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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Frank McKenna Discours et déclarations Le 26 mai 2005

Frank McKenna, ambassadeur du Canada aux États-Unis

La Chambre de commerce du Vermont
Burlington, Vermont
Le 26 mai 2005


Frank McKenna : Je vous suis très reconnaissant de passer autant de temps avec nous. J'aimerais toutefois savoir qui gère l'État du Vermont aujourd'hui, car tous les dirigeants se trouvent ici. Mais bienvenue à tous, welcome everybody. Je suis extrêmement heureux d'être parmi vous aujourd'hui pour prendre la parole et je suis ravi de souhaiter la bienvenue chaleureuse à tous nos amis francophones. Merci d'être venus de nos deux pays, de toutes les provinces et États, pour participer à cet événement très très spécial. Je dois dire qu'après avoir passé deux jours avec vos dirigeants, et constaté par moi-même ce qu'il se passe au Vermont, je me rends compte que cet État se classe en tête des États-Unis dans un certain nombre de domaines et offre une belle qualité de vie à ses citoyens. Et, au risque de sembler manquer de diplomatie, je ne puis m'empêcher de dire que vos intérêts sont exceptionnellement bien servis par votre gouverneur et votre lieutenant-gouverneur.

Vous avez d'excellents dirigeants, ici, dans l'État du Vermont. (Applaudissements) Toutefois, je dois préciser qu'au Canada, le lieutenant-gouverneur représenterait probablement davantage nos différences que les très nombreuses choses que nous avons en commun. Pour commencer, au lieu d'être l'un des Doobie Brothers, ce serait un Dubé. Évidemment, ce serait un Dubé et, en fait, c'est un Dubé qui est devenu un Doobie. Au Canada, ce ne serait pas non plus un lieutenant-gouverneur, mais un leftenant-gouverneur et, étant donné que le Vermont est l'un des États les plus libéraux de l'Union, je pense qu'on devrait l'appeler leftenant-gouveneur de toute façon (rires) et lancer une nouvelle tendance. Je dois maintenant avouer qu'avant de venir ici, j'ai fait quelques recherches sur l'État du Vermont, juste pour comprendre à quoi cela ressemblerait, et j'ai découvert une ou deux choses qui se sont avérées plutôt intéressantes.

Tout d'abord, cet État est un chef de file. En effet, c'est le premier État de l'Union pour la production de sirop d'érable. C'est également le premier État en termes de transformation et de production de marbre, ainsi que de production de granit pour les monuments. L'État du Vermont soutient, et je reviendrai sur ce point plus tard, que Chester Arthur, 21e président des États-Unis d'Amérique est l'un des siens. Il en va de même pour Cal Coolidge, 30e président des États-Unis d'Amérique. Mais fait plus important que tout, le Vermont compte plus de vaches par habitant que n'importe quel autre État des États-Unis d'Amérique. Alors, je vous remercie encore d'être venus aussi nombreux pour apporter votre soutien à cette visite. Merci beaucoup à notre aimable hôte, Kevin O'Donnell, à Dwayne Marsh, de la Chambre de commerce du Vermont et, naturellement, félicitations à Sonics Sonimax, l'exportateur de l'année.

Pour vous donner une idée de l'intégration de l'économie, les pièces d'automobiles que vous concevez et fournissez à General Motors et à Ford, par exemple, sont expédiées dans toutes les régions du Canada. Je crois comprendre que vos ventes au Canada se sont accrues de plus de 10 % par an et qu'elles ne cessent d'augmenter. Nous espérons sincèrement que l'expansion de vos affaires se poursuivra, car elle crée des emplois et des débouchés qui, à leur tour, créent la richesse, qui elle-même crée le genre de revenus qui aident à soutenir les programmes essentiels que chaque État et province doit gérer. À vrai dire, ce secteur particulier est probablement l'exemple parfait et la preuve irréfutable du niveau d'intégration de l'économie entre le Canada et les États-Unis. Il s'agit, je pense, de l'économie la plus intégrée du monde.

De toutes les marchandises que nous avons en Amérique du Nord, les pièces d'automobiles sont les plus commercialisées. La plupart des gens sont loin de se douter qu'avant qu'une automobile nord-américaine n'arrive chez le concessionnaire, les pièces qui la composent ont traversé six fois la frontière avant d'être finalement assemblées. Pouvez-vous imaginer cela : aller-retour, aller-retour, en ajoutant quelque chose par ci, quelque chose par là, six allers-retours avant d'être enfin vendues. Cela vous montre combien il est essentiel que nous collaborions assidûment pour garder la frontière ouverte au commerce, car nous sommes extrêmement tributaires l'un de l'autre. Félicitations à notre gagnant, mais également à tous vos exportateurs, car c'est grâce à l'exportation de produits et de services faits ici, au Vermont, que vous arrivez à accroître la richesse de vos communautés, ce qui suscite une meilleure qualité de vie. S'il ne tenait qu'à moi, ce n'est pas seulement Sonics qui recevrait ce prix à l'exportation, mais l'État du Vermont tout entier, car il n'y a pas d'autre État dans l'Union; celui-ci est numéro un; aucun autre État n'exporte un plus grand pourcentage de son économie au Canada que l'État du Vermont. Nous sommes donc très reconnaissants de cette relation. C'est précisément elle qui définit les relations canado-américaines dont j'aimerais vous parler un peu aujourd'hui.

