Rapport du Comité de sélection du concours de renouvellements
des RCE de 2006
Juin 2005
Table des matières
Observations du président
Contexte
Étapes du concours
Recommandations du Comité de sélection
des RCE
Sommaire du réseau pour lesquel un financement
supplémentaire a été accordé
ANNEXE I |
Critères de sélection et d'évaluation
du programme |
ANNEXE II |
Mandat du Comité de sélection du concours
de renouvellements des RCE de 2006 |
ANNEXE III |
Composition du Comité de sélection du
concours de renouvellements des RCE de 2006 |
ANNEXE IV |
Notes biographiques des membres du Comité de
sélection du concours de renouvellements des RCE de 2006 |
Introduction
Le concours de renouvellement des Réseaux de centres d’excellence
pour 2006, qui vient de se terminer, visait à évaluer trois
réseaux qui ont demandé un second cycle de financement.
Le Comité de sélection des RCE comptait neuf membres du
Canada et de l’étranger dont l’expertise collective
correspondait à tous les domaines des réseaux concurrents.
Chaque membre du Comité de sélection (à part le président)
a évalué la documentation fournie pour chacun des quatre
réseaux, afin d'être en mesure d'examiner chaque demande
et, à la fin, de présenter une recommandation au Comité
de direction des RCE. Pendant toutes les délibérations,
chaque réseau a été évalué par rapport
à de strictes exigences d'excellence définies par cinq critères
établis pour le Programme des RCE : excellence du programme de
recherche, formation de personnel hautement qualifié, fonctionnement
en réseau et partenariats, transfert de connaissances et exploitation
de la technologie, et gestion du réseau. Les membres du Comité
ont évalué individuellement chaque demande; ont ensuite
suivi plusieurs rondes de discussions en groupe et la formulation des
recommandations.
Recommandations pour les réseaux qui demandaient un second cycle
de financement du RCE
Le Comité de sélection a reconnu l'importance à
l'échelle nationale des domaines de recherche auxquels correspondaient
les trois demandes de renouvellement. Il était clair que les réseaux
étaient, en général, composés de nombreux
chercheurs émérites qui ont élaboré les programmes
de recherche innovateurs proposés dans chaque demande. Dans l'ensemble,
le Comité a été impressionné par le grand
nombre de chercheurs et de partenaires de différents secteurs dans
chaque réseau. Il a également été impressionné
par la qualité des activités de formation et du personnel
chargé de la formation ainsi que par les efforts faits par la plupart
des réseaux pour garder ces gens hautement qualifiés au
Canada.
Le Comité de sélection a eu accès aux rapports
d’avancement et aux plans stratégiques des réseaux
et aux rapports antérieurs de comités d’experts, y
compris ceux des comités d’experts internationaux qui ont
rencontré chaque réseau. Le président de chaque comité
d'experts a été consulté au cours des délibérations
pour répondre aux questions supplémentaires du Comité
de sélection au sujet du réseau.
Conformément à une exigence du programme, chaque réseau
a été évalué par rapport à chacun des
cinq critères du programme. Comme ces réseaux demandaient
des fonds pour un dernier cycle, le Comité a aussi examiné
la vision de chacun pour son second cycle de financement et au delà,
ses stratégies de recherche et de formation intégrées
et sa stratégie de transfert de connaissances et de technologies
aux utilisateurs du secteur. Nos recommandations représentent le
jugement du Comité quant à la valeur relative de chaque
réseau par rapport aux critères établis et à
la plus-value qui pourraient résulter d'investissements supplémentaires
dans les réseaux.
À la suite des examens des différents membres et de longues
discussions de groupe, le Comité de sélection a recommandé
qu’un seul réseau soit financé
au niveau demandé pour une période maximale de sept ans.
Il est entendu que les sommes recommandées pour les années
5 à 7 dépendent d’un examen concluant au cours de
la quatrième et qu’elles feront l’objet d’une
autre demande. Ils ne recommandent pas de second cycle pour les deux autres
réseaux.
Pour tirer parti des sommes investies dans le premier cycle de financement
et pour que l'impulsion donnée au cours des sept premières
années ne soit pas perdue, le Comité encourage tous les
chercheurs et partenaires qui font partie de ces deux réseaux à
poursuivre leurs efforts en vue de trouver des fonds pour leur programme
de recherche en s'adressant aux organismes subventionnaires appropriés
et à d'autres sources de financement.
