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Notes pour une allocution au Conseil de la fédération

Colin Robertson
Ministre (défense des intérêts) et chef du Secrétariat de la représentation à Washington
Banff, Alberta
Le 11 août, 2005

(Plusieurs d’entre vous et certains de vos premiers ministres m’ ont demandé de leur communiquer le texte dont je me suis inspiré pour prononcer mon allocution aux premiers ministres lors de la session du Conseil de la fédération sur le Canada et les États-Unis, à Banff.)


Les relations entre les provinces et les États, particulièrement entre les premiers ministres et les gouverneurs, sont les rouages cach és des relations canado-américaines. Celles-ci peuvent être qualifiées de plus en plus d’« intermestiques » : leurs enjeux débordent de plus en plus les compétences traditionnelles en « affaires étrangères » des deux gouvernements fédéraux et déteignent sur celles des 63 gouvernements étatiques, provinciaux et territoriaux d’Amérique du Nord. Les accords de coopération entre États et provinces se chiffrent par plus de 300 actuellement, et couvrent tous les sujets, de l’ entraide pour la lutte contre les incendies jusqu’à la coopération dans la recherche en sciences de la vie.

Rien ne vaut les relations personnelles et l’avantage de rencontrer vos pairs les gouverneurs, individuellement et à l’occasion de rencontres conjointes dans l’Ouest et la Nouvelle-Angleterre, ou, au niveau des législateurs, dans le cadre d’associations régionales comme le National Council of State Legislators ou la Pacific Northwest Economic Region, ou encore sur le plan bilatéral, comme dans le cas du Manitoba et du Dakota du Nord. Aux États-Unis, la politique est une vocation et, en raison des limites imposées sur les renouvellements de mandat, on observe de plus en plus un mouvement du niveau des municipalités et des comtés vers les législatures des États et du fédé ral, ainsi que des dérivations vers l’exécutif. Dix gouverneurs siègent actuellement au Sénat, Mike Johanns du Nebraska et Mike Leavitt de l’ Utah siègent au cabinet, et quatre des six derniers présidents ont été gouverneurs. Cinquante des 80 nouveaux membres du 109e Congrès ont occupé des charges dans des administrations locales.

La plupart des incendies que nous combattons à Washington ont éclaté au niveau d’un État ou d’une province : une vache folle en Alberta, une dérivation d’eau dans le Dakota du Nord, des forages pétroliers en Alaska. Et comme nous le constatons depuis longtemps à propos du bois d’oeuvre, chaque fois que notre part du marché des porcelets ou du blé augmente ou devient menaçante, les intéressés réclament des mesures de recours à leurs législateurs locaux. Nos relations sont asymétriques : près de la moitié de notre PIB dépend de notre accès au marché amé ricain, alors que la part du PIB américain attribuable aux échanges avec le Canada est d’environ 4 %. Les institutions, les conventions et le dialogue permanent sont nos moyens d’« égaliser les règles du jeu ». L’ALE et l’ALENA ont amorcé plus d’une décennie de prospérité, et nous voulons franchir une autre étape. Le Partenariat pour la sécurité et la rospérité nous en ouvre la possibilité. Les tarifs douaniers perdent de l’importance. L’ordre du jour sera composé de thèmes comme les rè glements et normes, qui en bonne partie entrent dans les compétences des États et des provinces. Le Partenariat ne peut réussir qu’avec votre participation active.

AL’ambassadeur McKenna mène la charge et donne la réplique à Newt Gingrich, à Lou Dobbs et à quiconque fait fausse route. Au sujet de Devils Lake, nous avons mené une campagne quotidienne. Et nous comptons sur vous pour nous fournir les faits et les chiffres dont nous avons besoin, ce sont nos munitions. À force de nous exprimer à plusieurs, et dans des enceintes différentes, nous avons appris l’importance de bien cerner le message et de ne pas en dévier. Nous n’avons pas de lobby « Canada », alors nous sommes en train d’en créer un, en commençant par les Canadiens « américanisés ». Nous avons besoin de votre aide pour les rejoindre et, une fois recrutés, nous nous servons du site Internet www.connect2canada.com pour garder le contact.