Je souhaiterais vous parler maintenant de la raison pour laquelle nous devrions célébrer la profondeur et l'étendue de nos relations et, visiblement, il ne pourrait y avoir de meilleur endroit pour transmettre ce message que dans les communautés qui vivent quotidiennement ces relations. Le Canada et le Vermont sont des partenaires commerciaux d'une importance vitale. Leurs échanges commerciaux s'élèvent à plus de trois milliards de dollars par an, ce qui est énorme. Ils soutiennent plus de 12 000 emplois seulement au Vermont. Le Canada reçoit près de 40 % de vos exportations; en fait, il reçoit plus d'exportations venant de vous : vous nous vendez davantage de produits que les cinq ou six plus grands marchés que vous avez combinés en un seul, c'est dire l'ampleur de votre commerce avec votre voisin du Nord.

Et c'est pourquoi il est logique que vous cherchiez à élargir votre clientèle, comme vous devriez le faire – et comme vous le faites d'ailleurs – que vous cherchiez à accroître la richesse du Vermont et des Vermontois, que vous essayiez d'améliorer la qualité de vie de vos citoyens en leur permettant d'avoir accès à de meilleurs emplois et en créant davantage de richesse. De même, il est évident que l'endroit tout naturel pour ce faire est le plus grand marché se trouvant à votre disposition, juste à votre frontière Nord, c'est-à-dire la province de Québec, au Canada et, en termes de commerce, ce ne sont pas seulement des marchandises qui traversent la frontière, mais aussi des gens. Quelque 2,5 millions de visiteurs environ traversent la frontière dans les deux sens, qu'il s'agisse d'un autobus chargé de personnes âgées se rendant au casino de Montréal, ou d'un autobus chargé de Canadiens descendant faire du ski dans l'une de vos grandes stations de ski et, quand vous songez à la valeur ajoutée de ces voyages pour nos économies respectives, c'est un chiffre vraiment impressionnant.

Par ailleurs, ces échanges sont vraiment bilatéraux. Les Vermontois se tournent vers le Canada pour y puiser chaleur et énergie. Vous importez chaque année plus de 400 millions de dollars d'énergie du Canada. Nous sommes également très fiers que vous vous tourniez vers le Canada qui semble combler votre dent sucrée. Plus de 80 millions de dollars par an sont dépensés en achat de sucres du Canada. Le Canada s'est beaucoup investi au Vermont. Saviez-vous que certains des noms de sociétés les plus familiers au Vermont appartiennent à des Canadiens et assurent des milliers d'emplois locaux. On n'a qu'a penser à Triocin, Husky Injection, JP, Peerless Clothing, TD Bank, dont beaucoup sont représentés ici aujourd'hui. Si vous le permettez maintenant, en raison du Vermont, des relations Québec-Vermont-Canada, de leur pouvoir d'engendrer la richesse, et des relations canado-américaines et de leur pouvoir de créer emplois et richesse pour nos deux pays, je vais prendre une minute pour parler de l'importance du commerce en termes d'économie mondiale, et de la manière dont cela suscite la création de richesse pour nos économies respectives, car je sais que parfois, la question de savoir si le commerce est réellement bon ou mauvais pour les nations prête quelque peu à controverse. Eh bien, je pense qu'il est important que vous compreniez combien il peut être bénéfique. L'Institute for International Economics a récemment calculé que la mondialisation a accru le niveau des États-Unis d'Amérique d'environ un billion de dollars par an.

Cela se traduit par plus de 9 000 dollars par an pour le ménage américain moyen, et tout cela grâce à l'intégration de l'Amérique dans l'économie mondiale. En fait, il a été calculé que, si vous pouviez parvenir à une libéralisation totale des échanges à l'échelle mondiale, 500 milliards de dollars de plus par an viendraient s'ajouter à l'économie américaine, ce qui mettrait 4 500 dollars de plus dans les poches de chaque Américain. Selon le même rapport, le fait d'éliminer tous les obstacles au commerce pourrait tirer de la pauvreté, d'ici 2015, quelques personnes; non, pas quelques personnes, mais 500 millions de personnes gagnant moins de deux dollars par jour dans le monde entier. Imaginez, maintenant, quelle merveille ce serait si vous pouviez tirer 500 millions de personnes dans le monde de la pauvreté, non seulement pour le bien intrinsèque qui devrait nous réjouir, mais aussi parce que vous créeriez 500 millions de plus de consommateurs de produits et services que vous-mêmes et le Canada fabriquez. Autrement dit, une vague de reprise économique... inaudible... et nous ne devrions jamais oublier cela en termes d'importance du commerce dans le monde. Aucune autre relation commerciale dans le monde n'est aussi importante que celle entre le Canada et les États-Unis. Cette relation nous a énormément enrichis. Beaucoup de gens, des deux côtés de la frontière, ne comprennent pas que cette relation, et aucune autre, ni même les rapports avec la Chine, le Japon, ou l'Union européenne, est la relation commerciale la plus importante dans le monde entier, et que rien ne s'en approche.

