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Page d'accueil L'ambassadeur Discours et déclarations Comité sénatorial permanent des banques et du commerce

L'honorable Michael Wilson, Ambassadeur du Canada aux États-Unis

Discours d’ouverture devant la Comité sénatorial permanent des banques et du commerce
Ottawa (Ontario)
Le 7 juin 2006

(PRIORITÉ AU TEXTE PRONONCÉ)

Chers membres du Sénat,

Je vous remercie de m'avoir invité à venir vous rencontrer aujourd'hui. En tant que votre ambassadeur aux États-Unis, l'Initiative relative aux voyages dans l'hémisphère occidental, ou l'IVHO, se classe avec la dispute sur le bois d'œuvre parmi mes premières priorités.

L'IVHO exige qu'à partir du 1er janvier 2008, tous les Américains et les Canadiens aient un passeport ou de la documentation équivalente, ou un ensemble de documents, pour entrer aux États-Unis. Cette exigence sera en vigueur dans un an et demi. Cela ne nous laisse pas beaucoup de temps pour finaliser et publier le règlement d'application, mener des évaluations signifiantes de l'impact sur l'économie, déterminer et mettre sur pied la technologie appropriée, produire physiquement les millions de documents requis, installer les lecteurs et l'infrastructure nécessaires aux frontières, et convaincre les gens d'acheter les nouveaux documents.

Le but de l'IVHO est d'augmenter la sécurité à la frontière. Les arrestations de la fin de semaine à Toronto montrent qu'il serait faux de penser que l'IVHO est la seule solution au problème du terrorisme au pays. Elle fait sûrement partie de la solution. L'incident de Toronto nous confirme qu'il est plus important d'avoir de bons services de renseignements et de police, d'avoir une collaboration sans faille entre les différents organismes d’application de la loi et de s'assurer que les organismes canadiens continuent de collaborer d'une façon étroite et productive avec nos alliés, et surtout avec les États-Unis. Tout cela se fait présentement avec beaucoup d'efficacité.

Chers membres du Sénat, nous avons fait beaucoup de progrès dans l'amélioration de la sécurité depuis le 11 septembre 2001. L'argent que nous y avons dépensé - dix milliards de dollars, avec plus de dépenses prévues, ne représente qu'une partie de l'histoire. Grâce au Plan d'action pour une frontière intelligente, au Plan de sécurité et de prospérité et à d'autres mécanismes, les organismes fédéraux clés font du progrès sur la sécurité comme jamais auparavant. Nous avons fait du très bon travail à ce niveau au Canada en collaboration avec les É.-U. et nos autres alliés.

Lorsqu'il s'agit de l'IVHO, il est vital que nous coordonnions chaque étape avec les É.-U. Et c'est exactement ce que nous faisons.

Cette collaboration sans faille entre nos organismes respectifs est très admirée par nos intervenants respectifs. Afin de m'assurer que le message de nos services de renseignements et de l'application de la loi ainsi que nos politiques d'immigration soient clairement compris à Washington, et surtout au Capitole, j'ai demandé au commissaire de la GRC, au directeur du SCRS, au sous-ministre de l'Immigration de venir à Washington. J'ai voulu qu'ils rencontrent de façon continue les personnes qui prennent les décisions et qui influencent les politiques, afin de leur montrer à quel point le Canada est un allié résolu à combattre le terrorisme.

Pour moi, c'est une façon de chasser le mythe qui plane sur notre politique relative aux réfugiés et sur notre politique relative à l'immigration afin de leur rappeler encore une fois, qu'aucun des terroristes du 11 septembre n'était lié au Canada. Ce que nous faisons et combien nous dépensons sur la sécurité.

Nous avons de très bonnes nouvelles à partager et il faut qu'ils les entendent.

Chers membres du Sénat, nous savons tous que ce qui est arrivé à Toronto n'est, malheureusement, pas un incident exceptionnel. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l'Espagne, les É.-U., l'Allemagne, le Japon et l'Asie ont tous vécu des expériences semblables. Ces incidents n'ont pas tous causé de la mort et de la destruction. Certains, comme celui de Toronto, étaient heureusement écartés.

Nous sommes consternés par les événements de la fin de semaine mais pas entièrement surpris. Le fait que de tels groupes peuvent exister et planifier de la destruction dans des sociétés libres et ouvertes ne devrait plus nous étonner. Nous sommes fiers et rassurés du fait que la police et les services de renseignements nous protègent tout en respectant nos libertés civiques.

Une des leçons vitales que nous devons tirer de la fin de semaine est que nos efforts collectifs doivent être concentrés sur une collaboration intensive entre les services de renseignements. Les documents de sécurité représentent une partie importante de la solution. Mais nous nous trompons si nous pensons que les documents seuls feront l'affaire ou même qu'ils représentent la partie la plus importante de la solution.

