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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 13 février 2004

Partenaires pour le progrès

Notes pour une allocution de l'ambassadeur Michael Kergin devant les représentants du milieu des affaires de Denver

Denver (Colorado)
Le 13 février 2004

Merci, Monsieur le Gouverneur, pour votre aimable présentation. C'est pour moi un plaisir de me trouver ici à Denver, une ville dynamique dans un si beau coin de pays.

Le Canada et le Colorado ont beaucoup d'intérêts communs, qui vont de nos intérêts économiques à notre coopération en matière de défense, plus particulièrement au Quartier général du NORAD à Cheyenne Mountain. L'un et l'autre possède un cheptel important et regorge de ressources énergétiques et minières, et ils sont tous deux des membres importants de la nouvelle économie, disposant d'une expertise enviable en matière de haute technologie et de télécommunication.

Les liens entre le Canada et le Colorado remontent à l'époque où les Amérindiens parcouraient ce futur État en tous sens, bien avant l'arrivée des Européens.

À cette époque où il n'y avait aucune frontière, les Apaches sont partis de la région des Rocheuses du Canada pour aller s'établir dans les plaines orientales du Colorado, avant de poursuivre leur migration vers le sud. Les nombreux peuples autochtone qui ont sillonné le Colorado y ont laissé un riche patrimoine artistique, inspiré par le paysage magnifique et saisissant.

Si vous avez l'occasion de visiter l'ambassade du Canada à Washington, vous y verrez une importante collection d'art autochtone réalisé par des artistes canadiens. La plus frappante consiste en une structure imposante et complexe que l'on doit au regretté Bill Reid, un artiste haïda.

La nation haïda vit sur les îles canadiennes de la Reine-Charlotte, une région loin au nord de la ville de Vancouver, où mon grand-père s'est établi il y a plus de cent ans à titre de médecin missionnaire.

Cette nation est reconnue pour son savoir-faire en ce qui concerne le travail du bois, particulièrement pour ses totems et ses grands canots maritimes sur lesquels sont sculptés des animaux et des créatures de la mythologie haïda. Il est à noter que les Haïdas ont voyagé aussi loin qu'en Amérique centrale, ce qui explique la présence de motifs olmèques dans leur art.

Pour revenir à la sculpture qu'on retrouve à l'ambassade du Canada à Washington, il s'agit d'un bateau rempli d'animaux et d'oiseaux, d'hommes et de femmes, de guerriers et de diplomates; certains sont fiers, d'autres sont craintifs, et d'autres encore sont conciliants, mais tous sont expressifs. Ils ne représentent pas seulement une culture, mais bien la famille entière des êtres vivants. Quelles que soient leurs différences, ils ont choisi d'entreprendre leur voyage ensemble, et ensemble ils cherchent à améliorer leur vie matérielle et spirituelle.

Cette sculpture vise à représenter la riche diversité du Canada, mais je trouve qu'elle symbolise tout aussi bien les relations entre le Canada et les États-Unis. Ceux-ci constituent bien entendu deux pays distincts et séparés, mais ils sont tous deux caractérisés par une grande diversité ethnique et des sources innombrables d'inspiration culturelle.

De plus, nos deux pays partagent des valeurs, des espoirs et une certaine vision du monde. Par conséquent, le Canada et les États-Unis aspirent généralement aux mêmes buts à l'échelle nationale, hémisphérique et internationale.

Il n'est pas surprenant de constater que ces principaux buts concernent la sécurité économique et physique de nos citoyens. À cet égard, les États-Unis n'ont pas de meilleur allié que le Canada. Au pays comme à l'étranger, notre engagement est clair.

Permettez-moi de commencer en décrivant certaines des mesures que nous prenons à l'échelle nationale pour améliorer cette sécurité économique et physique.

Le Canada a modifié sa législation afin d'empêcher le financement du terrorisme, et il a identifié et bloqué les ressources appartenant à des terroristes. Nous avons aussi resserré la réglementation concernant les réfugiés afin d'améliorer la conformité et la surveillance, et notre loi-cadre en matière de terrorisme a donné aux autorités policières des outils supplémentaires leur permettant de s'attaquer aux cellules terroristes.

De plus, nous mettons en commun nos renseignements sur les personnes qui arrivent en Amérique du Nord à partir d'autres pays et qui peuvent représenter un risque pour la sécurité de nos citoyens.

Récemment, notre premier ministre, Paul Martin, a créé le nouveau ministère de la Sécurité publique et de la Protection civile. Ce ministère, composé d'organismes auparavant dispersés au sein du gouvernement, est comparable au département de la Sécurité intérieure des États-Unis. Il s'occupera de toutes les menaces que le terrorisme, le crime international et les maladies représentent pour notre pays.

