Page d'accueil Commerce et Investissement Le commerce des produits agricoles Bovins sur pied en provenance du Canada
Vue d’ensemble : Le maintien de la fermeture de la frontière américaine aux bovins sur pied et à certains produits du bœuf importés du Canada a un effet néfaste sur les relations entre le Canada et les États-Unis. Cette mesure a gravement perturbé l’industrie nord-américaine du bœuf qui est très intégrée et très rentable, et elle cause des torts considérables aux producteurs de bœuf canadiens. Bon nombre d’observateurs canadiens pensent que les preuves scientifiques ont cédé la place aux pressions de groupes protectionnistes très actifs sur la scène politique, qui profiteraient du maintien de la fermeture de la frontière. Le Canada réclame la réouverture immédiate de la frontière américaine aux bovins et aux produits du bœuf canadiens. Situation actuelle : Le département américain de l’Agriculture (USDA) est en train d’élaborer un règlement qui autorisera la réouverture de la frontière à certaines catégories de ruminants sur pied et à un grand nombre de produits dérivés d’origine canadienne. Ce règlement est entre les mains de l’Office of Management and Budget. La frontière américaine a été fermée à ces produits en mai 2003 après le signalement d’un cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) au Canada. Par ailleurs, un cas d’ESB détecté dans l’État de Washington a fait perdre aux producteurs de bœuf américains de nombreux marchés mondiaux. L’industrie canadienne du bœuf a dû commencer à prendre des mesures pour protéger ce qu’il reste de ses activités. Aux États-Unis, des abattoirs et des usines de transformation de la viande qui dépendent de l’approvisionnement en bœuf canadien ont commencé à licencier du personnel. Principaux intérêts américains : La majorité des membres de l’industrie américaine du bœuf est favorable à la réouverture immédiate de la frontière aux bovins canadiens. L’American Meat Institute, la National Cattlemen's Beef Association, la National Meat Association et la National Food Processors Association réclament une réouverture de la frontière dans les plus brefs délais. Points clés :
- Avant la fermeture de la frontière, l’intégration du marché nord-américain du bœuf permettait aux producteurs, de tous les points de la chaîne de valeur ajoutée, de s’organiser pour améliorer l’efficacité et la compétitivité de leur exploitation afin de satisfaire à la demande des marchés américains et étrangers.
- La fermeture de la frontière a causé de graves problèmes économiques aux producteurs de bœuf américains et aux industries connexes, qui ont dû réduire leurs effectifs et leur production et geler les salaires; par ailleurs, au moins un abattoir a dû fermer aux États-Unis.
- Le maintien de la fermeture de la frontière nuit à l’efficacité et à la compétitivité internationale de l’industrie nord-américaine du bœuf.
- L’industrie laitière de l’Alaska connaît de graves problèmes car, en raison de l’interdiction en vigueur, il lui est impossible de remplacer les vaches laitières provenant habituellement des 48 États au sud ou du Canada.
- L’industrie canadienne de l’élevage bovin a commencé à augmenter sa capacité d’abattage, ce qui pourrait avoir des effets à long terme sur les installations et sur l’emploi aux États-Unis.
- Le maintien de la fermeture de la frontière fait douter, dans les pays où les États-Unis cherchent à vendre à nouveau du boeuf, de l’affirmation selon laquelle la consommation de bœuf américain est sans danger.
Pour de plus amples renseignements : Vous obtiendrez plus de détails sur le site can-am/washington/trade_and_investment/agriculture ou en communiquant avec Fred Gorrell au (202) 682-7629. février 2005 |