Gouvernement du Canada
Skip all menus (access key: 2) Skip first menu (access key: 1)
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Page d'accueil Communications Page d'accueil AEC Carte du site Nouveautés
Choisissez un site:  
Ambassade du Canada à Washington
Un partenariat solide
L'ambassadeur
Discours et déclarations
Chefs de la representation du Canada aux É-U
Frank McKenna
Michael Kergin
Raymond Chrétien
Nos services
Centre de renseignements
Représentation à Washington
Notre programme de stages
Passeport / Services consulaires et d'urgence pour les canadiens
Visas et Immigration
Gouvernement et Politiques
Commerce et Investissement
Coopération sur la frontière
Défense, sécurité et politique étrangère
Environnement
La culture au Canada
Art et culture du Canada à D.C.
Étudier au Canada / Études canadiennes
Tourisme au Canada
Bureaux du gouvernement canadien aux États-Unis
Pour en savoir plus, cliquez dès maintenant sur le fait canadien du jour!
Approfindissez vos connaissances
sur le Canada!
Version imprimableVersion imprimable Envoyez cette page par courrielEnvoyez cette page par courriel

Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 26 septembre 2002

Les relations Canada-É.-U. : Rapport de mi-mandat mandat (Ce que mon professeur de sciences politiques ne m'a jamais enseigné)

Notes d'une allocation de son Excellence Michael Kergin, Ambassadeur du Canada aux États-Unis

Club Empire
Toronto (Ontario)
Le 26 septembre 2002

Je suis très honoré de cette invitation au Club Empire qui, depuis près de 100 ans, réunit les penseurs canadiens afin de discuter des enjeux actuels.

Ils ont été nombreux avant moi, et il y en aura beaucoup d'autres qui viendront parler des relations entre le Canada et les États-Unis. C'est un point sur lequel les Canadiens ont toujours eu une opinion ferme, et avec raison. Les É.-U. sont essentiels à notre mieux-être économique, ils influent manifestement sur notre culture et sont notre « couverture de sécurité », que nous le voulions ou non.

Parmi les quelque 2 500 personnalités de renom qui ont pris place sur cette tribune avant moi, je songe au célèbre économiste John Kenneth Galbraith. Dans son discours prononcé ici même en 1972, il disait que la seule façon de sortir de l'influence de l'économie américaine serait de déménager notre partie du continent vers d'autres eaux, d'autres cieux.

Ce qui est étonnant dans cette déclaration est que Galbraith a pu, il y a à peine 30 ans, s'en tirer à si bon compte. De nos jours, cela semble absurde. Peu importe l'éloignement géographique, il est impossible d'échapper à l'influence économique des É.-U..

L'économie mondiale est sous domination américaine, des technologies de pointe aux pratiques commerciales; de la prévalence monétaire à la destination des investissements. Le fait que le Canada soit proche de ce centre de pouvoir donne naissance à des défis bien particuliers, mais aussi à des occasions remarquables.

J'ajouterai que les avantages sont plus qu'énormes. Par contre, afin d'atténuer certains des inconvénients à vivre avec l'« Oncle Sam », il est sage de mettre en pratique quelques leçons de base.

Puisque ces leçons reposent sur la pratique, il est possible qu'elles ne cadrent pas dans la théorie politique, du moins celle que m'a transmise mon professeur de l'Université de Toronto il y a quelque 40 années.

Permettez-moi de commencer mon compte rendu par les événements horribles du 11 septembre. Ils ont eu un effet marqué sur nos relations, par exemple la façon de gérer nos transactions transfrontalières et même la perception de nos deux pays concernant la paix et la sécurité internationales.

Dans la guerre contre le terrorisme, le Canada est un allié fidèle. Malgré les récriminations à propos d'une armée « faible, sous-financée », les Forces canadiennes sont parmi les rares au monde capables d'interfonctionnement avec l'armée américaine. Les Canadiens sont des partenaires de choix sur ce plan.

Notre groupe de travail naval dans le Golf Persique a hélé plus de 5 000 navires et en a arraisonné plus de 130, soit environ la moitié des arraisonnements de l'ensemble des forces de coalition. Et nous avons encore des forces spéciales à Kandahar et dans les environs.