Conclusion
Enfin, les recommandations du Comité de sélection montrent
que tous les membres croient au principe de l'excellence, la marque de
commerce du Programme des RCE. À titre de président, j'aimerais
remercier tous les membres du Comité de sélection pour leur
dévouement, leur engagement et leur considération à
veiller à l'atteinte des buts du Programme des RCE grâce
aux réseaux dont le financement est recommandé. Finalement,
j'aimerais également remercier tous les membres des comités
d'experts internationaux pour leurs contributions ainsi que la Direction
des RCE pour son appui tout au long du processus.
Camille Limoges, Consultant
Comité de sélection des RCE 2006
Contexte
Le Programme des RCE vise à mobiliser les chercheurs canadiens
des milieux universitaire, privé et public en vue du développement
de l'économie nationale et de l'amélioration de la qualité
de vie des Canadiens. Les réseaux sont sélectionnés
en fonction de leur excellence en recherche, de leur capacité à
s'allier les meilleurs chercheurs de l'ensemble du pays, de leurs partenariats
avec la communauté hôte et des avantages socio-économiques
qu'ils peuvent générer. Le programme est administré
conjointement par Industrie Canada et les trois organismes subventionnaires
(le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, les
Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherches
en sciences humaines).
Depuis sa création en 1989, le Programme des RCE réunit
des chercheurs canadiens du milieu universitaire et des secteurs public
et privé pour qu'ils puissent travailler ensemble à faire
avancer la recherche en vue de mettre au point de nouvelles technologies.
Les réseaux offrent des occasions d'élaborer des méthodes
de recherche innovatrices qui dépassent le cadre traditionnel des
divers secteurs et disciplines et favorisent la collaboration entre chercheurs
et ingénieurs dans divers domaines. Ces collaborations ont contribué
de façon appréciable à accélérer l'acquisition
de nouvelles connaissances et technologies par le secteur industriel et
d'autres collectivités réceptrices et a généré
d'importants avantages socio-économiques.
C’est en mars 2004 que les trois réseaux de centres d’excellence
ont été invités à présenter au concours
de renouvellement de 2006 des demandes complètes en vue d’un
second cycle de financement. Ils auraient pu aussi bien demander des fonds
de gestion de la recherche, mais non en même temps qu’un second
cycle de financement. Les trois réseaux ont opté pour le
concours de renouvellement 2006, qui vise ce dernier.
Au programme des RCE, on se sert d’un rigoureux processus d’examen
par les pairs pour évaluer les propositions par rapport aux cinq
critères utilisés :
- Excellence du programme de recherche
- Formation de personnel hautement qualifié
- Fonctionnement en réseau et partenariats
- Transfert de connaissances et exploitation de la technologie
- Gestion du réseau
Les critères du Programme des RCE sont détaillés
à l'annexe I. Le mandat et la composition du Comité sont
présentés dans d’autres annexes.
De plus, un comité d’experts chargé d’évaluer
en profondeur les points forts et les faiblesses du réseau a examiné
chaque proposition. Il a fait des visites sur place en mai 2005. Les demandes
complètes et les rapports des comités d’experts ont
été présentés au Comité de sélection;
ils ont servi à en élaborer la recommandation finale au
Comité directeur des RCE. Les réseaux qui demandaient un
renouvellement devaient donner, lors d’une comparaison avec la proposition
d’un nouveau réseau, la preuve de réalisations tangibles
et d’un niveau supérieur de maturité, d’efficacité
et d’excellence par rapport à chaque critère du programme.
Étapes du concours
31 mars 2004 |
Les formulaires de demande et les instructions sont
mis à la disposition des demandeurs |
3 août 2004 |
Date limite pour informer la Direction des RCE de l’intention
du réseau de demander des fonds de gestion de la recherche
ou un second cycle de financement |
5 avril 2005 |
Date limite de présentation de la demande (accompagnée
d’un rapport d’avancement et d’un plan stratégique
pour l’avenir) |
Mai 2005 |
Examen, par un comité d’experts, de chaque
groupe qui demande un renouvellement |
9 juin 2005 |
Réunion du Comité de sélection
des RCE : examen des demandes complètes et formulation de recommandations
finales sur le financement pour le Comité directeur des RCE |
29 juin 2005 |
Réunion du Comité directeur des RCE :
examen des recommandations de financement du Comité de sélection
des RCE; prise d’une (de) décision(s) finale(s) |
Début juillet 2005 |
Annonce publique du ou des réseaux qui ont obtenu
un second cycle de financement |
Recommandations du Comité de sélection
des RCE au sujet du financement
Le Comité de sélection du concours de renouvellements
des RCE de 2006 a constaté qu’une proposition dépassait
le seuil d’excellence du programme des RCE et recommande de l’aide
pour le réseau suivant : le Réseau canadien des
accidents cérébrovasculaires (RCACV).
