pour la seule raison que le produit d'un partenaire est plus abondant, fabriqué d'une manière plus efficace, mois cher et de qualité meilleure ou égale.

La décision d'une des partenaires de légiférer des subventions dans certains secteurs au détriment des compétiteurs étrangers peut aussi introduire des distorsions dans le marché qui, à long terme, affaibliront la capacité concurrentielle du pays adoptant les subventions —— et finalement à son détriment.

Pour résumer, ruiner son voisin ne fait que tous nous ruiner.

C'est pour cela que les Canadiens sont outrés quand le Congrès américain adopte un farm bill qui élève sensiblement le plancher des subventions agricoles et qui appuie une nouvelle série de cultures pour lesquelles les États-Unis sont déjà compétitifs, étant donné que le dollar américain n'est pas surévalué. Le Canada s'oppose, comme les États-Unis, aux champions mondiaux des subventions agricoles, nos amis européens. Mais deux maux ne font qu empirer l'état de santé du patient.

Entre-temps, nous ne servons pas notre objectif d'inclure le tiers monde dans un partenariat économique mondial quand nous dépensons plus que les pays en développement dans un secteur où ils peuvent être économiquement compétitifs, l'agriculture.

Un exemple : les subventions agricoles des pays de l'OCDE réunies représentent les deux tiers du PIB total de l'Afrique.

Pendant ce temps, le Canada subit les effets négatifs du nouveau farm bill causés par les mesures protectionnistes concernant l'étiquetage des produits du boeuf qui jusqu'ici faisaient partie d'une industrie du boeuf canado-américaine complètement intégrée.

Il est donc naturel que les Canadiens aient très mal accueilli la décision du Département du Commerce des États-Unis d'imposer un droit de 27 % sur les importations de bois d'oeuvre résineux canadien —— matériau essentiel utilisé pour construction domiciliaire aux États-Unis.

Dans bien des domaines, ce sont sans doute les États-Unis qui sont les leaders, mais dans le domaine du bois d'oeuvre, c'est le Canada. Nos réserves de bois d'oeuvre de bonne qualité sont plus abondantes et souvent nos scieries sont plus efficaces.

Le résultat, c'est que le Canada bénéficie d'un avantage comparatif dans l'établissement du prix du bois d'oeuvre. C'est du Adam Smith très élémentaire —— le Canada a tout simplement plus d'arbres et moins de population, ce qui inévitablement abaisse le coût unitaire par arbre.

Cette décision protectionniste a pour effet d'ajouter 1 500 dollars au prix moyen d'une maison aux États-Unis. Selon le Wall Street Journal, cette hausse risque d'empêcher environ 300 000 familles américaines de contracter une hypothèque.

Cela n'est pas bon pour l'économie américaine —— imposer de nouvelles taxes sur une industrie de la construction domiciliaire qui récemment encore a eu un effet tampon sur un ralentissement économique qui aurait pu être plus grave. C'est également mauvais pour l'économie canadienne, du fait que nos travailleurs du bois d'oeuvre, incapables de soutenir la concurrence engendrée par des droits de douane élevés, perdent leurs emplois.

Mauvaise décision économique pour nos deux pays, parce cette mesure décidée par le gouvernement américain handicape la grande industrie intégrée canado-américaine du bois d'oeuvre —— au profit des producteurs russes et scandinaves.

Cette nouvelle taxe est si élevée que même le bois d'oeuvre australien peut être importé avec profit aux États-Unis! Comme le disait un récent éditorial du Washington Times, c'est ici « pure absurdité »!

Il y a périodiquement des différends commerciaux entre le Canada et les États-Unis —— mais je peux vous assurer qu'à nous, Canadiens, les arbres —— ici les résineux dont on fait le bois d'oeuvre —— ne cachent pas la forêt.

Il importe donc que nous ayons le souci de résister aux intérêts à court terme que peut promettre le protectionnisme à la suite des récentes conditions économiques. À cet égard, le Canada et les États-Unis pourraient servir d'exemple au monde.

Après tout, les liens qui unissent nos deux pays en tant que partenaires économiques et commerciaux ne le cèdent à aucun autre : pour un milliard de dollars d'affaires franchissent la frontière canado-américaine tous les jours —— ce qui est de beaucoup le partenariat économique le plus important dans le monde.

Le Canada et les États-Unis sont l'un pour l'autre le plus important marché d'exportation. Plus de 25 % des exportations américaines de biens sont destinées au Canada. C'est plus que les exportations américaines vers les pays membres de l'Union européenne combinés! Ce commerce Ce commerce prospère profite beaucoup à la Californie : près de 11,6 % des exportations californiennes sont destinées au Canada —— de façon plus locale, SS8 networks, Neo Photonics et Electronic Arts ne sont que quelques exemples d'entreprises qui ont des intérêts transfrontaliers importants.