Le Canada est au quatrième rang des principaux contributeurs à la coalition internationale en Afghanistan. Pour un pays situé de l'autre côté de la planète par rapport à la scène des opérations, que dire de mieux!

À 9 h le matin du 11 septembre, c'est une équipe canadienne qui était responsable des opérations au quartier général de la défense aérospatiale nord-américaine à Colorado Springs. Et c'est le commandant canadien qui a dirigé la réplique initiale aux attaques terroristes contre les États-Unis en dégageant l'espace aérien et en faisant décoller les chasseurs. C'est un aperçu intéressant du degré de confiance des Américains envers leur partenaire continental et de leur volonté de « partager la souveraineté » en temps de crise.

Je me demande parfois pourquoi certains Canadiens sont mal à l'aise à propos des propositions actuelles visant l'amorce d'une planification d'urgence pour les opérations militaires conjointes maritimes et terrestres contre les menaces terroristes contre l'Amérique du Nord.

La confiance ne doit pas nécessairement être réciproque.

Il serait difficile d'exagérer les répercussions des événements du 11 septembre sur l'esprit des Américains. Tandis que d'autres voient les É.-U. comme un pays tout-puissant, les Américains eux-mêmes se sentent extrêmement vulnérables. En effet, ces attaques massives ont eu lieu sur New York et Washington, et non sur Paris ou Londres.

Voilà pourquoi les événements du 11 septembre ont accéléré la prédisposition du gouvernement Bush à voir « l'Amérique d'abord », tendance qui ne va pas à l'encontre de ce que ferait instinctivement le Canada en matière de relations multilatérales.

Pourtant, cette divergence n'est pas nouvelle dans l'histoire américaine. Dans le cas de l'Iraq, également, la preuve reste à faire. À la suite d'un appel pressant du Premier ministre Chrétien, le Président Bush a fait appel à l'ONU pour la question de l'Iraq.

Le 11 septembre a également suscité d'autres défis dans nos relations avec les États Unis. Ces événements ont eu un effet immédiat sur la frontière que nous partageons avec nos voisins du Sud.

Plus de 300 000 personnes et des échanges d'une valeur de 1,9 milliard $ traversent notre frontière chaque jour. Ajoutons que 33 % de nos exportations vont aux États-Unis, surtout par camion. Immédiatement à la suite des attaques terroristes, les déplacements à la frontière ont été subitement bloqués.

Les retards de 12 heures étaient chose courante et il n'était pas rare que cela aille jusqu'à 18 heures. Dès le 13 septembre, l'accumulation de véhicules de Sarnia vers Port Huron s'étendait sur 25 kilomètres.

La façon dont nous avons, depuis, réglé cet imbroglio frontalier peut être perçue comme une leçon, un succès dans la gestion des relations Canada-États-Unis. Avoir affaire au système américain et y naviguer, c'est un peu comme les courses d'endurance qu'on voit à la télé, vous savez, ce qu'on appelle les « éco-défis ». Pour réussir, il faut connaître le terrain, avoir élaboré une stratégie gagnante, disposer d'un meneur motivé, faire un travail d'équipe exceptionnel et, par dessus tout, user de persévérance.

Les événements du 11 septembre ont inversé les priorités classiques des É.-U. : le commerce profitable et convivial a cédé la place à une préoccupation prédominante, voire une obsession pour la sécurité. Les utilisateurs canadiens traversant la frontière ont dû prouver leur bonne foi, au lieu de bénéficier de l'usage antérieur qui était de faciliter le passage, sauf preuve du contraire.

Devant pareil revirement dans la gestion de la frontière, le Canada, la partie la plus touchée de même que la plus modeste, a amorcé et présenté son propre plan afin de régler les préoccupations frontalières conjointes en matière de sécurité.

C'est là une leçon pratique importante dans les relations Canada-États-Unis : en prenant l'initiative, nous avons pu veiller à ce que l'approche canadienne serve de base aux pourparlers futurs.

