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Page d'accueil Représentation à Washington Réception des partenaires principaux et de gestion

Réception des partenaires principaux et de gestion

Colin Robertson
Ministre (défense des intérêts) et chef du Secrétariat de la représentation à Washington
Ambassade du Canada
Washington (DC)
Le 16 juin 2005


Le Secrétariat de la représentation à Washington est le troisième élément résultant de l’intervention du gouvernement canadien à la suite du 11 Septembre.

La première et la plus importante des mesures que nous avons prises a été l’Initiative sur la frontière intelligente, qui a été lancée par l’ancien secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, Tom Ridge, et l’ancien vice-premier ministre John Manley. L’initiative va bon train sous la direction du secrétaire Michael Chertoff et de la vice-première ministre Anne McLellan, même si les progrès n’ont pas obtenu l’attention qui leur est due.

Notre deuxième intervention portait sur la multiplication par trois de nos bureaux aux États-Unis, qui passeront de 13 à 42 au cours des deux prochaines années. Nous menons nos activités diplomatiques différemment, non pas en utilisant davantage de briques et de mortier, de pantalons à rayures et de drapeaux sur les limousines comme le veut la diplomatie traditionnelle, mais par l’intermédiaire d’une diplomatie « intelligente », c’est-à-dire une diplomatie qui tient compte des résultats nets. Pour ce faire, nous embauchons du personnel sur place. Nous mettons à contribution notre diaspora ou ce que Jeffrey Simpson appelle les « Canadiens à la bannière étoilée », afin qu’ils soient nos yeux, nos oreilles et notre bouche.

Il y a un an, j’ai ouvert des bureaux à Tucson et Phœnix, soit en territoire républicain. Dans les deux cas, nous avons noué des partenariats avec les chambres de commerce locales afin de trouver des bureaux, d’utiliser leur salle de conférence et de profiter de leurs contacts. À Phœnix, nous avons embauché une Canadienne très intelligente dont le mari travaillait là-bas, et à Tucson, nous avons recruté un Américain qui travaillait à l’université et qui possédait une bonne compréhension du Canada. Les deux candidats étaient extravertis et dotés des compétences que nous recherchions. Voilà comment un petit budget peut produire des résultats immédiats et importants, comment nous pouvons nous intégrer rapidement à la communauté locale et aider les entreprises à faire des affaires.

L’ambassadeur McKenna a inauguré le mois dernier notre nouveau bureau, celui de Philadelphie. Nous y accueillerons notre plus grande délégation de l’extérieur à l’occasion de Bio 2005, qui se tiendra cette fin de semaine. Quatre premiers ministres y assisteront.

Le troisième élément de l’intervention canadienne comportait en fait trois volets :

  • La nomination de la députée de Montréal, Marlene Jennings, au poste de secrétaire parlementaire chargée des relations Canada-États-Unis, qui relève directement du premier ministre.
  • Le comité du Cabinet chargé des relations canado-américaines, dont font partie l’ambassadeur Frank McKenna et le secrétariat du Bureau du Conseil privé chargé des relations canado-américaines.
  • Le Secrétariat de la représentation à Washington, qui est au service des législateurs canadiens et est chargé d’offrir aux premiers ministres et aux provinces un guichet unique à l’ambassade. Le Secrétariat fait office d’agent de liaison auprès des bureaux canadiens partout aux États-Unis. Il collabore avec les médias, les entreprises, les communautés d’apprentissage et le milieu de la recherche.

Je fais du lobbying au Capitole. Ici, la politique est complètement locale et axée sur le détail. Nous n’avons pas d’argent ou de votes à offrir, mais nous pouvons proposer des emplois et des partenariats sur l’énergie et la sécurité. Vous avez vu la carte qui montre la répartition du commerce et des emplois par État. Nous avons maintenant la répartition par district. Je peux donc parler de ce qui se passe localement en me référant aux entreprises et aux investissements canadiens dans la localité en question.

J’ai rencontré hier des membres du personnel de John Kerry pour discuter du lac Devils, le dossier chaud du moment. Aujourd’hui, j’ai discuté de la situation du bœuf à la frontière avec Bob Beauprez, un membre du Congrès du Colorado. M. Beauprez pourrait succéder à Bill Owens, dont le mandat tire à sa fin.

Une grande partie de notre travail consiste à repérer les personnes vouées à un brillant avenir, ce qui n’a rien de surprenant quand l’on considère le cheminement professionnel de législateurs d’administrations municipales ou de comté qui sont par la suite devenus législateurs d’État, puis à l’échelle nationale. N’oubliez pas que quatre des six derniers présidents ont été gouverneurs et que dix anciens gouverneurs sont membres du Sénat. Il importe d’apprendre à les connaître quand ils font encore de la politique à l’échelle locale.