Il est prioritaire pour le Canada de financer ce réseau maintenant.
Il est recommandé de le financer jusqu’à l’examen
de mi parcours, la quatrième année (2009 2010). Les recommandations
applicables aux sommes recommandées pour la période de la
cinquième à la septième année dépendront
d’un examen concluant au cours de la quatrième année
et devront faire l’objet d’une demande ultérieure.
Le RCACV est dirigé par un directeur scientifique, le Dr Antoine
M. Hakim; son centre d’administration est logé dans un établissement
hôte, l’Université d’Ottawa.
Sommaire du réseau
pour lequel un financement supplémentaire est recommandé
LE RÉSEAU CANADIEN CONTRE LES ACCIDENTS CÉRÉBROVASCULAIRES
Le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires
propose des initiatives nécessaires pour améliorer la qualité
de vie et la santé des Canadiens en favorisant des échanges
continus sur les résultats de la recherche de pointe sur les ACV
et les pratiques courantes dans la plupart des régions au pays.
La Stratégie de prévention des maladies cérébrovasculaires
a été adoptée à la suite du Sommet national
des maladies cérébrovasculaires, organisé par le
RCACV et la Fondation des maladies du cœur (FMC), qui a réuni
les principaux artisans de la recherche sur les ACV. S'inspirant de l'expérience
acquise dans le cadre d'autres initiatives concernant les ACV au Canada
et ailleurs dans le monde, le RCACV, en partenariat avec la FMC, élabore
une approche innovatrice pour améliorer, à l'échelle
nationale, les soins prodigués aux victimes d'ACV. Cette approche
comporte des activités de sensibilisation du public, l'élaboration
de normes et de lignes directrices, le perfectionnement professionnel,
la recherche concertée, le partage de l'information et des systèmes
de suivi de l'information sur les patients en vue d'établir ce
qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
Entre autres activités, le RCACV et la FMC surveillent la mise
en oeuvre de la stratégie grâce à un outil de recherche
puissant, le Registre du Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires.
En trois ans seulement, le Registre est devenu l'un des meilleurs outils
du monde pour mesurer la qualité des soins prodigués aux
victimes d'ACV, en recueillant des données sur plus de 10 000
ACV auprès de 21 hôpitaux au Canada. Grâce à
ces données, les chercheurs pourront poser des questions cruciales
concernant le traitement, les médicaments, le séjour à
l'hôpital et le rétablissement. Les premières données
ont déjà permis de cerner les améliorations susceptibles
d'être apportées au sein du système de soins de santé
: par exemple, 75 % des victimes d'ACV arrivent à l'hôpital
plus de deux heures après leur ACV, alors que la période
critique pour l'administration du médicament briseur de caillots
est passée. On s'appuie déjà sur de tels faits pour
surveiller la mise en oeuvre et l'efficacité d'autres projets de
grande envergure, comme la Stratégie coordonnée de l'Ontario
en matière d'ACV.
En plus de chercher à modifier la prise en charge des victimes
d'ACV, le RCACV a un impact sur la science à un niveau fondamental,
comme en témoigne la découverte d'un mécanisme clé,
jusqu'ici inconnu, de mort cellulaire dans le cerveau au cours d'un ACV.
C'est le Dr Michael Tymianski, un neurochirurgien du Toronto
Western Hospital, qui a fait cette découverte en collaboration
avec le Dr John MacDonald, de l'Université de Toronto.