L'investissement canadien dans Silicon Valley augmente aussi, avec des entreprises comme Ironside Technologies, Quake Technologies et Entrust.

Des investissements sont aussi faits vers le nord —— notamment en provenance de sociétés de capital de risque locales telles que Greylock, Battery Ventures et Mohr Davidow Ventures.

De même, des entreprises comme Smartforce ont des investissements importants en Ontario et au Nouveau-Brunswick, tout comme Bio Marin qui a des investissements en Colombie-Britannique et au Québec.

En fait, il n'a jamais été plus logique d'investir au Canada. Selon une étude réalisée récemment par le cabinet d'expertise comptable KPMG où étaient comparés les coûts commerciaux en Amérique du Nord, en Europe et au Japon, le Canada se classait premier comme pays le plus efficace au plan des coûts pour y faire des affaires.

Et l'économie canadienne est bien placée pour relever les défis économiques actuels : nos finances sont en santé en raison des budgets équilibrés et du remboursement de la dette; l'impôt des particuliers et l'impôt des sociétés baissent : en fait, à partir de 2005, les entreprises qui investiront au Canada bénéficieront d'un taux d'imposition des sociétés inférieur de 5,4 points de pourcentage à celui des entreprises qui feront leurs affaires aux États-Unis!

Mais les événements tragiques du 11 septembre ont soulevé des points que nous devons régler ensemble et maintenant. La question la plus importante qui se pose à nous aujourd'hui est celle de la lutte contre le terrorisme. Étant deux pays voisins en Amérique du Nord, le Canada et les États-Unis ont le devoir commun de protéger tous les citoyens contre les criminels et les terroristes.

Le message du Canada à ceux qui voudraient menacer et mettre en danger les citoyens d'Amérique du Nord est clair et simple : « Vous ne serez pas tolérés sur notre territoire! »

Et à cet égard, il m'incombe d'écarter toute erreur qui aurait pu être propagée par certains médias à sensation : aucun des 19 pirates de l'air qui ont pris part aux attentats du 11 septembre n'a été directement relié au Canada où n'est entré aux États-Unis à partir du Canada.

Ils sont tous entrées légalement aux États-Unis —— mais pas à partir du Canada. La chose a été confirmée par le Département de la Justice et le secrétaire à la Justice (Attorney General) —— encore qu'on ne puisse pas s'en rendre compte en regardant « 60 Minutes » ou « The O'Reilly Factor ».

Les événements du 11 septembre ont eu beaucoup d'effet sur la frontière canadienne. Quand les Douanes américaines ont déclaré l'état d'alerte numéro un, il s'en est suivi une file de camions de 20 milles de long et des usines d'assemblage et des usines d'assemblage automobile situées aussi loin qu'au Tennessee ont temporairement fermé leurs portes, par manque de pièces automobiles canadiennes.

Nous avons bloqué les actifs des terroristes et adopté des lois pour empêcher les terroristes de recueillir des fonds.

Nous avons resserré notre réglementation sur les réfugiés pour assurer une meilleure surveillance et mieux faire respecter la loi.

L'adoption de lois importantes a donné aux forces de l'ordre du Canada de nouveaux moyens de neutraliser des organisations terroristes.

Notre dernier budget fédéral, approuvé en septembre dernier, prévoyait, sur cinq ans, des dépenses de 5 milliards de dollars américains pour la sécurité et des programmes touchant les frontières. Comme l'économie canadienne est inférieure à dix pour cent de l'économie américaine, cela représente environ 60 milliards de dollars en chiffres relatifs.

Et, fait qui n'est pas sans importance, les ressources énergétiques canadiennes ont elles un rôle déterminant dans la sécurité énergétique des États-Unis.

Peu d'Américains se rendent compte (les Californiens font probablement exception) que le Canada est le plus gros fournisseur d'énergie des États-Unis —— plus de 94 % du gaz naturel importé, presque la totalité de l'électricité importée aux États-Unis et —— oui —— plus de pétrole brut et de produits raffinés du pétrole que l'Arabie saoudite.

Peu d'Américains se rendent compte (les Californiens font probablement exception) que le Canada est le plus gros fournisseur d'énergie des États-Unis —— plus de 94 % du gaz naturel importé, presque la totalité de l'électricité importée aux États-Unis et —— oui —— plus de pétrole brut et de produits raffinés du pétrole que l'Arabie saoudite..

À l'étranger, le Canada apporte une contribution importante à la coalition militaire menée par les États-Unis dans la guerre contre le terrorisme sur la mer, dans les airs et à terre.

Une force navale canadienne est stationnée dans la mer d'Oman et collabore avec la sixième Flotte des États-Unis; nous avons, dans un rôle de soutien des forces de la coalition, des forces de transport aérien tactique et stratégique et de patrouille à grand rayon d'action; un bataillon d'infanterie légère et des forces spéciales sont intégrés au 101e aéroporté en Afghanistan.

