Gouvernement du Canada
Skip all menus (access key: 2) Skip first menu (access key: 1)
English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Page d'accueil Communications Page d'accueil AEC Carte du site Nouveautés
Choisissez un site:  
Ambassade du Canada à Washington
Un partenariat solide
L'ambassadeur
Discours et déclarations
Chefs de la representation du Canada aux É-U
Frank McKenna
Michael Kergin
Raymond Chrétien
Nos services
Centre de renseignements
Représentation à Washington
Notre programme de stages
Passeport / Services consulaires et d'urgence pour les canadiens
Visas et Immigration
Gouvernement et Politiques
Commerce et Investissement
Coopération sur la frontière
Défense, sécurité et politique étrangère
Environnement
La culture au Canada
Art et culture du Canada à D.C.
Étudier au Canada / Études canadiennes
Tourisme au Canada
Bureaux du gouvernement canadien aux États-Unis
Pour en savoir plus, cliquez dès maintenant sur le fait canadien du jour!
Approfindissez vos connaissances
sur le Canada!
Version imprimableVersion imprimable Envoyez cette page par courrielEnvoyez cette page par courriel

Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 23 octobre 2003

Partenaires pour le progrès

Conférence annuelle Asael E. et Maydell C. Palmer Université Brigham Young

Provo (Utah)
Le 23 octobre 2003

C'est pour moi un honneur hors du commun d'être présenté par le professeur Fry. Je me consolais un peu, après avoir consulté la bibliographie impressionnante de ses publications, en me disant qu'il serait probablement un peu plus vieux que moi.

En réalité, il s'avère qu'il a obtenu son premier diplôme universitaire à peu près la même année que moi! Il a accompli tant de choses en si peu de temps que je me sens bien humble en comparaison.

Quoi qu'il en soit, je suis particulièrement fier de donner cette année la conférence Asael et Maydell Palmer. Asael Palmer était un grand scientifique et agronome canadien. Ses contributions ont été particulièrement importantes pour la communauté rurale où il vivait et travaillait. L'Ouest canadien a véritablement bénéficié de sa vie et de son travail.

Je suis tout aussi heureux de me trouver ici à Provo, en Utah, un coin de pays spectaculaire que j'espérais visiter depuis un certain temps. L'Utah est très attrayante pour les Canadiens, qui sont plus de 100 000 à venir ici chaque année. Outre l'environnement majestueux de la région, l'Utah attire bon nombre de Canadiens en raison de ses liens étroits avec le Canada, particulièrement l'Ouest canadien.

Ces liens vont de la famille – la ville de Leavitt (Alberta) a été nommée ainsi en l'honneur des ancêtres du gouverneur; à la culture – le Festival du film de Sundance est une vitrine importante pour les producteurs de films canadiens; en passant par le commerce florissant entre l'Utah et le Canada (dont la valeur s'élevait l'an dernier à environ 2 milliards de dollars).

Et ici à l'Université Brigham Young, le Programme d'études canadiennes, établi par le professeur Fry en 1980, s'est développé grâce à la collaboration du confrère de ce dernier, Delbert Palmer, et de Brigham Card, de l'Université de l'Alberta. Votre université possède une des plus grandes collections de littérature canadienne des États-Unis, et aucune autre université américaine n'est choisie par autant d'étudiants canadiens que celle-ci.

Ces échanges universitaires, de même que nos échanges culturels, militaires et commerciaux, contribuent à la force de nos deux pays; ils constituent le fondement de la relation entre le Canada et les États-Unis. Lorsqu'Einstein a écrit que « l'amitié est un partenariat », il aurait tout aussi bien pu parler de la relation privilégiée que nous entretenons.

Par ces mots, il a superbement illustré le fait qu'une relation harmonieuse est forcément fondée sur l'amitié. Mais cette amitié entraîne une obligation d'engagement qui est au cœur de tout partenariat viable.

L'engagement en question doit aller envers les citoyens des deux pays concernés et porter sur l'accroissement de la sécurité, de la prospérité et de la qualité de vie.

Ces objectifs sont parfaitement réalistes lorsque les dirigeants respectifs de chacun des deux pays collaborent et que leurs citoyens maintiennent leurs liens étroits.

Je suis heureux de mentionner que c'est bel et bien le cas du Canada et des États-Unis.

Il y a deux ans, lorsque l'Amérique du Nord a été ébranlée par le même type de terrorisme qui sème la dévastation à l'échelle internationale, la sécurité est devenue la principale préoccupation de nos deux gouvernements.

