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Sécurité, science et « immeubles dotés de sensations »,

3 petits cochonsSi les trois petits cochons avaient eu Ian Smith pour ami, il est probable que celui qui habitait la maison de bois n’aurait pas terminé ses jours en rôti de porc. M. Smith, qui est en train de construire le premier immeuble expérimental canadien « doté de sensations » et connecté à des dispositifs de détection d’efforts, a un message à livrer aux constructeurs d’aujourd’hui pour les aider à faire mordre la poussière au loup de l’allégorie. Selon le chercheur, il faut associer la science à l’art de la construction d’immeubles.

« Au Canada, nous avions l’habitude de concevoir les maisons en se basant entièrement sur l’expérience acquise, mais nous nous éloignons de cette façon de faire parce que les gens d’aujourd’hui sont beaucoup plus intéressés à posséder des immeubles signés ayant un style et des formes compliquées, comme de grandes ouvertures pour les garages et des portes panoramiques. C’est là que l’expérience fait défaut. C’est pourquoi on a maintenant tendance à obtenir la contribution des ingénieurs même pour les petits immeubles », déclare M. Smith, qui est professeur de technique de construction en bois à l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB).

M. Smith a reçu ce mois-ci, à Nashville, au Tennessee, la médaille James R. Croes de 2002 de l’American Society for Civil Engineers pour ses travaux visant à améliorer la conception des structures en bois.

Selon le chercheur, de nombreux immeubles modernes canadiens faits de bois – tant les maisons de banlieue que les immeubles de bureaux peu élevés – seraient en « détresse » si un tremblement de terre survenait ou des vents violents soufflaient. C’est parce que les architectes et les constructeurs ne comprennent pas toujours entièrement le comportement des matériaux (en particulier les produits du bois collés comme les panneaux OSB et les bois de haute technologie) ni celui des joints dans ces configurations plus nouvelles et plus complexes.

« Dans n’importe quelle sorte d’immeuble, les défaillances surviennent lorsqu’on extrapole trop », explique M. Smith, qui a quitté son Angleterre natale pour le Canada en 1986 afin d’occuper le premier poste spécialisé en technique de construction en bois à l’UNB.

M. SmithM. Smith et une équipe formée d’environ 20 autres professeurs, stagiaires postdoctoraux et étudiants diplômés de l’UNB tentent de fournir une base scientifique grâce à laquelle on pourra bâtir des immeubles contemporains en bois qui seront plus sûrs et dureront plus longtemps. Il s’intéresse particulièrement à l’intégration de la compréhension des défaillances des immeubles en bois à l’échelle microscopique à celle de la structure entière, en insistant particulièrement sur les joints, qu’ils soient cloués, boulonnés ou maintenus ensemble par des plaques.

« Ce sont les connexions qui font que tout le reste fonctionne », explique M. Smith.

Il dirige actuellement la construction du premier immeuble expérimental « doté de sensations ». Cet immeuble est connecté dans son ensemble à des dispositifs qui mesurent la pression et la déformation et qui enregistrent avec précision comment les forces comme le vent et le poids des planchers se dispersent dans tout l’immeuble, à partir des solives du toit jusqu’aux fondations.

L’information ainsi obtenue servira à peaufiner les techniques calculatoires et mathématiques que les ingénieurs et les concepteurs utilisent pour créer des immeubles plus sûrs et mettre à jour les codes du bâtiment.

« Cette approche scientifique est nécessaire parce que les immeubles modernes en bois sont tout simplement trop complexes pour faire l’objet d’une compréhension intuitive d’application générale », conclut M. Smith, l’auteur du premier livre scientifique du monde sur la cassure et la fatigue du bois, publié plus tôt cette année.

Personne-ressource :

Ian Smith
Tél. : (506) 453-4944
Courriel : ismith@unb.ca


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Date de création : 
Mise à jour : 
2004-02-20
2004-02-20

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