Nous faisons plus d'affaires avec vous que vous n'en faites avec tous les pays de l'Union européenne rassemblés. Nous faisons plus d'affaires avec vous et les États-Unis d'Amérique, à un seul point d'entrée de la frontière, que vous n'en faites avec le Japon tout entier. C'est vous dire l'ampleur de cette relation commerciale : 1,8 milliard de dollars de marchandises et services par jour; un million de dollars par minute en affaires négociées entre nos deux pays. Un camion traverse la frontière toutes les deux secondes et demie. Un demi-million de personnes, en moyenne, traversent la frontière chaque jour. Ce sont là des chiffres énormes, des chiffres impressionnants, mais ils concordent simplement avec la relation à long terme que nous entretenons. Et tout cela concerne les emplois, cinq millions d'emplois aux États-Unis, deux millions au Canada, tous soutenus par cette relation commerciale.

Nous sommes aussi le plus important investisseur étranger de l'Amérique, et la première destination d'exportations pour 39 de vos États. Non seulement le Vermont, mais 39 États considèrent le Canada comme leur marché numéro un dans le monde. Nous sommes vos premiers fournisseurs d'énergie, à un moment où l'instabilité envahit le monde, et Dieu sait si instabilité et énergie semblent aller de pair! Partout où il y a du pétrole et du gaz, cela semble créer des relations instables : au Nigéria, en Arabie saoudite, en Iraq, en Iran, au Venezuela. Mais c'est le Canada qui est votre première source d'énergie pour le pétrole, le pétrole brut, le gaz, l'uranium, l'électricité, pas l'Arabie saoudite, ni l'Iraq, ni le Venezuela, mais le Canada, et vous pouvez compter sur le Canada en tant que fournisseur sûr, sans risques, fiable, de votre énergie dans l'avenir. Vous pourriez dire, en examinant la profondeur diaphane et l'étendue de cette relation, que nous sommes très dépendants l'un de l'autre et que nous mettons beaucoup d'oeufs dans le même panier. Eh bien, comme l'a dit un jour un grand comique, il n'y a rien de mal à mettre tous vos oeufs dans un même panier, pourvu que vous surveilliez le panier... et nous passons beaucoup de temps à le surveiller.

De ce fait, nous sommes en train d'ouvrir ou de rénover neuf nouveaux consulats aux États-Unis, en plus des 12 bureaux que nous avons mis en place à l'extérieur de Washington. Outre Washington, nous ouvrons donc des consulats dans tous les États-Unis, et cela comprend 20 nouveaux consuls honoraires dans des localités dispersées dans l'ensemble des États-Unis. Du reste, vous ne serez pas surpris d'apprendre que lorsque nous examinons les relations avec les États-Unis, nous choisissions nos éléments les meilleurs et les plus brillants pour les envoyer ici (à l'exception des personnes ici présentes, naturellement). Ron Irwin, qui m'accompagne ici aujourd'hui, est l'une des plus grandes élites politiques du Canada et a acquis une réputation exceptionnelle, non seulement au sein du gouvernement du Canada, mais aussi dans les cercles diplomatiques. Il ne serait pas surprenant qu'il soit choisi pour aller nous représenter au Consulat de Boston, l'un de nos marchés les plus importants. Ainsi, nous ouvrons toujours plus de consulats dans tous les États-Unis, en témoignage d'honneur et de respect, et pour continuer de veiller à cette relation très importante, que nous apprécions, que nous voulons voir se poursuivre, s'épanouir et fructifier.

Nous voici donc avec beaucoup d'oeufs dans notre panier, mais également beaucoup d'oeufs dans le vôtre. C'est vrai, vous avez mis beaucoup d'oeufs dans le panier canadien, mais c'est un très beau panier où mettre vos oeufs, car le Canada a consacré beaucoup de temps, d'efforts, d'énergie et d'argent pour faire en sorte d'être un bon partenaire commercial, sûr et fiable, et qui se prend en main. J'aimerais vous donner quelques renseignements peu connus au sujet du dynamisme exceptionnel de votre voisin du Nord en matière d'économie. À un moment où les déficits des États-Unis, pour diverses raisons, approchent un demi-billion de dollars par an, le Canada vient de terminer l'année avec un important excédent (la huitième année consécutive d'excédent que nous ayons réalisée en tant que gouvernement national). Saviez-vous que le Canada a réduit sa dette de plus de 52 milliards de dollars au cours de ces dernières années? En fait, le Canada est le seul pays du G7 à avoir un excédent à la fois dans son compte courant et dans le budget de son gouvernement fédéral. Saviez-vous que la croissance de l'emploi au Canada de 1997 à 2003 a été très largement en tête de la totalité des pays du G7? Et saviez-vous qu'au moment où les États-Unis d'Amérique entrent dans un débat prolongé et difficile sur la sécurité sociale qui est source de dissensions et fait craindre des billions de dollars de déficit dans l'avenir, le Canada a non seulement réalisé un excédent sur le plan du filet de sécurité sociale et de pensions à long terme, mais encore il a d'un point de vue actuariel, garanti le financement total des pensions pendant les 50 prochaines années? Saviez-vous que la croissance du niveau de vie au Canada au cours des six dernières années a été largement en tête des pays du G7, ou que notre croissance de productivité se classe vigoureusement deuxième du G7, et deuxième également à l'échelle mondiale?

