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Un nouveau gouvernement pour le Canada, une nouvelle vision pour le CRSNG,

Il y a eu beaucoup de changements depuis la parution du dernier numéro de Contact. Le Canada est maintenant dirigé par un nouveau gouvernement ayant à sa tête le premier ministre Paul Martin, et c’est Mme Lucienne Robillard qui est la nouvelle ministre de l’Industrie. En outre, le gouvernement a créé (ou rétabli) le bureau du conseiller national en sciences auprès du premier ministre et nommé à ce poste Arthur Carty. Sa nomination revêt une importance particulière, car ce scientifique émérite qui connaît très bien les universités et le CRSNG occupe ainsi un poste à l’échelon supérieur de l’appareil gouvernemental.

M. Martin a fait de l’édification d’une économie du XXIe siècle l’un des trois grands axes d’intervention du nouveau gouvernement, et les sciences occupent une place prépondérante dans ce programme d’action. L’avenir me semble fort prometteur pour la recherche universitaire en sciences et en génie.

Nouvelle vision du CRSNG

J’estime que la nouvelle vision du CRSNG arrive à point nommé. Pendant l’été et l’automne, j’ai rencontré des ministres, des députés et des fonctionnaires à Ottawa pour leur présenter cette vision décrite dans le dernier numéro de Contact. Leur réaction a toujours été favorable et souvent enthousiaste. Bien des gens ont souligné l’importance des mesures proposées et se sont déclarés en faveur de l’approche retenue, qui consiste à mettre ces mesures à l’essai dans le cadre de petits projets pilotes en utilisant nos ressources actuelles. Ainsi, un ministre a exprimé son approbation de façon éloquente : « Le CRSNG est un organisme fédéral qui commence à intervenir comme un organisme national ». Ces réactions donnent à penser que la visibilité et la crédibilité du CRSNG à Ottawa sont plus grandes que jamais.

La mise en œuvre de la nouvelle vision va bon train. En plus de commencer à concevoir des programmes pilotes pour accroître la capacité de recherche, aider les collèges à stimuler l’innovation et améliorer l’enseignement des sciences et des mathématiques, nous avons entrepris des consultations sur ces programmes. Nous menons aussi des consultations à l’heure actuelle sur le cadre de la « mégascience ». Par ailleurs, selon les premières consultations locales portant sur l’ouverture d’un petit bureau régional dans la région de l’Atlantique, qui ont été menées au Nouveau-Brunswick à la fin de novembre, la présence du CRSNG à l’échelon local suscite beaucoup d’intérêt. Les discussions ont également fait ressortir l’opportunité et la pertinence des nouvelles initiatives du CRSNG. Une tournée dans les trois autres provinces de la région est prévue en janvier. Nous avons annoncé que le bureau des Prairies serait situé à Winnipeg, comme vous le savez peut-être déjà, mais les détails seront arrêtés uniquement après les consultations locales.

Certaines personnes consultées ont affirmé que le renforcement de la capacité et d’autres nouvelles initiatives gagneraient énormément si les bureaux régionaux étaient situés à proximité de petites universités. D’autres sont d’avis que nous devrions installer les bureaux régionaux à proximité des grands centres de recherche universitaire bien établis, qui pourraient en tirer le maximum. Ces points de vue ne sont pas incompatibles. En fait, s’il s’avère que les cinq petits bureaux régionaux permettent non seulement d’appuyer les initiatives découlant de la nouvelle vision, mais aussi d’améliorer la prestation de nos principaux programmes bien établis, il pourrait être justifié d’ouvrir des bureaux supplémentaires plus près des centres de recherche universitaire.

Peu de temps avant Noël, le Conseil du Trésor a fait connaître sa décision concernant le nouveau nom d’usage de notre organisme. Nous avions proposé « Sciences et Génie Canada », mais il a préféré « Recherches en sciences et en génie Canada ». Ce nom est plus long que celui que nous préconisions, mais il est plus précis et permet de laisser tomber les termes « naturelles » et « conseil », en l’occurrence les deux éléments de notre nom qui suscitaient le plus de confusion au sein du public. Le nom officiel de notre organisme demeure donc « Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada » et son abréviation « CRSNG », mais nous devrions bientôt commencer à utiliser le nouveau nom d’usage dans notre matériel promotionnel.

