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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 18 septembre 2002

Canada-États-Unis : la prospérité grâce au partenariat

Allocution prononcée par M. Michael Kergin, ambassadeur du Canada aux États-Unis Série des conférenciers éminents de RBC Groupe financier au Metropolitan Club

Washington (D.C.)
Le 18 septembre 2002

Je vous remercie, Gordon, de cette aimable présentation. J'aimerais aussi remercier le Conseil des affaires canadiennes américaines et le Metropolitan Club pour m'avoir invité aujourd'hui. C'est un honneur de faire partie d'une liste aussi impressionnante de conférenciers, établie par le Conseil des affaires canadiennes américaines pour son programme automnal.

Il semble approprié que la première occasion qui m'est donnée de faire une conférence publique suivant le premier anniversaire des événements du 11 septembre soit ici même, à Washington. Il y a un an et une semaine, peu de temps après avoir vu l'avion frapper de plein fouet les tours jumelles à New York, je regardais par la fenêtre de mon bureau, dans un silence stupéfait, la fumée noire monter du Pentagone.

Le premier ministre Chrétien m'a téléphoné peu de temps après. Ses paroles étaient prémonitoires :« Ça va être la guerre, dans un monde qui ne sera plus jamais le même. »

Ces attaques odieuses ont outré les Canadiens. Nous avons pleuré nos propres pertes, comme nous avons pleuré toutes les victimes et tous les héros qui se trouvaient dans les tours, au Pentagone et dans l'avion. Il s'agit de lâches attaques contre notre liberté, les valeurs que nous partageons, notre système de gouvernement et, en fin de compte, contre le Canada même.

Francis Bacon, l'homme d'État et philosophe anglais, a écrit en 1625 : « Rien ne révèle mieux la vertu que l'adversité...... » Ses mots s'appliquent aujourd'hui. L'adversité nous a rendus plus forts et, nous l'espérons, plus sages.

Les événements du 11 septembre ont entraîné une année de coopération sans précédent entre le Canada et les États-Unis, entre nos gouvernements, entre nos militaires, entre nos civils et, bien entendu, entre nos intérêts commerciaux.

Les deux pays collaborent comme jamais auparavant à sauvegarder la sécurité de la population et à soutenir la prospérité de nos citoyens.

À l'étranger, le Canada apporte une contribution importante à la coalition militaire menée par les États-Unis dans la guerre contre la résistance d'Al-Qaeda et des Talibans. Nos troupes sont intervenues sur terre et nos frégates continuent de patrouiller le golfe Persique.

Au pays, nous avons bloqué les actifs des terroristes et adopté des lois pour empêcher les terroristes de recueillir des fonds. Nous avons resserré notre réglementation sur les réfugiés pour assurer une meilleure surveillance et mieux faire respecter la loi. L'adoption de lois importantes a donné aux forces de l'ordre de nouveaux moyens de neutraliser des organisations terroristes.

Le Canada est un allié résolu dans la lutte contre le terrorisme et un partenaire essentiel dans la sécurité du territoire.

Permettez-moi de parler brièvement de la réunion qui a eu lieu entre le premier ministre Chrétien et le président Bush à Détroit la semaine dernière. Depuis leur première réunion le 5 février 2001, ils ont noué d'excellente relations.

Parlant de la franchise et du sens de l'humour du premier ministre la semaine dernière, le président Bush a dit que le premier ministre ferait un bon Texan —— un beau compliment, en effet, venant de l'ancien gouverneur du Texas.

Leur entretien a été franc et a porté sur des sujets très divers. Ils ont convenu que l'Iraq représentait une grande préoccupation pour la communauté internationale. Le premier ministre a indiqué que les réponses devaient venir du Conseil de sécurité des Nations Unies. Trois jours plus tard, il a fermement approuvé les propos du président Bush qui disait penser la même chose.

La position du Canada est claire et cohérente : la provocation soutenue que représente l'Iraq menace la sécurité régionale et internationale; l'Iraq doit se conformer à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant l'inspection et la destruction des armes de destruction massive, le retour des prisonniers et les réparations.

Le premier ministre et le président se sont rencontrés à notre passage frontalier le plus occupé — le corridor Détroit-Windsor — pour célébrer les actions importantes menées récemment pour améliorer la sécurité tout en assurant que la frontière continue de servir de conduit pour notre prospérité économique commune.

