Réseaux de centres d'excellence/Networks of Centres of Excellence/Canada
 
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Évaluation du Programme des réseaux de centres d'excellence

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4. Jusqu’à quel point le Programme a-t-il atteint ses objectifs? (suite)

4.5 Accélération de l’échange des résultats de recherche et du transfert technologique

4.5.1 Résultats d’ordre général

En général, l’étude a révélé que :

  • Il y a une augmentation extraordinaire de l’échange de connaissances entre les chercheurs universitaires, surtout en ce qui concerne la collaboration et le partage de connaissances d’un laboratoire à l’autre et d’un bout à l’autre du Canada.
  • Les réseaux ont réussi à accroître l’échange de connaissances avec les utilisateurs; en moyenne, ils réussissent mieux à ce chapitre que les autres programmes des conseils. Environ 80 % des partenaires s’attendent à ce que le réseau leur soit utile ou très utile d’une façon ou d’une autre.
  • Les réseaux abordent activement le transfert technologique sous plusieurs facettes : par l’intermédiaire de la formation de personnel hautement qualifié; par l’accès à l’expertise des universités; par l’accès à de nouveaux produits ou procédés ou à de nouvelles idées ou à de la propriété intellectuelle (et ses conséquences sur les revenus de vente ou sur les économies); par les modifications aux codes, normes et règlements; et par les bénéfices pour l’éducation, la santé, la qualité de vie, l’environnement, etc. Certaines de ces occasions pourraient donner lieu à des retombées importantes.
  • Voici quelques exemples d’applications qui pourraient donner lieu à des retombées économiques ou sociales : accès sans fil à haute vitesse à tous les types de services et d’équipement de télécommunications; évaluation et traitement de nombreuses bactérioses (e. g., tuberculose, maladies transmises sexuellement); évaluation et peutêtre un jour traitement de maladies génétiques ou influencées par la génétique (p. ex., cancer du sein, maladie d’Alzheimer, retinoblastome); mise au point de béton plus durable, plus résistant et plus économique à entretenir (application aux structures); procédés non polluants de blanchiment de la pulpe; réduction de l’asthme chez les enfants; mise au point d’interfaces intelligentes être humain-machine (p. ex., pour la microchirurgie ou l’inspection des filets de poisson); meilleurs outils de décision dans la prestation des soins de santé; amélioration de notre capacité à concevoir et à utiliser des dispositifs micro-électroniques; capacité de régénérer des nerfs endommagés ou d’améliorer le contrôle neurologique des membres artificiels; administration de médicaments et traitement des infections grâce à des applications du génie protéique; pratiques de gestion durable des forêts qui intègrent les priorités sociales et économiques; meilleures techniques de téléapprentissage pour l’éducation à distance; édifices « intelligents » qui peuvent mesurer leur propre intégrité structurale en fonction du temps. Il y en a nombre d’autres.
  • Ces retombées se manifesteront plus ou moins tôt selon le secteur : l’échéance est généralement beaucoup plus courte (de quelques mois à quelques années) pour les résultats dans des domaines comme les télécommunications et le téléapprentissage; le délai est beaucoup plus long pour les domaines biomédicaux (souvent de 5 à 10 ans s’il faut effectuer des essais cliniques); et le délai est également assez long dans le cas des projets qui ont une influence sur les codes, les normes et les pratiques (p. ex., la pénétration dans l’industrie des nouvelles méthodes de construction prend beaucoup de temps).
  • Les réseaux protègent activement leur propriété intellectuelle par des ententes de nondivulgation, des brevets et des licences dans les domaines ou de telles modalités sont pertinentes. Ceci démontre que les réseaux prennent très au sérieux leurs objectifs de transfert technologique. Ce genre d’activité s’est multiplié depuis la création des réseaux, reflétant le fait que le cycle de vie de l’exploitation arrive à maturité. Dans d’autres domaines, l’accès aux chercheurs universitaires hautement qualifiés et à une source de futurs employés est l’aspect le plus important.
  • Les réseaux ont fait preuve de créativité pour traiter du problème causé par le manque de capacité de réception des résultats dans le secteur privé, en essaimant des entreprises, en créant des fonds d’investissement en R et D, en incorporant des entités autonomes chargées de la commercialisation, etc. On ne connaît pas encore les meilleures solutions, mais tous les réseaux pour lesquels la mise au point de produits est importante y travaillent activement.
  • L’analyse partielle bénéfices/coûts indique que le programme, au minimum, récupérera ses coûts : les bénéfices économiques de seulement neuf projets (avec retombées exceptionnelles) atteindront le coût total du Programme , le coût pour les partenaires jusqu’à maintenant, ainsi que les futurs coûts de commercialisation de ces projets. Il s’agit d’un résultat très positif pour un programme de R et D de ce genre; en fait, il s’agit du meilleur résultat pour les programmes de recherche universitaire que nous connaissons; Dans la mesure du possible, nous avons effectué une analyse conservatrice : tous les coûts du Programme RCE jusqu’à maintenant, plus toutes les contributions industrielles en espèces déjà versées ont été inclus dans la colonne « coûts »; nous avons ensuite ajouté tous les coûts futurs connus de commercialisation et de production liés aux neufs projets choisis; par contre, les seuls bénéfices comptabilisés sont ceux associés à ces neuf projets. Nous n’avons pas inclus les bénéfices associés aux nombreux autres projets des réseaux (la plupart ne peuvent d’ailleurs être prévus à ce stade-ci), les bénéfices qui profitent aux utilisateurs des technologies, ni l’estimation de la valeur des retombées difficiles à quantifier, comme les retombées sur la santé ou l’environnement. Il faut en effet s’attendre à beaucoup de bénéfices non quantifiables de ce genre. En plus, lorsque nous avons obtenu plusieurs estimations d’un bénéfice, nous avons choisi le chiffre le plus bas. Finalement, nous avons utilisé un taux d’escompte de 8 % pour tous les coûts et bénéfices pour la durée de vie des retombées commerciales.14 (Nous n’avons pas appliqué de facteur de correction en vue d’attribuer une partie des bénéfices à d’autres causes ou programmes, car les retombées seront attribuables surtout aux projets étudiés.)
  • Il existe encore des obstacles importants au transfert technologique : voir la section 5.4.
  • Les réseaux croient mieux réussir que les autres programmes en ce qui concerne le transfert; les universités ne sont pas nécessairement d’accord.

