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Dopage chez les vaches
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Les officiels des Jeux Olympiques ne sont plus les seuls à être préoccupés par l’amélioration illicite de la performance. En effet, dans les expositions de bovins, les juges doivent être à l’affût des cas de dopage chez les vaches.

La pratique consisterait à injecter du protéinate d’argent dans le pis de la vache, de façon à provoquer un gonflement qui rend le pis plus attrayant aux yeux des juges des foires agricoles.

Joanne O?MearaAfin de décourager ceux qui se livreraient à cette pratique, Mme Joanne O’Meara, chercheuse qui bénéficie de l’appui du CRSNG, a mis au point une méthode pour détecter des traces de protéinate d’argent dans le pis de la vache.

C’est un collègue de la physicienne, M. Howard Dobson, de l’Ontario Veterinary College à l’University of Guelph, qui lui a demandé d’élaborer cette méthode. Mme O’Meara, spécialiste de la mesure des métaux lourds comme l’uranium, le mercure et le plomb, affirme qu’elle était prête à relever le défi. Elle a fait appel à Sean Graham, titulaire d’une bourse du CRSNG, et a utilisé une source d’iode-125 et un détecteur semi-conducteur pour construire un système permettant de révéler la présence d’argent.

« Les expériences préliminaires sont prometteuses. Il s’agit maintenant de rendre le système plus facile à transporter », ajoute-t-elle.

Mme O’Meara s’intéresse également aux applications de sa technique aux êtres humains. S’ils sont exposés à une quantité élevée d’argent de façon prolongée et en avalent ou en inhalent, les humains peuvent souffrir de l’argyrie, qui se manifeste par une décoloration permanente de la peau, grisâtre ou bleutée. La chercheuse espère mettre au point un système de dépistage à l’intention des personnes qui sont exposées à l’argent afin d’éviter les niveaux d’exposition susceptibles de provoquer l’argyrie.


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Date de création : 
Mise à jour : 
2004-09-09
2004-09-09

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