Dans le cadre difficile de la guerre au terrorisme, qui touche bien des niveaux, le Canada est le meilleur allié des États-Unis. Au pays comme à l'étranger, notre engagement est clair.

Le Canada a été parmi les premiers à se joindre à la coalition dirigée par les États-Unis en Afghanistan, et ses forces ont parfaitement intégré leurs opérations à celles des troupes américaines aux étapes cruciales de la guerre. Notre pays est le seul dont l'expertise hautement évoluée a permis la réalisation d'opérations spéciales, sous le commandement de la 101e division aéroportée, qui ont grandement contribué au succès de la guerre contre les talibans.

En août dernier, le Canada a envoyé en Afghanistan un nouveau contingent qui s'est ajouté à la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) de l'OTAN, et il s'agit de sa plus importante contribution militaire depuis la guerre de Corée. Nous assurerons la rotation de 4 000 militaires au sein de la FIAS en cours d'année, ce qui constitue la plus importante présence non américaine dans ce pays. Et nous assumerons le commandement de cette force en janvier.

Les troupes canadiennes jouent un rôle dangereux mais crucial, qui consiste à permettre l'installation de la stabilité et de la démocratie dans ce pays en difficulté. Le fait que des Canadiens ont récemment perdu la vie en remplissant ce rôle ne diminue en rien notre engagement.

En Iraq, nos représentants à Bagdad s'efforcent de trouver la meilleure façon de synchroniser notre aide avec celle des États-Unis et des autres membres de la coalition. Le Canada a été parmi les premiers pays à annoncer qu'il contribuerait à la reconstruction de l'Iraq d'après-guerre.

En juin, le Canada a annoncé qu'il consacrerait 225 millions de dollars à l'aide humanitaire et à la reconstruction en Iraq. Il y a dix jours, il a annoncé qu'il donnerait 35 millions de dollars supplémentaires à des ONG internationales afin d'améliorer l'accès aux services sociaux et économiques fondamentaux, de manière à accroître la stabilité sociale de l'Iraq.

Étant conscients du risque de prolifération du terrorisme dans les régions où il n'existe ni paix, ni ordre, ni bon gouvernement, nous sommes déterminés à réduire la souffrance humaine et à améliorer le contexte de sécurité partout où il le faudra.

Il y a plusieurs décennies, pendant la guerre froide, le Canada et les États-Unis ont élaboré conjointement l'Accord sur la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord, ou NORAD, afin d'accroître la protection continentale contre les bombardiers soviétiques. Et à ce jour, le NORAD conserve toute sa pertinence.

Tandis que les États voyous développent leurs capacités balistiques, les Canadiens et les Américains travailler côte à côte au Quartier général du NORAD, à Colorado Springs, où ils coordonnent conjointement la défense aérienne de l'Amérique du Nord et s'assurent qu'aucun pays n'est en mesure de menacer le continent avec ses missiles.

(Le matin du 11 septembre 2001, c'est d'ailleurs un commandant canadien, en charge du service de surveillance, qui a dirigé la première réponse du NORAD aux attentats terroristes perpétrés aux États-Unis en fermant l'espace aérien et en ordonnant l'envoi immédiat de chasseurs à partir de nos deux pays.)

Aujourd'hui, le Canada et les États-Unis maintiennent la noble tradition instaurée en 1940 avec l'Accord d'Ogdensburg en étudiant la possibilité d'élargir leur partenariat à la défense antimissile, de manière à renforcer conjointement la sécurité continentale.

Sur le plan national, le Canada déploie également des efforts intensifs afin d'améliorer la sécurité nord-américaine. Nous avons bloqué les ressources appartenant à des terroristes et adopté des lois afin d'empêcher le financement du terrorisme. Nous avons aussi resserré la réglementation concernant les réfugiés afin d'améliorer la conformité et la surveillance, et notre loi-cadre en matière de terrorisme a donné aux autorités policières des outils supplémentaires leur permettant de s'attaquer aux cellules terroristes.

Cependant, je vous dirais que notre réalisation la plus remarquable depuis le 11 septembre 2001 concerne notre frontière commune, qui fait depuis longtemps envie à la communauté internationale.

Il y a plus de 80 ans, Sir Winston Churchill a remarqué que « la longue frontière qui s'étend de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique, gardée seulement par le bon voisinage et des obligations honorables, est un exemple à suivre pour chaque pays et un modèle pour l'avenir du monde ».

