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Page d'accueil Représentation à Washington Jackson Executive Lecture Forum

Notes pour le déjeuner-causerie du Jackson Executive Lecture Forum

Mississippi State University Capitol Club
Jackson (Mississippi)
Le 8 décembre 2005

Colin Robertson
Ministre et chef (Secrétariat de la représentation à Washington)
Ambassade du Canada, Washington (D.C.)

Cette semaine à l'ambassade du Canada, nous avons allumé notre arbre de Noël, un sapin baumier de Lunenberg en Nouvelle-Écosse. Il siège majestueusement, avec ses six mètres de haut, dans la rotonde des provinces. Tous ceux qui passent sur l'avenue Pennsylvania, en route vers le Capitole ou pour visiter la National Gallery, de l'autre côté de la rue, peuvent voir les lumières qui célèbrent nos fois respectives, notre diversité et la saison des Fêtes.

L'arbre a un jumeau, un peu plus gros, qui fait 14 mètres. Il illumine le Boston Common depuis la semaine dernière. C'est un cadeau de la population de la Nouvelle-Écosse qui prend son origine dans le genre de tragédie que vous avez tous connue avec [l'ouragan] Katrina.

Nous sommes en 1917 et le Canada est en guerre avec l'Allemagne depuis trois ans. Tôt dans la matinée du 6 décembre, un navire français de transport de munitions, le Mont Blanc, entre en collision avec un vaisseau norvégien, le Imo, à destination de New York. L'explosion souffle littéralement la ville de Halifax.

Dès que la nouvelle atteint Boston, ses citoyens ouvrent leur cœur et leur porte-monnaie. Même si Halifax est un rival commercial, des liens d'amitié et familiaux font en sorte qu'un train de secours quitte Boston le soir même, chargé de nourriture, de fournitures médicales, avec des médecins et des infirmières à son bord. Halifax s'est rétablie et elle est aujourd'hui notre port principal sur l'Atlantique et chaque année, on envoie un arbre de Noël à Boston. C'est notre façon de remercier un bon voisin.

Avance rapide à septembre de cette année et à ce même port de Halifax. Après que vous ayez tous subi les assauts de Katrina, puis de Rita, nos cœurs et nos prières vous accompagnaient tandis que vous amorciez la reconstruction. L'ambassadeur américain David Wilkins se tenait aux côtés du premier ministre Paul Martin, sur le pont du NCSM Athabascan, pour dire « Dieu vous garde » aux mille marins qui quittaient le port de Halifax à bord des trois navires de guerre et baliseurs de la garde côtière chargés d'eau, de génératrices, de systèmes de purification d'eau et de fournitures médicales. Ils étaient en route vers votre Golfe pour vous offrir le genre d'aide que vous aviez offert à la ville de Halifax près d'un siècle auparavant.

Au cours du mois qui a suivi, nos marins ont travaillé avec vos Forces et votre National Guard - le major général Cross vient tout juste de décrire leur collaboration, pour apporter aide et secours. Bon nombre des marins avaient fait partie de l'intervention de secours à Halifax deux ans auparavant dans le sillage de l'ouragan Juan. À nos marins s'est joint une équipe de plongeurs d’élite de Vancouver et des intervenants de la Croix-Rouge des quatre coins du Canada. À l'ambassade, l'ambassadeur Frank McKenna a été l'hôte d'un petit déjeuner, d'un déjeuner et d'un dîner de style pub pour ramasser des fonds. À l'extérieur de notre ambassade pendait une bannière proclamant que nos pensées et nos prières étaient avec les victimes de Katrina. Quand nous avons appris que l’Université du Mississippi avait été partiellement détruite, nous avons fait don de nos ordinateurs excédentaires pour contribuer à l’amorce de vos travaux de reconstruction des campus de la côte du Golfe et de Hattiesburg.

À la grandeur du Canada, des Canadiens ont ouvert leur cœur et leur porte monnaie. Au nom de la population de l'Alberta, le premier ministre Ralph Klein a remis un chèque de cinq millions de dollars au fonds de secours aux victimes de l'ouragan, dirigé par les anciens présidents Clinton et George H. W. Bush.

Nous l'avons fait dans le même esprit que les citoyens des États-Unis l'avaient fait pour nous dans un si grand nombre d'autres calamités au fil des ans. Je pense particulièrement à notre crise du verglas de janvier 1998, alors que l'ambassadeur américain de l'époque, Gordon Giffin, avait organisé l'envoi de monteurs de lignes de nos voisins du Sud pour nous aider à rétablir le courant. L'ambassadeur Giffin me rappelle qu'on lui avait demandé d'aider parce qu'il était bilingue – non pas du français à l'anglais, mais de l'anglais à la langue du Sud. Il y avait apparemment des « difficultés de communication ».

