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Dakota du Sud 2004

En 1989, l'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis a pris effet, prévoyant l'élimination progressive de tous les obstacles tarifaires et de beaucoup d'obstacles non tarifaires au commerce. Les signes montrant les avantages du libre-échange sont clairs, la valeur des échanges bilatéraux de biens et services entre le Canada et les États-Unis ayant atteint 442 milliards de dollars en 2003, chiffre qui représente la plus importante relation de commerce bilatéral dans le monde. Étendant encore plus les avantages du libre-échange, l'Accord de libre-échange nord-américain, signé en 1994 (ALENA), a ouvert le marché mexicain au Canada et aux États-Unis. Selon une étude commandée en 2003 par l'ambassade du Canada, qui repose sur des données de 2001, les échanges canado-américains ont soutenu 5,2 millions d'emplois aux États-Unis, dont 15 000 en Dakota du Sud.

Le Canada, client par excellence du Dakota du Sud... En 2003, le Dakota du Sud (Mount Rushmore State) a vendu plus de marchandises au Canada qu'à l'ensemble de ses cinq autres principaux marchés d'exportation. Totalisant 300 millions de dollars, les ventes au Canada représentaient 43 % des exportations de l'État. Les importations du Dakota du Sud en provenance du Canada sont sensiblement du même ordre (285 millions de dollars).

Germes d'un commerce grandissant... En 2003, l'agriculture a apporté pour 110 millions de dollars de revenus à l'État, ce qui en fait le principal secteur exportateur. Les ventes de produits agricoles (37 % des exportations) incluaient la viande (54 millions de dollars), le tourteau et la farine de graines oléagineuses (23 millions de dollars) et le maïs égrené (15 millions de dollars). Pour favoriser la productivité de son secteur agricole, le Dakota du Sud a acheté au Canada pour 30 millions de dollars d'engrais et pour 69 millions de dollars de produits agricoles, notamment des animaux vivants (52 millions de dollars) et des semences (1 million de dollars).

Avantage technologique... En 2003, le Mount Rushmore State n'a pas fourni uniquement des produits agricoles. Les ventes du secteur des télécommunications ont totalisé 41 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de 24 % par rapport à 2002. Les autres importantes sources d'exportation à destination du Canada étaient les ordinateurs (32 millions de dollars), le matériel téléphonique et le matériel télégraphique (2 millions de dollars), les tubes électroniques et les semi-conducteurs (1 million de dollars).

Plus de produits forestiers... Le Dakota du Sud a acheté au Canada pour 51 millions de dollars de produits forestiers, ce qui représente une augmentation de 19 % par rapport à 2002. Cela englobe le sciage résineux (23 millions de dollars), le papier journal (10 millions de dollars) et le carton (5 millions de dollars).

Sculptures de célébrités et beauté naturelle grandioses du mont Rushmore... En 2003, près de 117 000 Canadiens ont visité le Dakota du Sud, soit 34 % de plus qu'en 2002. Ils y ont dépensé 14 millions de dollars. Les résidents du Dakota du Sud sont également venus en grand nombre au Canada; en 2003, 39 000 d'entre eux y ont dépensé 11 millions de dollars.

Juillet 2004

Sécurité, échanges commerciaux et frontière commune

En 1996, le Canada et les États-Unis ont mis en oeuvre un Accord sur la frontière commune, de portée générale, pour renforcer la coopération sur les questions liées à la gestion de la frontière. Cependant, les événements tragiques du 11 septembre ont grandement accéléré ces efforts de coopération, et le 12 décembre 2001, le secrétaire Ridge et (l'ancien) vice-premier ministre John Manley, ont signé la Déclaration sur la frontière intelligente. Celle-ci énonce un plan d'action en 30 points qui s'appuie sur notre objectif commun à savoir repérer et supprimer les risques pour la sécurité, tout en accélérant le passage légitime de la frontière aux personnes et aux marchandises. Le plan d'action sur la frontière intelligente en 30 points prend des mesures énergiques en vue d'établir une frontière intelligente pour le XXIe siècle, une frontière qui serait ouverte aux échanges commerciaux, mais fermée aux terroristes.

La Déclaration sur la frontière intelligente s'occupe aussi des attentes à la frontière qui ont suivi les attaques du 11 septembre et engage les deux pays à réduire la congestion aux principaux points d'entrée en investissant réciproquement dans une infrastructure frontalière et des technologies visant à accélérer le passage de la frontière. La déclaration mentionne que les deux gouvernements ont l'intention de déterminer et de réduire au minimum les menaces qui pèsent sur les infrastructures essentielles comme les aéroports, les ports, les ponts et les tunnels.

Les deux gouvernements reconnaissent également que la sécurité du public et la sécurité économique se renforcent mutuellement. Ils ont donc convenu de collaborer afin de repérer les personnes constituant une menace contre la sécurité avant leur arrivée en Amérique du Nord, grâce à l'adoption d'approches fondées sur la collaboration pour l'examen des manifestes de l'équipage et des passagers, la gestion des réfugiés et la coordination des politiques relatives aux visas. Ils ont également établi un système de sécurité qui permettra d'accélérer le traitement des voyageurs à faible risque qui franchissent souvent la frontière entre les deux pays.

Un camion traverse la frontière commune toutes les 2,5 secondes, ce qui représente 45 000 camions par jour, et ce, chaque jour sans exception. Le plan sur la frontière intelligente établit des formalités d'entrées compatibles pour les cargaisons et des procédures sûres pour dédouaner les marchandises en dehors de la frontière, notamment dans les cours de triage et les ports maritimes. Les inspecteurs des douanes canadiens et américains travaillent par exemple de concert dans sept de nos plus grands ports de mer, ciblant ensemble les conteneurs maritimes en transit. Grâce à leurs efforts concertés, le Canada et les États-Unis résolvent les problèmes que posent le terrorisme et la criminalité transfrontalière. La Déclaration sur la frontière intelligente comprend deux engagements qui visent expressément à favoriser la mise en commun de l'information : nous mettrons en place les outils et le cadre législatif nécessaires pour permettre la communication rapide et cohérente de l'information et du renseignement, et nous renforcerons la coordination entre nos organismes chargés d'appliquer la loi pour contrer des menaces communes. Les Équipes intégrées de la police des frontières (EIPF/IMET) placées à des points situés entre les ports d'entrée facilitent la circulation de cette information et nous permettent de cibler des secteurs prioritaires.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Plan d'action sur la frontière intelligente, consultez le site www.canadianembassy.org/border/

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les échanges bilatéraux entre le Canada et Dakota du Sud, s'adresser au :
Consulat général du Canada
701 Fourth Avenue South, Suite 901
Minneapolis, MN 55415-1899
Tél: (612) 332-7486
Téléc: (612) 332-4061
www.minneapolis.gc.ca

• Voir les chiffres de 2003 concernant les États.
• Voir les chiffres de 2002 concernant les États.