Malgré les nouvelles mesures de sécurité dont la nécessité ne fait aucun doute à la lumière des événements tragiques du 11 septembre 2001, notre frontière est moins une ligne de séparation entre deux pays que le témoignage de l'esprit dynamique qui règne entre deux partenaires efficaces.

Et je suis également d'avis qu'elle demeure un modèle de bon voisinage pour le monde entier.

L'Accord sur la frontière intelligente Canada–États-Unis, signé en décembre 2001 par le gouverneur Tom Ridge et le vice-premier ministre John Manley, est un partenariat qui englobe non seulement nos deux gouvernements fédéraux, mais aussi le secteur privé et une multitude d'organismes locaux, régionaux et fédéraux des deux côtés de la frontière.

Cet accord comprend plus de 30 mesures innovatrices visant à améliorer la sécurité et l'efficacité de notre frontière. Il couvre tous les aspects concernant la frontière, notamment les conditions relatives à l'envoi mutuel de fonctionnaires des douanes dans les ports de l'autre pays, les ententes sur les réfugiés et les visas ainsi que l'amélioration de l'infrastructure et l'accroissement de la mise en commun de l'information entre les autorités policières et les services de renseignement.

Nous avons réalisé de grands progrès en adoptant une approche de gestion du risque à la frontière et en la combinant à des technologies de pointe.

La gestion du risque consiste à utiliser le renseignement de sécurité et la mise en commun de l'information pour parvenir à une interprétation commune du risque associé à des personnes données; les technologies de pointe permettent la surveillance électronique des personnes présentant peu de risque qui traversent la frontière, de manière à ce que les ressources humaines se concentrent sur les personnes auxquelles un risque plus important est associé – rendant ainsi la frontière plus amicale pour les utilisateurs amicaux.

Cette approche unique à l'égard de notre frontière commune de 8850 km est le résultat d'un travail acharné, de pragmatisme et, par dessus tout, de la conception selon laquelle la coopération permet de triompher de la confrontation.

Voilà ce que j'appelle un partenariat!

Le renforcement de la sécurité et de l'efficacité de la frontière nous permet également de nous adapter à l'augmentation phénoménale des échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis, qui découle de notre Accord de libre-échange, auquel a succédé l'ALENA. Et il est important de souligner que 80 % des produits que nous nous échangeons, dont la valeur atteint 450 milliards de dollars par année, sont transportés par voie terrestre. Depuis l'entrée en vigueur de l'ALENA en 1989, le commerce entre le Canada et les États-Unis a plus que doublé.

Voilà ce que j'appelle le progrès!

Cette tendance se reflète également dans les échanges commerciaux entre l'Utah et le Canada. L'an dernier, Skywest Airlines a acheté à Bombardier un nombre important d'avions à réaction régionaux, ce qui a fait en sorte que nos exportations vers l'Utah ont été presque aussi importantes que nos exportations vers le Mexique. L'entreprise Iomega, établie à Salt Lake City, compte parmi ses clients plusieurs grandes entreprises canadiennes, dont la Banque royale du Canada et la Banque de Montréal. Et les investisseurs canadiens s'intéressent énormément à la promotion immobilière et à l'exploitation des ressources en Utah.

Même si son économie représente moins d'un dixième de celle des États-Unis, le Canada absorbe environ un cinquième de tous les produits exportés des États-Unis – davantage que le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Chine et Hong Kong réunis!

Toutefois, nos accords de libre-échange innovateurs ne permettent pas seulement une croissance rapide des échanges commerciaux : ils accélèrent aussi le rythme de notre intégration économique. Les entreprises canadiennes et américaines considèrent de plus en plus la zone de l'ALENA comme un tout. Elles prennent leurs décisions d'investissement et de production en profitant des forces respectives de chacun des partenaires de l'ALENA.

Dans l'industrie de l'acier, par exemple, le Canada et les États-Unis sont mutuellement le consommateur le plus important, le plus sûr et le plus fiable de l'autre, et la valeur des échanges annuels s'élève environ à 7 milliards de dollars. Les producteurs des deux côtés de la frontière achètent leurs matières brutes des mêmes fournisseurs et sont même parfois copropriétaires des mêmes sources d'approvisionnement.

À la dernière réunion des ministre du Commerce de l'ALENA, qui s'est tenue à Montréal, le Mexique a accepté d'étudier avec ses deux partenaires la possibilité d'étendre l'intégration du marché de l'acier à toute l'Amérique du Nord.