Cette découverte, publiée en 2003 dans Cell, la plus importante
revue en biologie, devrait permettre aux scientifiques de mieux comprendre
pourquoi les ACV tuent les cellules du cerveau. Les répercussions
pratiques des travaux du Dr Tymianski sont évidentes
: la compréhension du mécanisme de mort cellulaire lors
des lésions cérébrales pourrait permettre d'atténuer
l'impact d'un ACV. La mise au point d'un médicament susceptible
d'arrêter les réactions en cascade entraînant la mort
des cellules cérébrales après un ACV pourrait permettre
de limiter les dommages subis par le cerveau. Le RCACV a fourni des fonds
de lancement à une société dérivée
qui étudiera la mise au point de nouvelles thérapies.
En appuyant une recherche innovatrice et en se dotant d'une stratégie
dynamique pour combattre les ACV, le RCACV s'emploie à attirer
plus de gens dans le domaine des ACV. Grâce au programme Opération
ACV et aux bourses de stage d'été, il appuie 45 stagiaires
dans des universités au Canada. Commandité avec ses partenaires,
ce programme de formation phare encourage les nouveaux chercheurs par
des bourses de formation ciblées, y compris des bourses pour étudiants
d'été et étudiants des cycles supérieurs,
des bourses de recherche postdoctorales et des bourses de nouveau chercheur.
Les stagiaires du RCACV sont également exposés à
la gamme entière de la recherche sur les ACV dans le cadre de la
réunion générale annuelle du Réseau, des réunions
thématiques ainsi que du programme d'été en neuroscience
(SPIN) de l'Université Memorial, à St. John's (Terre Neuve).
ANNEXE I Critères de sélection
et d'évaluation du programme des RCE
Critères du Programme
Pour garantir la réalisation des objectifs du programme, les
propositions sont évaluées à la lumière des
cinq critères ci dessous. Par comparaison avec un nouveau réseau
proposé, un réseau qui demande un renouvellement doit donner
la preuve de réalisations tangibles et d’un niveau supérieur
de maturité, d’efficacité et d’excellence pour
chacun des cinq critères du programme des RCE. Les réseaux
continuent d’être évalués par rapport à
ces critères durant toute la période de leur subvention.
Il faut dépasser le seuil d’excellence de chaque
critère. L’excellence de la recherche est une condition
incontournable du financement initial ou renouvelé d’un RCE.
Ce n’est toutefois pas la seule condition, car les objectifs du
programme font aussi l’objet de quatre autres critères. Les
voici tous les cinq, de même que leurs descriptions :
Excellence du programme de recherche
- L'excellence, l'orientation et la cohérence du programme de
recherche;
- Les réalisations des chercheurs et leur aptitude à
contribuer au programme de recherche;
- La valeur ajoutée découlant d'une approche en réseau,
sur le plan de la qualité de la recherche et des buts à
atteindre;
- La mesure dans laquelle le programme aidera le Canada à s'imposer
comme chef de file dans des domaines de recherche qui ont d'importantes
retombées socio-économiques;
- La mesure dans laquelle les questions de l'heure sur le plan social
et éthique seront prises en compte, s'il y a lieu, dans le programme
de recherche;
- Les liens entre le programme de recherche et des travaux semblables
menés au Canada et à l'étranger.
Formation de personnel hautement qualifié
- L'aptitude à former des chercheurs de haut calibre dans des
domaines de recherche et des secteurs technologiques essentiels à
la productivité, à la croissance économique, à
la politique publique et à la qualité de vie au Canada,
et à les inciter à demeurer au pays;
- Les stratégies de formation qui favorisent une approche multidisciplinaire
et multisectorielle en matière de recherche et qui encouragent
les stagiaires à considérer les conséquences économiques,
sociales et éthiques de leurs travaux.
Fonctionnement en réseau et partenariats
- L'établissement de liens solides en matière de recherche
et de développement technologique entre les participants des
établissements d'enseignement postsecondaire à vocation
de recherche, des organismes fédéraux et provinciaux et
le secteur privé;
- Une approche multidisciplinaire et multisectorielle du programme
de recherche;
- La preuve que des efforts ont été faits pour mobiliser
au sein du réseau tous les groupes compétents;
- L'optimisation des ressources par la mise en commun de l'appareillage,
des installations de recherche, des bases de données et du personnel;
- L'existence, la nature et la portée des contributions du secteur
privé et des organismes fédéraux et provinciaux,
et la possibilité qu'elles augmentent à mesure que les
travaux progressent.