Saviez-vous que le Canada occupe la première place dans le monde en termes de nombre d'habitants titulaires de diplômes universitaires, et est le premier utilisateur mondial de services Internet? Nous sommes le numéro un mondial dans le domaine d'Internet, des opérations bancaires par Internet, et jouissons des tarifs de télécommunications les plus bas au monde. En outre, nous entrons dans une cinquième année consécutive de réduction d'impôt, ce qui rend notre taux d'imposition des sociétés plus bas que celui de nombreux États des États-Unis et, au cours des dernières années, la magazine The Economist nous a classés en première ou deuxième place des meilleurs endroits au monde où faire des affaires. Je ne vous dis pas cela par vantardise, bien que, selon l'un de nos dictons, ce n'est pas de la vantardise si vous l'avez vraiment accompli, mais pour vous faire savoir que votre voisin du Nord est pour vous un partenaire commercial très fort, robuste et sûr, et que vous avez de bonnes raisons d'avoir confiance en cette relation. Cela dit, on semble considérer que cette relation va de soi entre nos deux pays, et ce n'est peut-être pas anormal dans votre cas. Je pense que tout cela remonte à Chester Arthur, car même si vous soutenez qu'il est originaire du Vermont quand il était président des États-Unis, il y a plus de 100 ans, la seule chose calomnieuse que l'on pouvait dire de lui était qu'en réalité, il était né au Canada; et c'est à cause de cette crainte qu'ont les Américains, qu'on les pense nés au Canada, que nous devons être aussi sournois dans notre manière de participer à l'économie américaine. C'est un fait, nous vous ressemblons et nous parlons comme vous, alors vous en venez à penser que nous sommes vous mais, parfois, ce n'est pas le cas. Par ailleurs, et je sais que vous ne l'ignorez pas, les joueurs de hockey ont tendance à venir du Canada. Wayne Gretzky vient du Canada, Bobby Orr aussi. Vous le saviez, n'est-ce pas? Mais je parie que vous ne saviez pas qu'Éric Gagné, qui a gagné le trophée Cy Young pour le meilleur lanceur de relève, vient du Canada. Vous n'imagineriez pas cela, mais pourtant c'est vrai! Ou encore, que le gagnant du Masters, Mike Weir, est lui aussi Canadien.

Cela vous surprend, j'en suis certain, ou que Jason Bay, la recrue de 2004 de la ligue nationale, vient du Canada. Je parie que vous ne saviez pas que Steve Nash, le meilleur joueur de la ligue nationale de basket-ball est un Canadien. La plupart des Américains l'ignorent, mais je vous parie aussi que vous ne savez pas que Shania Twain est canadienne ou que Céline Dion l'est aussi, ou Sarah McLachlan, ou Bryan Adams, ou Rich Little, ou Alan Thicke, ou John Candy, ou Alex Trebek, c'est Jeopardy, ou que Donald Sutherland était un Canadien, ou Peter Jennings, ou Britney Spears, d'accord, j'ai menti au sujet de Britney Spears, mais tous les autres sont canadiens. (Rires.) Je voulais simplement vérifier si vous écoutiez. À part Britney Spears, tous les autres sont Canadiens, et je parie que vous ne le saviez pas. Mais ce que vous savez, c'est que votre voisin est un Canadien et que votre associé commercial et que les personnes qui achètent vos marchandises sont des Canadiens, et à ceux d'entre vous, au Vermont, qui sont Canadiens ou qui sont d'origine canadienne, je dis combien nous sommes fiers que vous fassiez partie de cette grande économie nord-américaine dont nous nous réjouissons ensemble.

J'aimerais conclure en disant simplement combien il est important de se reconnaître et de s'apprécier, même si nous pensons que cela va de soi, les familles pensent que leurs propres relations vont de soi. J'ai trois enfants, et nous les avons vu grandir en les tenant pour acquis, et ils se tiennent mutuellement pour acquis, bien que nous ne pensions qu'il s'agisse d'un manque d'affection; c'est tout simplement quelque chose qu'on fait parce qu'on se sent bien et, vous savez, il y a tellement d'amour mutuel que c'est plus facile de faire cela. Je pense qu'en quelque sorte, cela définit notre relation; mais qu'il importe, au niveau des dirigeants, de stimuler cette relation. Maintenant, votre gouverneur comprend vraiment. Il a été un véritable chef de file dans la promotion de cette relation transfrontalière, dont il a reconnu l'importance pour le Vermont et ses citoyens.