Le marché de l'énergie Canada–États-Unis est un autre exemple de situation mutuellement profitable, le Canada étant de loin le plus important fournisseur d'énergie des États-Unis.

En cette période d'instabilité au Moyen-Orient, vous pouvez au moins vous rassurer en vous disant que 94 % de vos importations de gaz naturel et près de 100 % de vos importations d'électricité proviennent de votre ami et voisin sécuritaire, qui vous exporte en outre davantage de produits pétroliers, bruts et raffinés, que tout autre fournisseur étranger (y compris l'Arabie saoudite).

Ici, dans l'Ouest, vous êtes probablement conscients des énormes importations d'énergie provenant du nord du 49e parallèle – que ce soit de Colombie-Britannique, d'Alberta, des territoires canadiens ou de l'Alaska.

Or, la loi actuellement envisagée par le Congrès devrait rendre notre relation encore plus profitable sur le plan de l'énergie. Mais pour que notre partenariat soit valable à cet égard, notre commerce doit se dérouler sans entraves et être libre de toute subvention qui fausse les prix. Nous espérons donc que le Sénat empêchera le recours à ce type de subvention dans sa version du projet de loi sur l'énergie.

Les projets du secteur privé de construire des gazoducs à partir de l'Alaska et de la vallée du Mackenzie devraient faire de l'Ouest une source d'énergie encore plus importante qu'actuellement. Le Canada croit que le marché a grandement besoin de cette énergie et qu'il fournira le capital élevé nécessaire à l'exploitation de ces sources d'énergie enthousiasmantes. Le gazoduc du delta du Mackenzie, qui entrerait en service dès 2008, sera construit sans subventions.

Il ne fait aucun doute que l'intégration économique a diminué les coûts de production grâce au principe des avantages comparés, ce qui nous rend plus compétitifs à l'échelle internationale. On peut en tirer comme corollaire que les défis qui se présentent doivent être relevés au moyen de la collaboration.

Or, cela n'a jamais été plus vrai que l'été dernier, à la suite de la découverte d'un seul cas d'ESB chez une vache canadienne. Pendant plus de 20 ans, nos industries du bœuf, avec leur normes similaires en matière de qualité et d'application de la réglementation, ont été parmi les principaux bénéficiaires de l'intégration économique. Cet incident a donc eu une grande incidence des deux côtés de la frontière.

Même si les États-Unis ont reconnu que le bœuf canadien était sans danger et ont repris les importations de bœuf et de gibier en provenance de notre pays, le commerce de bovins vivants demeure suspendu – principalement en raison des marchés tiers de l'Asie. L'interdiction des importations de bovins du Canada rend encore plus difficile l'approvisionnement déjà limité aux États-Unis, ce qui entraîne une pression supplémentaire sur les prix. Aux États-Unis, la hausse des prix est particulièrement difficile pour les abattoirs.

Je sais que l'Utah compte parmi les trois États qui importent le plus de bovins canadiens. Je suis donc heureux de vous informer que nous collaborons activement avec nos amis américains afin d'élaborer des normes plus réalistes régissant le commerce international de bœuf, qui est grandement affecté par les cas très limités d'ESB qui se sont déclarés au Canada et qui pourraient aussi se manifester aux États-Unis.

Avec des échanges commerciaux dont la valeur atteint près de 450 milliards de dollars par année, ou 1,3 milliard de dollars par jour, le partenariat commercial entre le Canada et les États-Unis est le plus important du monde. Compte tenu de l'ampleur de cette relation commerciale, nos frictions sont relativement très rares.

Les différends qui ont tendance à attirer beaucoup d'attention, comme ceux sur le bois d'œuvre ou le blé, même s'ils sont de taille, concernent en réalité moins de 2 % de l'activité commerciale entre nos deux pays. Et même dans ce genre de situation à couteaux tirés, nous pouvons faire appel aux mécanismes intégrés à l'ALENA et à l'OMC.

Cela dit, il serait bien préférable de régler les différends de ce genre par la négociation plutôt que par les avenues laborieuses, astreignantes et coûteuses passant par les instances internationales.

Sauf le respect que je dois aux avocats spécialisés en droit commercial international, le travail des fonctionnaires est beaucoup plus abordable que le leur!

Les accords innovateurs conclus entre le Canada et les États-Unis en matière d'environnement illustrent une fois de plus la pensée progressiste qui marque notre partenariat. Le Traité des eaux limitrophes et la Commission mixte internationale (CMI), y afférente, sont aussi importants aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 1909, ce qui témoigne de l'esprit visionnaire de nos dirigeants de l'époque.