4.5.2 Résultats au sujet de la collaboration

Résultats des sondages auprès des chercheurs

Les chercheurs disent avoir fait de la recherche plus appliquée et avoir collaboré davantage depuis leur participation au réseau :

  • Au sujet de la recherche appliquée :
 
Moyenne par chercheur
Réseau renouvelé
Réseau non renouvelé
Proportion de la recherche travail qui est appliquée

35 %
49 % depuis RCE
30 % avant RCE
40 % pendant
36 % après
  • Les chercheurs font état de collaborations accrues de tous genres.
    A peu près personne ne dit collaborer moins depuis son entrée dans le réseau15:
 
Proportion répondant « plus ou beaucoup plus » de collaboration depuis le réseau (*)
Collaboration pour diverses
raisons avec :

Réseaux renouvelés
Réseaux non renouvelés
chercheurs universitaires
40-65 %
60-75 %
industrie
45-55 %
40-55 %
gouvernements
10-15 %
30-45 %
hôpitaux et soins de santé
10-15 %
10-25 %
* Les écarts représentent différentes réponses pour la collaboration à diverses fins (planification, recherche elle-même, application).
  • Dans les réseaux non renouvelés, environ la moitié des chercheurs répondent qu’ils entretiennent encore avec des chercheurs de leur université et d’autres universités des collaborations amorcées alors qu’ils faisaient partie du réseau (mais environ 40 % disent avoir moins ou ne pas avoir de collaborations; les directeurs scientifiques interviewés soulignent que la plupart des collaborations au niveau national ont cessé lorsque le financement s’est terminé, ne laissant que les collaborations locales). Environ 30 % maintiennent autant de contacts avec l’industrie qu’auparavant, mais, pour environ la moitié d’entre eux, ces contacts ont diminué ou sont disparus.

