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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Frank McKenna Discours et déclarations le 26 avril 2005

Frank McKenna, ambassadeur du Canada aux États-Unis

L’inauguration de notre Consulat du Canada à Philadelphie
The Union League of Philadelphia
Philadelphie, Pennsylvanie
Le 26 avril 2005


Distingués invités, je vous remercie de votre chaleureux accueil. c’est un grand plaisir que d’être avec vous aujourd’hui à Philadelphie.

En bref, j’ai trois messages à vous faire. D’abord, j’annonce l’inauguration de notre Consulat du Canada à Philadelphie, événement dont je dirais simplement : il était temps ! De plus, je voudrais vous entretenir des raisons pour lesquelles nous devrions nous réjouir de l’ampleur et de la profondeur des relations canado-américaines et enfin, un rappel amical : malgré les nombreuses préoccupations des américains pendant ces temps difficiles, n’oubliez pas votre voisin du nord.

Sans plus de préambule, je dirai que je ne pourrais être plus fier que je le suis aujourd’hui à l’occasion de l’Inauguration officielle du Consulat.

Pour les canadiens, Philadelphie est une ville marquée par l’histoire et les rêves.

Nous savons que c’est la ville conçue par cet extraordinaire quaker qu’était William Penn, en 1682.

Nous la connaissons comme l’atelier de création de ce grand génie Américain qu’était Benjamin Franklin.

Nous savons aussi que c’est un berceau de la démocratie :

C’est là qu’a été coulée la cloche de la liberté;
c’est le berceau de la Déclaration d’Indépendance découlant du Congrès Continental de 1774.

À ma connaissance, c’est la seule ville américaine où trois partis politiques se sont réunis la même année pour choisir leur candidat à la présidence. C’était en 1948 et les candidats étaient Harry Truman, Thomas Dewey et Henry Wallace.

En tant que Canadiens, nous savons ce que c’est que d’être un non-favori et c’est de ce point de vue que nous avons admiré et applaudi vos équipes sportives légendaires.

Nous admirons la rigueur mentale et les prouesses physiques de Donovan McNabb, ce grand quart-arrière des Eagles.

Nous avons crié jusqu’à en perdre la voix, applaudissant au style de hockey rude des Flyers de Philadelphie à l’époque où tout le monde les appelait les « Broadstreet Bullies ».

Nous nous réjouissions secrètement quand, en 1972, l’équipe de Philadelphie a échangé un joueur obscur contre Steve Carlton, du temple de la renommée, qui a gagné trois prix Cy Young et a amené Philadelphie à son premier championnat mondial. Incidemment, un de mes voisins au Canada, Rhéal Cormier, est maintenant lanceur pour les Phillies. C’est dire que le monde est petit.

Il est facile de comprendre pourquoi l’un de vos citoyens les plus célèbres, W.C. Fields, auquel on demandait ce qu’il voulait comme épitaphe, a répondu « tout compte fait, c’est à Philadelphie que je me sens bien. »

Après avoir profité pendant deux jours de votre merveilleuse hospitalité, je vois pourquoi votre ville est à juste titre appelée la ville de l’amour fraternel.

Aussi importantes que puissent être ces merveilleuses qualités, il existe également une raison tout simplement commerciale pour laquelle le Canada devrait et doit être présent à Philadelphie.

Voici quelques faits :

Le Canada est le principal marché d’exportation de la Pennsylvanie, plus du tiers des exportations de Pennsylvanie allant au Canada.

Cela fait par année plus de 13 milliards de dollars d’échanges;

En marchandises seulement, une valeur de 36 millions de dollars chaque jour.

En fait, la Pennsylvanie arrive au 7e rang de l’ensemble des états américains sur le plan des relations commerciales avec le Canada.

Cela se traduit par 219 000 emplois en Pennsylvanie qui dépendent du commerce Canada-É.-U.

Dans la seule région de Philadelphie, on trouve plus de 125 entreprises appartenant à des intérêts canadiens et donnant directement de l’emploi à plus de 12 000 personnes.

On m’a également dit que chaque année, plus d’un million de touristes canadiens visitent la Pennsylvanie - je peux les comprendre - il y a ici beaucoup à voir.

Et les statistiques sont également impressionnantes concernant nos amis du Delaware et du New Jersey, qui sont nombreux ici aujourd’hui.

Et nous devrions pouvoir faire encore mieux!

Le Consulat du Canada à Philadelphie dessert l’est de la Pennsylvanie, le Delaware et le comté de Camden au New Jersey. c’est une région importante pour les canadiens.

En effet, 9,9 millions de personnes y vivent.

C’est un des grands centres de fabrication, de mise au point et de distribution de produits pharmaceutiques et de produits chimiques, ainsi qu’en matière d’énergie, de matériel de transport, d’agriculture, de télécommunications, de technologie de l’information, d’aérospatiale, de produits ménagers, produits forestiers et services d’affaires.