Il y a plusieurs dizaines d'années, pendant la guerre froide, le Canada et les États-Unis ont établi conjointement le NORAD afin d'accroître la sécurité continentale, et celui-ci conserve aujourd'hui toute sa pertinence. Ici-même au Colorado, les Canadiens et les Américains continuent de travailler côte à côte au Quartier général du NORAD, à Cheyenne Mountain, afin de surveiller qu'aucun pays n'est en mesure de menacer l'Amérique du Nord avec ses missiles.

C'est d'ailleurs un commandant canadien du NORAD qui était en charge du service de surveillance le 11 septembre 2001 et qui a ordonné l'envoi immédiat de chasseurs. Les chasseurs du NORAD se sont alors fait plus présents à l'échelle continentale. Depuis le 11 septembre 2001, le NORAD a dirigé plus de 34 000 sorties et dérouté des patrouilles aériennes ou ordonné l'envoi immédiat de chasseurs en plus de 1 700 occasions afin d'intercepter des menaces aériennes potentielles.

Aujourd'hui, le Canada et les États-Unis commencent à envisager la possibilité d'un partenariat en matière de défense antimissile de manière à renforcer davantage la sécurité continentale.

Voilà, somme toute, des projets remarquables.

Cependant, je vous dirais qu'à bien des égards l'Accord sur la frontière intelligente Canada–États-Unis, signé en décembre 2001, est tout aussi important pour la sécurité de nos citoyens. Les enjeux concernant votre frontière Nord sont comparables à ceux concernant votre frontière avec le Mexique. Et ces deux frontières sont cruciales pour l'économie américaine, car il y passe près de 40 % de toutes les exportations des États-Unis.

À la frontière avec le Canada, le contrôle de l'immigration n'est pas aussi prioritaire qu'en ce qui concerne le Mexique, mais la frontière Canada–États-Unis est trois fois plus longue que votre frontière du Sud. Par conséquent, le maintien de la sécurité frontalière est un défi constant.

Toutefois, grâce à une utilisation créative des technologies de l'information et des technologies de gestion du risque, nous avons renforcé la sécurité tout en cherchant à réduire les coûts de transaction à nos points d'entrée.

Par la même occasion, nous avons accru la sécurité sur les longues étendues entre les points d'entrée en créant les Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF). Celles-ci sont composées de représentants d'organismes des deux pays qui utilisent des technologies de pointe afin de s'attaquer à l'activité criminelle transfrontalière d'un bout à l'autre de la frontière.

Les EIPF comptent parmi plus de 30 mesures innovatrices établies dans l'Accord sur la frontière intelligente Canada–États-Unis. Cet accord couvre tous les aspects concernant la frontière. Il traite entre autres des conditions relatives à l'envoi mutuel de fonctionnaires des douanes dans les ports de l'autre pays, des nouvelles technologies permettant de passer les cargos au peigne fin, des ententes sur les réfugiés et les visas ainsi que de l'accroissement de la mise en commun de l'information entre les autorités policières et les services de renseignement.

Deux nouveaux programmes d'accès transfrontalier, le Programme d'expéditions rapides et sécuritaires (EXPRES) et NEXUS, visent à réduire la congestion aux points d'entrée en permettant aux habitués préapprouvées de remplir les formalités des douanes avant d'arriver à la frontière et d'utiliser des voies réservées pour la traverser, de manière à accélérer le passage des biens et des personnes.

Si tant de travail et d'argent ont été investis dans l'Accord sur la frontière intelligente, c'est que les enjeux sont énormes, et ce pour les deux parties.

Nos échanges commerciaux ont presque triplé depuis la signature, en 1989, de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, qui s'est ensuite élargi pour devenir l'ALENA. Nos échanges annuels de 440 milliards de dollars de biens et de services font de notre relation commerciale la plus importante du monde.

Le marché canadien est aussi très important pour les États-Unis, puisque nous achetons près du quart de tous les produits exportés des États-Unis – davantage que le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Chine et Hong Kong réunis! Pour 39 États, le Canada arrive au premier rang de leurs partenaires étrangers en matière de commerce. En 2002, le Canada et le Colorado ont échangé près de 2 milliards de dollars de produits, principalement dans les secteurs de la haute technologie, de l'agroalimentaire et du transport.

Mais nos accords de libre-échange ne se limitent pas à la stimulation des exportations; ils ont également permis la création d'un marché intégré. En effet, les entreprises canadiennes et américaines considèrent de plus en plus l'Amérique du Nord comme un seul marché et profitent des points forts de chaque pays.