Résultats des études de cas sur la collaboration

Ces dix études de cas avaient pour but d’étudier la nature des collaborations dans un échantillon de projets. Voici les résultats :

  • Satisfaction élevée ou très élevée des participants (chercheurs, étudiants, industrie) dans tous les cas sauf un pour lequel la réponse des participants varie entre faible et très élevée. La raison la plus fréquente du manque de satisfaction est l’éloignement des
    collaborateurs.
  • Les avantages de la collaboration portent surtout sur l’accès à différentes optiques de recherche, l’échange d’information, l’exposition à de nouveaux domaines de recherche et à de nouvelles technologies. La formation des étudiants et la pertinence industrielle sont également améliorées grâce à la collaboration.
  • En particulier, les représentants de l’industrie mentionnent que le projet leur a fourni une bonne occasion de demeurer au fait des derniers développements scientifiques; en s’associant avec des chercheurs universitaires, ils ont pu effectuer des travaux qu’ils n’auraient pas pu faire à l’interne parce qu’ils n’avaient pas les ressources; la formation
    d’étudiants s’est avérée particulièrement utile en fournissant à l’industrie des possibilités d’engager des personnes bien formées.
  • Près de la moitié des représentants industriels répondent avoir eu une influence plutôt limitée – mais quand même satisfaisante – sur la collaboration. Ils soulignent ne pas avoir voulu gérer la recherche de trop près, préférant exprimer leurs préoccupations et leurs intérêts et laisser les chercheurs réaliser leurs plans et faire la recherche.
  • Quelques représentants industriels mentionnent qu’ils s’attendaient à des problèmes (p. ex., de confidentialité ou de réticence de la part des professeurs à faire de la recherche appliquée), mais qu’il n’y en a pas eu.
  • Presque toutes les équipes sont de vraies unités de collaboration.
  • La collaboration au delà du projet, c’est-à-dire avec les autres parties du réseau ou avec d’autres réseaux est de moyenne à élevée dans tous les cas sauf un.

4.5.3 Résultats au sujet du transfert technologique

Résultats des sondages auprès des chercheurs

La plupart des chercheurs s’attendent à ce que leur recherche RCE donne lieu à des exploitations pratiques. Les retombées possibles les plus souvent mentionnées sont :

 
Pourcentage de chercheurs (**)
Genre d'applications attendues (*)
Réseaux renouvelés
Nouveaux réseaux
Réseaux non renouvelés
Aucune
0
0
17
Nouveaux produits/ procédés/ services
76
69
45
Capacité de réception accrue dans l’industrie, brevets, changements à la R et D industrielle, investissements additionnels en R et D, etc.
50-65
45-75
25-50
Meilleur diagnostic ou traitement des maladies ou des blessures, etc.
41
(74 pour médical)
23
13
Changements aux politiques gouvernementales ou industrielles
5-10
15 hôpitaux
55-60 gouv., ind.
6 hôpitaux
25-35 gouv., ind.
* Voir les annexes pour les détails sur d’autres types d’application. Ces dernières varient en fonction du secteur.
** L’écart représente différentes réponses pour différentes applications
  • Le moment auquel ces résultats commenceront à se manifester varie entre maintenant et dans dix ans. Environ 45 % des chercheurs des réseaux renouvelés et 40 % de ceux des réseaux non renouvelés répondent qu’il y a déjà des applications.

