Évaluation du Programme des réseaux de centres d'excellence
4. Jusqu’à quel point le Programme a-t-il atteint ses objectifs?
(suite)
4.5 Accélération de l’échange des résultats
de recherche et du transfert technologique
4.5.1 Résultats d’ordre général
En général, l’étude a révélé
que :
- Il y a une augmentation extraordinaire de l’échange
de connaissances entre les chercheurs universitaires, surtout en ce
qui concerne la collaboration et le partage de connaissances d’un
laboratoire à l’autre et d’un bout à l’autre
du Canada.
- Les réseaux ont réussi à accroître l’échange
de connaissances avec les utilisateurs; en moyenne, ils réussissent
mieux à ce chapitre que les autres programmes des conseils. Environ
80 % des partenaires s’attendent à ce que le réseau
leur soit utile ou très utile d’une façon ou d’une
autre.
- Les réseaux abordent activement le transfert technologique
sous plusieurs facettes : par l’intermédiaire de la formation
de personnel hautement qualifié; par l’accès à
l’expertise des universités; par l’accès à
de nouveaux produits ou procédés ou à de nouvelles
idées ou à de la propriété intellectuelle
(et ses conséquences sur les revenus de vente ou sur les économies);
par les modifications aux codes, normes et règlements; et par
les bénéfices pour l’éducation, la santé,
la qualité de vie, l’environnement, etc. Certaines de ces
occasions pourraient donner lieu à des retombées importantes.
- Voici quelques exemples d’applications qui pourraient donner
lieu à des retombées économiques ou sociales :
accès sans fil à haute vitesse à tous les types
de services et d’équipement de télécommunications;
évaluation et traitement de nombreuses bactérioses (e.
g., tuberculose, maladies transmises sexuellement); évaluation
et peutêtre un jour traitement de maladies génétiques
ou influencées par la génétique (p. ex., cancer
du sein, maladie d’Alzheimer, retinoblastome); mise au point de
béton plus durable, plus résistant et plus économique
à entretenir (application aux structures); procédés
non polluants de blanchiment de la pulpe; réduction de l’asthme
chez les enfants; mise au point d’interfaces intelligentes être
humain-machine (p. ex., pour la microchirurgie ou l’inspection
des filets de poisson); meilleurs outils de décision dans la
prestation des soins de santé; amélioration de notre capacité
à concevoir et à utiliser des dispositifs micro-électroniques;
capacité de régénérer des nerfs endommagés
ou d’améliorer le contrôle neurologique des membres
artificiels; administration de médicaments et traitement des
infections grâce à des applications du génie protéique;
pratiques de gestion durable des forêts qui intègrent les
priorités sociales et économiques; meilleures techniques
de téléapprentissage pour l’éducation à
distance; édifices « intelligents » qui peuvent mesurer
leur propre intégrité structurale en fonction du temps.
Il y en a nombre d’autres.
- Ces retombées se manifesteront plus ou moins tôt selon
le secteur : l’échéance est généralement
beaucoup plus courte (de quelques mois à quelques années)
pour les résultats dans des domaines comme les télécommunications
et le téléapprentissage; le délai est beaucoup
plus long pour les domaines biomédicaux (souvent de 5 à
10 ans s’il faut effectuer des essais cliniques); et le délai
est également assez long dans le cas des projets qui ont une
influence sur les codes, les normes et les pratiques (p. ex., la pénétration
dans l’industrie des nouvelles méthodes de construction
prend beaucoup de temps).
- Les réseaux protègent activement leur propriété
intellectuelle par des ententes de nondivulgation, des brevets et des
licences dans les domaines ou de telles modalités sont pertinentes.
Ceci démontre que les réseaux prennent très au
sérieux leurs objectifs de transfert technologique. Ce genre
d’activité s’est multiplié depuis la création
des réseaux, reflétant le fait que le cycle de vie de
l’exploitation arrive à maturité. Dans d’autres
domaines, l’accès aux chercheurs universitaires hautement
qualifiés et à une source de futurs employés est
l’aspect le plus important.