Un indicateur du succès du gouvernement

Pendant cette période, nous avons constaté que le CRSNG disposait de données témoignant de l’efficacité remarquable des initiatives gouvernementales destinées à améliorer l’aide à la recherche universitaire en sciences et en génie et à attirer des personnes compétentes pour stimuler la recherche. Il s’agit d’initiatives annoncées dans le budget présenté en 1997 par M. Martin, alors ministre des Finances.

Le graphique ci-après indique le nombre de candidats qui ont présenté pour la première fois une demande de subvention à la découverte (ci-après désignés « nouveaux candidats ») au cours des neuf dernières années. Il reflète clairement ce succès et montre que le début de la croissance coïncide avec l’augmentation des ressources financières du CRSNG par suite du budget de 1997.

Année de concours
* comprend les nouveaux titulaires d'une chaire de recherche du Canada de niveau 1 et de niveau 2

Une demande qui continue de croître jusqu’en 2004-2005

Les statistiques de 2004-2005 sont de très bon augure pour le Canada à long terme, mais elles représentent à court terme pour le CRSNG un défi de taille en matière budgétaire. Il est maintenant évident que le nombre de nouveaux candidats demandant une subvention à la découverte dans le cadre du concours de février 2004 a atteint une fois encore un sommet sans précédent – 1 010 sur un nombre total d’environ 3 000 candidats –, soit 129 nouveaux candidats de plus que l’an dernier. Toutefois, le nombre de chercheurs subventionnés qui prendront leur retraite (259 selon nos estimations) devrait être un peu moins élevé que l’an dernier, si bien que le nombre de professeurs prêts à faire de la recherche a augmenté de 751.

Cette augmentation nette pourrait accroître la capacité de recherche du Canada uniquement si ces personnes restent au pays, incitent des jeunes à faire carrière en sciences ou en génie, enseignent à nos étudiants et travaillent au sein de notre industrie. Et cela signifie qu’il faut financer adéquatement leurs travaux. Mais cela ne peut se faire au détriment des chercheurs déjà appuyés par le CRSNG qui travaillent dans les universités canadiennes, car cela irait à l’encontre de l’objectif visé par le gouvernement.

La meilleure nouvelle

La meilleure nouvelle, c’est que la plupart des personnes qui présentent une première demande au CRSNG sont de très bons candidats. Dans leur processus d’embauche, les universités évaluent maintenant de façon approfondie les capacités en recherche (dans le cas des postes de premier échelon) et les réalisations (dans celui des postes de niveau supérieur) en se fondant grosso modo sur les renseignements que les nouveaux candidats présentent au CRSNG. De plus, le nombre de nouveaux candidats comprend tous les chercheurs qui se sont vu octroyer une chaire de recherche du Canada de niveau 1 et de niveau 2 depuis le dernier concours. Par conséquent, les nouveaux professeurs de sciences et de génie dans les universités canadiennes sont hautement qualifiés pour effectuer de la recherche, si bien que leur taux de réussite à nos concours est élevé – environ 75 p. 100 dans le cas du dernier –, beaucoup plus que par le passé. Les comités de sélection du CRSNG s’efforcent d’appuyer tous les candidats qui répondent aux normes de leur discipline selon l’examen par les pairs. C’est pourquoi la subvention touchée par les chercheurs ne représente en moyenne qu’environ 45 p. 100 du montant demandé.