À propos de sécurité, il faut que les gouverneurs (qui sont aussi commandants de la garde nationale de leur État) et les législateurs des États, pour qui la guerre est une réalité, entendent notre message de votre bouche. Il suffirait d’un autre attentat terroriste aux États- Unis pour que nous risquions de les voir, selon les termes de l’ ambassadeur McKenna, « fermer la tente en nous laissant dehors ». La classe politique américaine de droite se fie de plus en plus à FOX. Celle-ci donne du Canada une couverture qui n’est ni honnête ni é quilibrée, et elle influence les perceptions du Canada chez ses télé spectateurs. Même sur les autres réseaux, la seule couverture du Canada concerne notre météo (« un autre front froid ») et les sports (le hockey et les Jays). Il faut que les Américains sachent ce que nous faisons en Afghanistan, en Haïti et au Darfour dans la guerre mondiale contre le terrorisme, et en quoi la frontière entre le Canada et les É tats-Unis est fondamentalement différente de leur frontière sud. Et en matière d’énergie, la plupart ne savent absolument pas que nous sommes leur principal fournisseur d’énergie importée : dix pour cent de la consommation américaine. Que ce sont le gaz de l’Alberta et l’hydro-é lectricité du Québec qui éclairent Broadway, l’uranium de Saskatchewan transformé en Ontario qui alimente les centrales nucléaires amé ricaines. Que l’hydro-électricité de Colombie-Britannique assure l’é clairage de Silicon Valley. Qu’il y a un plus grand potentiel d’énergie dans les sables bitumineux de l’Alberta et de la Saskatchewan, le gaz qui circule dans les pipelines du Yukon et des Territoires du Nord- Ouest et que l’on extrait au large de Terre-Neuve et de la Nouvelle-É cosse, et l’hydro-électricité du Manitoba, du Québec et du Labrador.

Au pays, nous avons le problème de l’« anti-américanisme » croissant, alimenté par des manchettes qui faussent la réalité, à savoir que 96 % de nos échanges commerciaux se font sans problème. Ceux qui réclament des mesures de rétorsion oublient que nous avons besoin des Américains plus qu’ils n’ont besoin de nous. Et que l’intégration économique génère notre prospérité. Chaque province commerce maintenant davantage avec les États-Unis qu’avec les autres provinces. Les Canadiens ont besoin de vous pour mettre les « relations américaines » en perspective et leur signaler que les États-Unis sont nos plus gros clients. Plutôt que de prendre la mouche, il faut nous doter de meilleurs mécanismes d’alerte et de défense pour les situations où nous gagnons des parts de marché et menaçons des producteurs américains, parce qu’ils réclament alors des recours. Alors, il nous faut mieux repérer les alliés qui pourront neutraliser les appels au protectionnisme.

L’ambassadeur McKenna veut changer l’atmosphère pour le long terme. Nous comptons sur vous pour nous aider :

  • À recruter des Canadiens « américanisés » susceptibles d’être nos yeux, nos oreilles et nos bouches, durant vos missions commerciales. Encouragez-les à s’inscrire à www.connect2canada.com;
  • À recruter des étudiants américains et à créer des centres d’études américaines à vos universités et collèges;
  • À encourager les sociétés philanthropiques à organiser des échanges d’étudiants et de jeunes dirigeants qui inculqueront aux dirigeants am éricains de demain une « expérience canadienne »;
  • À lier connaissance avec les législateurs américains. L’expérience que vivent la plupart d’entre eux au Canada consiste à chasser et pê cher; c’est ce qui amène des gens comme le VP Cheney au Canada. Il faut créer une expérience genre « Larry’s Gulch ».

Sachant que beaucoup de nos « défis » prennent naissance au Montana et aux Dakotas (pensez au bois d’ uvre, aux bovins, au blé, au porc et à Devil’s Lake), nous avons entrepris une « offensive de charme », dirigée par nos consuls généraux Kim Butler à Minneapolis et Michael Fine à Denver. Mais elle ne peut réussir qu’avec votre collaboration active, particulièrement vous les premiers ministres de l’Ouest. Cet automne, sur le Capitole, une de nos priorités est de trouver une solution de rechange à la prescription de passeport pour 2008. Vous nous avez fait savoir que celle-ci avait déjà un effet dissuasif sur le tourisme. En collaboration avec vous, nous devons communiquer avec les législateurs et les gens d’affaire des États frontaliers et former le genre de coalition qui a aidé à faire changer une prescription semblable (la section 110) il y a quelques années.