Notre plan repose sur le principe que faciliter les échanges et améliorer la sécurité ne s'excluent pas mutuellement, mais sont plutôt complémentaires. Nous avons préconisé un jumelage de technologies évoluées à une gestion des risques fondée sur le bon sens. La seule façon réaliste de protéger une frontière d'environ 9 000 kilomètres, dont 3 800 kilomètres sur l'eau, est de concentrer les ressources là où elles sont les plus nécessaires, c'est-à-dire sur les utilisateurs à risque élevé.

Au Canada, le Premier ministre a chargé son ministre des Affaires étrangères, M. John Manley, de diriger le comité spécial du cabinet sur la sécurité publique et le terrorisme. Peu de temps après, l'administration américaine créait un Office for Homeland Security, dirigé par le gouverneur Tom Ridge. Les rapports étroits entre MM. Manley et Ridge, leurs responsabilités analogues et leur leadership ont galvanisé la multitude d'agences, d'intervenants et d'entités municipales et régionales, qui se sont ainsi entendus pour agir.

Voilà une autre leçon : ce n'est qu'en garantissant une orientation politique aux niveaux les plus élevés du gouvernement et en coordonnant les diverses agences à partir d'un point central que l'on peut parvenir à des concessions et obtenir de meilleurs résultats globaux.

Cependant, à Washington, convaincre l'Administration ne signifie pas que la lutte est finie. D'autres intervenants percevaient le Canada comme une menace. Le 13 septembre, dans le Boston Globe, on publiait une histoire trompeuse dans laquelle on soutenait que plusieurs des terroristes étaient entrés aux États-Unis par le Canada. En moins d'une journée, cela devenait une légende urbaine et la « porosité » de la frontière nord devenait le sujet du jour dans les couloirs du Congrès, dans les centres stratégiques de Washington et dans tous les médias du pays.

Au cours des débats, un sénateur se plaisait à montrer un cône de travaux publics, déclarant que c'était tout ce qu'il y avait entre les États-Unis et les envahisseurs terroristes du Canada.

Et voici donc une troisième leçon : par une stratégie, jumelée à la coordination, à la persévérance et à la patiente, on peut changer des impressions initiales erronées, même largement répandues. Pour un nombre de plus en plus grand d'Américains, la frontière n'est plus « poreuse » mais « intelligente ».

Ce n'est pas par hasard que le Premier ministre Chrétien et le Président Bush se sont rencontrés au poste-frontière le plus achalandé, le 11 septembre, soit le corridor Détroit Windsor. Leur rencontre a été l'amorce d'une série de services commémoratifs d'une semaine, en attirant l'attention sur les progrès étonnants réalisés à la frontière canado américaine.

Ils ont annoncé deux nouveaux programmes de la frontière intelligente :

  1. Programme d'expéditions rapides et sécuritaires (EXPRES) pour les transporteurs pré autorisés de marchandises,
  2. Et, pour les personnes qui traversent la frontière fréquemment pour aller au travail ou à l'école et qui ont été pré-autorisées comme présentant un faible risque, le programme NEXUS.

On amorcera dans les aéroports, au début de 2003, l'essai du programme NEXUS-Air.

Nous allons commencer également à collaborer dans de nouveaux domaines, notamment la biosécurité et la sécurité maritime.

Ce type même d'engagement politique dont nous avons fait preuve pour la frontière doit désormais être mis à profit afin de moderniser nos structures commerciales, par exemple l'ALÉNA, de façon à réduire les frictions créées par une interdépendance économique croissante. Ainsi, à titre d'exemple, nous devrons travailler afin de réviser les exigences de la règle d'origine, trouver des mécanismes plus efficaces de règlement des litiges, réduire les recours aux mesures de recours commerciaux, par exemple les droits anti-dumping et compensateurs, et améliorer la réglementation des États sur l'investissement.

Notre partenariat économique ne se résume pas simplement aux importations et aux exportations. De plus en plus, notre commerce porte sur l'ajout d'une valeur à la chaîne de production internationale. Cela n'est pas seulement vrai de notre industrie automobile, mais c'est aussi une réalité pour les éleveurs et les agriculteurs canadiens et américains qui déplacent leur bétail ou leurs produits et traversent la frontière à diverses étapes du cycle de production. De plus, les fabricants de pâtes des États-Unis et les constructeurs domiciliaires comptent sur la qualité du blé Durham et du bois d'œuvre canadien respectivement.

