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Voyez-vous les différences?,

effet d?inversionLa plupart des gens ne décèlent pas toutes les différences entre ces deux images avant de les regarder à l’endroit. C’est l’« effet d’inversion » qui fait travailler notre cerveau plus fort pour traiter les images d’objets placés à l’envers, particulièrement les visages.

« Pour la plupart des gens, il est facile de reconnaître des visages, même dans diverses conditions d’éclairage et sous des angles différents. Mais lorsque ces visages sont à l’envers, nous éprouvons des difficultés », affirme la titulaire d’une subvention du CRSNG, Mme Allison Sekuler.

Les chercheurs ont d’abord cru que les gens reconnaissaient les visages à l’endroit en organisant les traits sur tout le visage. Or, la reconnaissance des visages placés à l’envers se fonde davantage sur l’examen des traits individuels.

Mme Sekuler, qui est professeure de psychologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neurosciences cognitives à la McMaster University, a décidé de tester cette idée. Les conclusions de ses travaux, publiées ce mois-ci dans la revue Current Biology, brossent un tout nouveau tableau de ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous regardons des visages. Afin de voir clairement comment le cerveau traite l’information sur les visages, Mme Sekuler a ajouté des « bruits visuels » (comparables à la « neige » que l’on aperçoit sur un téléviseur mal syntonisé) à des images de visages. En tenant compte de la façon dont le « bruit » influe sur la perception, Mme Sekuler et ses collègues chercheurs ont pu constater que tous les observateurs concentraient surtout leur attention sur la région des yeux et des sourcils, peu importe si les visages étaient à l’endroit ou à l’envers.

« La difficulté réside dans la reconnaissance des détails, affirme Mme Sekuler. Bien que la plus grande partie de l’information pertinente pour reconnaître un visage se trouve dans la région des yeux, il semble que les gens ont beaucoup plus de facilité à saisir cette information convenablement lorsque le visage est à l’endroit. »

Mme Sekuler espère que ses recherches sur la façon dont le cerveau traite habituellement ce genre d’information mèneront à la conception de programmes de formation pour les gens qui ont de la difficulté à reconnaître les visages, telles les personnes atteintes d’autisme et certaines victimes d’accident cérébrovasculaire.

Personne-ressource :

Mme Allison Sekuler
Tél. : (905) 525-9140, poste 27944
Courriel : sekuler@mcmaster.ca


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Date de création : 
Mise à jour : 
2004-04-05
2004-04-05

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