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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Michael Kergin Discours prononcés par M. Michael Kergin le 3 juin 2004

Canada et les États Unis : Voisins interdépendants

Discours prononcé par Michael Kergin, Ambassadeur de Canada aux États-Unis devant le Kansas World Trade Center

Wichita (Kansas)
Le 3 juin 2004

Merci de votre aimable présentation et de votre accueil chaleureux. Je suis particulièrement ravi de me trouver à Wichita. Mon séjour a été très agréable jusqu'à présent, et j'ai bien l'intention de revenir.

Vous savez, le Kansas et le Canada jouissent d'une relation solide et mutuellement profitable. Notre commerce vigoureux, dont la valeur s'élevait à environ 2 milliards de dollars en 2003, est très bien équilibré de part et d'autre. Le Canada consomme près du quart des exportations du Kansas, ce qui en fait votre principal marché étranger.

Or, notre commerce florissant ne représente qu'un des éléments importants du partenariat entre le Canada et les États-Unis, qui sont depuis longtemps des amis, des alliés et de bons voisins.

La relation entre nos deux pays se fonde sur un intérêt commun, qui consiste à garantir la sécurité, la prospérité et la qualité de vie de nos citoyens. Elle est par ailleurs consolidée par des valeurs de base, soit la démocratie, le respect de la primauté du droit et l'ouverture des marchés.

Le grand président Eisenhower, originaire du Kansas, a dit un jour que « tout homme, s'il est sage ou brave, évitera toujours de s'assoupir sur le chemin de l'histoire pour attendre que le train de l'avenir lui passe sur le corps ». Et je peux affirmer que cela illustre bien la relation entre le Canada et les États-Unis, car nous sommes toujours prompts à prévoir les occasions et à trouver des solutions innovatrices à nos défis communs.

Parmi ces défis, le plus grand consiste actuellement à protéger nos citoyens contre le terrorisme. Il y a près de trois ans, lorsque ce fléau a sévi en sol nord-américain – ce même fléau qui continue de semer la dévastation à l'échelle mondiale – la sécurité est devenue la plus grande préoccupation de nos deux gouvernements nationaux.

Parmi ces défis, le plus grand consiste actuellement à protéger nos citoyens contre le terrorisme. Il y a près de trois ans, lorsque ce fléau a sévi en sol nord-américain – ce même fléau qui continue de semer la dévastation à l'échelle mondiale – la sécurité est devenue la plus grande préoccupation de nos deux gouvernements nationaux.

Le mois dernier, le premier ministre Martin a présenté une politique de sécurité nationale sans précédent. En plus d'apporter certains changements importants sur le plan institutionnel, cette politique prévoit un nouvel investissement de quelque 8 milliards de dollars visant à renforcer nos capacités en matière de sécurité.

Le mois dernier, le premier ministre Martin a présenté une politique de sécurité nationale sans précédent. En plus d'apporter certains changements importants sur le plan institutionnel, cette politique prévoit un nouvel investissement de quelque 8 milliards de dollars visant à renforcer nos capacités en matière de sécurité.

Aujourd'hui, tandis que les troupes américaines combattent les insurgés talibans dans le Sud, le Canada assure le commandement de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) de l'OTAN, établie à Kaboul, fort de l'appui de plus de 2000 soldats canadiens.

Notre rôle, dangereux mais crucial, consiste à permettre l'installation de la stabilité et de la démocratie. Et la mort de soldats canadiens dans l'exercice de ce rôle ne diminue en rien notre engagement. Le premier ministre Martin a annoncé récemment que la présence de militaires canadiens en Afghanistan serait maintenue pendant au moins un an, et fort probablement au-delà.

Beaucoup de militaires canadiens se trouvent toujours dans les Balkans, dans le golfe Persique et en Haïti. Nous ne croyons pas que les problèmes de sécurité qui existent dans ces régions pourront être réglés à court terme. C'est pourquoi le premier ministre Martin a annoncé dernièrement la décision du gouvernement d'effectuer de nouvelles acquisitions importantes afin de renouveler l'équipement dont l'armée a besoin pour faire son travail.

Le Canada et les États-Unis ont en commun une longue et fière histoire militaire, dont j'ai assisté à la commémoration samedi dernier lors de l'inauguration, à Washington, du monument de la Seconde Guerre mondiale. Le fait de me retrouver parmi les centaines de milliers de vétérans de cette guerre et parmi les membres de leurs familles a été pour moi une expérience profondément émouvante.

