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M. AXWORTHY - ALLOCUTION À LA CONFÉRENCE D'ORIENTATION DU COMITÉ CANADA-ISRAËL - OTTAWA (ONTARIO)

2000/11 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION

DE

L'HONORABLE LLOYD AXWORTHY,

MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES,

À LA CONFÉRENCE D'ORIENTATION DU COMITÉ CANADA-ISRAËL

OTTAWA (Ontario)

Le 29 mars 2000

(14 h 40 HNE)

Je vous remercie pour votre aimable présentation. J'aimerais remercier les présidents de l'événement d'aujourd'hui -- Stephen Victor, Donald Carr et Stephen Lipper -- de m'avoir invité à prononcer ce discours. Je suis très honoré de m'adresser à vous à l'occasion de cette Seizième Conférence d'orientation du Comité Canada-Israël.

Cette conférence survient à un moment important. Un moment d'évolution dans les affaires mondiales. Un moment où les perspectives d'une paix durable, globale au Moyen-Orient sont plus prometteuses. Un moment où les possibilités de partenariat Canada-Israël sont grandes en vue de la promotion de la paix et de la sécurité.

Au chapitre des relations internationales, le changement le plus marqué que l'on constate est à quel point la sécurité et les droits des personnes sont importants pour la stabilité et la paix mondiales. Le plus décourageant, c'est à quel point ils demeurent vulnérables.

J'ai lu dernièrement comment Isaïe Berlin croyait fermement que les camps de concentration justifiaient de la façon la plus concluante qui soit la nécessité d'une loi morale universelle et comment les atrocités de la Deuxième Guerre mondiale le confortaient dans son opinion selon laquelle la principale fonction de toute politique était « d'éviter des souffrances extrêmes ».

Les côtés sombres de la nature humaine et de la vie dans le monde aujourd'hui -- la violence, la brutalité, la destruction -- montrent clairement qu'il est toujours aussi nécessaire, malgré le passage du temps, d'établir des normes universelles pour défendre et protéger les gens et de recourir à une action mondiale pour prévenir les « souffrances extrêmes ».

C'est en réponse à cette réalité et en accord avec l'esprit des observations d'Isaïe Berlin que le Canada a adopté une approche qui favorise la sécurité humaine. C'est le fait de mettre d'abord l'accent sur la sécurité des gens -- en élaborant des normes, en formulant des lois, en établissant fermement la pratique, en consolidant les coalitions et en construisant des institutions -- qui fait de la sécurité humaine une priorité centrale.

La campagne pour l'interdiction des mines terrestres constitue peut-être le meilleur exemple de sécurité humaine en action. Ce mouvement, amorcé par des gens ordinaires, a galvanisé l'appui d'autres gens autour du monde pour l'élimination d'une arme conçue pour blesser et tuer d'innocentes victimes. Le résultat : la Convention d'Ottawa de 1997 interdisant les mines antipersonnel.

Aussi la Convention a-t-elle réellement eu un effet déterminant sur la sécurité des gens -- des millions de mines ont été détruites, la production et l'exportation de mines ont diminué et, plus important encore, le nombre de victimes a baissé.

Il y a d'autres exemples. Certains souffrent plus que d'autres d'un conflit armé. La situation des enfants touchés par la guerre -- des jeunes tués, estropiés, déplacés, traumatisés, devenus orphelins ou forcés de faire la guerre -- est non seulement tragique mais rien de moins qu'une honte pour le monde entier.

Ici aussi cependant, un mouvement croissant se dessine en faveur de l'action internationale. En janvier, un protocole à la Convention des droits de l'enfant a été conclu pour remédier à la participation des enfants aux conflits armés. En avril, le Canada et le Ghana organiseront une conférence sur les enfants touchés par la guerre en Afrique de l'Ouest afin de catalyser les efforts régionaux à cet endroit.

Et en septembre, le Canada présidera une Conférence internationale sur les enfants touchés par la guerre en vue d'amener des gouvernements, des organisations internationales et la société civile ayant une optique commune -- dans l'esprit de la campagne contre les mines -- à formuler un plan d'action global.