Qu'il n'y ait aucune doute : notre frontière est la pierre angulaire de notre partenariat économique. Pour plus de 1,2 milliard de dollars d'affaires franchissent notre frontière tous les jours. C'est de loin la plus grande relation commerciale du monde.

Après les événements de l'an dernier, il est assez naturel que les inspections à la frontière soient devenues plus intrusives. Si, psychologiquement, ces mesures ont contribué à apaiser certaines inquiétudes quant à la sécurité, elles n'étaient pas bonnes pour les affaires, causant de longs retards à tous les principaux postes frontaliers. Et elles n'assuraient pas toujours la sécurité additionnelle la plus efficace.

Donc, depuis un an, les deux pays se sont efforcés de créer ce que nous aimons appeler une frontière intelligente, à l'aide de technologies avancées et de procédures inspirées par le bon sens. Le but était d'améliorer substantiellement notre sécurité commune, mais non pas en sacrifiant les intérêts des affaires légitimes.

Et dans le cadre du programme frontalier, le Parlement canadien a approuvé, en décembre dernier, la mise en oeuvre de travaux d'infrastructure de 600 millions de dollars.

À leur réunion de la semaine dernière, le premier ministre Chrétien et le président Bush ont annoncé deux nouveaux programmes liés à la frontière intelligente.

Le premier — le Programme d'expéditions rapides et sécuritaires (Programme EXPRES) — vise à assurer une chaîne d'approvisionnement sécuritaire pour les marchandises à faible risque. Les importateurs et les transporteurs préautorisés peuvent bénéficier d'un processus de dédouanement accéléré en suivant des procédures convenues, par exemple sécurité stricte aux sites de chargement des marchandises, vérifications ponctuelles aux installations de production, préautorisations de sécurité pour les chauffeurs et préenregistrement électronique des cargaisons. Ce trafic à faible risque pourra utiliser des « voies rapides » réservées à six postes frontaliers dès décembre.

Le deuxième — le programme NEXUS — s'adresse aux personnes considérées comme étant à faible risque. Des cartes intelligentes biométriques sont délivrées aux citoyens et aux résidents permanents approuvés par leurs services de sécurité respectifs, qui leur permettent d'emprunter des voies réservées pour passer rapidement à la frontière.

Le programme NEXUS fonctionne déjà à trois postes frontaliers et nous prévoyons qu'il sera étendu à tous les autres postes à grand volume d'ici la fin de l'an prochain.

Un programme NEXUS-Air sera mis à l'essai dans les aéroports au début de 2003.

Parmi les autres mesures conjointes visant à améliorer la sécurité, mentionnons les suivantes :

  • reconnaissance mutuelle de normes de sécurité aérienne plus élevées;
  • détachement d'agents des douanes américains et canadiens dans les ports de chacun de nos pays pour qu'ils repèrent les conteneurs à haut risque avant leur arrivée dans l'un ou l'autre pays;
  • coopération accrue en ce qui concerne les demandeurs du statut de réfugié ainsi que la délivrance et la dispense de visas pour aider à lutter plus efficacement contre la migration irrégulière dans nos deux pays;
  • renforcement de la coopération déjà excellente entre nos autorités chargées de la sécurité et du renseignement.

Ces succès ont été obtenus grâce au dur travail de dizaine d'agences et de ministères des deux côtés de la frontière et à la contribution de centaines d'intéressés — comme l'Alliance commerciale transfrontalière Canada-États-Unis et le Conseil des affaires canadiennes américaines

Permettez-moi aussi de saluer un pionnier et un acteur clé dans cette réalisation : le monsieur de la Georgie qui m'a présenté un peu plus tôt..

Comme ambassadeur au Canada pendant près de quatre ans, il a été une source d'inspiration, de créativité et de persévérance dans l'élaboration de nombre des techniques qui constituent maintenant la base de l'Accord sur la frontière intelligente.

À mon avis, collectivement, ces mesures frontalières peuvent servir de modèle de gestion transfrontalière dans beaucoup d'autres parties du monde.

En effet, je pense personnellement que ce qui a été réalisé dans ce très court laps de temps complète le succès mutuel que nous avons eu, il y a environ treize ans, à négocier l'ALE. Et rivalise en importance avec le règlement plus récent du litige qui nous opposait dans l'affaire du saumon du Pacifique.

Mais il y a toujours des améliorations qui peuvent être apportées et d'autres questions qui peuvent être réglées. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers.