Il s’agit d’établir un réseau pour le Canada ici, aux États-Unis.

Dans les mois qui viennent, nous allons systématiquement prendre contact avec les Canadiens « à la bannière étoilée », notre diaspora. C’est le temps du « battage politique 101 », et Frank McKenna constitue un excellent leader. Nous travaillons avec les universités pour obtenir la liste de leurs anciens étudiants, avec le Who’s Who pour savoir qui est né au Canada et qui y a étudié. Nous voulons faire des Canadiens à l’étranger des « ambassadeurs » du Canada.

Nous tentons de plus en plus de tirer parti de l’immense activité qui s’exerce par l’intermédiaire des connexions souterraines que les Canadiens et les Américains établissent au travail et dans les loisirs.

Prenons un exemple à l’échelle de la province et de l’État. Hier, le premier ministre Campbell a prononcé une allocution devant l’Association américaine des personnes retraitées (American Association of Retired Persons) et à la fin du discours, les membres ont décidé de changer la constitution pour permettre aux gens nés à l’étranger d’être candidats à la présidence. Cette semaine, les premiers ministres Klein, Doer et Calvert rencontreront les gouverneurs de l’Ouest. Nous avons déjà obtenu des résultats positifs. Le gouverneur Owen, du Colorado, a en effet demandé la levée de l’embargo sur les bovins sur pied.

Il s’agit également d’être vu et entendu, et ce, dans le même cycle de nouvelles.

Nous ne laissons donc rien passer et tentons de répondre aux nombreux mythes persistants selon lesquels le Canada ferait preuve de laxisme en matière de sécurité. C’est pourquoi Frank McKenna a répliqué à Lou Dobbs l’autre soir pour lui rappeler qu’aucun des 19 terroristes n’était entré par le Canada. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons répondu à Newt Gingrich le jour même quand il a tenu des propos semblables à l’émission de Sean Hannity, il y a environ deux semaines. M. Gingrich a vu le problème, s’est rétracté immédiatement et a diffusé un communiqué allant dans le même sens que celui que nous avons diffusé au cours du cycle de nouvelles en question.

S’il y a un message que j’aimerais que vous transmettiez aux Américains dans vos conversations avec eux, c’est que nous prenons la sécurité très au sérieux. Et que la frontière revêt une importance énorme pour notre sécurité ET notre prospérité.

Il faut aussi rappeler aux Américains que même si nous sommes différents, nous avons davantage de points communs.

Parce que, oui, « Houston, nous avons un problème ». Le Canada s’interroge de plus en plus à ce sujet. Nous sommes de plus en plus perçus comme des Européens, des Européens qui ne viennent pas du Royaume-Uni. Et non, ce n’est pas un compliment.

Certes, cette perception n’est pas équitable, mais elle risque de devenir un stéréotype. C’est pourquoi nous devons réagir.

Frank McKenna l’a compris. Ma mère le surnomme le « Cellucci » canadien : poliment canadien, mais franchement nord-américain.

Nous avons des choses intéressantes à raconter. Et c’est vous qui devez les raconter quand vous rencontrez des Américains parce que nous devons faire équipe dans nos rapports avec les États-Unis. Nous devons tous y participer.

Rappelez à nos voisins du Sud les points suivants :

  • Nous sommes leur plus important partenaire commercial et vice-versa. Nous entretenons la plus importante relation commerciale dans le monde : nos échanges bilatéraux s’élèvent à 1,5 milliard de dollars américains par jour. Les exportations américaines à destination du Canada, dont le marché ne compte que 31 millions de personnes, sont plus de trois fois supérieures à celles vers le Japon, un marché de plus de 125 millions de personnes, et elles sont également supérieures à celles en direction de l’Europe, qui compte un marché de 450 millions de personnes. Nous achetons près du quart des exportations américaines, soit plus que la Chine et le Japon, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Italie. L’Ontario achète plus des États-Unis que le Japon.

    Les échanges commerciaux avec le Canada fournissent des emplois à quelque 5,2 millions d’Américains. Nous sommes le principal client de 38 États. Souvenez-vous-en la prochaine fois que vous entendrez Lou Dobbs se plaindre de « l’exportation des emplois américains ». Nos deux pays font de la « sous-traitance » afin de conclure des échanges commerciaux profitables aux deux parties depuis 1763, quand nous étions sous le même drapeau. Nortel, notre plus importante entreprise industrielle, compte plus d’employés aux États-Unis qu’au Canada.

    Ce sont les pièces des automobiles que nous conduisons qui font l’objet du plus grand nombre d’échanges commerciaux. Saviez-vous qu’avant qu’une voiture nord-américaine arrive chez le concessionnaire automobile, les pièces qui la composent ont traversé la frontière six fois pour être assemblées?