Le litige le plus ancien et qui dure encore est celui du bois d'œuvre résineux. Il touche des milliers de Canadiens et d'Américains : travailleurs des scieries, négociants en bois d'œuvre, constructeurs domicilaires, et consommateurs. C'est la preuve du pouvoir des groupes de pressions et de leurs intérêts.

Nous devrions pouvoir prouver au reste du monde que les deux plus grands partenaires commerciaux de la planète sont capables de résoudre ce désaccord, compte tenu de son importance.

Il est donc essentiel que les obstacles à l'amélioration de cette relation économique des plus profitables et des plus productives soient réduits et même éliminés, pour notre plus grand bien à tous.

Par contre, nous devons demeurer lucides. Voilà donc une quatrième leçon en politique américaine : avoir de la crédibilité en tant que partenaire sûr, soit dans le commerce, soit à titre de fournisseur d'énergie ou partenaire fidèle contre le terrorisme ne nous mène pas toujours aussi loin que nous le souhaiterions à Washington. Pour reprendre l'aphorisme de Tip O'Neil, ancien président de la Chambre des représentants des États-Unis, « toute politique est locale ».

Et, en matière de commerce, une puissance étrangère doit travailler de concert autant avec le Congrès qu'avec l'Exécutif du gouvernement.

Même si l'un des grands succès du Président au cours de la 107e session du Congrès a été sans doute l'adoption de l'autorisation rapide, appelée Trade Promotion Authority ou Autorisation de promotion du commerce, il a peut-être fallu payer un prix appréciable. Cette autorisation porte création d'un groupe de surveillance du Congrès (appelé COG) chargé de surveiller les négociations commerciales américaines. Il était probable que dans le Congrès actuel, et même dans le suivant, le COG mordra (en anglais, le mot cog veut dire roue dentée ou engrenage) et bloquera probablement toute tentative de l'Administration d'affaiblir les lois américaines actuelles sur les recours commerciaux.

L'adoption récente du Farm Bill, au contraire, accordant des subventions agricoles aux cultivateurs, est un autre exemple évident de la force politique brute.

Le Farm Bill a été largement critiqué par les médias urbains. Les subventions en agriculture entraînent une distorsion des marchés mondiaux et défavorisent les agriculteurs canadiens. Le Farm Bill complique également les perspectives des É.-U. (et du Canada) d'élargir le calendrier du libre-échange à l'OMC et à l'Hémisphère au moyen de la ZLEA.

Il ne faudrait pas s'étonner que les pays en développement offrent une résistance aux initiatives d'accès au marché, mises de l'avant en partie dans le calendrier du libre-échange, aussi longtemps que les États-Unis auront recours à leurs énormes subventions à l'agriculture. À titre d'exemple, les subventions des pays de l'OCDE représentent les deux tiers du PIB total de l'Afrique. Elles contribuent considérablement à la disparité entre les pays industrialisé et les pays en développement. C'est un thème que le Premier ministre Chrétien a fortement souligné à Kananaskis, en juin dernier, où le Canada était l'hôte du Sommet du G8.

Par voie de conséquence, le Canada salue la position prise récemment par le représentant américain au commerce, Bob Zoellick, dans sa proposition d'envergure à l'Organisation mondiale du commerce et visant à éliminer toutes les subventions aux exportations agricoles et à réduire considérablement l'aide gouvernementale à l'agriculture. En fait, tout comme les années 1990 ont été marquées par les conférences mondiales sur le contrôle des armements, peut-être nous faut-il maintenant l'équivalent d'une conférence internationale sur le désarmement afin d'éliminer le recours coûteux, improductif et pernicieux aux subventions agricoles.

La proximité des États-Unis a, au fil des ans, donné naissance à un réseau sans pareil de mécanismes bilatéraux permettant de faciliter les communications, de promouvoir la coopération, d'éviter le litiges et de résoudre les désaccords. Les contestations des années antérieures ont souvent donné lieu à des solutions innovatrices qui, à leur tour, permettent de mieux surmonter les écueils futurs.

Ce point m'amène à ma dernière leçon, très encourageante : ce que les Canadiens et les Américains réalisent ensemble peut souvent profiter à un public plus large, au-delà de nos côtes.