Quant au Secrétariat, le PM l’a créé pour qu’ils soit partie inté grante de l’ambassade, qu’il serve les intérêts des provinces et des l égislateurs par un travail constant de représentation et de liaison, y compris des comptes rendus réguliers à votre intention. Lorsqu’il s’ agit de faire valoir nos intérêts, le bon sens nous dicte de composer nos messages d’un commun accord et de nous y tenir. Nous sommes à mettre au point de meilleurs outils pour nous tenir au courant des projets de loi et pour déterminer nos intérêts en matière d’ investissement et de commerce au niveau des États et des circonscriptions du Congrès, pour les communiquer à vos fonctionnaires. Le PM vous a invités à vous situer dans l’ambassade : Murray Smith peut parler de l’expérience albertaine et nous allons prendre d’autres arrangements, y compris au sujet de l’expérience manitobaine de Devil’s Lake. Nos objectifs sont toujours ceux que vous m’avez fixés : une information actuelle et un programme d’alerte rapide; un répertoire des gens qui comptent au Capitole; une interaction plus forte et mieux coordonnée avec nos consulats. Dans la poursuite de nos objectifs, vos conseils, votre participation et votre aide sont essentiels.

Note au sujet des États-Unis, de Bush et du Congrès

Les États-Unis sont en guerre. Le 11 septembre est l’événement le plus déterminant qui se soit produit en Amérique depuis Pearl Harbour. Tout ce que nous faisons doit passer le test de la menace qui, selon les Américains, les met à la merci d’une erreur. Le représentant au Congrès Peter King exprimait cette inquiétude en disant : « C’est comme si nous vivions deux existences parallèles. Nous savons que quelque chose risque d’arriver, mais nous ne voulons pas alarmer les gens sans cesse, ni être trop précis dans nos recommandations. »

TNous sommes à l’ère de l’anxiété. La menace est personnelle. Les r épercussions sont culturelles et économiques. C’est une sorte d’affaire Spoutnik : une de ces alarmes périodiques au sujet d’une menace é conomique étrangère. C’étaient les Soviétiques dans les années 1950 et au début des années 1960, les Allemands et les Japonais dans les années 1970 et 1980, et maintenant ce sont les Chinois et les Indiens. La « d élocalisation » inspire la crainte que peut-être les États-Unis ne sont pas compétitifs, crainte qu’exprimait en page couverture un numéro ré cent du magazine Fortune : « Les États-Unis sont-ils le nouveau gringalet? » On a de plus en plus l’impression qu’entre l’équité et l’ entrepreneuriat, le pendule oscille trop du côté de celui-ci.

Le mot de Bush : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous » exprime bien cette humeur. Qu’on soit en désaccord, des propos idiots se tiennent sur FOX et alimentent le lobby du « Canuckistan ». Au sujet des frontières, nous continuons de distinguer entre notre frontière et celle que les États-Unis ont en commun avec le Mexique. La tendance bureaucratique est de toujours appliquer aux frontières le modèle qu’ils connaissent le mieux : « des murs, des fils de fer et des minutemen », qui caractérise la frontière sud. C’est dans ce contexte que s’inscrit la prescription de présenter un passeport à la frontière à dater de 2008 (bien que, selon certains indices, elle ait déjà un effet dissuasif). Il faut défendre notre cause énergiquement. Les premiers échos des visites effectuées sur le Capitole indiquent que, bien que nous ayons des alliés, et bien que le dossier puisse insuffler une vie nouvelle au caucus moribond de la frontière nord, un des obstacles à surmonter est la politique qui consiste à ne pas paraître faire de différence ou de discrimination au détriment du Mexique, et le poids politique grandissant des Latinos qui, bien que moins organisés, sont maintenant 40 millions, donc plus nombreux que les Noirs et bien plus nombreux que les Canadiens.

Le programme du président pour son second mandat est ambitieux, mais les revers qu’il a essuyés dans sa réforme de la Sécurité sociale et la baisse des appuis en faveur de la guerre ne sont pas sans effet : la popularité de Bush se maintient autour des 48 %. Il veut devenir un pr ésident « transformationnel » en réformant le New Deal de Roosevelt au profit de la « société de propriété » entrepreneuriale. Le départ à la retraite graduel de près de 78 millions d’Américains nés entre 1946 et 1964 exercera une pression sans précédent sur le filet de sécurité sociale, mais plus l’opinion publique examine le projet de privatiser la sécurité sociale, moins elle y croit. À l’étranger, la politique du président-guerrier n’a pas changé : détruire les terroristes chez eux et, ensuite révolutionner le Moyen-Orient par la « liberté ». Bush est en campagne permanente et déclarait récemment : « Ma stratégie est assez simple. Expliquer le problème au peuple américain et continuer de le lui expliquer, et de le lui expliquer... ».