Lorsque le Canada s'est joint au Conseil de sécurité l'année dernière pour un mandat de deux ans, il voulait le sensibiliser aux questions de sécurité humaine, et surtout à l'effroyable coût humain des conflits armés modernes.

C'est en partie grâce à la présence du Canada que le Conseil prête plus directement l'oreille aux voix de la souffrance humaine. De la Sierra Leone au Timor-Oriental, il prend des mesures concrètes et sans précédent pour protéger les civils dans les conflits armés. En d'autres termes, le travail du Conseil devient plus pertinent à l'égard des préoccupations humaines en matière de sécurité.

En avril, quand nous assumerons la présidence du Conseil, nous comptons consolider les progrès accomplis. Nous prévoyons alors renforcer l'action du Conseil en vue de protéger les civils en conflit, de réexaminer l'utilisation du régime de sanctions et d'étudier l'incidence des nouvelles économies fondées sur la guerre.

Bon nombre d'entre vous avez un lien personnel avec l'horreur et la douleur de la Shoah [holocauste de la Première Guerre mondiale]. Nous avions juré que ces atrocités ne se reproduiraient plus. Mais plus de 50 ans plus tard, la situation est catastrophique : Pol Pot, Idi Amin, les génocidaires du Rwanda, la brutalité sauvage dans les Balkans. L'inefficacité du Conseil de sécurité -- gardien de la paix et de la sécurité -- a été on ne peut plus manifeste.

Le temps est venu d'étudier comment et quand le Conseil devrait intervenir dans des situations de violations massives et systématiques du droit humanitaire et des droits de la personne. Le Canada fera pression en ce sens en avril. Nous devons aux victimes passées et aux futures générations de donner une véritable signification à la promesse du « jamais plus ».

Les procès de Nuremburg, autre héritage plus positif de la Seconde Guerre mondiale, ont aidé, 50 ans plus tard, à ouvrir la voie à la création de la Cour criminelle internationale [CCI]. L'accord qui a créé la CCI a été une autre réalisation déterminante pour la promotion de la sécurité humaine. La CCI tiendra responsables les auteurs des plus graves violations du droit humanitaire et des droits de la personne.

Même si elle n'a pas encore commencé ses activités, la CCI est en train de changer les attitudes : la détention du général Pinochet n'est que l'exemple le plus évident de la façon dont on rejette maintenant l'impunité.

Et ici au pays, la loi que la ministre de la Justice et moi-même avons déposée en décembre, nous mettra non seulement en conformité avec le Statut de la CCI, mais améliorera aussi l'efficacité de nos lois portant sur la poursuite judiciaire des criminels de guerre au Canada. Elle est en outre en voie d'être utilisée comme modèle pour d'autres pays.

Tous ces faits nouveaux montrent les efforts du Canada au chapitre de la sécurité humaine.

Fait encore plus important peut-être, ils reflètent également l'évolution de la pensée mondiale en ce qui a trait à l'importance de la sécurité humaine pour les affaires mondiales et le désir croissant de la communauté internationale d'agir. Manifestement, la démarche suivie n'est pas dénuée d'obstacles, de critiques, ni d'opposition de la part de ceux qui la désapprouvent pour une multitude de raisons; elle a néanmoins, incontestablement, le vent dans les voiles.

L'avancement de la sécurité humaine -- de la campagne contre les mines à la réforme du Conseil de sécurité, aux questions liées aux enfants touchés par la guerre et à la création de la CCI -- passe par la création de nouvelles coalitions portant sur des questions d'intérêt commun.

Pour ce faire, il faut donner une vitalité et une signification nouvelles à des partenariats durables -- comme celui qui existe entre le Canada et Israël. Cela s'avère tout aussi important.

Depuis la reconnaissance d'Israël par le Canada, la coopération entre nos deux pays n'a cessé de s'intensifier. La visite du premier ministre Chrétien le mois prochain en est une preuve manifeste.

Sur le plan commercial, l'augmentation subite des contacts souligne à quel point, dans une économie mondiale, coïncident nos intérêts économiques. L'accord récent qui accroît les liaisons aériennes entre nos deux pays consolidera non seulement nos liens économiques, mais aussi nos liens sociaux.