Prenez l'énergie, par exemple.

Le Canada est le plus gros fournisseur d'énergie des États-Unis —— plus de 94 % du gaz naturel importé, presque la totalité de l'électricité importée aux États-Unis et plus de pétrole brut et de produits raffinés du pétrole que l'Arabie saoudite.

Du point de vue de la sécurité intérieure, on ne saurait exagérer l'importance de s'approvisionner en énergie — surtout quand c'est d'un voisin qui soit aussi un ami. Le Canada représente une source d'énergie libre de tous liens qui coule tous les jours sans interférence politique ni cartels économiques.

Et nous voulons que cela continue. Toutefois, certaines lois au Congrès font craindre que le gouvernement n'intervienne sur le marché de façons qui pourraient avoir un effet négatif sur nos échanges d'énergie.

La semaine dernière, la Commission mixte sur l'énergie aux États-Unis a établi un itinéraire obligatoire pour l'acheminement du gaz naturel de l'Alaska par le Canada jusqu'aux marchés du sud, itinéraire qui empêche dans les faits l'industrie de considérer d'autres options, notamment celles qui pourraient être plus économiques.

La commission mixte songe aussi à une subvention aux prix pour le gaz naturel de l'Alaska, qui coûtera plus d'un milliard de dollars par année.

En faussant artificiellement les signaux donnés par les prix sur lesquels les investisseurs se fondent pour investir, ce projet de subvention aux prix pourrait bien retarder le développement du gaz naturel nord-américain, tant au Canada que dans le reste des États-Unis.

L'Administration s'est opposée au projet de subvention, parce que la subvention coûte trop cher, qu'elle fausse les marchés et qu'elle aura, selon elle, une incidence sur la relation énergétique entre le Canada et les États-Unis.

Nous espérons que le Congrès finira par conclure que c'est le marché, et non pas les subventions gouvernementales, qui fera que les Américains bénéficient d'un approvisionnement sûr en gaz propre au plus bas prix possible.

Permettez-moi de passer à un autre secteur important dans lequel le Canada et les États-Unis ont aussi des intérêts similaires : l'agriculture. Les deux pays sont d'importants producteurs et exportateurs d'aliments et nos industries agroalimentaires sont très intégrées. Depuis 1989, les échanges bilatéraux de produits agroalimentaires ont triplé pour atteindre près de 19 milliards de dollars américains par an.

De temps en temps, lorsque les systèmes canadiens et américains diffèrent les uns des autres, des tensions peuvent se produire dans le commerce des produits agricoles. Le meilleur exemple est celui du blé.

Encore une fois, la North Dakota Wheat Commission a entamé une procédure anti-subventionnement et antidumping contre la Commission canadienne du blé. C'est la dixième en autant d'années. À mon avis, c'est un cas manifeste de harcèlement. Les pratiques du Canada en matière de commerce du blé ont toujours été jugées bonnes dans le passé.

Nos agriculteurs sont solidaires. Mais des mesures contenues dans le nouveau farm bill, par exemple les subventions et les exigences en matière d'étiquetage de l'origine des produits, finissent par nous diviser. Elles peuvent aussi aller à l'encontre des agriculteurs à long terme.

Des études réalisées par le Département de l'Agriculture des États-Unis, entre autres, montrent que les subventions aux prix découragent l'adaptation, la diversification et la croissance des entreprises rentables. En même temps, elles encouragent la surproduction, ce qui entraîne la distorsion du marché la plus pernicieuse qui soit : une marchandise dont le coût de production excède son prix de vente.

Au Canada, nous adoptons une approche différente, c'est-à-dire une approche qui vise à renforcer le rôle du marché. Le gouvernement met l'accent sur le soutien du revenu. Mais seulement dans le cas où le revenu de l'agriculteur tombe au-dessous d'un seuil donné à cause d'une baisse des prix mondiaux d'une denrée ou d'une sécheresse. Les agriculteurs sont encouragés à réagir à des changements soudains de la demande du marché et des prix en diversifiant leurs cultures ou en gérant mieux leurs affaires.

Comme les critiques américains sont les premiers à le souligner, le farm bill crée des distorsions à l'échelle mondiale. Les producteurs des pays en développement ont du mal à soutenir la concurrence dans leur propre pays et sur les marchés mondiaux des denrées subventionnées grâce aux moyens financiers des pays occidentaux.