Transfert de connaissances et exploitation de la technologie
- La possibilité de création de nouveaux produits, procédés
ou services susceptibles d'être exploités par des entreprises
oeuvrant au pays et capables de renforcer la base industrielle canadienne,
d'accroître la productivité, et de favoriser la croissance
économique et le développement social à long terme;
- La possibilité d'innovation sociale et la mise en oeuvre de
politiques publiques efficaces grâce à une collaboration
avec le secteur public;
- Une collaboration efficace avec les secteurs privé et public
dans le développement de la technologie et des marchés,
et l'élaboration des politiques publiques;
- L'impact prévu ou potentiel sur la capacité scientifique
et technologique des partenaires;
- La gestion et la protection efficaces de la propriété
intellectuelle issue de la recherche financée par le réseau.
Gestion du réseau
Chaque réseau doit posséder une structure organisationnelle
capable de gérer les fonctions de recherche et d'affaires d'un
programme complexe multidisciplinaire et multi-institutionnel, qui comporte
les caractéristiques suivantes :
- Un conseil d'administration et une structure de gestion par comités
chargés de veiller à l'adoption et à l'application
des décisions financières et des politiques pertinentes;
- Une direction et des compétences adéquates au sein
des fonctions de recherche et de gestion;
- Des mécanismes efficaces de planification de la recherche et
de budgétisation; et
- Des stratégies efficaces de communications à l'interne
et à l'externe.
ANNEXE II Mandat du Comité de sélection
des RCE
Le Comité de sélection remplit les fonctions suivantes:
- Examen des demandes complètes et des rapports des comités
d’experts (juin 2005);
- Rédaction de rapports d’évaluation confidentiels
pour toutes les demandes complètes présentées au
concours de renouvellement 2006 (juin 2005);
- Transmission au Comité directeur des RCE de la liste de réseaux
dont on recommande le financement (juin 2005);
- Rédaction des observations du président et du Comité
de sélection des RCE en vue de leur inclusion dans le rapport
public du Comité de sélection des RCE, où seront
présentées les justifications des recommandations et une
analyse sommaire de chaque demande.
ANNEXE III Composition du Comité de
sélection des RCE
Président :
Camille Limoges, consultant, Outremont (QC) Canada
Membres :
John Clement, iCo Therapeutics (C. B.) Canada
Terry Dick, University of Manitoba (Man.) Canada
Cathy Garner, Boweham House, Lancaster, Angleterre
Peter Hackett, Alberta Ingenuity Fund (Alb.) Canada
Shoo Lee, University of British Columbia (C. B.) Canada
Tim Mosmann, University of Rochester Medical Center, NY, USA
Jane E. Pagel, Jacques Whitford Ltée (Ont.) Canada
Mark Rosenberg, Queen’s University (Ont.) Canada
ANNEXE IV Notes biographies des membres du Comité
de sélection des RCE
Comité de sélection du concours de renouvellement des
RCE de 2006
Camille Limoges (président)
Monsieur Camille Limoges a récemment pris sa retraite à
titre de sous-ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie
du Québec. Au cours de ses trente années de carrière
en tant qu’universitaire et fonctionnaire, M. Limoges a laissé
son empreinte sur le domaine de la recherche en sciences et en technologie.
Chef de file renommé au Québec dans le domaine de l’histoire
des sciences et de la technologie, il a fondé l'Institut d'histoire
et de sociopolitique des sciences de l'Université de Montréal
en 1973. Dix ans plus tard, il devenait le sous-ministre du tout nouveau
ministère de la Science et de la Technologie du Québec.
En 1987, il a repris sa carrière universitaire, cette fois à
l'Université du Québec à Montréal, où
il s’est intégré à une équipe interuniversitaire,
soit le Centre de recherche en évaluation sociale des technologies.
Par la suite, il a fondé puis dirigé le Centre interuniversitaire
de recherche sur la science et la technologie. Il a en outre été
président de l'Association canadienne-française pour l'avancement
des sciences (ACFAS) de 1989 à 1990. En 1997, il est devenu président
du Conseil de la science et de la technologie (CST) et en 2000, il a été
nommé sous-ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie.