Nous n’oublierons jamais où nous étions le 11 septembre.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que lorsque le président Bush a ordonné le bouclage de l'espace aérien américain, c'était un Canadien, le général Rick Findlay, qui était aux commandes à Cheyenne Mountain au Colorado où nous gérons conjointement notre défense aérienne. La protection de notre espace aérien commun relève d'un partenariat binational depuis 1957, par l'intermédiaire du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (le NORAD). Le mandat du NORAD est de « dissuader, détecter et défendre ». Comme tant d'autres de nos accords de défense commune, le mandat est toujours renouvelé. La prochaine itération inclura probablement un rôle pour nos forces maritimes.

Quand le rideau est tombé sur l'espace américain le 11 septembre, il y avait 233 avions dans les airs à destination des États-Unis. Nous les avons fait atterrir au Canada et nous avons accueilli leurs 33 000 passagers, surtout sur notre côte Est. Ainsi, les 4 100 habitants de Gander, Terre-Neuve, ont fêté leur Action de grâces. La différence, c'est que la fête a duré une semaine et qu'il y a eu 7 000 invités « imprévus ».

Ils sont restés la semaine et les amitiés qui se sont créées pendant cette période de terreur et de désarroi durent. Le regretté Stephen Jay Gould, qui était lui-même à Halifax, l'a qualifiée d'« acte extraordinaire de décence humaine », et il y a un an, au mois de novembre, le président Bush s'est rendu à Halifax pour dire merci.

Le président a déclaré : « Nos deux peuples sont une famille et le seront toujours. » Le premier ministre Martin a répondu simplement : « C'est ce que font des voisins, c'est ce que font des amis ».

Les mots du président et du premier ministre saisissent l'essence de la relation canado-américaine. Nous sommes des amis, nous sommes de la famille. Nous sommes aussi des alliés dans la guerre contre le terrorisme.

Since 9-11 we’ve rotated over 15,000 troops through Afghanistan and other places. We led NATO’s International Security Assistance Force in Afghanistan and we’re now relieving American forces in taking over a provincial reconstruction team in the south of Afghanistan.

À la fin de la semaine dernière, les Canadiens ont eu un nouveau rappel du coût de la liberté. Un autre Canadien a été tué et quatre autres blessés lorsque leur véhicule blindé léger a heurté un dispositif explosif de circonstance, les DEC mortels, sur la route de Kandahar en Afghanistan. Vendredi dernier, des centaines de gens se sont massés dans le gymnase de la base des Forces canadiennes à Gagetown, au Nouveau-Brunswick, pour dire adieu au soldat Woodfield. Il avait 24 ans.

Depuis le 11 septembre, nous avons envoyé par rotation plus de 15 000 soldats en Afghanistan et à d'autres endroits. Nous avons dirigé la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) de l'OTAN en Afghanistan et nous prenons maintenant la relève des Forces américaines pour diriger une équipe de reconstruction provinciale dans le Sud de l'Afghanistan.

Pendant ce temps, de notre base aérienne dans le golfe Persique, nous avons fait plus de 5 000 sorties tactiques de ponts aériens, de patrouilles et d'hélicoptères. Vingt navires de guerre canadiens ont été déployés, dont de nombreuses frégates du type du NCSM Regina dont j'ai parcouru le pont, juste avant qu'il quitte Pearl Harbour il y a deux ans et demi pour se joindre à la flotte dans le golfe Persique. Sa mission est d'intercepter les individus qui utilisent des bateaux pour faire passer des armes et des terroristes ou pour escorter des porte-avions américains, comme le USS John C. Stennis. « Quatre-vingt-dix tonnes de diplomatie », comme on peut le lire sur une affiche dans un des bureaux du Congrès que j'ai visité cette semaine.

Notre « interopérabilité » avec la marine américaine est exceptionnelle entre des marines « étrangères ». Notre équipement peut « parler » à votre équipement, mais nos équipements de télécommunication nous offrent également la capacité de parler à nos autres alliés et cela nous place souvent dans un rôle de commandement tactique.

Ce rôle « d'interprète » est sans doute un rôle qui convient parfaitement au Canada. Comme vous, nous ressemblons au reste du monde, mais si nous sommes jumeaux, nous ne sommes pas pour autant identiques. Les mêmes… mais différents, eh!

