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M. AXWORTHY - ALLOCUTION DEVANT LE CONSEIL DE PARTENARIAT EURO-ATLANTIQUE - FLORENCE, ITALIE

2000/26 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE LLOYD AXWORTHY,

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES,

DEVANT LE CONSEIL DE PARTENARIAT EURO-ATLANTIQUE

FLORENCE, Italie

Le 25 mai 2000

(14 h 20 HAE)

Il me fait plaisir de souhaiter la bienvenue à notre nouveau partenaire, la République de Croatie. L'attachement que manifeste le gouvernement croate en faveur des réformes démocratiques et sa volonté de respecter ses engagements internationaux favorisent les perspectives de stabilité, de réconciliation et de prospérité des Croates et de leurs voisins.

Le Canada croit à l'expansion de l'OTAN et encourage les candidats à continuer de respecter le Plan d'action pour l'adhésion.

Je suis heureux que le Conseil de partenariat ait abordé diverses questions de sécurité humaine pressantes, y compris des initiatives visant les armes légères et les mines antipersonnel. J'aimerais concentrer mes propos sur le problème de la prolifération, du mauvais usage et de l'accumulation excessive des armes légères.

Il ne s'agit pas d'une question marginale, mais d'une grave menace à la sécurité humaine et d'une préoccupation directe de l'Alliance. Le groupe spécial de l'OTAN chargé de cette question a un rôle clé à jouer pour définir des mesures concrètes permettant d'aborder la gestion et la sécurité des stocks, et pour discuter du contrôle efficace des exportations.

Les séminaires sur les armes légères parrainés par les Pays-Bas et la Bulgarie en novembre dernier, l'atelier suisse sur la gestion des stocks en mars, et le séminaire qui aura lieu bientôt à l'initiative de la Suisse et de la Macédoine sur la coopération régionale dans le Sud-Est de l'Europe et les défis que posent les armes légères, sont des façons très constructives d'aborder ce problème. Le Canada planifie, avec la Pologne, la tenue d'un séminaire du CPEA [Conseil de partenariat euro-atlantique] en septembre. Nous organisons aussi avec la Bulgarie la tenue d'un séminaire en octobre à Sophia, pour étudier les moyens de destruction des armes légères. Toutes ces initiatives montrent que les membres du CPEA veulent faire partie de la solution et non du problème.

Mais il n'y a pas que de bonnes nouvelles. Sur le continent africain, de l'Angola à la Corne de l'Afrique en passant par la Sierra Leone, les armes légères servent à commettre d'atroces actes de violence dont les civils sont les premières victimes. Selon certaines estimations, jusqu'à 90 p. 100 des armes utilisées dans ces conflits ont été fabriquées dans les usines de pays représentés à cette table. Par un moyen ou un autre -- inefficacité des mécanismes de contrôle à l'exportation, corruption, trafic -- ces armes ont fini par parvenir dans ces régions en guerre. Nous sommes nombreux ici présents à nous retrouver avec un surplus d'armes légères. Et je suis tout à fait conscient de la pression que subissent les pays membres de l'OTAN pour moderniser leur matériel militaire, afin de répondre aux normes de l'OTAN. Cependant, déverser du matériel militaire dépassé dans les pays en développement n'est tout simplement pas acceptable.

Que les gouvernements en question sachent ou non où aboutissent leur surplus de stocks, cela importe peu. Si nous voulons assumer nos responsabilités, il nous incombe, en qualité de citoyens du monde, de voir à mettre fin à ces moyens d'approvisionnement illicite.

C'est ainsi qu'il convient de mettre en place des contrôles à l'exportation plus strictes et de faire appliquer les mesures existantes. Si nous voyons à l'application rigoureuse de ces mesures, nous pourrons commencer à freiner le flux des armes. Or, pour le freiner vraiment, il faudra détruire les stocks existants. C'est à cette seule condition que nous pourrons faire en sorte que le matériel désuet des pays du Nord ne devienne pas un instrument d'oppression et de terreur dans le Sud.

Ce n'est pas là tâche facile, j'en conviens, mais le Canada est disposé à fournir son aide.

Cependant, je dois également rappeler à nos partenaires que l'adhésion à l'Alliance se fait sur la base d'un consensus. Il serait difficile de persuader le Parlement d'accepter la candidature d'un pays qui n'a pas fait tout son possible pour freiner le flux, en quantité excessive, des armes légères vers les pays en développement.

Il incombe à chacun d'entre nous de voir à ce que les armes légères ne tombent plus entre les mains de gouvernements ou de seigneurs de la guerre qui les utilisent pour commettre des actes terroristes, participer à un conflit et menacer la sécurité de populations innocentes.

Je vous remercie.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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