Je pense que la nomination du lieutenant-gouverneur Brian Dalby comme envoyé spécial au Canada est un acte visionnaire et qu'il prend ses fonctions très au sérieux. Nous savons combien il apprécie cette relation et l'attention qu'il lui accorde. Nous lui en savons gré et ne manquons pas d'apprécier aussi tous ces liens personnels merveilleux qui se sont tissés de part et d'autre de la frontière, ainsi que les liens affectifs. Lundi dernier, justement, à Fort Campbell, au Kentucky, les noms des Canadiens morts pour la libération de l'Afghanistan ont été gravés sur un mur honorant les Américains morts au combat. En tant que Canadiens, cette cérémonie nous a touchés et honorés, et ces Canadiens qui ont versé leur sang aux côtés des Américains dans le monde entier, qu'il s'agisse de la Première Guerre mondiale ou de la Deuxième Guerre mondiale, ou encore du conflit coréen, de l'Afghanistan ou de la Bosnie, et de tous ces points chauds dans le monde, nous avons combattu côte à côte, d'un seul élan, luttant tous pour la cause de la liberté, et nous avons énormément apprécié les relations étroites qui se sont tissées sur le champ de bataille.

Maintenant, permettez-moi de vous dire ceci : malgré les liens étroits qui nous unissent, il y a entre nous une frontière, et il est d'une importance cruciale que nous travaillions tous avec acharnement pour faire en sorte que cette frontière soit sûre, d'une part, mais qu'elle soit ouverte aux personnes pacifistes, d'autre part, afin que nous puissions continuer de jouir de cette extraordinaire relation étroite qui a caractérisé les quelque 200 ans de notre histoire. Dans la province du Nouveau-Brunswick, dont je suis originaire, les gens de Calais traversent la frontière pour acheter du poulet aux États-Unis et, inversement, les Américains viennent au Canada acheter du lait. C'est aussi simple que cela. Nous avons un terrain de golf où le tertre de départ se trouve au Canada, et si vous frappez la balle tout droit, elle entre dans le premier trou aux États-Unis. Si vous la coupez, elle part au Mexique; si vous faites un crochet à gauche, elle va au Groenland, mais (rires) si vous frappez la balle droit, vous allez vous trouver dans un autre pays. C'est vraiment incroyable! Et ici, vous avez un opéra qui est exactement représenté au Ripley's Believe or Not, construit en 1901, et qui se trouve à cheval sur les localités de Derby Center, au Vermont, et de Rock Island, au Québec.

Quand vous entrez dans l'édifice, vous ne voyez pas de ligne de démarcation; je suppose que vous voyez une ligne frontalière peinte sur le sol, traversant le salon de lecture et les 400 sièges de l'opéra. L'entrée de la bibliothèque se trouve aux États-Unis, mais les volumes entreposés se trouvent entièrement au Canada; la scène et quelques sièges de l'opéra sont au Canada, mais la plupart des sièges sont en Amérique. Aussi devons-nous collaborer pour faire en sorte qu'un passeport ne soit pas nécessaire pour se rendre aux toilettes de l'opéra. (Rires.) Bon, permettez-moi de récapituler mes sentiments sur l'ensemble des relations du Canada par une petite anecdote. Pendant la guerre de 1812, il y a presque 200 ans, les amis et voisins, et même les familles se sont trouvés littéralement en guerre les uns contre les autres à cause de décisions prises dans des arènes politiques plus grandes; les Américains en guerre contre les Canadiens! Imaginez cela!

Quand juillet est arrivé, cette année-là, les Américains ont commencé à manquer cruellement de bien des produits élémentaires à cause des difficultés que suscitait cette situation et, en raison de l'action militaire, l'une des choses qui leur manquait plus particulièrement était la poudre. Étant donné la pénurie de poudre, ils prirent une décision qui leur était très pénible : le 4 juillet ne serait pas célébré. Cela se passe entre Callis, dans le Maine, et St. Stephen, au Nouveau Brunswick, que des liens d'amitié unissaient depuis des centaines et des centaine d'années. Les Américains ont décidé qu'à cause de la guerre et du fait qu'ils n'avaient pas de poudre, ils ne célébreraient pas le 4 juillet. Ils ne voulaient pas utiliser le peu de poudre qu'ils avaient pour la guerre pour célébrer le 4 juillet, alors voilà ce qu'ils ont fait : ils ont emprunté aux Canadiens de la poudre pour célébrer le 4 juillet, comme ils l'avaient toujours fait auparavant. Voilà un bon exemple de cette confiance, de cette relation respectueuse, et c'est ce qui, pour moi, caractérise cette relation. C'est sans aucun doute la plus grande relation commerciale du monde. Mais le coeur et l'esprit véritables de cette relation résident dans les amitiés, les relations familiales, les voisins et les communautés qui ont existé pendant des centaines d'années, côte à côte, dans un respect et un amour mutuels.