Canadiens et Américains, nous jouons une forme de football nord-américain qui est différente de ce qui se joue dans le reste du monde. Nous appelons leur jeu, le soccer. Néanmoins, si les Canadiens peuvent jouer au football américain et beaucoup d'Américains jouent au football canadien, notre football comporte trois essais et se joue sur un terrain plus large et plus long pour favoriser l'action. À cause de notre climat, notre « Superbowl » – que nous appelons « la Coupe Grey » – se tient vers la date de votre Action de grâces. Nous avons toutefois une chose en commun : le même amour des pique-niques improvisés dans les parcs de stationnement!

Hier, quelqu'un m'a demandé pourquoi le Canada n'était pas en Iraq. Comme les Américains, les Canadiens étaient partagés au sujet de la guerre, et ils le sont toujours. Nous avons refusé l'invitation du président Bush de nous joindre à la « Coalition des volontaires » dans le cas de l'Iraq parce que nous n'étions pas convaincus que c'était la bonne chose à faire pour le Canada. Partir en guerre – exposer nos jeunes hommes et femmes au danger – est probablement la décision la plus grave qui est confiée aux dirigeants du gouvernement et de la nation. Les États-Unis ne croyaient pas pertinent de prendre part à la Deuxième Guerre mondiale jusqu'à ce que vous soyez attaqués à Pearl Harbour. Pour nous, la Deuxième Guerre mondiale a commencé en 1939 et la Première Guerre mondiale a commencé, non pas en 1917, mais en 1914. Deux de mes grands-oncles y sont morts et un troisième en est revenu brisé.

Dans le cas de l'Afghanistan, la complicité et la collaboration du régime taliban avec Al-Qaïda constituaient sans équivoque une menace claire et immédiate à notre mode de vie. Nous avons donc été la première nation, après les États-Unis, à envoyer des troupes en Afghanistan. Des Canadiens ont combattu et sont morts aux côtés des fils et des filles des États-Unis. En reconnaissance de la contribution de nos tireurs d'élite du 101e Aéroporté au nettoyage des cavernes de Bora Bora, le président a décerné trente étoiles de bronze à des soldats canadiens et notre unité des opérations spéciales a reçu une citation présidentielle.

Ne vous y trompez pas, dans la guerre contre le terrorisme, nous sommes avec vous.

La sécurité se présente sous différentes formes. J'ai parlé de notre alliance et de notre partenariat militaires. Je veux maintenant parler de la sécurité économique et de notre partenariat commercial, dans le cadre de l'Accord de libre-échange Canada-États-Unis et de son successeur, l'ALENA (Accord de libre-échange nord-américain).

Pour le Canada et les États-Unis – bien, permettez-moi de vous dire comment l'ambassadeur des États-Unis au Canada, David Wilkins, a récemment décrit la situation :

« Nous avons ici la relation la plus fructueuse, productive et pacifique que le monde ait jamais connu – et qui pourrait vraiment le croire? Qui saurait, en regardant les nouvelles, qu'il n'y a pas de meilleure relation, de relation plus étroite entre deux nations que celle que nous partageons? »

J'ai beaucoup de respect pour l'ambassadeur Wilkins.

Comme vous le savez peut-être, il est originaire du Sud. Jusqu'à sa nomination par le président Bush, il a siégé pendant quatorze ans comme président de la Chambre des représentants de la Caroline du Sud, représentant la population de Greenville, là où sont fabriqués les pneus qui vont sur les gros camions à Fort McMurray, le site des sables bitumineux du Canada.

Souvenez-vous de Fort McMurray et souvenez-vous des sables bitumineux. Ils vont faire partie de la sécurité énergétique future de l'Amérique.

Beaucoup de gens ne savent pas, à moins d'avoir écouté le débat électoral de l'émission « The West Wing » il y a quelques semaines, que le Canada est le plus grand fournisseur des États-Unis pour le pétrole, le brut, le gaz naturel, l'électricité, l'uranium – toutes les catégories d'énergie y sont, sans exception. Aujourd'hui, des pipelines et des lignes de transport d'hydroélectricité sillonnent littéralement notre frontière. Nous possédons les plus grandes réserves de pétrole au monde après l'Arabie saoudite et nous lui avons ravi la place de plus grand fournisseur de brut des États-Unis depuis deux ans.

Le fondement de notre relation dans le secteur de l'énergie, comme pour le reste de notre commerce, est l'ALENA. Une section de l'ALENA dicte notre relation à l'égard de la sécurité énergétique. Vous devriez savoir qu'une petite coalition protectionniste d'intérêts du secteur du bois d'œuvre aux États-Unis a contesté la constitutionnalité de l'ALENA à cause d'un différend qui perdure à propos de nos exportations de bois d'œuvre. La coalition a perdu toutes les causes et les appels qu'elle a déposés devant le mécanisme de règlement des différends que nous avons créé conjointement. Ils aimeraient maintenant déboulonner l'ALENA lui-même.