M. Limoges a obtenu son doctorat de la Sorbonne en 1968.
John Clement
En février 2005, le docteur Clement a formé une entreprise
de mise au point de médicaments oculaires, iCo Therapeutics. Précédemment,
il était directeur de l’Expansion commerciale de QLT Inc.,
entreprise biopharmaceutique d’envergure mondiale qui se consacre
à la découverte, à la mise au point et à la
commercialisation de traitements novateurs pour le cancer, pour des maladies
des yeux et pour des dermatites et pour certains créneaux, qui
peuvent être commercialisés par une équipe de vente
spécialisée. Avant d’entrer au service de QLT Inc.,
le Dr Clement a travaillé pour BioChem Pharma à
Montréal comme directeur associé de la Pharmacologie et
de la toxicologie, puis comme directeur du programme de la Recherche extra
muros. Il a aussi travaillé à la Section des contremesures
médicales de Recherches et développement pour la Défense
Canada et pour Ciba Geigy. Ses domaines d’expertise comprennent
la pharmacologie, la toxicologie et la physiologie animale. Il a été
membre des Comités de sélection des RCE de 2003 et de 2005.
Terry Dick
Monsieur Dick est titulaire d’un B.A. en foresterie et d’un
M.Sc. de l’Université du Nouveau Brunswick et d’un
Ph.D. de l’Université of Toronto. Professeur au Département
de zoologie de l’Université du Manitoba, il a récemment
été choisi par le Conseil de recherches en sciences naturelles
et en génie comme titulaire d’une chaire de recherche nordique
pour l’étude des écosystèmes aquatiques du
Nord, notamment les environnements dulcicoles et marins. Ses recherches
au fil des ans ont inclus l’aquaculture, la taxonomie, la systématique,
la biogéographie, l’écologie, l’immunologie
et la biologie cellulaire et moléculaire. Récemment, ses
intérêts sont devenus plus interdisciplinaires, visant des
dossiers qui ont trait aux effets des actions humaines dans les environnements
nordiques, y compris la biologie de conservation, la gestion par écosystème
et l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles technologies
d’évaluation des milieux perturbés et non perturbés.
En aquaculture, M. Dick concentre ses recherches de nouvelles espèces
comme l’omble chevalier, la perche chaude et l’esturgeon jaune,
sur la mise au point d’aliments végétaux pour poisson
et sur l’utilisation de la chaleur perdue pour l’aquaculture.
Cathy Garner
Madame Garner est directrice générale de Manchester : Knowledge
Capital, initiative de partenariat qui cherche à maximiser la position
de Manchester au centre du Royaume-Uni et de l’économie mondiale
du savoir. Mme Garner a des antécédents
dans le domaine des rapports entre universités et entreprises et
du transfert de connaissances universitaires et une longue expérience
du réaménagement urbain, de l’éducation et
du développement des entreprises à l’aide des connaissances.
Elle est membre du conseil d’administration du MIHR (The Centre
for the Management of Intellectual Property in Health Research and Development),
dont elle a d’ailleurs été P. D.G. fondatrice jusqu’en
2004. Cette organisation caritative cherche à favoriser l’accès
des pays en développement à de meilleurs soins de santé.
Mme Garner a beaucoup d’expérience internationale en gestion
de propriété intellectuelle, en transfert de technologies
et en relations entre universités et entreprises, ayant fondé
et administré le Research and Enterprise Office de l’Université
de Glasgow, en Écosse. Elle a aussi piloté la création
du Scottish Institute for Enterprise et a été directrice
fondatrice du Scottish North American Business Council. Mme Garner
est membre de l’organisme américain AUTM (Association of
University Technology Managers), dont elle a d’ailleurs été,
pendant trois années, la toute première vice présidente
aux Relations internationales. Sa carrière compte huit années
de gestion de politiques et de recherches dans le secteur public. Mme Garner
a occupé des postes de haute direction à la Housing Corporation
de Londres et à Scottish Homes, à Édimbourg, où
elle a lancé des initiatives de recherche et de politiques novatrices.
Elle a concentré sa carrière universitaire sur le niveau
de scolarisation, l’efficacité de l’école et
les conséquences de la privation sur les chances des jeunes dans
la vie. Mme Garner a été conseillère
en propriété intellectuelle pour le Royaume Uni, le Canada,
le Japon et l’Afrique du Sud et a participé à des
examens ministériels de l’entreprise en Écosse. Elle
a aussi siégé sur de nombreux conseils d’administration,
notamment à titre bénévole pour la Glasgow Housing
Association et pour le Irwell Valley Gold Service Evaluation Panel. Enfin,
elle est fellow de la Royal Statistical Society du R. U.