Le commerce bilatéral, les investissements, les transferts technologiques et les co-entreprises offrent aux clients et aux producteurs une valeur accrue pour les biens et services, à des prix plus bas.

Cela est également source d’emplois et améliore notre niveau de vie et rend nos deux pays plus concurrentiels sur le plan international.

Je constate que, comme les canadiens, les américains se sentent défavorisés par la mondialisation et la libéralisation des échanges. parfois, nous en faisons les boucs émissaires pour expliquer les pertes d’emplois. je sais, tout comme vous, que le débat sur les déficits de la balance des paiements, l’impartition et les importations à prix plus modiques, notamment de la chine, sont à l’origine d’un regain du protectionnisme au Congrès.

J’y vois un exemple dans l’introduction de l’Amendement Byrd qui, à mon avis, est une prime d’encouragement ouverte en matière de commerce. il s’agit d’une mesure législative des plus regrettables, mais je puis comprendre les motivations de ce genre de loi protectionniste.

Nous ne devrions jamais oublier le revers de la médaille. L’Institute for International Economics a récemment calculé que la mondialisation a relevé le niveau de vie des États-Unis d’environ un billion de dollars par an, ce qui se traduit par plus de 9 000 $ par an dans un ménage américain moyen par suite de l’intégration de l’amérique dans l’économie mondiale. en fait, d’après les projections, si l’on parvient à une totale libéralisation du commerce, cela augmenterait le revenu américain d’un autre 500 milliards de dollars par an, soit encore 4 500 $ de plus pour chaque ménage américain.

Nous parlons ici de résultats annuels. c’est beaucoup d’argent.

Nulle part ces relations commerciales n’ont été plus avantageuses qu’entre le Canada et les États-Unis. nous nous sommes énormément enrichis par cette relation.

C’est de loin la plus vaste relation commerciale au monde.

Tous les jours de l’année, le Canada et les États-Unis s’échangent environ 1,8 milliard de dollars cad en biens et services.

C’est plus d’un million de dollars la minute.

À toutes les deux secondes, un camion traverse la frontière canado-américaine.

En moyenne, environ un demi-million de personnes traversent la frontière chaque jour.

Il s’agit d’emplois – plus de cinq millions d’emplois aux É-U reposent sur le commerce avec le Canada et plus de deux millions d’emplois canadiens reposent sur le commerce avec les É.-U.

N’allez pas croire que la relation n’est pas bilatérale : nous sommes, pour les États-Unis, un marché plus important que l’ensemble des pays de l’Union Européenne.

Nous sommes aussi le principal investisseur étranger aux É-U et la première destination des exportations de 39 états.

Nous sommes le principal fournisseur de pétrole brut, de gaz naturel et d’uranium des États-Unis d’Amérique.

Nos rapports commerciaux au Pont Ambassador, entre Windsor et Detroit, sont plus importants que les relations commerciales qu’entretiennent les États-Unis avec le Japon.

Nous faisons davantage d’affaires avec le Département de l’Intérieur d’Atlanta qu’avec toute la France.

Saviez-vous que certaines des entreprises bien connues de la région de Philadelphie sont des entreprises canadiennes, qui donnent de l’emploi à des milliers de citoyens de la ville :

Des noms comme les Pharmacies Eckerd, les magasins Circle K, Blinds To Go, Oppenheimer Funds, Pet Value, TD Waterhouse et RBC Dain Rauscher Securities.

Bbien sûr, je n’ai pas oublié les incontournables, par exemple Alcan, Bombardier, Weston et le Canadien Pacifique.

Certains diront sans doute que les deux pays ont mis beaucoup d’œufs dans le même panier. qu’y a-t-il de mal à cela, si nous gardons un œil sur le panier? Et c’est exactement ce que signifie l’annonce d’aujourd’hui et de nombreuses autres du même genre dans l’ensemble des États-Unis.

Nous inaugurons ou modernisons neuf consulats, en plus des 12 bureaux antérieurement en place à l’extérieur de Washington.

C’est une façon de reconnaître que les rapports entre le Canada et les États-Unis vont au-delà de la politique de Washington et englobent le commerce et l’investissement dans toutes les collectivités, partout au Canada et aux États-Unis.

Nous nommerons, de plus, 20 nouveaux consuls honoraires, dont la moitié sont déjà en poste.

Nous attachons une très grande valeur à nos relations et nous souhaitons qu’il en aille de même de votre côté.

Ce qui m’amène à mon troisième point. nous souhaitons que les États-Unis nous connaissent mieux.

Puisque nous avons le même aspect, que nous parlons la même langue, nous nous perdons parfois dans la foule. Bien sûr, vous saviez que wayne gretzky et bobby orr et votre cher Bobby Clarke, de même qu’Éric Lindros, étaient tous canadiens, parce que c’est ce que à quoi vous vous attendez des joueurs de hockey.

