Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Frank McKenna Lettres le 26 mars 2005
Lettre au New York Times26 mars 2005 La frontière canadienne Monsieur le rédacteur en chef, Nous contestons l'affirmation que vous émettiez dans votre éditorial du 21 mars, intitulé « Nos frontières mal protégées contre les terroristes » dans la série « Une nation exposée au danger », selon laquelle « de présumés terroristes entrent au pays depuis longtemps en passant par le Canada. » Vous signalez qu'aucun des pirates de l'air du 11 septembre n'est entré aux États-Unis par le Canada, ce qui est effectivement le cas, comme l'a confirmé le secrétaire à la justice John Ashcroft à la fin 2001. D'ailleurs, ce dernier a aussi fait mention de l'« aide des autorités canadiennes » dans l'arrestation, en 1999, d'Ahmed Ressam, le « terroriste de l'an 2000 ». Depuis ce temps, nos deux pays ont mis à exécution le « Plan d'action sur la frontière intelligente » ainsi que des politiques sur la sécurité nationale. Ces mesures se sont traduites notamment par un investissement d'environ 10 milliards de dollars en matière de sécurité et par la création d'un ministère semblable au Département de la Sécurité intérieure, ce qui contribue à fermer les frontières de l'Amérique du Nord aux terroristes tout en les gardant ouvertes au commerce. En visite au Canada ce mois-ci, Michael Chertoff, le nouveau secrétaire à la Sécurité intérieure, a affirmé que, ensemble, « nous faisons obstacle aux terroristes »./p> Dans les sociétés ouvertes comme les nôtres, tout le monde sait que les mesures de sécurité ne peuvent être totalement efficaces. Cependant, les faits sont indéniables : la coopération entre le Canada et les États-Unis a contribué à réduire la menace du terrorisme dans nos deux pays. Frank McKenna Ambassadeur du Canada Washington DC, le 26 mars 2005 |