Je dirais que la plus importante exportation du Canada vers Denver a coïncidé avec la plus remarquable émigration unique de Canadiens vers cette ville. C'était en 1996, peu après l'entrée en vigueur de l'ALENA, lorsque les Nordiques de Québec ont déménagé ici pour devenir l'Avalanche.

La même année, l'Avalanche ont remporté la coupe Stanley, puis encore une fois en 2001. Je suis ravi de constater que l'équipe compte toujours quelques joueurs des anciens Nordiques et que l'Avalanche se porte bien, possédant le meilleur pointage de la Conférence de l'Ouest de la LNH.

Bien sûr, on peut citer bien d'autres exemples de libre-échange. Le dernier numéro du Denver Business Journal fournit la liste des plus grandes entreprises étrangères de la ville. En tête de liste, on retrouve la compagnie canadienne d'assurance-vie Great-West, dont le bureau de Denver emploie quelque 3 000 personnes.

Par ailleurs, Frontier Airlines forme ses pilotes à l'aide des simulateurs de vol perfectionnés qui se trouvent au centre de formation de Denver de l'entreprise montréalaise CAE. De plus, Encana, une des plus grandes entreprises canadiennes d'exploration et de production pétrolière et gazière, a ouvert un bureau à Denver pour veiller sur ses intérêts dans les Rocheuses américaines.

Pour sa part, l'entreprise Omnitrax de Denver, responsable de la gestion du port de Churchill (Manitoba), dans la baie d'Hudson, contribue à l'envoi maritime de produits canadiens vers l'Europe par le biais de l'Atlantique Nord.

Le secteur de l'énergie est un autre exemple de la situation mutuellement profitable qui existe entre nos deux pays, le Canada étant de loin le plus important fournisseur d'énergie des États-Unis. Concrètement, il vous fournit 94 % de vos importations de gaz naturel et près de 100 % de vos importations d'électricité, en plus de vous exporter davantage de produits pétroliers, bruts et raffinés, que tout autre fournisseur étranger (y compris l'Arabie saoudite).

En fait, en se fondant sur le nombre de kilowattheures exportés, l'ambassade des États-Unis à Ottawa a calculé que le Canada fournissait à votre pays le tiers de toutes ses importations d'énergie.

L'intégration de notre marché de l'énergie a permis à nos industries d'accroître leurs profits grâce à des économies d'échelle et au principe des avantages comparés. Mais l'intégration comporte aussi sa part de problèmes.

Dans le secteur de l'énergie, la panne générale d'électricité qui a pris naissance en Ohio s'est propagée jusqu'en Ontario, occasionnant des pertes de production se chiffrant en milliards de dollars.

Dans l'industrie du bœuf, fortement intégrée depuis une dizaine d'années, la découverte récente de deux cas d'ESB chez deux bovins canadiens exige que nous trouvions une solution harmonisée. En collaborant, nous pourrons garantir la sûreté du bœuf nord-américain et rouvrir nos marchés d'exportation, particulièrement ceux de l'Asie, où les consommateurs considèrent tout simplement ce bœuf comme nord-américain, point à la ligne..

En conséquence, il faut lever l'interdiction actuelle sur l'entrée de bœufs canadiens aux États-Unis, de manière à rétablir la confiance des Asiatiques relativement à ce produit nord-américain.

Ce qu'il importe de retenir, c'est que compte tenu de l'ampleur de notre relation commerciale, qui représente 450 milliards de dollars américains par année, nos frictions sont relativement très rares. Les différends qui ont tendance à attirer beaucoup d'attention, comme ceux sur le bois d'œuvre ou le blé, concernent en réalité moins de 2 % de l'activité commerciale entre nos deux pays. Et même dans ce genre de situation à couteaux tirés, nous pouvons faire appel aux mécanismes intégrés à l'ALENA et à l'OMC.

Ainsi, le Canada et les États-Unis souhaitent que les avantages du libre-échange s'étendent au reste de l'hémisphère.

Le Canada est déterminé à favoriser fermement et directement l'institution d'un régime de libre-échange englobant tout l'hémisphère, bien qu'à notre avis la réunion des ministres du Commerce qui s'est tenue à Miami a nui considérablement à l'atteinte de cet objectif. Par conséquent, nous doutons que le calendrier établi au Sommet de Québec pourra être respecté.

La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont affirmé que l'accroissement du commerce par la réduction collective des entraves constitue l'outil le plus puissant auquel l'ensemble des pays peuvent collaborer pour réduire la pauvreté et accroître le niveau de vie des populations mondiales. Jumelé à des politiques sociales, notamment en matière de santé et d'éducation, le libre-échange peut réduire la pauvreté en stimulant la croissance économique.