- Les réseaux ont fait preuve de créativité pour
traiter du problème causé par le manque de capacité
de réception des résultats dans le secteur privé,
en essaimant des entreprises, en créant des fonds d’investissement
en R et D, en incorporant des entités autonomes chargées
de la commercialisation, etc. On ne connaît pas encore les meilleures
solutions, mais tous les réseaux pour lesquels la mise au point
de produits est importante y travaillent activement.
- L’analyse partielle bénéfices/coûts indique
que le programme, au minimum, récupérera
ses coûts : les bénéfices économiques de
seulement neuf projets (avec retombées exceptionnelles) atteindront
le coût total du Programme , le coût pour les partenaires
jusqu’à maintenant, ainsi que les futurs coûts de
commercialisation de ces projets. Il s’agit d’un résultat
très positif pour un programme de R et D de ce genre; en fait,
il s’agit du meilleur résultat pour les programmes de recherche
universitaire que nous connaissons; Dans la mesure du possible, nous
avons effectué une analyse conservatrice : tous
les coûts du Programme RCE jusqu’à maintenant, plus
toutes les contributions industrielles en espèces déjà
versées ont été inclus dans la colonne «
coûts »; nous avons ensuite ajouté tous les coûts
futurs connus de commercialisation et de production liés aux
neufs projets choisis; par contre, les seuls bénéfices
comptabilisés sont ceux associés à ces neuf projets.
Nous n’avons pas inclus les bénéfices associés
aux nombreux autres projets des réseaux (la plupart ne peuvent
d’ailleurs être prévus à ce stade-ci), les
bénéfices qui profitent aux utilisateurs des technologies,
ni l’estimation de la valeur des retombées difficiles à
quantifier, comme les retombées sur la santé ou l’environnement.
Il faut en effet s’attendre à beaucoup de bénéfices
non quantifiables de ce genre. En plus, lorsque nous avons obtenu plusieurs
estimations d’un bénéfice, nous avons choisi le
chiffre le plus bas. Finalement, nous avons utilisé un taux d’escompte
de 8 % pour tous les coûts et bénéfices pour la
durée de vie des retombées commerciales.14
(Nous n’avons pas appliqué de facteur de correction en
vue d’attribuer une partie des bénéfices à
d’autres causes ou programmes, car les retombées seront
attribuables surtout aux projets étudiés.)
- Il existe encore des obstacles importants au transfert technologique
: voir la section 5.4.
- Les réseaux croient mieux réussir que les autres programmes
en ce qui concerne le transfert; les universités ne sont pas
nécessairement d’accord.
4.5.2 Résultats au sujet de la collaboration
Résultats des sondages auprès des chercheurs
Les chercheurs disent avoir fait de la recherche plus appliquée
et avoir collaboré davantage depuis leur participation au réseau
:
- Au sujet de la recherche appliquée :
|
Moyenne par chercheur
|
Réseau renouvelé |
Réseau non renouvelé |
Proportion de la recherche travail qui est appliquée
|
35 %
49 % depuis RCE |
30 % avant RCE
40 % pendant
36 % après |
- Les chercheurs font état de collaborations accrues de tous
genres.
A peu près personne ne dit collaborer moins depuis son entrée
dans le réseau15:
|
Proportion répondant
« plus ou beaucoup plus » de collaboration
depuis le réseau (*) |
Collaboration pour diverses
raisons avec : |
Réseaux renouvelés
|
Réseaux non renouvelés |
chercheurs universitaires |
40-65 % |
60-75 % |
industrie |
45-55 % |
40-55 % |
gouvernements |
10-15 % |
30-45 % |
hôpitaux et soins de santé |
10-15 % |
10-25 % |
* Les écarts représentent différentes
réponses pour la collaboration à diverses fins (planification,
recherche elle-même, application).
- Dans les réseaux non renouvelés, environ la moitié
des chercheurs répondent qu’ils entretiennent encore avec
des chercheurs de leur université et d’autres universités
des collaborations amorcées alors qu’ils faisaient partie
du réseau (mais environ 40 % disent avoir moins ou ne pas avoir
de collaborations; les directeurs scientifiques interviewés soulignent
que la plupart des collaborations au niveau national ont cessé
lorsque le financement s’est terminé, ne laissant que les
collaborations locales). Environ 30 % maintiennent autant de contacts
avec l’industrie qu’auparavant, mais, pour environ la moitié
d’entre eux, ces contacts ont diminué ou sont disparus.