Peter Hackett
Président-directeur général de New Alberta Ingenuity,
monsieur Hackett est un physicien en chimie physique ainsi qu’un
maître à penser de réputation internationale pour
la recherche. Il est l’ancien vice président à la
Recherche du Conseil national de recherches du Canada (CNRC); son portefeuille
comprenait les biotechnologies, les technologies de l’information
et des télécommunications, les technologies de fabrication,
les sciences moléculaires et les normes de mesure nationales. M.
Hackett cherche constamment à faire valoir à quel point
il importe d’élaborer des technologies pour favoriser le
développement de toutes les parties du globe, précisant
le rôle que le Canada pourrait y jouer. M. Hackett a aussi été
l’administrateur du CNRC qui a piloté la conception et la
création de l’Institut national de nanotechnologie (INN)
à l’Université de l’Alberta. Enfin, il est à
la fois membre du conseil d’administration et du comité exécutif
d’iCORE (Informatics Circle of Research Excellence), basé
à Calgary.
Shoo Lee
Le docteur Lee est à la fois néonatologiste et économiste
de la santé. Il a reçu son diplôme médical
de l’Université de Singapour, terminé sa formation
pédiatrique à Terre Neuve, au Canada, étudié
la néonatalité comme boursier au Children’s Hospital
de Boston et reçu de l’Université Harvard un doctorat
en politique de la santé (économique). Il est directeur
du Centre for Healthcare Innovation and Improvement et professeur associé
de pédiatrie à l’Université de Colombie Britannique.
La Société canadienne de pédiatrie lui a décerné
son prix de recherche Aventis Pasteur. Coordonnateur du Réseau
néonatal canadien, le Dr Lee a monté une
base de données pancanadienne qui sert à étudier
les résultats obtenus ainsi que les variations entre les pratiques
de différentes unités de soins intensifs néonataux,
à élaborer des modèles d’amélioration
des soins de santé et à guider la politique de la santé.
Il a fait breveter des systèmes informatiques de prédiction
des risques, et de santé, pour les soins néonataux et est
en train d’élaborer des modèles qui faciliteront la
transformation des connaissances issues de recherches en des pratiques
cliniques et leur transposition dans la politique de la santé,
afin d’améliorer la qualité des soins. Le Dr Lee
s’efforce aussi d’améliorer les soins de santé
et la formation connexe dans les pays en développement : il a établi
en République populaire de Chine un programme national de bourses
de formation en néonatalité. Il est aussi coprésident
du British Columbia Health Services Research Network, membre du comité
d’orientation du Système canadien de surveillance périnatale
(Santé Canada) et membre du Comité de l’étude
du fœtus et du nouveau né (Société canadienne
de pédiatrie). Le Dr Lee est aussi membre du conseil
consultatif de l’Institut du développement et de la santé
des enfants et des adolescents (Instituts de recherche en santé
du Canada); du Technology Centre Advisory Board du British Columbia Institute
of Technology; du comité consultatif sur la recherche de la Michael
Smith Foundation for Health Research; enfin, du comité d’orientation
scientifique du British Columbia Research Institute for Children’s
and Women’s Health.
Tim Mosmann
Le docteur Mosmann est directeur du David H. Smith Center for Vaccine
Biology and Immunology, University of Rochester Medical Center. Ayant
reçu son doctorat à l’University of British Columbia
en 1973 et étudié comme boursier postdoctoral au Sick Children's
Hospital de Toronto et à l’Université de Glasgow,
il est devenu en 1977 principal chercheur du MRC Group. En 1982, le Dr Mosmann
est entré au service d’une nouvelle entreprise de biotechnologie
à Palo Alto, le DNAX Research Institute, créée pour
réaliser des découvertes en biologie moléculaire
et en immunologie. Cette entreprise fut vite achetée par Schering
Plough, qui a maintenu sa vocation de recherche fondamentale. Après
y avoir passé huit ans, Dr Mosmann est revenu à
la vie universitaire au Canada, devenant professeur et président
du département d’Immunologie de l’Université
de l’Alberta, à Edmonton, où il a poursuivi ses recherches
sur la régulation des réactions immunitaires à l’aide
des cellules T et de cytokines. Il aussi été un chercheur
boursier international du Howard Hughes Medical Institute de 1991 à
1998. En 1998, il est entré au service de l’Université
de Rochester comme directeur du Center for Vaccine Biology and Immunology.