Le Canada et les États-Unis sont aussi des partenaires actifs au-delà de l'hémisphère. Les forces canadiennes sont les seules dont les opérations sont entièrement intégrées à celles des forces américaines. Une frégate canadienne accompagne actuellement le groupe de porte-avions George Washington vers la mer d'Oman.

En Afghanistan, les forces canadiennes ont combattu en 2002 aux côtés des troupes américaines au moment même où les principaux combats faisaient rage. En ce moment même, 2 000 militaires canadiens font partie des forces de maintien de la paix dirigées par l'OTAN à Kaboul et dans les environs.

En outre, le Canada assure actuellement le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité, communément appelée FIAS. Cette force remplit une fonction dangereuse mais importante, qui consiste à permettre l'installation de la stabilité et de la démocratie.

Des militaires de nos deux pays ont payé cet effort de leur vie. Comme les États-Unis, même si nous sommes attristés par chaque vie perdue dans la lutte visant à rendre notre monde plus sécuritaire, notre engagement dans le combat contre le terrorisme est inébranlable.

Au cours des dernières années, le Canada a consacré plus de 380 millions de dollars à l'aide humanitaire et à la reconstruction en Afghanistan. Nous contribuons actuellement au financement de l'Autorité de transition en Afghanistan, nous participons au déminage, à la reconstruction et à la réforme judiciaire du pays, et nous préparons le terrain pour de futures élections.

Le Canada est également déterminé à améliorer la sécurité humaine et les conditions de vie en Iraq. Déjà, nous avons consacré 230 millions de dollars à l'aide humanitaire et à la reconstruction. De plus, nous avons fait grâce à l'Iraq d'une dette d'environ 570 millions de dollars. Afin d'accroître la sécurité dans ce pays, des agents canadiens de la GRC s'affairent à former de nouvelles recrues au centre de formation des policiers iraquiens établi en Jordanie.

Comme l'a déclaré le président Bush il y a plusieurs semaines, « les Canadiens veulent que l'Iraq se tire d'affaire, et ils comprennent les enjeux de la liberté au Moyen-Orient ».

Permettez-moi de conclure mon exposé en affirmant que les grands défis auxquels l'humanité doit faire face ne peuvent pas être relevés par un seul pays, aussi riche et puissant soit-il.

Le mois dernier à Davos, dans le discours qu'il prononcé au Forum économique mondial, le premier ministre Martin a lancé cette question oratoire :

« L'humanité s'arrête-t-elle aux frontières d'un pays? »

Évidemment, il a répondu lui-même par la négative, après quoi il a poursuivi en déclarant ceci :

« Aucun pays ne peut gérer à lui seul les conséquences de l'interdépendance mondiale. Nous pouvons collaborer avec nos voisins, nos amis et nos alliés, avec nos partenaires régionaux et internationaux. Mais l'important, c'est de collaborer. »

Le titre et le thème de mon exposé d'aujourd'hui m'ont été inspirés de ce sentiment.

Il y a une cinquantaine d'années, le général James Doolittle, un héros de l'aviation américaine de la Seconde guerre mondiale, a décrit à un public torontois la tâche colossale, alors en cours de réalisation, qui consistait à établir un réseau de radars du NORAD d'un bout à l'autre du continent. À cette occasion, il a tenu les propos suivants au sujet du Canada et des États-Unis :

« Nous vivons côte à côte et collaborons en vue d'atteindre des objectifs communs, qu'il s'agisse de planification internationale à long terme ou de réponse systématique à des besoins quotidiens. Cela nous a permis d'acquérir une force d'esprit et une maturité grâce auxquelles nous réussirons toujours à surmonter les difficultés qui se présenteront à nous. »

Le général avait raison.

Pour faire face à différentes menaces extérieures, nous avons créé le NORAD et l'OTAN, qui demeurent des éléments essentiels de notre lutte contre le terrorisme.

Pour mettre un terme au protectionnisme et aux droits de douane élevés, nous avons élaboré l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, qui a stimulé la prospérité et la concurrence dans nos deux pays.

Nous avons également réussi à instaurer des mesures innovatrices visant à accroître l'efficacité et la sécurité de notre frontière commune. Ces solutions constituent un modèle de bon voisinage pour les autres pays du monde.

Tout comme la sculpture haïda dont j'ai parlé précédemment, qui représente différents personnages mythiques, la relation Canada–États-Unis a plusieurs visages. Mais les objectifs fondamentaux et la force d'esprit que nous avons en commun continueront de nous propulser vers l'avant, aussi bien en période calme qu'en période trouble.

Le Canada et les États-Unis aborderont l'avenir ensemble; comme les voisins, les amis fidèles et les grands alliés qu'ils sont.

Merci.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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