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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 14 novembre 2002

Le libre-échange nord-américain — Un coup de fouet pour l'économie

Allocution de Michael Kergin, Ambassadeur du Canada auprès des États-Unis
devant le Economic Club of Indianapolis

Indianapolis (Indiana)
Le 14 novembre 2002

Je vous remercie de votre chaleureux accueil, et sais gré au Economic Club of Indianapolis de m'avoir invité à vous parler aujourd'hui.

Je suis impressionné par la qualité des conférenciers qui m'ont précédé sur ce podium, et par le nombre de personnes ici présentes.

Je suis heureux d'avoir la chance de venir en Indiana, et je tiens à féliciter les Indiana Hoosiers, qui ont fait preuve d'une persévérance inouïe et déjoué toutes les prévisions en se rendant jusqu'à la finale du tournoi de la NCAA la saison dernière. Malheureusement, ils ont dû céder devant le Maryland, qui est évidemment l'équipe favorite là où je vis.

Mais soyez rassurés car, en bon diplomate, je suis resté totalement impartial dans cette lutte. Il ne sied guère qu'un diplomate se mêle de la politique interne du pays hôte. Il lui est encore moins loisible de prendre parti lors d'événements sportifs locaux!

J'ai la conviction cependant que les Hoosiers seront de retour et récolteront les grands honneurs, et que leur détermination fera écho aux paroles d'un grand poète de l'Indiana, James Whitcomb Riley, quand il a écrit, et je le cite : « L'effort soutenu et indéfectible, la persévérance et la détermination sont les garants de la réussite. Que l'homme capable de cela ne se décourage pas. »

Ces mots décrivent aussi parfaitement l'attitude ingénieuse de nos deux pays qui doivent affronter ensemble les défis d'une ère nouvelle.

Cet après-midi, je vous parlerai de la relation commerciale la plus importante et la plus complexe au monde, c'est-à-dire celle qui existe entre le Canada et les États-Unis.

Grâce à l'ALENA, cette relation est pratiquement au beau fixe.

Pour utiliser une métaphore du basketball, l'ALENA a permis à nos deux économies d'effectuer une percée rapide.

Mais nous devons faire en sorte que les joueurs, dont bon nombre sont parmi nous ici aujourd'hui, puissent participer librement à la partie.

Nous devons pouvoir manoeuvrer sur le court sans être victimes d'obstructions ou de fautes — je reviendrai là-dessus plus tard.

Je mettrai de côté ici les nuances diplomatiques et dirai tout de go que, dans le domaine du commerce ou celui de la sécurité, les États-Unis n'ont pas de plus grand partenaire que le Canada.

Nous avons pu le constater le 11 septembre de l'an dernier, lorsque 247 vols internationaux à destination du territoire américain ont été détournés vers le Canada, et que les Canadiens ont accueilli plus de 33 000 voyageurs américains en difficulté.

Et encore lorsque les forces canadiennes ont combattu aux côtés des Américains et sous commandement américain contre les talibans et le réseau al-Qaïda en Afghanistan.

Aux Nations Unies, le Premier ministre Chrétien a dès le début soutenu clairement et ouvertement les efforts déployés par le Président Bush pour obtenir une résolution du Conseil de sécurité sur l'Iraq. Le Canada a usé de son vaste réseau à l'ONU pour persuader les États membres du Conseil de sécurité de convenir d'une résolution parrainée par les États-Unis.

Si nos efforts internationaux sont importants, nos initiatives nationales contre le terrorisme le sont également.

Sur le plan interne, le Canada a gelé les avoirs des terroristes et déposé un projet de loi pour mettre un terme à leurs activités de financement. Nous avons resserré la réglementation sur les réfugiés pour améliorer le respect des règles et la surveillance. Une loi qui fera date a donné aux organismes canadiens d'application de la loi de nouveaux outils pour neutraliser les organisations terroristes.

Dans les trois mois qui ont suivi les attaques terroristes, le gouvernement du Canada a adopté une augmentation budgétaire de 5 milliards $US largement consacrée à l'amélioration de la sécurité à la frontière et à la coopération avec les États-Unis dans le domaine du renseignement.

Dans ce contexte, je voudrais faire sauter un mythe tenace : aucun des terroristes du 11 septembre n'est entré aux États-Unis en provenance du Canada. En fait, les officiels canadiens et américains collaborent étroitement depuis longtemps en matière de sécurité.