Un canard boiteux? Pas encore. Bush a le don de crier victoire en faisant valoir des gains beaucoup plus faibles que ceux qu’il avait ré clamés, comme dans les réformes du budget, de l’éducation et de Medicare. Son succès législatif – une loi sur l’énergie, une loi sur les transports, le CAFTA – avant l’ajournement du Congrès pour les vacances d’été témoigne de la valeur des majorités républicaines à la Chambre des représentants et au Sénat. La réforme de l’éducation semble fonctionner et le déficit budgétaire diminue, bien que les États-Unis doivent encore emprunter 5 milliards de dollars par jour pour financer le déficit de leur balance des paiements dans le secteur de l’énergie et leurs importations. L’implication dans un scandale de Karl Rove, soupçonné d’avoir révélé l'identité d'une agente de la CIA, ne fait plus la manchette. John Roberts est un choix judicieux pour la Cour suprême et gagnera sans doute l’aval du Sénat en septembre. John Bolton a été nommé à l’ONU pendant les vacances du Congrès. À venir : la cons écration des changements fiscaux, la réforme de la responsabilité civile, une autre offensive sur le front de la Sécurité sociale, et des batailles avec le Congrès à propos de l’utilisation des cellules souches embryonnaires pour la recherche et à propos de l’immigration. Et qui sera le successeur d’Alan Greenspan?

Élections 2006.: Les républicains sont majoritaires tant à la Chambre des représentants qu’au Sénat, et leur façon de gérer la guerre et l’économie jouera un grand rôle. Le mouvement d’opposition à la guerre a maintenant un visage, celui de Cindy Sheehan, et on entend de plus en plus de critiques se plaindre de l’absence de plan cohérent concernant l’Iraq. Attendez-vous à une baisse marquée de l’effectif des troupes pour l’été prochain : les stratèges du GOP préféreraient que la guerre soit passée plutôt qu’actuelle. Les républicains sont plus habiles en campagne et, comme le faisait remarquer le président du DLC, le gouverneur Vilsack d’Ohio : « Une grande partie du problème que nous, démocrates, avons aujourd’hui, c’est que nous n’avons pas de but commun, nous n’avons pas d’orientation commune dans ce pays. » Les gens qui se déclarent républicains sont maintenant aussi nombreux que ceux qui s’affirment démocrates. On estime que de 30 à 50 sièges de la Chambre des représentants sont contestés. Le pouvoir et la population continuent de migrer du Midwest et du Nord vers le Sud et le Pacifique : on a observé un déplacement net de 50 sièges depuis 1954. Les nouveaux centres tendent à voter républicain. Plus de la moitié de toutes les circonscriptions du Congrès sont situées en banlieue et, de plus en plus, composées d’ensembles résidentiels protégés et homogènes. Dans le choix des candidats, tant les républicains que les démocrates privilégient ceux qui ont porté l’uniforme.

Élections 2008.: Elles sont encore plus conjecturales, mais c’est le jeu de société favori de tout le monde. L’histoire favorise les gouverneurs de la Sun Belt (Carter, Reagan, Clinton et G. W. Bush); la dernière fois qu’un sénateur en activité a remporté la présidence, c’était en 1960. Du côté des démocrates, Hillary Clinton est une aspirante de taille. Elle défend des positions populaires sur la dé fense (« forte »), l’avortement (« sûr, légal et rare ») et l’énergie et, bien entendu, bénéficie au départ de la « reconnaissance de la marque ». Elle distance dans les sondages et sur le plan financier les autres aspirants, qu’ils soient nouveaux (Warner, Vilsack, Rendall, Richardson et les sénateurs Feingold et Bayh) ou anciens (les sénateurs Biden, John Edwards et Wesley Clark). Par contre, elle n’a pas encore défini de thématique globale, comme l’avait fait son mari. Et la question que posent les oracles, c’est de savoir si, après avoir remporté les mises en candidature du parti, elle pourrait remporter le pays? John McCain est en avance dans le peloton républicain, qui comprend les sénateurs Frist, Brownback, Allen et Hagel et les gouverneurs Pataki, Romney et Barbour ainsi que Rudy Giuliani. Le problème de John McCain est l’inverse de celui de Clinton : il pourrait remporter le pays, mais est-ce qu’un indépendant dans des dossiers comme l’avortement peut remporter un parti pour lequel le droit à la vie est le test décisif?

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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