Ce dimanche 6 juin marquera le 60e anniversaire du jour J, où les troupes canadiennes, américaines et britanniques, sous le commandement suprême allié de Dwight D. Eisenhower, réussirent à établir des têtes de plage en Normandie et y amorcèrent la libération de l'Europe.

Comme beaucoup d'autres jeunes canadiens, mon père a passé six ans, de 1939 à 1945, à se battre pour la liberté et la démocratie en Europe. Environ un million de jeunes Canadiens se sont retrouvés dans le feu de l'action au cours de la Seconde Guerre mondiale, et plus de 40 000 d'entre eux l'ont payé de leur vie. Lorsque les États-Unis ont pris part à la guerre en 1941, nos deux pays ont inauguré ce qui deviendrait par la suite une alliance miliaire formelle et étroite.

Pendant la guerre froide, le Canada et les États-Unis ont élaboré l'Accord sur la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord, ou NORAD, afin d'accroître la sécurité continentale contre la menace que représentaient les bombardiers soviétiques. Évidemment, la menace qui pèse aujourd'hui contre notre sécurité est différente, mais le NORAD n'en conserve pas moins toute sa pertinence.

Nos militaires travaillent côte à côte au Quartier général du NORAD, à Colorado Springs, où ils coordonnent conjointement la défense aérienne de l'Amérique du Nord et s'assurent qu'aucun pays n'est en mesure de menacer le continent avec ses missiles.

(Le matin du 11 septembre 2001, c'est d'ailleurs le service de surveillance du Canada, sous commandement canadien, qui a dirigé la première réponse du NORAD aux attentats terroristes perpétrés aux États-Unis en fermant l'espace aérien et en ordonnant l'envoi immédiat de chasseurs à partir de nos deux pays.)

Par ailleurs, puisque les terroristes trouvent facilement refuge dans les milieux où la paix, l'ordre et le bon gouvernement sont manquants, le premier ministre Martin a fait de la reconstruction et du développement des institutions démocratiques des pays vulnérables une de ses priorités internationales. Cela peut jouer un grand rôle dans l'accroissement de la sécurité et de la stabilité.

L'engagement du Canada à l'égard de l'Afghanistan comprend un investissement de plus d'un demi-milliard de dollars dans la reconstruction et l'aide humanitaire. Nous contribuons également au financement de l'Autorité transitoire afghane, des élections à venir, des efforts de déminage et de la réforme judiciaire.

De plus, le Canada consacre au relèvement de l'Iraq la somme appréciable de 275 millions de dollars. Même s'il a décidé de ne pas participer à la coalition militaire, à défaut d'un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU, le Canada s'est empressé de jouer un rôle important dans la coalition humanitaire. En plus de financer l'aide humanitaire, l'éducation de base, les services d'aqueduc et d'assainissement ainsi que la formation des policiers, le Canada a renoncé à une dette de 750 millions de dollars que l'Iraq lui devait.

Toutefois, je crois pouvoir dire que nos progrès les plus importants dans la lutte contre le terrorisme concernent notre frontière commune, qui ne représente pas tant une ligne de séparation entre le Canada et les États-Unis que le témoignage de l'esprit dynamique et de l'efficacité de nos deux pays. Cela, le président Eisenhower l'aurait bien compris.

Winston Churchill, l'allié de ce président pendant la Seconde Guerre mondiale, a un jour décrit comme suit la frontière entre le Canada et les États-Unis : « la longue frontière qui s'étend des océans Atlantique à Pacifique, gardée seulement par le bon voisinage et des obligations honorables, est un exemple à suivre pour chaque pays et un modèle d'avenir pour le monde entier ».

Faisant honneur à cette déclaration, l'Accord sur la frontière intelligente, signé en décembre 2001, comprend 30 mesures novatrices visant à accroître la sécurité et l'efficacité de notre frontière, entre autres. Cet accord couvre tous les aspects concernant la frontière, notamment les conditions relatives à l'envoi mutuel d'agents des douanes dans les ports de l'autre pays, les ententes sur les réfugiés et les visas ainsi que l'amélioration de l'infrastructure et l'accroissement de la mise en commun de l'information entre les autorités policières et les services de renseignement exerçant des activités hors de leur territoire national.

Nous avons réalisé de grands progrès en adoptant une approche de gestion du risque à la frontière et en la combinant à des technologies de pointe. La gestion du risque consiste à utiliser le renseignement de sécurité et l'information mise en commun pour parvenir à une interprétation commune du risque associé à des personnes données; les technologies de pointe permettent la surveillance électronique des personnes présentant peu de risque qui traversent la frontière, de manière à ce que les ressources humaines se concentrent sur les personnes auxquelles un risque plus important est associé – rendant ainsi la frontière plus amicale pour les utilisateurs amicaux.