Résultats des sondages des partenaires

Selon les partenaires des nouveaux réseaux et des réseaux renouvelés :

  • Le programme a un effet modeste sur l’accroissement de la capacité des partenaires à absorber les résultats dans les domaines où celle-ci n’existe pas déjà :
Partenaires : réseaux renouvelés nouveaux réseaux
Capacité actuelle du partenaire d’absorber les résultats (*) 57 % « élevée »
35 % « moyenne»
5 % « faible »
55 % « élevée »
35 % « moyenne »
10 % “« faible »”
Influence des réseaux sur cette capacité (**) 20 % « élevée »
36 % « moyenne »
38 % « faible »
33 % « élevée »
39 % « moyenne »
22 % « faible »
* Les réponses varient selon le secteur; la plus grande capacité est dans le secteur médical.
** Plus élevée pour le secteur médical, plus faible pour le secteur électrique, pour les partenaires des réseaux renouvelés.
  • Selon environ les deux tiers de tous les partenaires, il convient pour les réseaux de jouer un rôle dans l’amélioration de leurs compétences techniques. Par secteur, cette réponse est plus fréquente dans le domaine de l’électronique et des télécommunications et moins fréquente dans le domaine biomédical.
  • La proportion de partenaires qui croient que les réseaux sont utiles ou très utiles dans certaines catégories16 est donnée ci-dessous. Notons que les partenaires s’attendent à ce que les réseaux deviennent plus utiles avec le temps :
 
% des partenaires répondant utilité élevée ou très élevée
Jusqu’à maintenant
Dans l’avenir
Renouvelés
Nouveaux
Renouvelés
Nouveaux
Bénéfices pour la santé
27 %
s/o*
38 %
41 %
Bénéfices sociaux
25 %
s/o
35 %
83 %
Influence sur la capacité d’absorption des résultats
36 %
s/o
55 %
51 %
Investissements accrus
30 %
s/o
38 %
77 %
Revenus des ventes
45 %
s/o
70 %
78 %
Emplois créés/ maintenus
28 %
s/o
36 %
59 %
Politiques de l’industrie
19 %
s/o
30 %
50 %
* s/o = sans objet car la question n’a pas été posée
  • Le tableau ci-dessus est toutefois un peu trompeur car un partenaire donné ne participe au programme que pour obtenir un ou deux des bénéfices énumérés. Un tel partenaire peut donc répondre qu’une certaine retombée est très utile, mais que toutes les autres sont inutiles pour lui. Le tableau ci-dessous montre que 82 % des partenaires jugent qu’au moins l’une des retombées possibles est ou sera utile ou très utile pour lui :
Cote la plus élevée donnée à au moins un genre de retombées
Pourcentage des partenaires des réseaux renouvelés
Inutile
2 %
Peu utile
2 %
Assez utile
15 %
Utile
35 %
Très utile
47 %
  • Dans l’ensemble, l’accès à des chercheurs universitaires très compétents est jugé assez important ou très important par environ 80 % des partenaires des réseaux renouvelés. On note peu de différences entre les répondants des secteurs médical et électronique. L’accès aux étudiants bien formés qu’ils pourraient un jour recruter est jugé assez important ou très important par environ 70 % des répondants; il y a une différence marquée entre les secteurs: « autre » (87 %), électronique (71 %), et médical (42 %).17
  • Environ 70 % des partenaires des réseaux renouvelés croient que certains des résultats de la recherche auront le potentiel de générer des revenus (ou d’économiser des coûts) plus importants que leur investissement. Le calendrier prévu pour ces revenus est généralement d’ici cinq ans; une petite proportion des répondants mentionnent que les effets se sont déjà fait sentir ou auront lieu d’ici six à dix ans. Les retombées dans le domaine médical et dans les « autres » domaine du génie sont prévues à plus long terme que celles dans le domaine de l’électronique et des télécommunications.
  • Un peu plus de la moitié des partenaires s’attendent également à des impacts sociaux importants : comme on pouvait s’y attendre, cette retombée est attendue davantage dans le secteur médical où les trois-quarts des partenaires ont de telles attentes.
  • Pour les partenaires qui ne trouvent pas la recherche des réseaux utile et ne s’attendent pas à des retombées utiles à l’avenir, la réponse négative vient du manque d’informations sur la recherche, du manque de pertinence pour leur organisation ou (surtout), du fait que la recherche est à si long terme qu’il est tôt trop pour juger de son utilité. Peu de répondants mentionnent le manque de qualité ou leur incapacité à absorber les résultats.
  • Environ la moitié des partenaires des réseaux nouveaux et renouvelés croient qu’une partie de la recherche aurait été effectuée par leur organisation en l’absence du réseau; cependant, ils auraient encouru des frais importants et il y aurait eu un délai de trois ou quatre ans.