Est-ce que quelqu'un ici connaît la valeur de la relation commerciale canado américaine?

Un milliard? Dix milliards? Une centaine de milliards?

Un indice : l'an dernier, le commerce entre les États-Unis et le Japon représentait 184 milliards de dollars, avec la Chine, 231 milliards. Avec le Mexique, 267 milliards.

Le commerce avec le Canada : 446 milliards de dollars.

Retirez le Mexique et la Chine de l'équation et ce chiffre dépasse la valeur de votre relation commerciale avec les quinze pays suivants combinés, y compris le Japon. Oui, notre relation est la relation commerciale la plus importante au monde.

Nous avons un excédent commercial de 50 milliards de dollars, soit la valeur des importations d'énergie canadienne. Quand vous soustrayez l'énergie, notre commerce est pratiquement en équilibre.

L'intégration de nos économies est littéralement extraordinaire. Vous connaissez tous le Stennis Space Center. Saviez-vous que le bras robotisé employé pour transborder le chargement de la navette spatiale est fabriqué par des Canadiens et que la caméra employée pour vérifier la coque de la navette après le dernier lancement, quand des tuiles se sont détachées, est également fabriquée par des Canadiens.

Cette intégration économique est aussi importante pour vous à Jackson et pour vous au Mississippi.

Saviez-vous que le Mississippi vend plus au Canada qu'au Mexique et que dans toute l'Amérique du Sud?

Nous sommes votre plus grand marché étranger, puisque nous achetons le quart de vos exportations.

Nous achetons vos plastiques, vos biens ménagers comme des meubles, des luminaires et des lampes, même votre équipement de réfrigération. La plus grande partie de notre commerce se situe dans le secteur de l'automobile, qui représente le plus grand bien de consommation échangé entre le Canada et les États-Unis.

Saviez-vous que l'an dernier, les Canadiens ont acheté des camions et des voitures fabriqués au Mississippi pour une valeur de plus de 80 millions de dollars? Des automobiles comme l'Altima de Nissan, fabriquées juste au nord d'ici, à Canton.

Tout ce commerce signifie des emplois pour le Mississippi. Le département du Commerce estime que les ventes au Canada génèrent 43 000 emplois ici au Mississippi.

Des emplois qui ont de l'avenir.

Cela ne comprend pas les investissements que les Canadiens font ici. Des entreprises canadiennes ont créé 2 100 emplois ici par l'intermédiaire de sociétés comme Masonite, le Canadien National, Norbord et Alcan.

Combien d'entre vous faites des achats chez Circle K ou faites des affaires chez John Hancock?

Dans les deux cas, leur gestion est assurée par des sociétés canadiennes : Alimentation Couche Tard, la chaîne de pharmacies basée à Québec et Manuvie, la société d'assurance-vie basée à Toronto.

Les investisseurs canadiens continuent d’investir.

Saviez-vous que les chantiers autour de Tunica, où seront aménagés un casino, un terrain de golf intérieur, un centre des congrès et un parc aquatique, sont le grand projet de Myriad World Resorts, une société basée à Edmonton, en Alberta. Ce projet est évalué à plus d'un demi-milliard de dollars.

Donc, la prochaine fois que vous entendrez Lou Dobbs parler de « l'exportation d'emplois américains », rappelez-vous que le commerce et les investissements sont dynamiques, en particulier entre le Canada et les États Unis et entre le Canada et le Mississippi.

En outre, cela ne comprend pas les 12 millions de dollars que les 41 000 Canadiens qui ont visité le Mississippi l'an dernier ont dépensés dans vos restaurants et vos hôtels et sur vos terrains de golf.

La balance du tourisme est en votre faveur. Je vous invite donc à venir au Nord nous visiter, pour pêcher, chasser, skier ou jouer au golf. C'est une bonne façon pour nous d'apprendre à mieux nous connaître.

Nous sommes inquiets toutefois d'une exigence imposée par le Congrès, désignée du nom de l’Initiative relative aux voyages dans l’hémisphère occidental, qui obligera les citoyens des deux pays à présenter un passeport ou d'autres documents encore non définis pour traverser la frontière. Les gens d'affaires des deux côtés de la frontière disent que cela réduira considérablement notre commerce et le tourisme. C'est sérieux et cela va à l'encontre des progrès que nous avons faits pour rendre la frontière à la fois plus sûre et plus ouverte aux échanges grâce à notre initiative de « Frontière intelligente ».