L'Accord de libre-échange Canada-États-Unis et son successeur, l'ALÉNA, ont été extrêmement précieux pour faciliter le commerce. Les échanges ont de loin dépassé la croissance économique, agissant comme un moteur entraînant nos économies vers l'avant. Il n'aurait pu en être ainsi si la voie n'avait pas été pavée, tout d'abord par l'ALE, et élargie ensuite au Mexique par l'entremise de l'ALÉNA.

Cet accord commercial est un jalon selon lequel on évalue tous les autres accords commerciaux et il sert de modèle de travail, non seulement aux ententes des autres pays, mais aussi aux négociations commerciales régionales et multilatérales, par exemple la ZLEA.

La collaboration, au chapitre de l'environnement, est un autre exemple dynamique illustrant comment les expériences d'hier peuvent nous aider à répondre aux enjeux de demain. Les deux pays sont victimes des lacunes environnementales de l'autre et les deux sont bénéficiaires lorsque l'un ou l'autre prend des mesures pour faire ce qu'il faut.

Le traité visionnaire sur les eaux frontalières de 1909 porte création de la Commission mixte internationale (CMI) chargée de réglementer les niveaux d'eau et les débits, de surveiller la pollution de l'eau et de l'air et de trouver des moyens pour prévenir et régler les litiges. Presque un siècle plus tard, cette approche demeure en avance sur son temps.

Puisque les Grands Lacs sont à proximité de Toronto, vous êtes particulièrement bien placés pour constater les progrès accomplis dans l'amélioration de la qualité de l'eau des Grands Lacs. Les plages sont plus propres, les stocks de poissons sont meilleurs et des espèces autrefois éteintes comme l'aigle à tête chauve et le faucon pèlerin sont revenus dans le bassin des Grands Lacs.

Sur la question de l'air également, le niveau de collaboration entre le Canada et les États Unis est vraiment étonnant. Par l'entremise de l'Accord de 1991 sur la qualité de l'air, le Canada et les États-Unis ont accompli de grands progrès dans la réduction des émissions des principaux polluants à l'origine des pluies acides.

Les multiples ententes et accords Canada-États-Unis peuvent être considérés comme des plans stratégiques par la collectivité internationale. L'Accord de libre-échange et l'ALÉNA, le Traité des eaux limitrophes et l'Accord sur la qualité de l'eau, ainsi que, tout récemment, la Déclaration sur la frontière intelligente, qui porte sur la coopération en matière de migration, de réfugiés, de douane, de sécurité, d'ordre et de renseignement.

Tous ces aspects sont autant d'enjeux mondiaux et je serais le premier à affirmer que nous avons pu conclure des accords efficaces et honorables avec les États-Unis, sans sacrifier notre souveraineté.

En définitive, la souveraineté, c'est la liberté de conclure (ou de résilier) des accords qui servent le mieux-être national. Cela exige non seulement le courage de reconnaître que le monde a changé, mais aussi le courage de changer nous-mêmes.

Gabriel García Márquez, auteur colombien et prix Nobel de littérature, écrivait récemment « N'attends rien du XXIe siècle : c'est le XXIe siècle qui attend tout de toi. C'est un siècle qui n'est pas tout fait, mais qui est prêt à être façonné par toi et il n'aura comme auréole que les limites de ton imagination ».

Les Canadiens ne doivent jamais imposer de limite à leur imagination. La créativité dont les Canadiens ont fait preuve dans leurs relations avec leur plus proche voisin peut en fait être une inspiration pour d'autres et transformer les défis en possibilités.

Et c'est là, peut-être, la leçon la plus importante de toutes.

Merci beaucoup.

L'ambassadeur | Nos services | Centre de renseignements | Représentation à Washington | Passeport / Services consulaires et d'urgence pour les canadiens | Visas et Immigration | Gouvernement et Politiques | Commerce et Investissement | Coopération sur la frontière | Défense, sécurité et politique étrangère | Environnement | La culture au Canada | Art et culture du Canada à D.C. | Étudier au Canada / Études canadiennes | Tourisme au Canada | Bureaux du gouvernement canadien aux États-Unis

Dernière mise à jour :
2006-07-27
Haut de page
Haut de page
Avis importants