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Page d'accueil Coopération sur la frontière Discours importants sur la frontière Le Vice-premier ministre John Manley devant la CAN-AM Border Trade Alliance à Ottawa

Le Vice-premier ministre John Manley devant la CAN-AM Border Trade Alliance à Ottawa

OTTAWA (Ontario)
5 mai 2003

Merci, Jim (Phillips). Je suis heureux de m'adresser de nouveau à la CanAm Border Trade Alliance, comme l'an dernier à la même époque.

Vous rencontrer est une priorité pour moi, car c'est un moyen très important de vérifier les progrès réalisés dans notre plan d'action sur la frontière intelligente, et de le faire en toute objectivité. Vous êtes mon groupe de réflexion, une sorte de " 1 800-comment ça va? ". Le directeur du Bureau de la sécurité du territoire des États-Unis, Tom Ridge, et moi nous rencontrons régulièrement pour évaluer le travail accompli. J'ai des échos des principaux chefs d'entreprises, comme à la conférence du Conseil canadien des chefs d'entreprise à Washington le mois dernier.

Vous représentez la réalité quotidienne des relations transfrontalières Canada-États-Unis. Vous êtes d'abord et avant tout les clients pour lesquels Tom et moi travaillons depuis un an et demi. Je suppose que vous attendez avec impatience - et, sans doute, avec une bonne dose de café - d'entendre ce que j'ai à vous dire ce matin. Mais je souhaite également que vous m'indiquiez si nous soutenons bien vos activités et vos intérêts. Je me propose donc de faire quelques commentaires relativement brefs, à savoir où nous en sommes et où nous nous dirigeons. Ensuite, je prendrai le temps de répondre à vos questions.

La notion " d'examen objectif " est importante, surtout pour ce qui a trait à une relation aussi importante et aussi complexe que celle qui unit le Canada et les États-Unis. Comme je l'ai dit à Washington le mois dernier, nos deux pays ont connu des hauts et des bas. Ces derniers mois, nous avons dû éviter certains pièges, mais il y en aura probablement d'autres. Pourtant, nous n'avons pas dévié de notre route. Nous continuons d'avancer, et ils dans la même direction.

Mes entretiens du mois passé avec Tom Ridge, avec le secrétaire à la trésorerie M. Snow, et avec les leaders du monde des affaires canadien et américain, me l'ont confirmé.

J'aimerais aussi ajouter combien je suis heureux que le Canada, avec ses partenaires américains et la communauté internationale, joue un rôle important dans la reconstruction de l'Iraq, à commencer par une aide humanitaire substantielle et le déploiement de ressources pour la formation des policiers.

Permettez-moi d'insister : le Canada, en tant que pays, ne peut pas se permettre d'ignorer les désaccords qui peuvent surgir dans notre relation avec les États-Unis, et les Américains non plus d'ailleurs. Mais aucun de nous ne peut se permettre de laisser prendre à ces désaccords des proportions démesurées. Ceci étant dit, je crois néanmoins que nos deux pays doivent travailler davantage pour mieux se comprendre - c'est peut-être quelque chose que nous avons toujours pris pour acquis.

Le succès de notre plan d'action est surtout dû au fait qu'il est fondé sur une connaissance véritable des nouvelles réalités, à savoir que la sécurité et les intérêts économiques doivent être traités en même temps, et que nos gouvernements - et les différents organismes et ministères au sein de nos gouvernements - devraient s'efforcer, autant que faire se peut, de travailler à partir d'un programme, afin de ne pas perdre de temps à argumenter sur ce dont on va parler, et de faire plutôt ce qu'il y a à faire.

Tom et moi accordons à ce principe une importance considérable. Notre liste de vérifications commune - à codes de couleurs, bien sûr, en rouge, jaune et vert - témoigne des multiples progrès accomplis. Il y a aussi plusieurs nouveaux points auxquels nous devons nous attaquer - le système proposé de contrôle des entrées et des sorties, bien sûr, et le préavis.

Passons maintenant à des points qui vous intéressent. Je n'entrerai pas dans les détails puisque Elinor Caplan et d'autres ministres fédéraux, de même qu'un certain nombre de hauts fonctionnaires canadiens, vont vous en parler en détail plus tard.

D'abord, quelques mots sur NEXUS, le programme pour laisser passer les voyageurs à faible risque. J'étais content d'apprendre que NEXUS a été mis en place au tunnel Windsor-Detroit le 31 mars 2003. Cela fait en tout sept points d'entrée où il fonctionne. Il est prévu de l'étendre aux ponts Queenston/Lewiston, Rainbow et Whirlpool en juin 2003 ainsi qu'à Lacolle/Champlain avant septembre de cette année.

Je suis également heureux de vous dire que la ministre Caplan et le commissaire des douanes américaines, M. Bonner, annonceront aujourd'hui l'ajout deux nouveaux postes où l'on prévoit de mettre en place NEXUS avant septembre 2003 - Saint-Armand-Phillipsburg (Québec)/Highgate Springs (Vermont) et Coutts (Alberta)/Sweetgrass (Montana).

Comme complément à la traversée en toute sécurité des voyageurs, nous avons créé EXPRES, un programme pour faciliter la circulation commerciale à faible risque. Mis en place en un temps record; il a commencé à fonctionner à six importants points d'entrée en décembre dernier. En décembre prochain, nous allons étendre EXPRES à six autres postes frontière où la circulation commerciale est dense - à Coutts et à St. Armand de Philipsburg, à North Portal en Saskatchewan, à Emerson au Manitoba, à Lansdowne en Ontario et à Stanstead au Québec.