De la même façon, il y a convergence accrue de nos deux pays pour les questions de paix et de stabilité. Des questions et institutions d'intérêt mondial -- notamment la promotion des droits de la personne, la lutte contre le terrorisme et la poursuite du renouveau à l'ONU -- aux efforts d'instauration d'une paix globale et durable au Moyen-Orient, le Canada et Israël ont beaucoup d'intérêts en commun tant sur le plan mondial que régional.

Il s'agit-là d'intérêts pour lesquels nous trouvons de nouveaux modes de coopération. Des intérêts qui, à la base, ont trait à la sécurité des personnes.

La sécurité humaine repose sur le plein respect des droits de la personne. À cet égard, la liberté de religion est fondamentale. Elle est au coeur des croyances et de l'identité d'une personne. Le respect que porte une société à l'expression religieuse est révélateur de son engagement envers la tolérance et de la mesure de sa capacité à respecter les différences. Par contre, l'intolérance religieuse a été et demeure source de conflits, de violence et de souffrances.

Par conséquent, la protection et la promotion de la liberté de religion font partie intégrante de notre programme de sécurité humaine.

C'est pourquoi l'arrestation, l'année dernière, de 13 membres de la communauté juive iranienne préoccupe beaucoup nos deux pays. Et c'est pourquoi le Canada cherche activement à obtenir la protection de leurs droits.

Notre ordre du jour bilatéral comporte la priorité d'obtenir un redressement juste et rapide de cette situation. J'ai d'abord soulevé la question auprès du ministre iranien des Affaires étrangères, en septembre dernier. Aujourd'hui, j'ai écrit une lettre à mon homologue iranien qui lui a été livrée aujourd'hui. Dans cette lettre, je lui demande officiellement que le procès soit ouvert et conforme aux normes internationalement reconnues d'application régulière de la loi. J'ai aussi demandé à ce que des observateurs puissent assister à ces procédures.

Le Canada et Israël continueront de collaborer à cet égard et, sans doute, dans d'autres situations où les droits de la personne, et notamment la liberté religieuse, sont menacés.

L'une des plus graves menaces aux droits, à la sûreté et à la sécurité des gens est sûrement le terrorisme.

Les Israéliens en connaissent trop bien les conséquences directes et mortelles. Les Canadiens n'ont pas échappé aux effets de cette violence aveugle. Lorsque je suis devenu ministre des Affaires étrangères, l'une de mes premières tâches a été de m'occuper du décès d'un jeune couple canadien victime d'une bombe terroriste à Paris. Les événements plus récents, ici au pays, ont attiré encore davantage l'attention sur cette menace.

Une action mondiale concertée s'impose tant pour mettre au point les outils servant à s'attaquer aux menaces que pour canaliser la volonté d'agir. Le Canada et Israël travaillent ensemble dans ce même but.

La communauté internationale a uni ses efforts afin de lutter contre le terrorisme. Douze conventions internationales de lutte contre le terrorisme ainsi que la Déclaration des Nations Unies sur les mesures visant à éliminer le terrorisme international (1994) ont déjà été signées.

Le Canada travaille avec ses partenaires du G-8 pour que la communauté internationale ratifie ces conventions et y adhère. De telles actions constitueraient un important pas en avant dans le cadre des efforts visant à contrer le terrorisme à l'échelle internationale.

Le Canada a également pris l'initiative de diriger les négociations des deux conventions les plus récentes portant sur l'élimination des attentats terroristes à la bombe et du financement du terrorisme.

Le mois dernier, j'ai été heureux de signer à New York, au nom du Canada, la Convention sur le financement du terrorisme. Cette convention permettra de renforcer la capacité de la communauté internationale de bloquer les sources de financement utilisées par les terroristes. Elle rendra le programme antiterroriste du Canada, déjà fort dynamique, encore plus efficace.