  • Les investissements se font dans les deux sens et créent des emplois dans les deux pays. Prenez l’exemple de Manulife. Elle est présente dans le commerce de l’assurance aux États-Unis depuis cent ans et vient d’acquérir John Hancock pour atteindre le cinquième rang des compagnies d’assurances dans le monde. Ou Bombardier, qui construit les voitures du métro de New York et les voitures à voyageurs d’Amtrak.
  • Il y a aussi l’énergie : saviez-vous que le principal fournisseur des États-Unis à l’extérieur du pays n’est pas l’Arabie saoudite, mais le Canada? Et il n’y a pas que le pétrole. Le Canada produit toute l’électricité importée par les États-Unis et la presque totalité du gaz naturel, ce même gaz qui éclaire Times Square et Broadway.

Depuis le 11 Septembre, nous travaillons à la création d’une frontière intelligente qui permettra d’augmenter le flot des 200 millions de personnes par année qui vont et viennent pour le travail ou les loisirs et du million de dollars d’échanges commerciaux à la minute. Cela équivaut à un camion à chaque seconde et demie. Il est vrai que les conflits sur le bœuf et le bois d’œuvre font la une des médias, mais il faut remettre ce fait en perspective : 96 % de nos échanges commerciaux ne font l’objet d’aucun différend. Et en tant que Canadiens, nous ne pouvons oublier que plus de la moitié de notre PIB dépend du commerce avec les États-Unis.

En mars, à Crawford, au Texas, le président Bush, le président Fox et le premier ministre Martin ont enclenché un processus qui nous amènera à l’étape devant faire suite à l’ALENA. Une étape qui garantira la sécurité, mais qui favorisera également la prospérité de chacune des parties. Divers groupes de travail ont été mis sur pied pour lancer le processus et améliorer la compétitivité de l’Amérique du Nord.

Voici une autre façon d’apporter votre contribution.

Aidez-nous à éliminer les normes et les règlements qui sont devenus des entraves au progrès de nos pays. Y a-t-il une seule personne qui se soucie vraiment de savoir si le maïs soufflé aromatisé au fromage contient 49 % de vrai fromage comme aux États-Unis ou 53 % comme au Canada?

Gérer nos frontières plus intelligemment, adopter des approches de réglementation complémentaires et tenter d’apprendre les uns des autres n’est pas seulement avisé : c’est essentiel.

Parce que le défi auquel nous devons faire face n’est pas le Canada contre les États-Unis, mais l’Amérique du Nord contre le monde. Les avantages concurrentiels dont nous disposions naturellement disparaissent quand nous contemplons l’Europe et l’Asie. Les États-Unis ne sont plus un aussi gros marché, surtout quand on les compare aux 450 millions de personnes qui vivent en Europe. Ou au milliard de personnes que compte l’Inde. Ou encore au milliard trois cents millions de la Chine.

Et le plus important : la sécurité.

Rappelez à vos clients américains que nous sommes des partenaires et des alliés dans la lutte contre le terrorisme. Rappelez-leur :

  • qu’il y a un millier de soldats canadiens en service en Afghanistan et qu’il s’agit d’un déploiement à long terme afin de mettre sur pied une équipe provinciale de reconstruction à Kandahar;
  • que des navires canadiens sont déployés dans le Golfe – presque tous nos marins et la plus grande partie de notre escadre y ont été de service;
  • que des avions canadiens ont réalisé plus de 3 000 missions à partir de notre base dans le Golfe.

Et, comme le dirait mon collègue de la défense, tout ça vise à « tenir les serpents et les rats en échec ».

Non, nous n’avons pas envoyé de soldats en Iraq, mais nous nous sommes engagés à verser plus de 350 millions de dollars pour la reconstruction. Et nous formons des agents de police en Jordanie.

Dites-leur que nous participons à des missions de maintien de la paix dans plusieurs régions dangereuses : Haïti, les Balkans, où 40 000 Canadiens ont servi depuis 1991, l’Afrique centrale et maintenant le Darfour, où les Américains nous ont demandé de les aider. Dites à vos amis que les Forces canadiennes ont participé à plus de 146 missions à l’étranger depuis 1990.

Je me dis parfois que les Canadiens ne parlent pas suffisamment de leurs réalisations.

Nous avons beaucoup à nous dire.

Et vous ne trouverez nulle part des partenaires plus naturels.

Vous pouvez évidemment trouver des différences. Et des problèmes.

Mais comme l’a fait remarquer un sage Canadien il y a bien longtemps : « Le Canada est le meilleur ami des États-Unis, que vous le sachiez ou non. »

Et mon ancien patron, Derek Burney, ajouterait : « Les États-Unis sont le meilleur ami du Canada, que cela vous plaise ou non. »

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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