Notre objectif est d'avoir un programme EXPRES à chaque poste commercial de la frontière terrestre d'ici 2005.

L'expansion d'EXPRES et de NEXUS fera énormément pour que notre frontière demeure sûre et ouverte au monde des affaires. Ces deux programmes marquent également la fin d'un chapitre de nos efforts pour bâtir une frontière intelligente. Les programmes de dédouanement accéléré mis en place d'un océan à l'autre nous ont permis d'institutionnaliser la gestion des risques comme principe directeur de la gestion des frontières.

Mes collègues, les ministres Graham et Collenette, ont rencontré vendredi dernier l'ambassadeur Cellucci pour mettre en ouvre le nouvel accord canado-américain de précontrôle de transport aérien, ce dont je me réjouis au plus au point. Cet accord, auquel nous travaillons depuis le début des pourparlers sur la frontière intelligente, précise le cadre devant régir les services de précontrôle américains installés dans les aéroports canadiens et faciliter la circulation des voyageurs à faible risque entre nos deux pays. Cet accord marque un nouveau pas en avant.

Cela dit, il reste beaucoup à faire pour parvenir à une frontière intelligente. Ces derniers temps, notre attention a été retenue par la nécessité de maintenir la gestion des risques en vigueur en période de crise.

À la mi-mars, lorsque le gouvernement américain a augmenté son niveau d'alerte au terrorisme, nos deux pays ont établi ensemble un plan d'urgence. Les programmes EXPRES et NEXUS ont été maintenus. Nos inspections aux points de sortie ont facilité celles qui étaient effectuées aux points d'entrée du côté américain. Nous avons ouvert de nouvelles voies de communication qui ont permis de mieux coordonner les échanges sur les retards et de régler les problèmes au fur et à mesure qu'ils survenaient. Nous avons également instauré un système visant à repérer les camions autorisés dans le cadre du programme EXPRES et d'accélérer le trafic commercial transfrontalier. Des retards considérables ont été notés, mais la situation n'était en rien comparable à celle que nous avons connue au lendemain des attentats du 11 septembre.

Au début avril, quand j'ai rencontré le secrétaire Ridge, cette question est restée au centre de nos discussions. Je lui ai montré des graphiques détaillés montrant clairement les retards qu'on accusait à différents postes frontière. Nous étions tous les deux d'accord que, même si ces retards sont beaucoup moins longs que ceux qui ont été provoqués par les mesures de sécurité accrues qu'on a connues après les attentats du 11 septembre, il faut faire davantage. Nos deux pays dépendent des échanges commerciaux et des voyages transfrontaliers. Nous devons faire tout notre possible pour enlever les barrières qui entravent ce flot vital de biens et de gens.

Ceci m'amène à un autre problème qui risque d'entraîner d'autres retards et de congestionner la frontière, à savoir la décision du Congrès américain de mettre en place des systèmes de contrôle des entrées et des sorties à tous les points d'entrée américains d'ici 2005. Je suis sûr que vous êtes tous au courant de la situation et que vous vous inquiétez de la façon dont ce contrôle des entrées et des sorties va affecter la frontière.

Les médias ont fait état de plusieurs points de vue quant à la résolution de ce problème. Nous avons toujours estimé que les citoyens canadiens et américains ne devraient pas faire l'objet de contrôles. Nous sommes heureux de constater que le rapport présenté au Congrès par le groupe de travail sur la loi sur l'amélioration de la gestion des données en janvier 2003 recommandait que les États-Unis permettent au Canada de trouver une solution à la mise en place de ce système de contrôle. Je sais que la CAN/AM BTA a joué un rôle dans ce sens et je saisis cette occasion pour remercier Jim et son groupe pour leurs efforts.

L'un des scénarios qu'a présentés le groupe de travail était que les autorités canadiennes fournissent aux États-Unis les données relatives aux personnes d'un pays tiers qui traversent la frontière terrestre dans leur direction. Ce sont là autant de questions que le Canada et les États-Unis étudient actuellement.

Le 7 avril 2003, le secrétaire Ridge et moi avons renouvelé notre engagement à faire en sorte que les systèmes de contrôle des entrées et des sorties ne puissent avoir des effets négatifs sur la circulation en toute sécurité et en toute légitimité des biens et des personnes.

La frontière intelligente, c'est plus que le simple aboutissement de notre plan d'action en trente points. C'est un processus dynamique grâce auquel nous pouvons traiter des problèmes nouveaux dès qu'ils se produisent. Aux contrôles des entrées et des sorties, nous avons ajouté notamment la biosécurité, la coopération dans les secteurs scientifiques et technologiques ainsi que la coordination de nos programmes respectifs d'enregistrement des chauffeurs.

Certains points méritent certainement d'être soulevés. Maintenant que nous voici arrivés à la période de discussion, laissez-moi vous soumettre les questions suivantes.

Comme je l'ai souligné, c'est souvent à votre niveau que se mesure le mieux l'impact des mesures prises dans le dossier de la frontière intelligente. Quels autres points aimeriez-vous voir traités? Quels sont les problèmes imminents sur lesquels vous aimeriez attirer l'attention des gouvernements?

Une dernière chose. J'ai évoqué il y a quelques instants notre réaction à la décision prise par le gouvernement américain d'augmenter le niveau d'alerte national au terrorisme. Nous nous en sommes fort bien tirés, mais il y a encore place à l'amélioration. Quels sont les correctifs qui pourraient encore être apportés?

Je vous laisse maintenant répondre à ces questions, et poser les vôtres.

Merci.

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Dernière mise à jour :
2005-02-14
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