L'avancement de la sécurité humaine demande une certaine adaptation de la part de nos institutions communes à l'évolution des réalités internationales. Nous devons donc adopter de nouvelles attitudes et parfaire les approches -- ce que le Canada cherche à faire au sein du Conseil de sécurité. Il nous faut également donner voix au chapitre à ceux qui, par le passé, ont été ignorés et tenir compte de leurs opinions.

À cet égard, le Canada a toujours appuyé fermement Israël au sein des organisations internationales. À l'ONU, nous nous sommes efforcés de veiller à ce qu'Israël puisse jouer le rôle qui lui revient partout dans l'organisation. Aussi, le Canada mène-t-il une campagne active en vue de l'adhésion d'Israël au Groupe des pays d'Europe occidentale et autres États [WEOG] et continuera ses démarches en ce sens.

Parallèlement, le Canada et Israël collaborent également hors du cadre de l'ONU. Par exemple, au Guatemala, nos deux pays travaillent de concert avec les autorités locales à la réhabilitation des victimes des mines terrestres, ce qui constitue une façon intéressante et novatrice de mettre en commun ressources et compétences pour le bienfait d'autrui.

Notre collaboration sur des questions d'ordre international et au sein de tribunes mondiales est à la mesure de notre partenariat au Moyen-Orient, tout particulièrement en ce qui a trait aux efforts déployés en vue d'établir une paix durable et de promouvoir la sécurité humaine.

Dans le contexte actuel du processus de paix au Moyen-Orient, le programme de la sécurité humaine présente un intérêt indéniable. Les dirigeants israéliens ont pris une décision sans équivoque, soit de signer les accords nécessaires à l'instauration d'une paix durable dans la région, accords qui permettront de préserver la dignité de tous les habitants de la région tout en assurant la sécurité d'Israël.

Je crois fermement que le premier ministre Barak et les autres intervenants désirent non seulement mettre fin au conflit, mais aussi instaurer une paix qui contribuera à la sécurité de la population. Nous nous félicitons des mesures audacieuses en cours, notamment de la décision d'Israël de se retirer du Liban d'ici juillet.

Incontestablement, l'instauration d'une paix durable incombe à ceux qui sont directement concernés. De plus, les négociations directes doivent demeurer au centre des préoccupations.

Néanmoins, la tenue de négociations multilatérales efficaces peut également contribuer au processus en instaurant une relation de confiance entre les différentes parties. Et, tôt ou tard, la communauté internationale sera appelée à prendre part à la mise en oeuvre des accords de paix.

Le Canada participe pleinement à ces efforts. À titre de président du Groupe de travail sur les réfugiés, il a fourni une tribune, parfois la seule d'ailleurs, où les représentants israéliens et arabes ont pu se réunir pour discuter de questions essentielles à l'avènement d'une paix durable.

Nous avons mis à profit notre position au sein du Groupe de travail sur les réfugiés pour tenter de subvenir aux besoins humanitaires les plus pressants des réfugiés palestiniens, et ce, par la réalisation de projets concrets liés à la réunion des familles, à l'éducation et au soutien apporté à l'UNRWA [Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient].

À cette étape critique du processus de paix, nous continuerons de jouer un rôle positif en favorisant un milieu dans lequel des progrès peuvent être accomplis en vue d'un règlement juste et durable de la question des réfugiés palestiniens. Il va sans dire qu'il incombe d'abord et avant tout aux parties concernées de parvenir à une solution.

Les Canadiens croient fermement au dialogue comme moyen d'informer les gens au sujet des cultures, des croyances et des attitudes -- et de favoriser la paix et la compréhension. Depuis 1993, le Fonds du Canada pour le dialogue et le développement appuie les projets auxquels participent les organisations arabes et israéliennes dans le but d'instaurer la confiance.

Le Fonds a contribué à des projets relatifs à différents domaines : la paix et le développement, la saine gestion publique, le développement démocratique, les réfugiés, l'environnement, les ressources en eau, le développement économique régional et le tourisme. Les contacts entre personnes, qui sont au coeur de ces projets, sont essentiels pour renforcer la confiance et éliminer les malentendus.

