Page d'accueil ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) L'ambassadeur ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Chefs de la representation du Canada aux É-U ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Frank McKenna ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Lettres ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/spacer.gif) ![](/web/20061108045029im_/http://geo.international.gc.ca/world/site/images/breadcrumb_arrow.gif) Non-participation à la course à la chefferie
Déclaration de l'Ambassadeur Frank McKennaJ’annonce officiellement que je ne serai pas candidat à la direction du Parti libéral du Canada. Lorsque j’ai quitté mes fonctions de premier ministre du Nouveau-Brunswick en 1997, j’avais consacré 15 ans à la vie publique : 12 ans comme chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, 2 ans comme chef de l’Opposition, et 10 ans comme premier ministre. Cette période a été l’expérience la plus gratifiante et la plus intense de ma vie. Malheureusement, elle a aussi été la plus accaparante de toute ma vie. Je suis devenu complètement accroché à mes responsabilités - sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J’étais incapable à ce moment-là de trouver un juste équilibre par rapport à mes fonctions au service du public et je suis persuadé que je n’y arriverais pas mieux maintenant. Je me suis rappelé cette semaine la promesse que j’avais faite en quittant mes fonctions dans la vie publique; « après m’être sorti de cet engrenage, je ne me laisserai pas attirer de nouveau par les attraits ». Contrairement aux points de vue de certains, l’accession au poste de premier ministre du Canada n’a pas été une de mes ambitions ardentes. Je n’ai pas accepté le poste d’ambassadeur de Washington dans le but d’avoir un tremplin pour réaliser une telle ambition. C’était tout simplement une occasion de passer quatre autres années au service de mon pays. Je n’ai pas non plus démissionné de mon poste à Washington pour poursuivre cet objectif. Cette semaine, les résultats des élections fédérales et la démission du Premier ministre m’ont obligé à réfléchir sérieusement et immédiatement à l’occasion qui se présentait. J’ai dû faire l’équilibre entre l’énorme sentiment d’obligation que je ressentais envers mon parti, mon pays, mes amis et mes partisans et ce qui était bien pour moi et ma famille. Il m’est apparu évident que tout aspirant à ce poste doit reconnaître qu’il s’agirait d’un engagement de huit à dix ans. J’aime mon pays et je ferais tout en mon pouvoir pour le servir mais je ne suis pas assez vaniteux pour croire que je suis le seul capable de fournir le leadership dont mon pays et mon parti ont besoin maintenant. J’ai consacré près de seize ans à la vie publique et c’est avec fierté et humilité que je l’ai fait. J’ai fait ma part. Après avoir pris cette décision, je ressens une énorme tristesse de ne pouvoir honorer l’appui et répondre aux aspirations d’un aussi grand nombre d’amis intimes et de partisans. Je sais toutefois dans mon coeur que je n’aurai aucun regret. Comme bien d’autres Canadiens, je suis prêt à servir mon pays de nombreuses autres façons. Frank McKenna Ambassadeur du Canada aux États-Unis |