Résultats des études de cas sur la collaboration
Ces dix études de cas avaient pour but d’étudier
la nature des collaborations dans un échantillon de projets. Voici
les résultats :
- Satisfaction élevée ou très élevée
des participants (chercheurs, étudiants, industrie) dans tous
les cas sauf un pour lequel la réponse des participants varie
entre faible et très élevée. La raison la plus
fréquente du manque de satisfaction est l’éloignement
des
collaborateurs.
- Les avantages de la collaboration portent surtout sur l’accès
à différentes optiques de recherche, l’échange
d’information, l’exposition à de nouveaux domaines
de recherche et à de nouvelles technologies. La formation des
étudiants et la pertinence industrielle sont également
améliorées grâce à la collaboration.
- En particulier, les représentants de l’industrie mentionnent
que le projet leur a fourni une bonne occasion de demeurer au fait des
derniers développements scientifiques; en s’associant avec
des chercheurs universitaires, ils ont pu effectuer des travaux qu’ils
n’auraient pas pu faire à l’interne parce qu’ils
n’avaient pas les ressources; la formation
d’étudiants s’est avérée particulièrement
utile en fournissant à l’industrie des possibilités
d’engager des personnes bien formées.
- Près de la moitié des représentants industriels
répondent avoir eu une influence plutôt limitée
mais quand même satisfaisante sur la collaboration.
Ils soulignent ne pas avoir voulu gérer la recherche de trop
près, préférant exprimer leurs préoccupations
et leurs intérêts et laisser les chercheurs réaliser
leurs plans et faire la recherche.
- Quelques représentants industriels mentionnent qu’ils
s’attendaient à des problèmes (p. ex., de confidentialité
ou de réticence de la part des professeurs à faire de
la recherche appliquée), mais qu’il n’y en a pas
eu.
- Presque toutes les équipes sont de vraies unités de
collaboration.
- La collaboration au delà du projet, c’est-à-dire
avec les autres parties du réseau ou avec d’autres réseaux
est de moyenne à élevée dans tous les cas sauf
un.
4.5.3 Résultats au sujet du transfert
technologique
Résultats des sondages auprès des chercheurs
La plupart des chercheurs s’attendent à ce que leur recherche
RCE donne lieu à des exploitations pratiques. Les retombées
possibles les plus souvent mentionnées sont :
|
Pourcentage de chercheurs
(**) |
Genre d'applications attendues (*) |
Réseaux renouvelés |
Nouveaux réseaux |
Réseaux non renouvelés |
Aucune |
0 |
0 |
17 |
Nouveaux produits/ procédés/ services |
76 |
69 |
45 |
Capacité de réception accrue dans l’industrie,
brevets, changements à la R et D industrielle, investissements
additionnels en R et D, etc. |
50-65 |
45-75 |
25-50 |
Meilleur diagnostic ou traitement des maladies ou des blessures,
etc. |
41
(74 pour médical) |
23 |
13 |
Changements aux politiques gouvernementales ou industrielles |
5-10 |
15 hôpitaux
55-60 gouv., ind. |
6 hôpitaux
25-35 gouv., ind. |
* Voir les annexes pour les détails sur d’autres
types d’application. Ces dernières varient en fonction du secteur.
** L’écart représente différentes réponses
pour différentes applications
- Le moment auquel ces résultats commenceront à se manifester
varie entre maintenant et dans dix ans. Environ 45 % des chercheurs
des réseaux renouvelés et 40 % de ceux des réseaux
non renouvelés répondent qu’il y a déjà
des applications.
Résultats des sondages des partenaires
Selon les partenaires des nouveaux réseaux et des réseaux
renouvelés :
- Le programme a un effet modeste sur l’accroissement de la capacité
des partenaires à absorber les résultats dans les domaines
où celle-ci n’existe pas déjà :
Partenaires : |
réseaux renouvelés |
nouveaux réseaux |
Capacité actuelle du partenaire d’absorber les résultats
(*) |
57 % « élevée »
35 % « moyenne»
5 % « faible » |
55 % « élevée »
35 % « moyenne »
10 % “« faible »” |
Influence des réseaux sur cette capacité (**) |
20 % « élevée »
36 % « moyenne »
38 % « faible » |
33 % « élevée »
39 % « moyenne »
22 % « faible » |
* Les réponses varient selon le secteur; la
plus grande capacité est dans le secteur médical.
