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Des fenêtres auto-nettoyantes,

Alidad AmirfazliLes fenêtres sales pourraient bientôt devenir chose du passé si la recherche de M. Alidad Amirfazli porte fruit. L’ingénieur de l’University of Alberta, financé par le CRSNG, conçoit des surfaces dites « super-hydrophobes », qui forcent l’eau à prendre la forme de gouttelettes et à s’écouler au lieu de s’étendre.

Selon M. Amirfazli, il existe deux façons d’augmenter l’hydrophobicité des surfaces. La première consiste à utiliser des procédés chimiques, comme dans les composés tels que le polytétrafluoroéthylène, un revêtement anti-adhésif couramment appliqué aux ustensiles de cuisine, aux plats et aux poêles.

« L’hydrophobicité se mesure en fonction de l’angle de contact du liquide avec la surface. Avec un angle de contact de 110 ° pour le polytétrafluoroéthylène, nous avons atteint la limite de ce que nous pouvons produire en termes de matériaux en utilisant des procédés chimiques », affirme-t-il.

« Pour obtenir des surfaces super-hydrophobes – dont l’angle de contact est supérieur à 150 ° – il faut manipuler la texture de la surface, indique-t-il. L’ajout de microtextures à la surface emprisonne de l’air qui flotte et repousse le liquide. »

La découverte de son laboratoire, qui a permis un angle de contact de 165 °, est le fruit du hasard. Reza Mohamadi, étudiant au doctorat, et Kerry Hennig, une élève du secondaire du programme WISEST (Women in Scholarship, Engineering, Science and Technology) tentaient de produire des surfaces super-hydrophobes, mais sans succès.

« Une partie du polymère s’est accidentellement retrouvée sur une surface métallique, explique M. Amirfazli. Lorsque la matière fondue est entrée en contact avec la surface froide, elle a produit le bon type de microtexture! »

En utilisant des procédés lithographiques, M. Amirfazli et son équipe de chercheurs ont alors reproduit artificiellement le polymère sur d’autres matériaux.

« Cette technique devrait nous permettre de créer des surfaces super-hydrophobes de façon relativement peu coûteuse, affirme-t-il. Le défi consiste maintenant à appliquer la technique à une variété de matériaux commerciaux, y compris le verre. »

La recherche a déjà suscité l’intérêt d’une société de haute technologie des États-Unis, qui l’utiliserait pour des matériaux retrouvés dans les appareils à semi-conducteurs.

« Nous croyons être sur la piste d’une véritable découverte », affirme-t-il.

Personne-ressource :

Alidad Amirfazli
Tél. : (780) 492-6711
Courriel : a.amirfazli@ualberta.ca
Site Web : http://www.mece.ualberta.ca/staff/alidad/


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Date de création : 
Mise à jour : 
2004-08-23
2004-08-23

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