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Page d'accueil L'ambassadeur Chefs de la representation du Canada aux É-U Frank McKenna Discours et déclarations le 20 juin 2005

Frank McKenna, ambassadeur du Canada aux États-Unis

Le Canada et les États-Unis : partenaires pour la sécurité et la prospérité
Le Federal Reserve Board
Atlanta, Géorgie
Le 20 juin 2005

(transcription)


Merci, distingués invités, de ce chaleureux accueil. Je suis très heureux d'être à Atlanta aujourd'hui.

J'apprécie au plus haut point l'exquise hospitalité sudiste de la Géorgie, « the Peach State ».

À propos, avant de quitter votre ville, je vais essayer de trouver quelqu'un qui pourra me dire avec certitude combien de « peach trees » il y a à Atlanta. Je me suis mis à les compter en roulant en auto – Peachtree Street, Peachtree Road, West Peachtree, Peachtree Circle, Peachtree Center –, mais je n'ai pas eu assez de mes dix doigts.

J'occupe mes fonctions actuelles seulement depuis quelques mois, mais j'ai tenu à venir voir par moi-même le siège de Coca-Cola, d'UPS, de CNN, de Home Depot et du CDC, sans parler de la patrie du regretté Martin Luther King Jr et de l'ancien président Jimmy Carter – tous deux lauréats du prix Nobel de la paix et, selon moi, deux des plus grands hommes du XXe siècle.

Atlanta est indéniablement une ville de classe internationale.

Toronto a peut-être gagné les séries mondiales contre Atlanta en 1992, mais vous vous êtes repris et nous avez battus dans la course pour l'obtention des Jeux olympiques de 1996.

La Géorgie est un puissant partenaire sur la scène commerciale internationale, et, bien que cet État commerce avec de nombreux pays avoisinants, le Canada est de loin son plus important partenaire commercial.

Si je m'amène ici si tôt dans mon mandat, c'est qu'Atlanta est le site d'un des plus importants consulats du Canada.

Voici quelques-uns des facteurs qui justifient que nous lui accordions tant d'importance :

Le Canada est le premier marché d'exportation de la Géorgie. Plus d'un cinquième des exportations de la Géorgie sont destinées au Canada.

La Géorgie exporte davantage vers le Canada que le Japon, le Mexique et le Royaume-Uni réunis.

La Géorgie exporte cinq fois plus au Canada qu'en Chine – même si la population de la Chine équivaut à 40 fois celle du Canada!

En 2004, la valeur des échanges commerciaux dans les deux sens entre la Géorgie et le Canada s'est élevée à 8,9 milliards de dollars.

Cela représente la jolie somme de 24 millions de dollars par jour, 365 jours par année.

Cela veut dire 152 000 emplois en Géorgie qui dépendent du commerce bilatéral Canada–États-Unis.

Pour illustrer ce que cela signifie, mentionnons que c'est plus du double de l'effectif total de Delta Airlines!

De nombreux Canadiens sont attirés par le charme sudiste et la beauté naturelle de votre État. L'industrie touristique de la Géorgie tire près de 100 millions de dollars de revenu par an des seuls visiteurs canadiens. Et cet engouement est réciproque. Les Géorgiens dépensent au moins autant chaque année au Canada!

Je vais prendre quelques minutes aujourd'hui pour parler de l'importance relative de notre relation commerciale dans l'économie mondiale et de ce qu'elle représente pour nos économies respectives au regard de la création de richesse. Je sais bien qu'il y a des moments où tous ne s'entendent pas sur la question de savoir si le commerce extérieur est en réalité salutaire ou nuisible pour un pays.

Je sais que le débat concernant le déficit de la balance commerciale, la délocalisation et les importations de produits bon marché, notamment en provenance de la Chine, suscite une montée du protectionnisme au sein du Congrès. Par exemple, l'Amendement Byrd, qui, selon moi, s'apparente carrément à une prime sur les échanges commerciaux, est une très, très mauvaise mesure législative, mais je puis comprendre ce qui a pu motiver une telle législation protectionniste.

Tous les pays imposent des mesures protectionnistes. Malheureusement, il est clair qu'à cause de cela, nous perdons certains des avantages de la mondialisation.

Nous ne devrions jamais perdre de vue le bon côté de la mondialisation.

Vous vous devez absolument de bien saisir tous les bienfaits que peut nous apporter le commerce extérieur.

Il crée des emplois, améliore notre niveau de vie et rend nos deux pays plus concurrentiels sur les marchés internationaux.

L'Institute for International Economics a récemment calculé que la mondialisation a haussé le niveau de vie des Étasuniens d'environ un billion de dollars par an. Ce qui revient à dire qu'en moyenne chaque ménage étasunien reçoit plus de 9 000 $ supplémentaires par an grâce à l'intégration de l'économie étasunienne du pays à l'économie mondiale. D'ailleurs, on estime que la généralisation du libre-échange à l'échelle mondiale permettrait d'accroître les revenus aux États-Unis d'un autre 500 milliards de dollars par an, soit 4 500 $ de plus par foyer.