Résultats de l’analyse des tableaux annexés aux rapports annuels

Les tableaux ci-dessous présentent des données sur la diffusion des résultats de la recherche par les moyens normaux (pour les universitaires) de publication et de présentation ainsi que par les moyens industriels, comme les brevets, les ententes de non-divulgation, les licences, l’essaimage de compagnies, ainsi de suite. Bien que ces données soient incomplètes (certains réseaux n’en ont pas fourni), les réseaux ont postulé au moins 150 brevets et au moins 32 avaient été approuvés au moment de la compilation des données. On compte en outre au moins 50 licences et au moins 158 ententes de non-divulgation, et ce, dans la seule Phase II. Dans certains domaines, les brevets et les licences ne sont pas les moyens normaux de transfert technologique – par exemple, Bétons et Pâtes mécaniques emploient d’autres moyens pour transférer leur technologie et les réseaux dans les domaines des télécommunications et de l’intelligence artificielle font de la recherche pré-concurrentielle – donc, le nombre de brevets, licences et ententes représente une limite inférieure du transfert technologique des réseaux. Notons, entre autres, que toutes les formes de diffusion augmentent en fonction du temps, de même que le niveau de collaboration (tel que démontré par les publications).

 
Diffusion des résultats de la recherche — Phase I Total des réseaux renouvelés*
90/91
91/92
92/93
Articles évalués par les pairs :
un auteur
33
89
118
deux auteurs
112
374
431
trois auteurs
57
267
386
quatre ou plus
47
273
389
Autres articles
91
160
203
Livres
4
15
16
Chapitres de livres
14
73
114
Autres publications
33
201
398
Invitations et conférences
188
615
763
Brevets demandés
4
16
51
Brevets obtenus
2
4
7
Droits d’auteur enregistrés
0
0
5
Droits d’auteur non enregistrés
1
4
13
Licences exclusives de technologie
0
3
6
Licences non exclusives
0
10
17
Autres licences de technologie
0
1
2
Autres
6
56
69
* Les données pour 1993-1994 ne sont pas disponibles.

 
Diffusion des résultats de la
recherche — Phase II
Total des réseaux renouvelés
1994-1995
1995-1996
Articles (pairs), auteurs d’un groupe de recherche
366
740
Articles (pairs), auteurs de 2 groupes ou plus
221
345
Autres articles d’un seul groupe
167
380
Autres articles de 2 groupes ou plus
79
164
Présentations, auteurs d’un seul groupe
412
1208
Présentations, auteurs de 2 groupes ou plus
196
374
Ententes de non-divulgation
50
108
Demandes de brevets
25
60
Brevets obtenus
5
14
Droits d’auteurs
20
52
Licences en négociation
17
47
Licences accordées à l’industrie
4
37
Compagnies essaimées
6
16
Source: Direction des RCE (tableaux annexés aux rapports annuels)
Note: La façon de présenter les rapports a changé entre la Phase I et la Phase II.

Analyse des sondages des partenaires en fonction de la taille de
l’entreprise

La nature des retombées des RCE varie selon le type d’entreprises. Le tableau ci-dessous présente l’analyse des résultats des sondages auprès des partenaires en fonction de leur investissement annuel en R et D au Canada :

  • Petites : moins de 1 million de dollars
  • Moyennes : de 1 à 5 millions de dollars
  • Grandes : plus de 5 millions de dollars

Les données détaillées sont présentées à l’annexe D.2. En général, il n’y a pas de différences remarquables. Lorsqu’il y en a, elles semblent indiquer que l’impact est plus grand pour les petites entreprises. Les différences entre les moyennes et grandes entreprises sont faibles et ne vont pas toujours dans le même sens.