Je parierais que vous ne saviez pas que Steve Nash, dont on dit qu’il est le joueur le plus précieux de la National Basketball Association, était Canadien.

Et Éric Gagné, le lanceur de relève le plus extraordinaire du baseball des ligues majeures et le golfeur Mike Weir, ils sont Canadiens eux aussi!

Il est peu probable que vous sachiez que Shania Twain était Canadienne, tout comme Céline Dion et Sarah McLachlan, tout comme sont Canadiens Bryan Adams, Rich Little, Alan Thicke ou John Candy ou encore, Donald Sutherland et Peter Jennings. Vous voyez ce que je veux dire?

Nous voulons vous rappeler que nous sommes vos voisins du nord et que nous avons beaucoup de raisons d’être fiers de nous-mêmes.

Saviez-vous, par exemple, qu’à un moment où les États-Unis ont un déficit budgétaire avoisinant le demi-billion de dollars, le Canada a terminé son exercice avec un excédent important, le huitième en autant d’années consécutives?

Saviez-vous que le Canada a en fait réduit sa dette de plus de 52 milliards de dollars au cours des quelques dernières années?

Saviez-vous que le ratio de la dette du Canada par rapport au PIB est passé de 68 p. 100 en 1995 à 40 p. 100 en 2004 et constitue désormais le fardeau de la dette le plus léger du G-7?

Saviez-vous encore qu’à une époque où les États-Unis d’amérique s’empêtrent dans le débat concernant le sous-financement de leur régime de sécurité sociale, le régime de pensions du Canada est actuariellement équilibré pour les cinquante prochaines années?

Saviez-vous que la croissance de l’emploi au Canada de 1997 à 2003 se situait au premier rang de l’ensemble du G-7 par une forte marge?

Saviez-vous que la croissance du niveau de vie au Canada de 1997 à 2003 se situait au premier rang du G-7 par une forte marge?

Saviez-vous qu’à l’échelle mondiale, la croissance de la productivité de la main-d’œuvre canadienne vient au deuxième rang et que notre pays occupe la même place pour ce qui est du taux d’inflation le plus bas?

Saviez-vous que le Canada est le premier pays au monde en ce qui a trait au pourcentage de la population ayant un diplôme universitaire, que nous sommes les plus gros utilisateurs de services internet au monde, que nous sommes les premiers au monde en matière de services bancaires électroniques et que nos coûts de télécommunications sont les plus bas au monde?

Peut-être ne le saviez-vous pas, mais le Canada amorce sa cinquième année consécutive d’un programme de réductions fiscales de 100 milliards de dollars et nos entreprises bénéficient désormais d’un taux d’imposition des sociétés inférieur à celui de nombre d’entreprises américaines.

Saviez-vous que, depuis plusieurs années, la revue the economist classe le Canada comme premier ou deuxième des meilleurs endroits au monde où faire des affaires?

Saviez-vous que notre dette étrangère est actuellement la plus basse depuis 20 ans et que le niveau de confiance des consommateurs est le plus élevé de toute notre histoire?

En fait, nous voulons vous dire que le Canada est non seulement un excellent partenaire commercial, mais aussi un très bon endroit où investir. Dans ma carrière précédente, en tant que premier ministre provincial, j’ai réussi à attirer nombre d’entreprises américaines au Canada et aucune de celles-ci n’a trouvé ailleurs de meilleures propositions. En outre, elles ont toutes décidé de prendre de l’expansion après leur établissement au Canada, constatant que c’était pour elles un investissement important.

Permettez-moi de terminer ainsi : même si les relations avec Philadelphie et la Pennsylvanie, et même avec les États-Unis d’Amérique, ont des racines commerciales extraordinairement fortes, ce n’est pas l’argent qui définit une relation. Ce sont les millions de personnes qui, chaque jour, traversent la frontière pour voir leur famille et leurs amis de l’autre côté, c’est le sentiment démocratique que nous partageons, c’est notre engagement commun envers la paix mondiale.

Il s’agit de paix et de respect, que nous vivons côte à côte depuis deux siècles.

Il s’agit de l’aide mutuelle que nous nous apportons depuis longtemps en cas de besoin.

C’est un fort sentiment d’appartenance à la terre, d’avoir en partage le même continent.

Il s’agit d’une relation fondée sur le respect, l’amitié, la famille et des valeurs communes.

C’est une relation, également, qui à maintes reprises et de diverses façons, est éprouvée par les forces mondiales auxquelles nous devons réagir. En terminant, gardons-nous d’oublier que Benjamin Franklin, que nous connaissons tous, disait en substance que l’union fait la force.

Merci beaucoup.

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Dernière mise à jour :
2006-11-06
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