Depuis le 11 septembre, cette coopération s'est intensifiée et les mesures suivantes ont été prises :

  • la reconnaissance mutuelle de normes de sécurité plus rigoureuses dans le domaine de l'aviation;
  • l'affectation de douaniers américains et canadiens dans les ports de l'autre pays, pour détecter les marchandises à haut risque avant qu'elles n'arrivent dans l'autre pays;
  • une coopération accrue concernant les réfugiés et les visas, afin de contrôler plus efficacement les migrations illégales dans l'un ou l'autre pays;
  • une coopération accrue concernant les réfugiés et les visas, afin de contrôler plus efficacement les migrations illégales dans l'un ou l'autre pays;

En fait, je pense que la plus grande réalisation de nos deux pays au cours de l'année écoulée aura été l'habile gestion de notre frontière commune. Chaque jour, des marchandises et des services d'une valeur de 1,3 milliard $US traversent cette frontière dans les deux sens, et il ne fait aucun doute que celle-ci a été et continuera d'être la clé de notre prospérité économique mutuelle.

Les habitants de cet État connaissent de première main l'importance d'avoir accès à la frontière. En effet, l'Indiana vend au Canada pour plus de 6,2 milliards $ de marchandises chaque année, et lui en achète pour environ 3,6 milliards $. Le Canada est, et de loin, votre principal marché d'exportation. Il devance même à cet égard vos douze autres marchés les plus importants réunis. En 2001, la moyenne quotidienne du flux commercial entre les deux partenaires a été de 27 millions $.

Immédiatement après les événements tragiques de l'an dernier, les inspections plus poussées à la frontière ont provoqué des queues de 20 milles de long. Cela menaçait de paralyser le cours légitime des affaires et, à mon avis, n'a pas augmenté substantiellement la sécurité en ce qui concerne la protection directe de nos sociétés contre le terrorisme.

En fait, nous avons vite compris que la fermeture de la frontière était précisément ce que voulaient les terroristes. En nous faisant peur, ils ont cherché à immobiliser nos économies. Eh bien, on n'intimide pas si facilement les Canadiens et les Américains!

En décembre de l'an dernier, le Vice-Premier ministre du Canada John Manley et le Directeur de la sécurité intérieure des États-Unis Tom Ridge ont annoncé le Plan d'action pour une frontière intelligente, qui comporte 30 points. Nous mettons à profit les nouvelles technologies de l'information et appliquons des mesures de sens commun pour améliorer la sécurité tout en rendant plus efficace le passage à la frontière des biens et des personnes.

Deux de nos programmes relatifs à la frontière intelligente retiennent particulièrement l'attention : le Programme d'expéditions rapides et sécuritaires (EXPRES), qui permet le dédouanement préalable dans le cas des camionneurs réguliers munis de transpondeurs; et le programme NEXUS, grâce auquel les voyageurs à faibles risques qui doivent traverser la frontière fréquemment et qui ont été préautorisés par les services de sécurité des deux pays peuvent rapidement traverser la frontière sur présentation d'une carte intelligente avec photo numérisée.

Cette initiative sur la frontière intelligente prend de l'ampleur. John Manley et Tom Ridge doivent se revoir dans deux semaines pour examiner de nouveaux domaines de coopération en matière de sécurité, comme le transport ferroviaire des conteneurs, la biosécurité, la sécurité maritime et la salubrité des aliments.

Nos initiatives frontalières ont un caractère prospectif, car elles visent non seulement la sécurité physique de nos citoyens, mais aussi leur sécurité économique, en reconnaissant l'interdépendance de nos économies.

Combien de personnes dans cet État savent que le basketball a en fait été inventé par un Canadien, James Naismith, en 1891? Connaissant l'enthousiasme de l'Indiana pour ce sport, d'aucuns diront que cela a été la principale exportation du Canada aux États-Unis! Mais, trêve de plaisanteries, personne ne contestera l'explosion du commerce nord-américain depuis la signature de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis en 1989 et celle de l'ALENA en 1994.

Depuis l'entrée en vigueur de l'ALENA, les exportations canadiennes vers les États-Unis ont augmenté de 51 %; le commerce entre les trois partenaires a pour sa part bondi de 65 %.

Jumelée à une saine gestion financière, la croissance du commerce est un important facteur qui explique pourquoi l'économie canadienne devrait, selon les prévisions, surpasser celle de tout autre pays du G7 l'an prochain. L'économie canadienne a affiché un taux de croissance annualisé de plus de 5 % au premier semestre de 2002, et les prévisionnistes du secteur privé projette une croissance de 3,4 % pour l'année, et de 3,5 % en 2003.

Pour les puristes, les prévisions du Blue Chip Consensus de novembre donnent une croissance de 3,1 % pour 2002, et de 3,4 % pour 2003 — des chiffres pratiquement identiques.