 
Analyse en fonction de la taille des entreprises
Petites
(19 réponses)
Moyennes
(18 réponses)
Grandes
(22 réponses)
Satisfaction relativement aux buts et politiques de la Phase II
« élevée » 26 %
« élevée » 11 %
« élevée » 23 %
Impact des changements entre les phases :
Satisfaction du réseau
+ élevée 44 %
+ élevée 12 %
+ élevée 37 %
Volonté d’y participer
+ élevée 38 %
+ élevée 12 %
+ élevée 26 %
Attente de résultats utiles
+ élevée 38 %
+ élevée 18 %
+ élevée 21 %
Volonté de contribuer (en espèces ou en
nature)
+ élevée 18-
21 %, respect.
+ élevée 18 %
+ élevée 11-
26 %, respect.
Pertinence du programme de recherche :
Ensemble du programme
« élevée » 29 %
« élevée » 53 %
« élevée » 33 %
Thèmes/groupes les plus près
« élevée » 44 %
« élevée » 41 %
« élevée » 62 %
Projets les plus près
« élevée » 65 %
« élevée » 65 %
« élevée » 57 %
Compétences techniques internes
« élevée » 61 %
« élevée » 71 %
élevée 33 % (!)
Influence du réseau sur ces compétences
« élevée » ou
moyenne 67 %
« élevée » ou
moyenne 53 %
« élevée » ou
moyenne 43 %
Les RCE devraient-ils jouer un rôle en ce
sens?
71% « oui »
86% « oui »
67% « oui »

Utilité des réseaux jusqu’à maintenant :
Pourcentage de réponses « très élevée », « élevée », « ou moyenne»

Accroître
compétences de R-D = 75 %

Influencer sujets
de R-D = 80 %

Création
d’emplois 60 %

Nouveaux
produits, etc.
76 %

Influencer politiques
gouv. 40 %

Accroître
compétences de R-D = 75%

Influencer sujets
de R-D = 80 %

Création
d’emplois 56 %

Nouveaux
produits, etc.
69 %

Influencer politiques
gouv 40 %

Accroître
compétences de
R-D = 75 %

Influencer sujets
de R-D = 80 %

Création
d’emplois 26 %

Nouveaux
produits, etc.
68 %

Influencer politiques
gouv 36 %

Potentiel de revenus dus à l’application de la recherche?
84 % oui,
surtout à court
terme
61 % oui
67 % oui,
surtout à long
terme
Si la recherche n’est pas utile, pourquoi?
Moyennes entreprises moins au courant des résultats (33 %, vs 5 % pour petites et 14 % pour grandes); autrement, pas de différence
Les projets auraient-ils été faits sans les RCE?
53 % non
12 % non
36 % non
Questions de personnel hautement qualifié :
Importance de l’accès aux chercheurs universitaires très compétents
50 % très
important
53 % très
important
36 % très
important
Importance de l’accès aux étudiants qui pourraient être recrutés
40 % très important
31 % très important
27 % très important
Avantages des RCE par rapport aux programmes « ordinaires » :
Accès aux chercheurs universitaires
77 % meilleur
44 % meilleur
64 % meilleur
Accès au nouveau personnel compétent
50 % meilleur
50 % meilleur
27 % meilleur
Transfert technologique
71 % plus
56 % plus
46 % plus

4.5.4 Résultats des études de cas des projets susceptibles d’avoir des retombées exceptionnelles sur la santé ou dans le domaine social

Les 14 études de cas démontrent toutes de fortes probabilités (et dans quelques cas une certitude) de retombées sociales ou sur la santé. (Notons que seuls les réseaux renouvelés ont été considérés pour cette analyse.) Certains cas offrent la possibilité de percées extraordinaires (p.ex., régénération neurale). La plupart des retombées sont dans le domaine de la santé, mais il y a également des bénéfices sociaux, liés à l’éducation ou à l’environnement, par exemple. L’annexe H présente plus de détails sur le genre de retombées.

Il est bon de rappeler que bien d’autres réseaux qui n’ont pas été étudiés donneront également lieu à des bénéfices sociaux de diverses natures ¾ ils ne sont pas inclus parce que ces retombées sont difficiles à relier à un projet donné (par exemple, les avantages de la formation et du perfectionnement, dans Micronet) ou parce qu’ils sont plus difficiles à concrétiser (p.ex., les retombées sociales éventuelles de la recherche sur les communications sans fil de l’ICRT seront peut-être très fortes, mais elles sont difficiles à évaluer de façon assez concrète pour une étude de cas de ce genre).