La frontière assure la chaîne d'approvisionnement et l'accès aux marchés des industries de nos deux pays, y compris celles de Wichita. En fait, le Kansas se trouve à cheval sur une importante route de libre-échange : le corridor I-35, aussi appelé autoroute de l'ALENA, car il part de Monterrey, au Mexique, traverse les États-Unis (et le Kansas) et se rend jusqu'à la ville canadienne de Winnipeg.

Au cours des dernières années, la circulation commerciale entre le Canada et les États-Unis a augmenté à un rythme surprenant, puisque 80 % de nos échanges commerciaux, dont la valeur annuelle s'élève à 450 milliards de dollars, passent par le transport terrestre. Depuis 1989, année de l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, les échanges entre nos deux pays ont plus que doublé.

Sur les 50 États que compte votre pays, 37 ont pour principal partenaire commercial le Canada. En effet, même si son économie est légèrement moins importante celle de l'État de la Californie et qu'elle représente moins d'un dixième de celle des États-Unis, le Canada absorbe près d'un cinquième de tous les produits exportés des États-Unis – davantage que la Chine, le Japon, Hong Kong, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie réunis!

Pour cette raison, 5,2 millions d'emplois américains dépendent du marché canadien, dont 51 000 au Kansas.

Ainsi, lorsque nous laissons le libre-échange suivre son cours, nous faisons travailler nos concitoyens.

De plus en plus, les entreprises canadiennes et américaines considèrent la zone de l'ALENA comme un tout. Elles prennent leurs décisions d'investissement et de production en profitant des forces respectives de chacun des partenaires de l'ALENA.

Une bonne part des échanges entre le Canada et le Kansas s'effectuent dans le secteur du transport – un avantage qui découle de l'intégration de l'industrie.

Par exemple, une partie des avions à réaction de marque Boeing qu'utilise Air Canada sont construits ici, à Wichita. Et Wichita est le siège des opérations concernant les avions Learjet de l'entreprise montréalaise Bombardier, en plus d'être le centre de tous les essais en vol de certification des avions Bombardier. En outre, un des huit centres de maintenance des Services à l'aviation d'affaires de Bombardier se trouve ici, et on y entretient plus de 600 avions par année.

Le commerce d'énergie entre le Canada et les États-Unis représente un autre bon exemple d'intégration de nos marchés, le Canada étant de loin le plus grand fournisseur d'énergie des États-Unis.

Par conséquent, malgré l'instabilité chronique au Moyen-Orient, vous pouvez vous rassurer en vous disant que 85 % de vos importations de gaz naturel et près de 100 % de vos importations d'électricité proviennent de votre ami et voisin sécuritaire, qui vous exporte en outre davantage de produits pétroliers, bruts et raffinés, que tout autre fournisseur étranger (y compris l'Arabie saoudite).

Koch Industries, dont le siège se trouve ici à Wichita, reconnaît l'importance d'assurer un approvisionnement sûr et fiable à ses principales opérations. Or, les opérations de ses raffineries américaines dépendent du pétrole canadien, et aucune autre entreprise du monde n'en achète autant.

De manière générale, l'ambassade des États-Unis à Ottawa a calculé, en se fondant sur le nombre de kilowattheures exportés, que le Canada fournissait à votre pays le tiers de toutes ses importations d'énergie.

Il va de soi que l'intégration de notre marché de l'énergie a permis à nos industries d'accroître leurs profits grâce à des économies d'échelle et au principe des avantages comparés. Toutefois, l'intégration comporte aussi sa part de difficultés.

Il va de soi que l'intégration de notre marché de l'énergie a permis à nos industries d'accroître leurs profits grâce à des économies d'échelle et au principe des avantages comparés. Toutefois, l'intégration comporte aussi sa part de difficultés.

Si nos deux pays parviennent à adopter une approche fondée strictement sur la science – et non sur le protectionnisme – la qualité et la sûreté du bœuf nord-américain s'en verra assurée. La confiance réciproque à l'égard de nos produits permet d'établir la crédibilité nécessaire à la réouverture de nos marchés d'exportation communs, particulièrement ceux de l'Asie, où les consommateurs considèrent tout simplement ce bœuf comme nord-américain, point à la ligne.