Et tout cela sur une base annuelle. Vous admettrez que c'est beaucoup d'argent.

Aucune autre relation commerciale n'a été plus profitable que celle qui s'est établie entre le Canada et les États-Unis. Nos deux pays se sont énormément enrichis grâce à cette relation.

C'est de loin la plus importante relation commerciale du monde.

Le Canada et les États-Unis s'échangent quotidiennement pour quelque 1,8 milliard de dollars canadiens de biens et services.

Cela représente plus d'un million de dollars la minute.

Toutes les deux secondes, un camion traverse la frontière entre le Canada et les États-Unis.

En moyenne, environ un demi-million de personnes par jour franchissent notre frontière commune.

Cela veut dire des emplois – plus de cinq millions d'emplois aux États-Unis sont tributaires des échanges commerciaux entre nos deux pays, et plus de deux millions au Canada.

De crainte que vous ne pensiez que cette relation est à sens unique, je vous signale que nous sommes pour les États-Unis un marché plus important que l'ensemble des pays de l'Union européenne.

Et nous sommes également le plus important investisseur étranger aux États-Unis et la première destination d'exportation pour 39 États de votre pays.

Nous sommes pour les États-Unis d'Amérique les premiers fournisseurs de pétrole brut, de gaz naturel et d'uranium.

Nos échanges commerciaux qui empruntent le pont Ambassador entre Windsor et Detroit sont plus importants que ceux des États-Unis avec l'ensemble du Japon.

Croyez-le ou non, nous faisons davantage d'affaires avec Home Depot d'Atlanta qu'avec l'ensemble de la France.

Vous l'ignorez peut-être, mais certaines des entreprises que vous connaissez bien en Géorgie appartiennent à des Canadiens et emploient des milliers d'Étasuniens.

C'est le cas notamment de Nortel Networks, de Victor Forstmann Inc, et d'Eckerd Corporation.

Vous allez peut-être me dire que nos deux pays sont dépendants l'un de l'autre et que nous avons mis beaucoup d'œufs dans le même panier. Il n'y a rien de mal à cela, pourvu que nous gardions l'œil au panier.

Et c'est précisément ce que nous faisons.

Nous avons entrepris d'ouvrir ou de moderniser 9 consulats en plus des 12 bureaux que nous possédons déjà à l'extérieur de Washington.

Cela montre que la relation entre le Canada et les États-Unis transcende les politiques de Washington et qu'elle est porteuse d'activités commerciales et d'investissements dans toutes les localités aussi bien du Canada que des États-Unis.

De plus, nous avons décidé de nommer 20 nouveaux consuls honoraires, dont environ la moitié sont déjà en poste.

Nous jugeons extrêmement précieuse cette relation, et nous tenons à ce que vous y attachiez également une grande importance.

Ce qui m'amène à mon troisième point. Nous tenons à ce que les Étasuniens nous connaissent mieux.

Nous voulons que vous sachiez que nous sommes vos voisins du Nord et que nous avons nous-mêmes beaucoup de choses dont nous pouvons nous enorgueillir.

Saviez-vous, par exemple, qu'alors que le gouvernement fédéral des États-Unis se dirige vers un déficit budgétaire d'un demi-billion de dollars, le gouvernement fédéral canadien a clôturé le dernier exercice avec un excédent considérable – sa huitième année d'affilée d'excédent budgétaire – et qu'il prévoit que ses cinq prochains budgets d'exercice seront eux aussi excédentaires?

Saviez-vous qu'en fait, le Canada a réduit sa dette de plus de 61 milliards $CAN au cours des huit dernières années?

Saviez-vous que le ratio dette fédérale/PIB du Canada est passé de 68 % en 1995 à 41 % en 2004, et que le gouvernement fédéral s'est engagé à abaisser ce ratio à 25 % d'ici 10 ans?

Saviez-vous que les soldes budgétaires de l'ensemble du secteur gouvernemental canadien se sont également améliorés de façon spectaculaire? En 2004, le Canada a été, pour la troisième année de suite, le seul pays du G7 à avoir enregistré un excédent budgétaire. Pour ce qui est du poids relatif de la dette de l'ensemble du secteur gouvernemental, le Canada avait, parmi les pays du G7, la dette la moins lourde en 2004, alors qu'en 1995, sa dette était plus lourde que celle de tous les autres pays du G7 sauf un.

Saviez-vous qu'au moment même où les États-Unis d'Amérique s'enlisent dans le débat concernant l'absence de capitalisation de leur régime de sécurité sociale, le régime de pensions du Canada est, sur le plan actuariel, solide pour les 75 prochaines années?

Saviez-vous que, parmi les pays du G7, c'est le Canada qui a connu la plus forte augmentation de son niveau de vie entre 1997 et 2004?

Saviez-vous qu'entre 1997 et 2004, le Canada a également été le pays du G7 qui a enregistré la plus forte croissance de l'emploi?