Voici quelques résultats clés des études de cas :

  • Le rôle du réseau est perçu comme très important dans presque toutes les études de cas. Sa contribution de loin la plus importante est de favoriser et d’encourager la collaboration, de fournir les contacts universitaires et de rendre les collaborations possibles.
  • Le réseau a joué un rôle important dans la création de contacts universités-industrie dans 12 des 14 cas, et ce de plusieurs façons : éduquer les partenaires et les renseigner sur les besoins de chacun, établir le premier contact, s’occuper des négociations du projet ou du contrat, aider à trouver des fonds d’investissement additionnels, etc. S’il y a lieu, le réseau a également joué un rôle important dans la protection de la propriété intellectuelle (pour plusieurs des projets étudiés, ceci n’est, bien sûr, pas pertinent).
  • En l’absence du réseau, la moitié des projets auraient pris beaucoup plus de temps – généralement de l’ordre de plusieurs années.
  • Selon près de la moitié des répondants, le projet n’aurait tout simplement pas été entrepris sans la présence ou le soutien du réseau, surtout parce qu’ils auraient été incapables de collaborer de la même façon pour explorer les diverses facettes du projet ou parce qu’ils n’auraient pu faire les contacts nécessaires pour effectuer des essais cliniques multi-centres.
  • Selon près de la moitié des répondants, en l’absence du réseau, leur projet n’aurait pas autant insisté sur les applications commerciales (et aurait donc moins progressé en ce sens). Dans un cas, la compagnie créée ne l’aurait pas été. Les répondants soulignent que le réseau les a éduqués et les a aidés à se concentrer sur l’application; il a également fourni l’expertise, attiré le capital de risque, etc., ce qui a donné lieu à l’application.·
  • À quelques exceptions près, les évaluateurs externes sont d’accord avec les répondants du réseau ou de l’industrie au sujet de la probabilité et de l’étendue des retombées.
    Ainsi :
    • Plus de la moitié des évaluateurs jugent « très élevées » la probabilité de l’application et ses retombées. Certains les ont jugés « élevées », deux « moyennes » et le seul projet pour lequel le succès de la compagnie a été jugé peu probable a été coté « faible » ou de « faible à moyen »; même dans ce cas, les autres parties du projet (recherche plus fondamentale et donc applications à plus long terme) ont reçu la cote « élevée ».
    • Selon plus de la moitié des évaluateurs, les projets portent sur des domaines de recherche et d’application très importants; selon la plupart des autres, ils sont importants.
    • Sans le réseau, les évaluateurs s’attendraient à un niveau plus faible de collaboration – lacune cruciale selon eux. Près de la moitié des évaluateurs croient que les projets n’auraient pas eu lieu sans le réseau et plusieurs croient que le travail aurait ralenti de façon considérable.
  • Les commentaires des évaluateurs sont parfois prudents du fait que la recherche n’est pas encore terminée; il est donc impossible d’exprimer une opinion définitive sur l’efficacité ou l’ordre de grandeur du produit. Certains s’inquiètent des divers obstacles à surmonter; ces derniers pourraient affecter les retombées qui, autrement, seraient importantes.

14 Compte tenu de la situation économique en 1996, un taux de 8 % est peut-être un peu trop élevé, mais il n’est pas déraisonnable.
15 Notons que les réseaux n’ont pas le droit de subventionner les chercheurs des laboratoires gouvernementaux. Cette règle a peut-être limité leur participation.
16 Il va de soi que les réponses varieront en fonction des secteurs. On ne présente ici que les résultats globaux.
17 Selon les réseaux, il est possible que le peu d’intérêt des partenaires pour la formation biomédicale provienne du fait que les grandes compagnies pharmaceutiques font la plupart de leur R et D à l’extérieur du pays.

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Mise à jour : 2006-07-05 [ Avis importants ]