Nous avons tellement de choses en commun. Nous partageons le même engagement à l'égard de la démocratie. Nous partageons le même engagement à l'égard des valeurs. Nous partageons le même engagement à l'égard de la liberté. Nous partageons les mêmes engagements à l'égard de la paix, non seulement dans nos communautés, mais dans le monde entier, et je pense qu'à un moment où le monde connaît une telle violence et une telle instabilité, ces deux pays représentent un merveilleux exemple pour le monde : deux des plus grandes nations, deux des plus riches nations, deux des nations les plus complexes de la planète, capables d'avoir 6 000 miles de frontière entre elles et d'entretenir cette merveilleuse et respectueuse relation, et de pouvoir se dire, à la fin de la journée, qu'elles sont amies. Je sais combien cela est important pour vous, mais c'est particulièrement important pour nous, parce que nous vous apprécions comme ami, nous vous considérons comme un membre de notre famille et comme un voisin, et que pour nous, au Canada, vous êtes le seul voisin que nous ayons. Merci. (Applaudissements.)

Le modérateur : Merci Monsieur l'ambassadeur. Accepteriez-vous de répondre à quelques questions de l'auditoire?

(Commentaires hors micro et rires.)

Question : ..inaudible..?

Frank McKenna : Non. (Rire) Je dirai deux ou trois choses. Tout d'abord, je ne viens pas du Canada pour vous enseigner et vous dire comment gérer un régime de soins de santé. Ce serait comme dire : Me voilà, Washington, je suis là pour vous aider! C'est un oxymoron, n'est-ce pas? Nos systèmes sont très différents et je pense que chacun présente des éléments très engageants, mais il y a aussi d'autres bons systèmes dans le monde, et je pense que nos dirigeants seraient avisés d'examiner les pratiques mises en place dans différents pays du monde. Ce que je puis dire avec certitude, c'est que le modèle du payeur unique est un système sacré au Canada. Essayer de séparer les Canadiens de leur régime de soins de santé est comme courir après une chimère. Cela n'arrivera tout simplement pas. Les Canadiens sont très très attachés à leurs soins de santé à financement public. Là où il y a parfois un débat, au Canada, c'est sur le point que, même s'il s'agit d'un système à payeur unique, il devrait y avoir concurrence dans la prestation des services; le fait que ce soit un système public ne signifie pas que tous les services au public doivent être assurés par des fonctionnaires. On pourrait permettre une concurrence dans un certain nombre de domaines, afin d'établir un milieu concurrentiel pour susciter le plus d'économies possibles.

C'est donc un débat qui fait rage, parfois, au Canada, mais les Canadiens ne renonceraient en aucun cas à leur système. Ce qu'il y a de bon, dans notre système, c'est qu'il englobe tout le monde. Riche ou pauvre, peu importe qui vous êtes ou d'où vous venez, vous avez un accès complet aux soins de santé. En outre, si vous êtes vraiment malade, la qualité des soins de santé que vous recevrez est la meilleure, ou parmi les meilleures que vous obtiendriez n'importe où dans le monde. Là où les Canadiens trouveraient matière à se plaindre de leur système de soins de santé, c'est en ce qui a trait aux interventions qui ne sont pas urgentes, ces interventions qui ne sont pas essentielles. Il y a alors des périodes d'attente variables, et c'est une chose que les gens essaient de gérer, mais on aurait tendance à vous faire attendre si vous aviez besoin d'une opération du genou et non essentielle, ou d'une intervention que vous souhaiteriez pour améliorer votre santé générale. Il y a souvent des périodes d'attente dans de telles situations.

À mon avis, les États-Unis offrent de loin les meilleurs soins de santé du monde. Si vous avez un problème grave et disposez des ressources financières ou du bon régime, vous aurez accès sans aucun doute à des soins de santé de haut niveau mondial; mais il y a certains aspects du système de soins de santé américain qui devraient être améliorés et corrigés selon plusieurs. En réalité, quel que soit le système que vous choisissiez, le nôtre, le système américain ou scandinave, qui a tendance à être un peu plus hybride, vous aurez des accélérateurs de coûts, quoi que vous fassiez, et cela, on ne peut pas l'éviter. Les soins de santé vont augmenter dans tous les pays du monde à cause de la démographie. Vous avez des populations vieillissantes, et les coûts des pharmacothérapies sont de plus en plus élevés, de même que ceux des technologies et de la prestation des soins de santé. Ainsi, c'est (difficulté technique) d'inflation, et c'est un problème très difficile à régler. À mon avis, et c'est une simple supposition, puisque je viens tout juste de quitter le Conseil d'administration de General Motors, la question va être examinée aux États-Unis lorsque les sociétés comme GM et les autres grands fabricants devront de plus en plus faire face à l'héritage des coûts associés à la part des soins de santé de leurs coûts de fabrication.