Des pressions budgétaires qui s’accentuent

Si nous avons pu appuyer un nombre croissant de chercheurs dans les limites des augmentations budgétaires récentes, c’est uniquement en procédant à des compressions considérables dans d’autres programmes importants qui font aussi l’objet d’une grande demande, notamment les Subventions d’outils et d’instruments de recherche, les chaires de recherche industrielle, les Subventions de réseaux de recherche, les partenariats de recherche universités-industrie et les Subventions d’accès aux installations majeures, dont le financement sert à couvrir les coûts d’exploitation des installations et de l’infrastructure de recherche, pour la plupart issues du financement accordé par la Fondation canadienne pour l’innovation (par exemple, 5,6 millions de dollars par an à compter du 1er janvier 2004, qui représentent notre part des coûts d’exploitation du Centre canadien de rayonnement synchrotron à Saskatoon). Par ailleurs, nous devons nous limiter à verser une contribution minimale pour le financement de la Plateforme d'innovation du CRSNG en nanoscience et en nanotechnologie, et nous ne pouvons créer de nouvelles plateformes d’innovation dans d’autres domaines qui revêtent une importance stratégique.

D’après nos estimations, ces pressions se chiffrent entre 60 et 80 millions de dollars par année (soit de 10 à 13 p. 100 du budget du CRSNG pour 2003-2004), sans compter les majorations annuelles supplémentaires qui seront nécessaires tant que l’on continuera de renouveler le corps professoral. De surcroît, on s’attend à ce que tous les nouveaux professeurs fassent de la recherche.

Il convient de signaler qu’environ 450 titulaires d’une chaire de recherche du Canada en sciences et en génie – soit la moitié des candidats – ont reçu en 2003-2004 des subventions totalisant 40 millions de dollars par l’entremise de l’ensemble des programmes du CRSNG. Ce montant proportionnellement trop élevé – près du double du montant moyen de la subvention par professeur – s’explique par le fait que les titulaires d’une chaire de recherche du Canada figurent parmi les meilleurs chercheurs appuyés par le CRSNG et qu’ils obtiennent de très bons résultats à nos concours.

Les coûts liés aux initiatives s’inscrivant dans le cadre de la « nouvelle vision » du CRSNG (renforcer la capacité des régions en matière de recherche; aider les collèges communautaires à stimuler l’innovation au sein des petites et moyennes entreprises dans les collectivités; améliorer l’enseignement des mathématiques et des sciences aux enfants canadiens; élaborer un cadre décisionnel pour les projets de « mégascience »; et ouvrir plusieurs petits bureaux régionaux) ne représenteront qu’une faible proportion des pressions budgétaires exercées sur nos principaux programmes nationaux, de l’ordre de six millions de dollars en 2004-2005. S’il fallait reporter la mise en œuvre de la nouvelle vision, on ne pourrait atténuer dans une mesure appréciable les pressions exercées sur le budget du CRSNG. Nous estimons pourtant pouvoir maintenir ces initiatives en menant de petits projets pilotes d’une durée d’un an seulement. D’ailleurs, nous concevons ces programmes de manière à pouvoir les évaluer après un an. Tout en reconnaissant qu’il sera alors beaucoup trop tôt pour en évaluer les retombées, nous prévoyons pouvoir déterminer à tout le moins si les programmes permettent de répondre adéquatement aux besoins les plus importants.

Augmentations budgétaires nécessaires pour permettre au CRSNG de jouer son rôle

Pour jouer son rôle à l’appui de la démarche entreprise par le gouvernement du Canada en 1997, c’est-à-dire accroître la capacité de recherche des universités canadiennes de manière à améliorer à long terme la prospérité et la qualité de vie des Canadiens au cours du XXIe siècle, le CRSNG doit pouvoir compter sur un budget accru en 2004-2005 et des majorations supplémentaires selon la demande. D’après l’hypothèse la plus probable, une majoration de 13 p. 100 s’impose immédiatement. Si l’augmentation budgétaire était limitée à 10 p. 100 par année, conformément à la demande que le CRSNG a faite l’an dernier et réitérée au Comité permanent des finances en 2003 avant de constater la croissance fulgurante de la demande, le montant moyen des subventions à la découverte se trouverait gelé compte tenu des pressions croissantes sur les coûts. Notre capacité d’appuyer l’exploitation de l’infrastructure financée grâce à la Fondation canadienne pour l’innovation au début de son programme en souffrirait, et les subventions d’outils et d’instruments de recherche seraient maintenues bien en deçà des niveaux qui se sont avérés nécessaires.


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Date de création : 
Mise à jour : 
2004-08-13
2004-08-13

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