Le Dr Mosmann a fait parti des comités de subvention
de plusieurs organismes canadiens et américains, comme les Instituts
de recherche en santé du Canada et le NIH, et de comités
consultatifs scientifiques d’entreprises. Membre de la Société
royale du Canada, il est titulaire de plusieurs brevets.
Jane E. Pagel
Madame Pagel est vice présidente, Affaires gouvernementales et
corporatives, et associée principale chez Jacques Whitford Ltée,
la plus grande firme canadienne d’experts conseils en ingénierie,
en dossiers environnementaux et en sciences de la Terre : 35 bureaux et
plus de 1 000 employés un peu partout dans le monde. Personnalité
bien connue dans l’industrie environnementale, elle a 30 années
d’expérience variée en ce qui a trait aux techniques,
aux politiques et à la gestion. Elle fait partie de nombreux conseils
et conseils d’administration, notamment le Conseil des sciences
et de la technologie du Premier ministre (Technologies du développement
durable Canada). Mme Pagel dirige aussi le Comité
d’examen des projets du Conseil d’administration de TDDC,
qui accorde 550 millions de dollars pour des projets de développement
et de démonstration ayant trait aux changements climatiques, à
la qualité de l’air et aux technologies environnementales
visant les eaux et les sols. Elle siège aussi sur le conseil d’administration
de Maxxam Analytics Inc. et de l’Innovation Foundation de l’Université
de Toronto, présidant les comités de gouvernance de l’un
et l’autre. Mme Pagel a animé une série
d’ateliers sur le développement durable et la prise de décisions
pour des cadres d’Ontario Power Generation ainsi que des ateliers
sur les nouvelles tendances et les pratiques exemplaires en matière
de gouvernance pour le conseil d’administration (américain)
de l’Air and Waste Management Association. Précédemment,
elle a occupé d’autres postes dans l’industrie dont
vice présidente aux Relations avec les entreprises et le gouvernement
chez Philip Services Corp., présidente de Zenon Environmental Laboratories
et chef du Département des sciences environnementales de l’ancienne
Ontario Hydro. Son expérience au gouvernement comprend plusieurs
postes de cadre au ministères de l’Environnement et au ministère
des Collèges et des Universités de l’Ontario. Mme Pagel
a précédemment fait partie des conseils d’administration
du Conseil canadien des ressources humaines de l’industrie de l’environnement
(Eco-Canada), de la Air and Waste Management Association et du Centre
ontarien de l’avancement des techniques écologiques (OCETA).
Enfin, elle est titulaire d’un B.Sc. d’un D.Bact. et d’un
M.Sc. en microbiologie de l’Université de Toronto ainsi que
d’un Ph.D. de la School of Administration and Management, Columbia
Pacific University.
Mark W. Rosenberg
Après avoir enseigné à la University of California
at Los Angeles, à l’Université d’Ottawa et à
l’Université Carleton et travaillé pour Angus Reid
et pour J. F. Hickling Management Consultants, monsieur Rosenberg est
entré au service du Département de géographie de
l’Université Queen's en 1985. Il a aussi enseigné
à la School of Policy Studies. Du côté de la recherche,
il s’intéresse principalement à la santé des
femmes, aux personnes âgées, aux personnes handicapées
et à l’organisation des soins de santé et des services
sociaux, notamment sous l’angle de l’accessibilité.
M. Rosenberg effectue actuellement une étude de trois années
sur les aspects géographiques du bénévolat et une
étude de cinq années sur les personnes âgées
des Premières nations du Canada. Les deux projets sont financés
par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH). M.
Rosenberg vient de terminer une étude de quatre années (Aging
across Canada: Comparing Service Rich and Service Poor Communities)
financée par les Instituts de recherche en santé du Canada.
M. Rosenberg est rédacteur en chef de la Revue canadienne du
vieillissement et président de la Commission de la santé
et de l’environnement de l’Union géographique, et siège
sur le conseil d’administration de l’Association canadienne
de gérontologie et sur le conseil régional nord américain
de l’Association internationale de gérontologie.
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