Les projets que nous avons réalisés grâce au Fonds complètent et renforcent les efforts que nous déployons dans le processus multilatéral. Le Canada est très heureux d'être associé au Centre Peres pour la paix par l'entremise du Fonds du Canada pour le dialogue et le développement.

Shimon Peres, dont vous aurez des nouvelles plus tard aujourd'hui, comprend bien les bienfaits qu'apportera une paix globale au Moyen-Orient. Je salue ses efforts constants, en tant que ministre de la Coopération régionale, et ceux du Centre Peres pour la paix.

Nous favorisons la sécurité humaine dans la région d'autres façons innovatrices. Par exemple, le Canada, Israël, la Jordanie et la Norvège collaborent à un projet de déminage dans la vallée du Jourdain -- un projet qui vise à faire de la Vallée du Jourdain une zone sans mines.

Nous croyons que nous pouvons même aller plus loin -- car les pays de la région prennent eux-mêmes des mesures courageuses pour consolider la paix. C'est pour cette raison que nous nous emploierons avec des partenaires régionaux, dont Israël,

à transférer le processus de paix de l'abstrait au concret.

Nous projetons d'établir un centre de sécurité régional à Amman, en Jordanie où les pays -- et, ce qui est encore plus important, les gens -- de la région pourront ensemble définir leurs priorités régionales en matière de sécurité humaine et établir des relations et une collaboration durables entre les diverses collectivités devant travailler à bâtir une véritable sécurité humaine dans la région.

En utilisant ce centre comme carrefour, nous espérons rassembler une grande diversité de gens -- de toutes professions et de tous horizons, afin qu'ils prennent part à des projets conjoints, qu'ils acquièrent de nouvelles compétences pour le dialogue et la coopération concrète -- pour les positionner - eux, leurs collectivités et leur pays - pour la paix.

Le programme de sécurité humaine ne représente pas seulement une politique gouvernementale. C'est une démarche qui doit toucher, et touche effectivement, les Canadiens de tous horizons. Pour ce faire, elle a besoin de l'énergie, de l'attention et de la contribution de gens comme vous.

Nous avons vu ce que nous pouvons faire lorsque le gouvernement et la société civile travaillent main dans la main. Une collaboration efficace repose sur les idées nouvelles et les méthodes innovatrices des deux parties. En fait, c'est la raison pour laquelle je tends la main à la société civile et l'encourage à participer à l'engagement du Canada dans le monde.

Elle dépend aussi du désir du gouvernement, de la société civile et des ONG de réévaluer les priorités face aux circonstances en évolution.

Depuis ses débuts, le Comité Canada-Israël a permis de forger des liens entre Canadiens et Israéliens. À cet égard, il a joué un rôle de défenseur d'intérêts particuliers utile.

Dans l'exécution des tâches que je viens d'exposer cet après-midi, il y a place pour une participation plus directe du Comité Canada-Israël, comme pour d'autres ONG, à l'avancement des initiatives de sécurité humaine et de la coopération. Je serais heureux d'oeuvrer avec vous à canaliser, dans ce but, l'attention, les efforts et l'action du Comité Canada-Israël -- plus particulièrement dans le but d'instaurer une paix durable au Moyen-Orient.

Il y a un autre Isaïe, homonyme biblique de M. Berlin, dont la vision de paix nous inspire toujours :

« Ce jour-là, il y aura un chemin allant d'Égypte à Assur. Assur viendra en Égypte et l'Égypte en Assur. L'Égypte servira avec Assur. Ce jour-là, Israël viendra en troisième place avec l'Égypte et Assur, bénédiction au milieu de la terre, bénédiction que prononcera Yahvé Sabaot : Béni mon peuple l'Égypte, et Assur l'oeuvre de mes mains, et Israël mon héritage. »

Le Canada et Israël sont de solides partenaires. Dans les efforts audacieux qu'il déploie pour concrétiser sa vision et pour faire la paix en ce nouveau millénaire, Israël peut compter sur l'appui et l'amitié du Canada.

Je suis reconnaissant envers le Comité Canada-Israël d'avoir contribué à l'épanouissement de cette relation et de m'avoir permis de vous faire part aujourd'hui de mes réflexions.

Je vous remercie.


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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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