De janvier à septembre de cette année, l'économie canadienne a créé 427 000 emplois répartis dans l'ensemble du pays, dont la majorité à plein temps. Ces douze derniers mois, le revenu réel disponible a augmenté de 2,9 %, ce qui équivaut à environ 600 $ par personne.

Le succès économique du Canada lui a permis de concevoir, pour les entreprises, un des régimes fiscaux les plus concurrentiels au monde. On estime que, en 2005, le taux d'imposition des entreprises sera inférieur de cinq points de pourcentage au taux moyen des États-Unis.

L'ALENA est cependant plus qu'un moyen d'équilibrer notre budget. Il a aussi accéléré notre interdépendance économique.

Dans l'industrie sidérurgique par exemple, le Canada et les États-Unis sont, l'un pour l'autre, le client le plus important, le plus sûr et le plus fiable, avec des échanges annuels de l'ordre de 7 milliards $.

Les producteurs d'acier du Canada et des États-Unis opèrent dans les mêmes contextes commerciaux et politiques, avec des structures de coûts analogues, ainsi que des normes et des spécifications communes. Des deux côtés de la frontière, ils achètent leur matière première des mêmes fournisseurs et sont souvent propriétaires des mêmes sources d'approvisionnement. Ils possèdent des installations dans l'un et l'autre pays, et leurs employés appartiennent souvent au même syndicat, les Métallurgistes unis d'Amérique.

Ils doivent aussi relever les mêmes défis. De récentes enquêtes en matière de sauvegardes aux États-Unis et au Canada attirent l'attention sur la nécessité de réformer la pratique actuelle des recours commerciaux afin de refléter la réalité de notre coopération économique.

Peut-être les Canadiens et les Américains devraient-ils appliquer à l'industrie sidérurgique la même créativité visionnaire qui leur a permis de conclure l'accord sur la frontière intelligente. À cette fin, ils pourraient établir un nouveau cadre juridique qui tiendrait compte de la réalité sous-jacente de l'intégration du marché de l'acier en Amérique du Nord. Voir grand est parfois la bonne chose à faire. Vous me permettrez de citer ici les paroles mémorables de Donald Trump : « Tant qu'à avoir des idées, aussi bien en avoir de grandes. »

À ce propos, nos échanges dans le secteur de l'énergie sont plus importants que ne le pensent un grand nombre de personnes — les exportations canadiennes aux États-Unis se chiffrant, en l'occurrence, à quelque 35 milliards $US.

Cela fait du Canada le plus important fournisseur énergétique des États-Unis. Les chiffres parlent d'eux-mêmes :

  • 94 % des importations américaines de gaz naturel;
  • près de 100 % des importations américaines d'électricité;
  • et davantage de produits pétroliers bruts et raffinés que tout autre fournisseur étranger.

On ne saurait surestimer l'importance d'avoir, pour ainsi dire à portée de main, une source d'énergie amicale, fiable et sûre. Le Canada assure chaque jour aux États-Unis un approvisionnement constant, régi par le marché libre, et sans interférence politique ou cartellaire. Et nous voulons que cela demeure, en faisant en sorte que le 108e Congrès n'approuve pas d'importantes subventions en matière de prix, au détriment de l'économie de marché et des contribuables.

Le Canada continuera aussi de garder à l'oeil les projets de loi dans le domaine de l'agriculture. Nos deux pays sont d'importants producteurs et exportateurs de produits alimentaires. Depuis 1989, le commerce bilatéral dans ce secteur a triplé, pour frôler les 19 milliards $ annuellement.

Nos agriculteurs ont le sens de la famille. Mais les mesures du récent projet de loi sur l'agriculture, comme les subventions et les exigences en matière d'étiquetage du pays d'origine, peuvent créer un schisme entre nous. Les critiques américains eux-mêmes sont parmi les premiers à faire valoir que les subventions peuvent jouer contre les agriculteurs avec le temps, en faussant le commerce et en perpétuant des pratiques inefficaces. L'étiquetage obligatoire du pays d'origine perturberait le flux normal des échanges bilatéraux, qui sont mutuellement bénéfiques, sur notre marché intégré.

En ce qui concerne la réforme des pratiques internationales en matière de commerce agricole, je suis cependant heureux de dire que le Canada et les États-Unis sont sur la même longueur d'onde. Nous soutenons à fond la démarche de Bob Zoellick, qui a récemment proposé devant l'OMC l'élimination des subventions versées aux producteurs agricoles. Voilà un bel exemple du leadership américain.