Par ailleurs, en plus de faciliter l'intégration économique, l'ALENA nous a également permis de devenir plus concurrentiels. Le Canada et les États-Unis sont aujourd'hui des chefs de file en matière d'innovation et s'avèrent très attrayants pour les investisseurs et la main-d'œuvre spécialisée.

Pour rendre cela possible, le Canada a pris diverses mesures au cours des dix dernières années. Tout d'abord, nous avons mis de l'ordre dans nos finances publiques – ainsi, les déficits chroniques ont été remplacés par des surplus, et la dette a commencé à diminuer.

En fait, le Canada a été le seul pays du G7 à enregistrer un surplus budgétaire en 2002 et en 2003, et l'OCDE prévoit que ce sera encore le cas en 2004 et en 2005. De plus, la proportion de la dette totale du Canada a diminué en 2003 à environ 35 % de son PIB, et, selon l'OCDE, il devrait s'agir de la plus faible de tout le G7 en 2004.

(Il y a donc vraiment des différences au nord de la frontière!)

Grâce à sa discipline fiscale, le gouvernement a été en mesure de réaliser les plus importantes réductions de l'impôt sur les entreprises de l'histoire du Canada et de procurer un avantage fiscal de plus en plus important aux entreprises canadiennes, ce qui encouragera la croissance économique et la création d'emplois.

Le taux d'imposition moyen des entreprises est maintenant plus faible au Canada qu'aux États-Unis, et, si les deux pays poursuivent dans la même voie, l'écart sera supérieur à 6 % d'ici 2008.

Le Canada investit énormément dans l'éducation et l'innovation, et il est devenu un pivot dans de nombreux secteurs de la nouvelle économie, dont la haute technologie, la biotechnologie ainsi que les technologies du multimédia et des piles à combustible.

Les changements vécus par le Canada ces dernières années se sont produits sous l'égide attentionnée de Paul Martin, lorsqu'il était ministre des Finances. Aujourd'hui, en tant que premier ministre, il a manifesté clairement son intention de continuer de réduire la dette du Canada et de se concentrer sur le développement de la nouvelle économie du pays.

Comme moi, les investisseurs américains, européens et asiatiques sont convaincus que le Canada est un endroit intéressant sur le plan de l'investissement. Cela montre leur confiance à l'égard de notre économie concurrentielle, de notre main-d'œuvre qualifiée, de notre infrastructure de premier ordre et de notre compétitivité en matière de coûts.

Et compte tenu de l'intégration considérable de l'économie de nos deux pays, la compétitivité du Canada ne menace aucunement les emplois américains. En fait, les États-Unis jouissent d'un bon surplus en ce qui concerne les échanges de services avec le Canada, ce qui signifie que les Canadiens ont davantage à craindre de l'approvisionnement aux États-Unis que l'inverse.

Et compte tenu de l'intégration considérable de l'économie de nos deux pays, la compétitivité du Canada ne menace aucunement les emplois américains. En fait, les États-Unis jouissent d'un bon surplus en ce qui concerne les échanges de services avec le Canada, ce qui signifie que les Canadiens ont davantage à craindre de l'approvisionnement aux États-Unis que l'inverse.

Le premier ministre Martin reconnaît l'importance des relations entre le Canada et les États-Unis, et il en a fait une de ses priorités. Il a d'ailleurs établi un nouveau comité du Cabinet à cet égard, comité qu'il préside personnellement. Il a en outre nommé un secrétaire parlementaire chargé exclusivement de cette question.

Somme toute, mon message d'aujourd'hui vise à illustrer la nécessité du partenariat entre le Canada et les États-Unis pour notre sécurité et notre prospérité mutuelles. Le bien-être de nos citoyens exige que nous travaillions en partenariat.

Pour améliorer la sécurité de nos citoyens, nous combattons ensemble le terrorisme chez nous et à l'étranger, et nous avons établi des procédures novatrices afin de rendre notre frontière plus sûre et plus efficace.

Pour garantir notre prospérité, nous avons conclu l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis, puis nous avons eu le bon sens de l'étendre au Mexique par le biais de l'ALENA. Or, ces accords de libre-échange ont dépassé nos attentes à tous les égards.

Par conséquent, les Canadiens et les Américains demeureront des voisins interdépendants ainsi que l'ont décrit ces deux grands héros de la Seconde Guerre mondiale qu'ont été Dwight Eisenhower et Winston Churchill. Ce faisant, je crois qu'ils continueront de donner l'exemple aux autres pays et de représenter un modèle d'avenir pour le monde entier.

Merci.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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