Dans le cas de GM et de Ford, je pense qu'environ 1 500 dollars par véhicule sont associés aux coûts de soins de santé hérités à l'origine, et cela tend à les rendre non compétitifs ou moins compétitifs par rapport aux autres territoires de fabrication où les coûts des soins de santés ont financé par l'État. Ainsi, les États-Unis devront un jour ou l'autre composer avec ce phénomène particulier, mais j'aimerais clore cette question en vous souhaitant une heureuse issue dans ce débat. Il n'y a pas de miracles, il n'y a pas de bonne solution, mais je prendrais le temps d'examiner tous les modèles de prestation existant dans le monde. Tous ont quelque chose de recommandable à vous offrir au moment où vous affrontez ce très vigoureux débat.

Question : ..inaudible..?

Frank McKenna : Bien, c'est une question très intéressante, et je ne vais pas m'attarder beaucoup sur la frontière avec le Mexique. Tout d'abord, parce que je ne suis pas un expert de ces questions, et ensuite parce que ce ne serait vraiment pas respectueux à l'égard des deux entités binationales que cette question touche davantage. Il est juste de dire que les problèmes survenant à la frontière Sud sont radicalement différents de ceux que présente la frontière Nord, et nous sommes préoccupés à chaque fois que des dirigeants essaient d'établir une équivalence morale entre les deux. Il s'agit tout simplement de problèmes différents. Ne portons pas de jugement sur un ensemble de questions ou sur l'autre, ils sont tout simplement différents et doivent faire l'objet d'approches très différentes. Le principal problème, sur le côté mexicain de la frontière, en dehors des périodes de contrebande et autres, est nettement l'immigration illégale, alors que du côté de la frontière Nord, ce n'est pas le cas. Mais l'Amérique devra régler ce problème. Je ne sais pas quelle est la bonne solution. Pendant des centaines d'années, littéralement, l'Amérique, dans le cadre de sa croissance, a été un accès au travail pour des personnes venant du Mexique, et que ce soit excessif ou non, ou que cela doive être contrôlé ou pas est une question légitime, mais j'aimerais souligner que le libre-échange a fait de nous des pays mieux nantis, et il y aura toujours quelqu'un ou quelque secteur pour trouver qu'il ne s'en porte pas mieux; mais cela ne veut pas dire que, dans l'ensemble, cette marée montante a soulevé tous les bateaux, et c'est également vrai pour le Mexique.

Ils ont certainement augmenté le nombre d'emplois et leur assise manufacturière s'est spectaculairement améliorée grâce au libre-échange. Les États-Unis ont prospéré grâce au libre-échange, de même que le Canada; et pourtant si, lors d'un sondage, vous demandez à chaque pays comment il s'en est tiré, la plupart vous diront que les autres ont mieux fait qu'eux. Il me semble très anormal que tout le monde puisse être perdant dans un marché; si vous interrogez les Canadiens, ils vous diront probablement que les Américains ont mieux fait, et inversement. Je pense que les économies se sont magnifiquement ajustées au nouveau milieu commercial. Un petit exemple : vous le savez, j'étais un tenant du libre-échange, alors que mon parti était contre, et cela a créé une situation un peu inconfortable pour moi. L'Ontario était très opposée au libre-échange à cause de l'industrie du vin qui s'y était développée et produisait beaucoup de vin; elle pensait que le libre-échange ouvrirait vraiment la porte aux vins de Californie et aux autres vins, et que cela détruirait l'industrie du vin locale; et, quand le libre-échange est arrivé, cela s'est avéré absolument vrai : c'est ce qu'il s'est produit.

Le libre-échange a écrasé l'industrie du vin en Ontario et les viticulteurs de la province ont décidé d'arracher toutes les vignes qu'ils avaient parce qu'elles produisaient un vin affreux, et ils se sont mis à produire un vin compétitif; maintenant, ils produisent certains des meilleurs vins au monde. En fait, le vin de glace, l'Inneskill (pH) et le vin de glace ou les autres vins de la péninsule de Niagara atteignent des prix élevés, et les vins de la péninsule de Niagara sont extraordinairement concurrentiels par rapport aux autres vins dans le monde, car le nouveau milieu concurrentiel les a forcés à répondre aux besoins du marché. Or, ce que demandait le marché était une meilleure qualité, et je pense que, d'une façon générale, c'est la manière dont les êtres humains réagissent quand ils se trouvent face à un défi. Ainsi, à mon avis, même si – et je ne sais pas ce qui en est pour le maïs au Mexique –, mais même si certaines personnes ou industries peuvent se plaindre d'en avoir temporairement souffert, dans l'ensemble, tout le monde, en Amérique du Nord, s'est enrichi grâce au libre-échange.

(Commentaires hors micro et applaudissements.)