Le partenariat canado-américain s'est avéré extrêmement solide au fil des ans, surtout en ce qui concerne la promotion de marchés ouverts et d'un système commercial fort et fondé sur des règles. À vrai dire, c'est cette philosophie commune qui a donné naissance à l'Accord de libre-échange entre les deux pays - une immense réussite - et à son successeur, l'ALENA.

Mais le Canada et les États-Unis voient encore plus grand, et conjuguent leurs efforts pour libéraliser le commerce et accroître la prospérité dans les Amériques par la conclusion d'un accord de libre-échange qui s'appliquerait à l'ensemble du continent.

Si elle a de quoi réjouir, la croissance phénoménale du commerce nord-américain peut aussi parfois créer des tensions bilatérales, surtout dans les domaines où les institutions américaines et canadiennes sont différentes. Ayant en effet chacun sa propre histoire, les deux pays ont mis en place des systèmes de réglementation ou de gestion différents.

Des systèmes ni pires ni meilleurs, seulement différents.

L'industrie forestière est, en l'occurrence, un bon exemple. Au Canada, la majeure partie des forêts se trouve sur des terres publiques. Pour récolter les arbres, les entreprises paient des droits de coupe établis selon des taux commerciaux concurrentiels. Elles doivent aussi planter deux arbres pour chaque arbre abattu, et construire elles-mêmes leurs propres chemins d'exploitation.

Aux États-Unis, la coupe se fait sur des terres privées, et le prix est fixé lors d'un encan public. Les grands conglomérats forestiers peuvent évidemment demander le maximum pour les droits de coupe; cela a des répercussions négatives sur les petites scieries qui cherchent à obtenir du bois à moindre prix. En outre, ce sont les gouvernements des États, et non les sociétés forestières, qui paient pour les chemins d'exploitation, et à l'occasion, pour le reboisement.

Ces différences ne sont pas contraires aux règles commerciales établies dans l'ALENA ou par l'Organisation mondiale du commerce. Elles n'expliquent pas non plus l'écart de prix, à qualité égale, entre le bois d'oeuvre canadien et les produits américains. Cela est simplement dû à la plus grande abondance d'arbres au Canada, une situation qui entraîne des modes de production très efficaces.

La récente imposition de droits compensateurs et antidumping de 27 % sur le bois d'oeuvre canadien est un coup dur non seulement pour les travailleurs forestiers canadiens, mais aussi pour les consommateurs américains, puisque nous approvisionnons environ le tiers du marché américain dans ce secteur.

Nous espérons que les Canadiens et les Américains sauront trouver une solution à long terme à ce différend sur le bois d'oeuvre et éviter ainsi de devoir recourir fréquemment, ce qui est frustrant, à un processus juridique international coûteux et lent.

Vu l'ampleur et la profondeur de nos relations commerciales, cependant, nos différends sont remarquablement peu nombreux. Ces relations sont mutuellement bénéfiques.

J'aimerais conclure en disant que notre réussite en tant que nations et que partenaires est attribuable non seulement à notre ardeur au travail, mais aussi à notre détermination, à notre capacité d'innovation et à la faculté que nous avons d'exploiter les vents du changement.

Nous sommes entrés dans une ère où la prospérité de nos deux économies est de plus en plus tributaire de la circulation libre et sans entrave des biens, des services, des investissements, de la technologie et des idées. Ce phénomène du XXIe siècle que d'aucuns nomment mondialisation offre un immense potentiel pour l'amélioration du bien-être quotidien de nos citoyens. Mais la mondialisation peut aussi être intimidante, surtout après les attaques du 11 septembre.

Il y a plus de cent ans, un critique français, Anatole France, a écrit ce qui suit : « Pour accomplir de grandes choses, nous devons non seulement agir mais aussi rêver; non seulement planifier, mais aussi croire. »

Et des années avant qu'Anatole France ne couche ces mots, nos ancêtres s'échinaient à construire l'Amérique du Nord. Ces pionniers croyaient à la liberté et rêvaient de prospérité.

Au moment où ils franchissent le seuil de cette ère nouvelle, les Nord-Américains doivent perpétuer la vision de liberté et de prospérité qui animait leurs ancêtres. Ce sont là en effet des notions qui se renforcent mutuellement.

Sans la prospérité, la liberté est vulnérable.

Et il ne saurait y avoir de prospérité sans liberté.

J'ai l'intime conviction que s'ils manifestent ce même courage qui a motivé leurs aïeux, les Canadiens et les Américains assureront leur liberté et leur prospérité pour des générations à venir.

Merci.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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