Et l'agriculture est un des rares secteurs au moyen desquels les pays en développement peuvent raisonnablement s'attendre à améliorer leur condition économique par les exportations, ce qui leur permettrait de réduire leur dépendance à l'égard de notre aide distribuée au compte-gouttes, de se sortir d'une misère affreuse et d'avoir des consommateurs suffisamment riches pour acheter nos produits.

Je suis heureux de dire qu'à l'égard des changements à apporter aux pratiques dans le domaine du commerce international des produits agricoles, le Canada et les États-Unis sont sur la même longueur d'onde. Nous appuyons fermement M. Bob Zoellick dans sa démarche visant à éliminer les subventions à l'exportation qu'il a récemment entreprise auprès de l'OMC en faveur des producteurs agricoles. C'est un signe de leadership américain des plus bienvenus.

Avec le pouvoir de promouvoir le commerce (Trade promotion Authority) conféré récemment, nous sommes confiants de voir plus de ce genre de leadership. Notre partenariat dans la promotion de marchés ouverts et d'une système commercial basé sur des règles fort n'a pas été ébranlé au fil des années.

En effet, cette philosophie commune a produit l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, qui a été une grande réussite, et son successeur, l'ALENA. Le Canada et les États-Unis envisagent d'aller encore plus loin en s'employant ensemble à libéraliser le commerce et à accroître la prospérité dans les Amériques par l'établissement de l'ALEA, l'Accord de libre-échange des Amériques.

Le gros de nos échanges se font sans problème. Cependant, dans une relation commerciale aussi étendue que celle qui unit nos deux pays, il est normal qu'il y ait des points de discorde.

Le Canada et les États-Unis sont en litige au sujet du bois d'oeuvre résineux depuis des décennies, voire des siècles. En fait, un commentateur a fait remarquer que des droits de douane sur le bois d'oeuvre résineux canadien figuraient parmi les lois adoptées par le premier Congrès. À cette époque, ces droits étaient de cinq pour cent.

Actuellement, les exportations canadiennes de bois d'oeuvre résineux vers les États-Unis, d'une valeur de sept milliards de dollars par an, sont frappées de droits de douane de 27 %. En d'autres mots, les propriétaires et constructeurs américains de maisons paient une taxe de 27 % sur le bois d'oeuvre canadien importé. Et le tiers du bois d'oeuvre utilisé aux États-Unis vient du Canada.

Selon l'Association of Consumers for Affordable Housing, cette taxe pourrait priver jusqu'à 300 000 familles américaines chaque année du rêve de posséder leur propre maison.

Le Canada a fait valoir à l'OMC et à l'ALENA que les États-Unis violaient leurs obligations commerciales en imposant des droits compensateurs et antidumping sur le bois d'oeuvre. La décision préliminaire prise récemment par un groupe spécial de l'OMC porte à croire que nous allons gagner notre point. Mais en attendant le résultat, de grands préjudices peuvent être causés.

Il serait de beaucoup préférable de négocier une solution à long terme à ce différend. Il faudra une volonté politique, des deux côtés de la frontière, pour éviter de revenir dans des accusations futiles contre nos systèmes de gestion des forêts distincts.

Pour terminer, permettez-moi de citer les paroles d'une femme très sage et auteure de lettres très prolifique, la Marquise de Sévigné, qui, il y a quelque 300 ans, a écrit : « La grande amitié n'est jamais tranquille. »

Si elle n'est pas toujours tranquille, je considère quand même l'amitié entre le Canada et les États-Unis comme merveilleusement stable et durable. Nous pouvons de temps en temps ne pas être d'accord sur la façon de faire les choses, mais nous nous disputons très, très rarement sur les choses elles-mêmes.

Notre partenariat est assis solidement sur des relations personnelles qui transcendent, de loin, une simple ligne tracée par un cartographe sur une carte pour séparer nos deux pays. Plutôt, depuis les événements du 11 septembre, le 49e parallèle est en train de se transformer en une frontière pour le 21e siècle, en un lieu de rencontre pour les entreprises, les voisins, les amis et la famille. Ce sera aussi un endroit où les citoyens seront sûrs que leur sécurité est garantie.

Ce partenariat remarquable, si spécial à nos deux pays, a relevé le défi de cette adversité récente, renforcé les liens qui nous unissent traditionnellement et rendu, d'un seul coup, notre frontière commune plus sûre ... et plus accessible.

Merci. Il me fera plaisir de répondre à toutes vos questions.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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