Le modérateur : Avant de conclure, je souhaiterais simplement saluer une ou deux autres personnes. Tout d'abord, Dana I. nouvelle directrice d'État du Commerce international pour l'État du Vermont. Les sociétés présentes aujourd'hui qui sont intéressées à faire du commerce international, notamment au Canada, trouveront une mine de ressources ici, dans l'État. Dana dirige les efforts déployés par l'État à cet effet. Si vous ne l'avez pas déjà rencontrée, n'hésitez pas à faire sa connaissance; cela fait à peine deux mois qu'elle est arrivée dans l'État du Vermont, et nous sommes ravis de l'accueillir parmi nous. Permettez-moi aussi d'inviter Michel Marleau, de la ville de Saint-Jean, à venir sur le podium pour dire quelques mots.

Michel Marleau : Permettez-moi de vous présenter, au nom du maire D..., ses excuses pour avoir dû partir aussi précipitamment. Il ne se sentait pas très bien. Il a probablement fini par attraper ce que nous appelons le syndrome du calendrier surchargé. Il travaille terriblement : au bureau à 8 h, il lui arrive parfois d'oublier de partir. C'est, me disait-il, la première fois que cela lui arrive en 26 ans. Je pense donc que nous le pardonnerons. Il allait justement vous dire et, si je puis continuer (rires), cela s'inscrira dans la ligne des propos de l'ambassadeur McKenna, que la plupart de nos fabricants, à Saint-Jean, ont déjà fait du monde leur marché, et nous leur diront cela.

Saint-Jean est le berceau de sociétés multinationales comme Orlecon et T.. et d'entités plus régionales, comme Tremcon, M.., Olimel et S.. La plupart d'entre vous ne les connaissent probablement pas. Si vous avez négocié... inaudible..., peu importe où vous êtes dans les États asiatiques, ils sont probablement venus de Saint-Jean- sur-Richelieu. P.. fabrique je ne sais combien de millions de clôtures de cèdre par an. Cela rend nos pompiers fous quand nous les emballons; ils ont toujours peur qu'elles prennent feu. Cela n'arrive jamais. Saint-Jean-sur-Richelieu est un endroit agréable à visiter, notamment l'été, pendant notre festival international de montgolfières, l'un des plus beaux d'Amérique du Nord... inaudible... Cette année encore, Saint-Jean accueillera la Journée panaméricaine, le 19 août. C'est un vendredi afin que vous puissiez venir et rester pour la fin de semaine. Je me suis inspiré de ce que dit toujours le gouverneur Douglas : Venez dépenser de l'argent au Vermont. Alors, venez aussi dépenser de l'argent à Saint-Jean (rires). Plus de 10 000 laissez-passer gratuits seront distribués aux États de Nouvelle-Angleterre pendant le mois de juillet. L'an dernier, lors de notre première expérience, plus de 2 000 Vermontois en ont profité et sont venus à Saint-Jean passer un bon moment au festival des montgolfières.

Maintenant, si nous voulons développer de nouveaux marchés bilatéraux et créer un couloir commercial dynamique entre Montréal et Boston en passant par le Vermont, nous avons besoin, entre autres choses, d'une bonne route interétatique à quatre voies, allant de la frontière à Montréal, et d'un passage de frontière plus efficace à P.......... Il y a quelques semaines à peine, les gouvernements fédéral et provincial se sont entendus pour investir, au cours des 18 prochains mois, un total de 114 millions de dollars pour achever plus de, plus ou moins 20 kilomètres des 35 kilomètres restant à construire entre la frontière et Saint-Jean-sur-Richelieu. C'est un début, un grand début. J'aimerais saisir cette occasion pour remercier le gouverneur Douglas, le lieutenant-gouverneur Dalby et tout son personnel, pour leur contribution dans cette question de transport très sensible. ... inaudible... 35 n'est pas seulement une question régionale, mais une question commerciale internationale, une situation où tout le monde est gagnant : Montréal, la province de Québec, les États de Nouvelle-Angleterre, et surtout, le Vermont. Encore une fois, permettez-moi de vous redire combien je suis ravi d'être ici aujourd'hui, et que j'espère avoir le plaisir de vous rencontrer tous à Saint-Jean. Merci. (Applaudissements.)

Le modérateur : Encore une fois, merci, Monsieur l'ambassadeur McKenna, de votre présence aujourd'hui. J'espère que tout le monde a apprécié cet exposé. J'aimerais simplement indiquer que, pendant le déjeuner, M. David Neilman, PDG de Jet Blue Airways, prendra la parole dans le cadre de la Conférence sur le commerce électronique et du Séminaire sur le télétravail du sénateur L... Si vous souhaitez vous joindre à nous pour l'écouter, veuillez descendre et vous présenter au bureau d'inscription. Merci encore, et nos félicitations à nouveau à Sonics pour ce prix d'exportateur de l'année. La société a monté un stand ici pour permettre aux intéressés d'en apprendre davantage sur ses produits. Profitez-en. J'espère que vous avez tous passé une agréable journée. Merci. (Applaudissements.)

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Dernière mise à jour :
2006-11-06
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