Saviez-vous que le redressement budgétaire, combiné au maintien d'un faible taux d'inflation, a permis à l'économie canadienne de mieux résister aux chocs économiques? La Banque du Canada a la souplesse voulue pour réagir promptement et résolument aux chocs provoqués de l'extérieur, comme le ralentissement économique mondial en 2001, ou aux chocs intérieurs, comme les répercussions économiques du SRAS ou de l'ESB. Par ailleurs, l'amélioration de la fiabilité du Canada sur le plan de la gestion des finances publiques lui a valu le rétablissement de sa cote AAA sur les marchés financiers internationaux et, partant, des réductions de primes de risque et de taux d'intérêt qui, à leur tour, ont fortement stimulé des secteurs sensibles aux taux d'intérêt, comme ceux du bâtiment, des dépenses de consommation et des investissements commerciaux.

Saviez-vous que le Canada occupe le premier rang dans le monde pour le pourcentage de sa population qui accède aux études postsecondaires, que le Canada est le pays du G7 qui offre les crédits d'impôt les plus généreux pour les dépenses de R. et D., que les Canadiens sont parmi les plus grands utilisateurs d'Internet du monde, et que le Canada est l'un des pays de l'OCDE où les services de télécommunications coûtent le moins cher?

Saviez-vous que le Canada a adopté en 2000 un plan quinquennal de réduction des impôts de 100 milliards de dollars, un programme qui a abaissé de 21 p. 100 en moyenne les impôts des particuliers, que d'autres mesures prises en 2000 ont permis de retirer du rôle d'imposition environ un million de contribuables canadiens à faible revenu, et que nos entreprises jouissent maintenant d'un taux d'imposition plus faible que de nombreuses entreprises des États-Unis?

Saviez-vous que, depuis un certain nombre d'années, la revue The Economist classe immanquablement le Canada au premier ou au deuxième rang parmi les meilleurs endroits où faire des affaires dans le monde?

Saviez-vous qu'actuellement, notre dette extérieure est à son niveau le plus bas depuis 50 ans et que le niveau de confiance des consommateurs canadiens a atteint un sommet historique?

Nous voulons que vous sachiez que non seulement nous sommes de formidables partenaires commerciaux, mais également que notre pays est un endroit idéal où investir.

Dans ma vie antérieure de premier ministre provincial, j'ai réussi à attirer un certain nombre d'entreprises étasuniennes au Canada, et je n'en ai connu aucune qui n'estimait pas que la valeur de notre offre était supérieure à celle des autres pays et qui, après s'être implantée au Canada, n'avait pas fini par y prendre de l'expansion parce qu'elle était convaincue que l'investissement en valait vraiment la peine.

Maintenant, après tous ces propos, permettez-moi de conclure en disant ceci : Même si la relation du Canada avec la Géorgie et l'ensemble des États-Unis d'Amérique a des racines commerciales extraordinairement solides, ce n'est pas l'argent qui définit notre relation. C'est beaucoup plus que cela. Et c'est ce sur quoi je tiens à insister par-dessus tout.

Notre relation repose sur des liens familiaux, une amitié et un respect mutuel qui remontent à plus de deux siècles.

Elle repose sur les millions de personnes qui franchissent chaque année la frontière que nous partageons pour rendre visite à des membres de leur famille ou à des amis; elle se fonde sur notre sens commun de la démocratie, sur notre détermination commune à réaliser la paix dans le monde.

Elle est assise sur notre longue tradition d'entraide qui nous amène à nous porter au secours du voisin quand celui-ci en a besoin.

C'est une relation qui a été alimentée par le sang versé lors des grandes guerres, où nous avons combattu côte à côte, comme nous l'avons fait lors des Première et Seconde Guerres mondiales, en Corée, au Kosovo et en Afghanistan. Nos deux pays n'ont jamais échangé de coup de feu par haine, et nous avons pourtant lutté ensemble à bien des endroits dans le monde pour la cause de la paix et de la démocratie.

Si nous avons parfois nos différends sur des questions commerciales, ce n'est pas là ce qui définit notre relation. Nos deux pays ont entretenu cette amitié extraordinaire qui fait que notre frontière commune, la plus longue du monde entier, a pu demeurer pratiquement non défendue.

Nos deux pays forment un espace où nos deux peuples ont le sentiment de pouvoir compter l'un sur l'autre parce qu'ils se sentent tellement à l'aise en présence l'un de l'autre. C'est cette grande amitié qui nous a amenés à accueillir au Canada tous les avions qui se dirigeaient vers les États-Unis le 11 septembre 2001, qui nous fait envoyer des équipes en Floride pour y prêter main-forte après un ouragan, qui a conduit les Étasuniens à dépêcher des équipes à Montréal pour nous venir en aide après une tempête de verglas, qui fait que, dans un sens comme dans l'autre, nous nous entraidons dans la lutte pour maîtriser les incendies de forêt. Voilà ce que sont nos deux pays, qui, s'ils continuent à s'épauler ainsi, n'en vaudront toujours que mieux.

Merci.

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Dernière mise à jour :
2006-11-06
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