En tant qu'ambassadeur aux É.-U., mon rôle est d'interpréter les événements qui se produisent là-bas et d'essayer de les mettre en contexte pour les Canadiens. Permettez-moi, chers membres du Sénat, de vous dire que le choc du 11 septembre est encore palpable. Les Américains continuent de donner la première priorité à la sécurité. Nous, au Canada, devons comprendre ce fait sinon, nos rapports seraient entravés à la longue.

Cela ne veut pas dire que nous devons suivre les pas des États-Unis. Chacun de nos pays choisit les politiques qui reflètent ses réalités et ses systèmes différents. Nous travaillerons ensuite en collaboration sur les défis que nous avons en commun.

Cette audition publique confirme que vous comprenez l'importance d'une mise en œuvre sans heurt et sans problème de l'IVHO nécessaire à notre prospérité mutuelle.

Les Canadiens ne veulent pas d’une frontière extrêmement bien gardée, mais plutôt d’une frontière intelligente. Je voudrais souligner que « frontière intelligente » signifie « frontière plus sécuritaire ». Nous sommes en faveur de la sécurité à la frontière. La santé de notre économie dépend tellement de cette frontière, qu'il est dans notre intérêt de nous assurer qu'elle est sécuritaire et n’empiète pas sur le voyage et le commerce légitimes. C'est pour cela que nous ne cessons d'insister auprès du gouvernement des États-Unis pour qu’il prenne le temps qu'il faut pour bien définir l'IVHO.

D’autres orateurs qui vous présenteront des données statistiques sur les coûts potentiels que subiraient les économies des États-Unis et du Canada sont à l'ordre du jour. Les chiffres sont élevés en raison des 31,7 millions de visiteurs provenant des É.-U. au Canada et des 37,3 millions de visiteurs du Canada aux É.-U. : 70 millions dans les deux sens - la majorité étant en auto, en autobus ou en train.

Il y a des communautés intégrées tout le long de la frontière qui seraient brouillées si l'IVHO était mise en application avec confusion et bouleversement. Le brouillage peut se faire sentir dans un rayon assez éloigné des communautés situées à la frontière. Comme certains membres du Congrès me l’ont rappelé, chaque État est une destination où les Canadiens vont en vacances, investissent et mènent des affaires. L'an dernier, nous étions l’investisseur le plus important aux États-Unis et le plus gros marché pour 38 États. Les É.-U. font plus de commerce avec l'Ontario qu'avec le Japon.

Nous voyons déjà des décisions prises aux tables de négociations qui nuiront aux deux pays, et ce à cause de l'incertitude autour du passage à la frontière.

Nous avons des alliés à la Chambre et au Sénat – membre du Congrès, Louise Slaughter, une grande amie du Canada vous adressera la parole prochainement. Des rectifications ont été patronnées au Sénat la semaine dernière par le sénateur du Minnesota Norman Coleman et le sénateur du Vermont Patrick Leahy visant à retarder la mise en œuvre de l'IVHO. Membre du Congrès, Louise Slaughter vous donnera probablement son opinion sur les perspectives d'avenir de ces rectifications.

Lors de mes visites au Capitole, je soulève régulièrement cette question. J'ai parlé avec les présidents des deux comités principaux de surveillance pour le ministère de la Sécurité nationale, notamment la Sénateur Susan Collins et le membre du Congrès Pete King. Ils comprennent, tous les deux, nos préoccupations relativement à la mise en œuvre de l'IVHO.

Je crois que nos efforts auprès du Capitole commencent à porter fruits et que les rectifications demandant la prolongation du délai et l'établissement de points de référence pour une mise en œuvre sans heurt de l'IVHO confirment l'existence d'une opinion de plus en plus répandue qu'il y a beaucoup à faire en très peu de temps avant que l'IVHO soit prête à mettre en œuvre.

En sachant que la mise en œuvre aura lieu dans 18 mois, nous sommes déterminés à trouver une solution. Nous sommes aussi déterminés à prouver que le Canada est très engagé à rendre notre frontière à la fois sécuritaire ET accessible au flux légitime de personnes et de produits.

Monsieur le président,

Tous les législateurs au Canada ainsi que notre équipe à Washington doivent continuer à soulever cette question auprès de nos voisins. Peu importent les résultats du débat sur l'IVHO, nous ne devons pas oublier que notre frontière sera mieux sécurisée par des services de renseignements et de police diligents et compréhensifs appuyés par une collaboration efficace entre les deux pays.

Toutes vos questions sont les bienvenues. Merci.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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