Regardez le travail de nos équipes intégrées de surveillance de la frontière. Leur approche ressemble à celle de nos forces armées. Voici une citation tirée de leurs règles de fonctionnement :

« À travail partagé, mérite partagé. Cette philosophie ne souligne pas le rôle d’une personne ou d’un groupe en disant, par exemple, "la GRC a saisi ceci et la US Border Patrol a saisi cela". Nous mesurons notre efficacité en affirmant : "notre équipe a saisi ceci". Point à la ligne. »

En fait, ce devrait être un point d'exclamation.

Ce que les terroristes cherchent à faire, c'est de nous diviser et de ruiner nos économies. C'est pourquoi nous ne sommes pas sûrs que l'obligation de présenter un passeport soit la bonne approche. Vous avez deux frontières mais elles sont très différentes de sorte que les approches devraient être différentes, elles aussi.

Enfant, j'avais l'habitude de me rendre à Grand Forks et Minneapolis pour participer à des jamborees scouts. Ces occasions permettent de nouer des liens d’amitié particuliers qui définissent la nature spéciale de la relation entre le Canada et les États-Unis. Le fait d’exiger un passeport mettra fin à ces occasions; c'était déjà assez dur pour ma mère de bourrer mon sac de bas et de sous-vêtements. Nous voulons garder notre frontière ouverte pour les familles et les amis qui la traversent pour assister aux parties des petites ligues et de hockey.

J'ai peu parlé de la politique étrangère.

Manifestement, nous nous soucions de l'orientation que les États-Unis prennent. Vous êtes nos amis, nos alliés et nos partenaires. Nous appuyons les États-Unis dans la guerre contre le terrorisme. Nous empruntons des voies différentes sur certaines approches, dont l'intervention en Iraq. Mais nous servons ensemble en Afghanistan et nous participerons à la reconstruction en Iraq quand la sécurité sera rétablie. Nous avons participé au processus électoral et nous formons des policiers iraquiens en Jordanie.

Les États-Unis sont un pays remarquable. Aucun autre pays au monde n'a une telle capacité d'innover, de concevoir puis de mettre en application pour en tirer les effets et les profits qui en découlent. On ne devrait jamais sous estimer l'esprit d'entreprise de ce pays. Les États-Unis ne sont pas que les consommateurs du monde, ils sont aussi l'atelier et le laboratoire du monde.

Vous avez ouvert la voie en matière de droits civils et en créant une société ouverte, qui accueille tout ce qui est bon dans tout ce qui est nouveau, en le faisant d'une façon qui nous permettra, comme William Faulkner l'a dit en recevant le Prix Nobel de littérature, non seulement de durer, mais de prévaloir.

Vous avez bâti un pays fondé sur la primauté du droit. Vous avez appliqué ce principe sur la scène internationale. Ainsi, l’architecture de l'ONU, de l'OMC, de la Banque mondiale et du FMI doit beaucoup aux États-Unis et aux Américains.

Le défi pour les États-Unis a toujours été de trouver le juste équilibre entre un gouvernement assez puissant pour protéger mais pas au point de pouvoir opprimer. Cet équilibre est le cadeau de la Constitution et il est protégé par les tribunaux. Dans un sens plus large, le maintien de cet équilibre est le travail de tous.

Les idéaux des États-Unis continuent d'inspirer des millions de gens à travers le monde.

Je l'ai vu de première main quand je vivais à Hong Kong, dans les jours qui ont précédé le massacre de la place Tiananmen, alors que des étudiants ont façonné leur propre version de la statue de la Liberté. Ce fut l'un des premiers symboles qui ont été détruits quand les chars sont arrivés, mais j'en garde une reproduction dans mon bureau, à côté d'une photo de l'homme brave qui a tenu tête aux chars qui déferlaient sur la place Tiananmen.

Les États-Unis sont un grand pays, un pays puissant.

Les États-Unis sont aussi un pays bon.

Le pays qui a lancé l'idée d'une Organisation des Nations Unies et qui lui a offert un foyer permanent. Le pays qui a rebâti l'Europe et le Japon après la Deuxième Guerre mondiale et l'Europe de l'Est à la fin de la guerre froide. Le pays qui est le chef de file de la reconstruction et des secours en Asie après le tsunami.

Voilà les États-Unis que le monde veut voir plus souvent.

Les États-Unis du peuple au grand cœur, du peuple qui se soucie des autres.

Un peuple que les Canadiens sont fiers d'appeler leur ami, leur voisin et leur allié.

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Dernière mise à jour :
2006-07-27
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