Je sais qu'en Utah vous êtes préoccupés par la pollution atmosphérique qui provient de l'extérieur de l'État. Le Canada a des préoccupations similaires. Grâce à leur accord de 1991 sur la qualité de l'air, le Canada et les États-Unis réussissent aujourd'hui à réduire les émissions des principaux polluants responsables des pluies acides – un véritable fléau pour la délicate vie aquatique et la chaîne alimentaire qui en dépend.

La Stratégie sur la qualité de l'air transfrontalier, annoncée en juin, découle directement de cet accord et nous permettra d'améliorer grandement notre compréhension de la circulation atmosphérique des polluants. Il s'agit d'un merveilleux exemple de partenariat nord-américain entre les gouvernements fédéraux, les gouvernements des États et des provinces, les Premières nations et les communautés locales.

Il est possible que vous soyez également familiers avec le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine, qui aux États-Unis relève de la loi sur la conservation des milieux humides nord-américains (North American Wetlands Conservation Act). Ce plan coordonne la collaboration du secteur privé et des gouvernements, tant à l'échelle nationale qu'infranationale, aux fins de conservation de l'habitat essentiel des oiseaux migrateurs, qui ne possèdent aucun passeport et ignorent totalement l'existence de nos frontières nationales.

Notre réseau de consulats aux États-Unis, qui soutient ces nombreux partenariats – soit en matière de sécurité, de commerce, d'énergie et d'environnement – sert à coordonner les liens commerciaux, culturels et politiques qui unissent nos deux pays.

Le mois dernier, le gouvernement du Canada a annoncé l'ouverture progressive de sept nouveaux consulats et la nomination de 20 consuls honoraires aux États-Unis. Pour le Canada, rien ne prouve plus clairement l'importance grandissante de notre relation.

Le succès de ce partenariat est attribuable au travail acharné des intervenants de nos deux pays, et le partenariat en question est marqué par l'engagement des deux parties à améliorer le bien-être des citoyens de l'Amérique du Nord.

Pour accroître notre sécurité, nous avons combattu le terrorisme à l'échelle nationale et internationale, et nous envisageons des moyens de renforcer notre coopération par le biais du NORAD. Nous avons par ailleurs établi des procédures innovatrices afin de rendre notre frontière plus sécuritaire et plus efficace, et ce sans délai.

De plus, pour renforcer notre économie, nous avons conclu un accord de libre-échange dont les résultats ont dépassé nos prévisions à tous les égards.

Et pour améliorer notre qualité de vie, nous protégeons conjointement notre environnement commun depuis près d'un siècle. Il s'agit probablement de notre héritage le plus important et le plus durable, à condition que nous maintenions notre partenariat.

Harry Truman a affirmé un jour que « le progrès s'accomplit lorsque des dirigeants courageux et habiles saisissent l'occasion de changer les choses pour le mieux ».

Nos nombreuses réalisations auraient été impossibles sans ce leadership réfléchi et brave mentionné par votre ancien président. Dans les prochains mois, lorsque le premier ministre Chrétien tirera sa révérence, les Canadiens devront choisir un nouveau premier ministre. Le changement de gouvernement entraînera sans doute un renouvellement politique et un désir d'explorer de nouvelles façons de faire progresser la coopération entre le Canada et les États-Unis.

Par ailleurs, les solides assises de notre relation n'ont jamais été fracturées ou ébranlées. En fait, la multitude de liens établis par nos citoyens au fil des décennies ont permis de renforcer notre partenariat et d'en accroître la vigueur.

Ensemble, nous avons su relever des défis, créer des occasions et stimuler le progrès. Je suis donc persuadé que les Canadiens et les Américains demeureront éternellement d'excellents partenaires pour le progrès.

Merci.

L'ambassadeur | Nos services | Centre de renseignements | Représentation à Washington | Passeport / Services consulaires et d'urgence pour les canadiens | Visas et Immigration | Gouvernement et Politiques | Commerce et Investissement | Coopération sur la frontière | Défense, sécurité et politique étrangère | Environnement | La culture au Canada | Art et culture du Canada à D.C. | Étudier au Canada / Études canadiennes | Tourisme au Canada | Bureaux du gouvernement canadien aux États-Unis

Dernière mise à jour :
2006-07-27
Haut de page
Haut de page
Avis importants