En tout, près de 3 000 soldats canadiens ont soutenu les efforts des États-Unis contre la résistance d'Al-Qaeda et des Talibans. Tout cela représente la troisième contribution en importance à la coalition internationale contre le terrorisme —— et ce, d'un pays plus petit en population que l'État de la Californie!

La lutte contre le terrorisme sera longue et difficile. Mais nous devons faire en sorte que notre volonté d'assurer notre sécurité ne détruise pas notre attachement à nos valeurs d'ouverture sociale et ne nous fasse pas négliger notre partenariat économique.

L'ALENA a éliminé les obstacles au commerce et contribué ainsi de façon importante à notre essor économique depuis une dizaine d'années. Cependant il restait encore beaucoup à faire avant le 11 septembre. Les entrepreneurs des deux côtés de la frontière faisaient de grands efforts pour faire baisser le coût de leurs activités transfrontalières.

Nous ne devons pas laisser le 11 septembre nous ralentir.

Devons-nous céder aveuglément à la peur et au repliement sur nous-mêmes à court terme —— si ce devait être le cas, je crains qu'alors la prospérité que nous avons connue s'arrêterait.

La valeur des biens qui franchissent un seul pont - - le pont Ambassador qui lie Détroit et l'Ontario —— est supérieure à celle de l'ensemble des exportations américaines vers le Japon, notre troisième partenaire commercial.

Aussi il est très important que nous assurions la stabilité du trafic transfrontalier. Il est de notre intérêt à tous que notre relation économique mutuellement bénéfique ne soit pas perturbée.

Mais nous avons la volonté, la technologie et l'intelligence qui nous permettent de collaborer en vue d'identifier, d'appréhender et de neutraliser toute personne qui représente une menace pour la société.

Nous devons donc nous montrer audacieux et créateurs. En ce qui concerne le Canada, nous travaillons étroitement avec l'Administration Bush à trouver des moyens intelligents de maintenir la sécurité à notre frontière commune sans y gêner le commerce.

Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Le directeur de la sécurité intérieure des États-Unis (U.S. Homeland Security), le gouverneur Tom Ridge, et le vice-premier ministre du Canada, M. John Manley, ont fait beaucoup de progrès relativement à l'entente en vue de créer une « frontière intelligente pour le 21e siècle entre le Canada et les États-Unis » signée en décembre dernier.

Cette entente repose sur quatre grands principes :

  1. Gestion des risques
    C'est l'idée que des utilisateurs reconnus comme fiables de la frontière peuvent, moyennant certaines conditions remplies, obtenir un accès privilégié accéléré à la frontière.
  2. Technologies de l'information
    Des cartes intelligentes munies d'identificateurs biométriques peuvent faciliter le passage des marchandises et des personnes considérées comme des utilisateurs à faible risque de la frontière.
  3. Procéder au dédouanement ailleurs qu'à la frontière
    Conjuguées avec les technologies de l'information, des inspections intrusives au point de fabrication et de départ faciliteront le prédédouanement des marchandises et des personnes, réduisant ainsi les engorgements qui rendent les douanes vulnérables.
  4. Échange de renseignements et patrouilles frontalières intégrées
    L'instauration d'un climat de confiance entre les autorités américaines et canadiennes chargées de faire respecter les lois favorisera un échange accru de renseignements et, par conséquent, une optimisation de l'usage des ressources, des données et des techniques.

Cette approche peut être généralisée à d'autres d'entités, et donner lieu notamment à un échange accru de renseignements entre nos services de l'immigration et nos services diplomatiques qui collaborent à repérer les menaces qui pourraient peser sur notre société avant qu'elles n‘atteignent notre espace nord-américain commun.

Les négociations canado-américaines ont beaucoup progressé et un rapport d'étape sur les réalisations accomplies jusqu'ici au sujet d'un plan d'action frontalier en 30 points devrait être publié demain matin à la fin d'une réunion entre le vice-premier ministre Manley et le gouverneur Ridge à Niagara Falls, Ontario.

En fait, je vois qu'on parle dans le New York Times d'aujourd'hui des progrès réalisés par le G-8 dans le domaine de la coopération relativement à la sécurité du transport par conteneurs. Il s'agit d'une initiative conjointe Canada-États-Unis.

Paradoxalement, les événements du 11 septembre pourraient justement nous avoir permis de donné de rendre notre frontière plus conviviale pour des utilisateurs conviviaux et plus redoutable pour les forces du mal.

Pour conclure, j'aimerais vous dire que je suis très content d'avoir eu cette occasion de partager mes vues avec vous sur le rôle du Canada comme allié déterminé dans la lutte mondiale contre le terrorisme; comme partenaire économique pour la prospérité du continent; et comme rempart de défense du territoire de l'Amérique du Nord.

Nos intérêts sont communs; nos valeurs sont les mêmes; nos objectifs coïncident; et l'avenir de notre grand partenariat est plus prometteur que jamais.

Merci beaucoup.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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