** Plus élevée pour le secteur médical, plus faible
pour le secteur électrique, pour les partenaires des réseaux
renouvelés.
- Selon environ les deux tiers de tous les partenaires, il convient
pour les réseaux de jouer un rôle dans l’amélioration
de leurs compétences techniques. Par secteur, cette réponse
est plus fréquente dans le domaine de l’électronique
et des télécommunications et moins fréquente dans
le domaine biomédical.
- La proportion de partenaires qui croient que les réseaux sont
utiles ou très utiles dans certaines catégories16
est donnée ci-dessous. Notons que les partenaires s’attendent
à ce que les réseaux deviennent plus utiles avec le temps
:
|
% des partenaires répondant
utilité élevée ou très élevée |
Jusqu’à maintenant
|
Dans l’avenir |
Renouvelés |
Nouveaux |
Renouvelés |
Nouveaux |
Bénéfices pour la santé |
27 % |
s/o* |
38 % |
41 % |
Bénéfices sociaux |
25 % |
s/o |
35 % |
83 % |
Influence sur la capacité d’absorption des résultats
|
36 % |
s/o |
55 % |
51 % |
Investissements accrus |
30 % |
s/o |
38 % |
77 % |
Revenus des ventes |
45 % |
s/o |
70 % |
78 % |
Emplois créés/ maintenus |
28 % |
s/o |
36 % |
59 % |
Politiques de l’industrie |
19 % |
s/o |
30 % |
50 % |
* s/o = sans objet car la question n’a pas été
posée
- Le tableau ci-dessus est toutefois un peu trompeur car un partenaire
donné ne participe au programme que pour obtenir un ou deux des
bénéfices énumérés. Un tel partenaire
peut donc répondre qu’une certaine retombée est
très utile, mais que toutes les autres sont inutiles pour lui.
Le tableau ci-dessous montre que 82 % des partenaires jugent qu’au
moins l’une des retombées possibles est ou sera utile ou
très utile pour lui :
Cote la plus élevée donnée
à au moins un genre de retombées |
Pourcentage des partenaires des réseaux
renouvelés |
Inutile |
2 % |
Peu utile |
2 % |
Assez utile |
15 % |
Utile |
35 % |
Très utile |
47 % |
- Dans l’ensemble, l’accès à des chercheurs
universitaires très compétents est jugé assez important
ou très important par environ 80 % des partenaires des réseaux
renouvelés. On note peu de différences entre les répondants
des secteurs médical et électronique. L’accès
aux étudiants bien formés qu’ils pourraient un jour
recruter est jugé assez important ou très important par
environ 70 % des répondants; il y a une différence marquée
entre les secteurs: « autre » (87 %), électronique
(71 %), et médical (42 %).17
- Environ 70 % des partenaires des réseaux renouvelés
croient que certains des résultats de la recherche auront le
potentiel de générer des revenus (ou d’économiser
des coûts) plus importants que leur investissement. Le calendrier
prévu pour ces revenus est généralement d’ici
cinq ans; une petite proportion des répondants mentionnent que
les effets se sont déjà fait sentir ou auront lieu d’ici
six à dix ans. Les retombées dans le domaine médical
et dans les « autres » domaine du génie sont prévues
à plus long terme que celles dans le domaine de l’électronique
et des télécommunications.
- Un peu plus de la moitié des partenaires s’attendent
également à des impacts sociaux importants : comme on
pouvait s’y attendre, cette retombée est attendue davantage
dans le secteur médical où les trois-quarts des partenaires
ont de telles attentes.
- Pour les partenaires qui ne trouvent pas la recherche des réseaux
utile et ne s’attendent pas à des retombées utiles
à l’avenir, la réponse négative vient du
manque d’informations sur la recherche, du manque de pertinence
pour leur organisation ou (surtout), du fait que la recherche est à
si long terme qu’il est tôt trop pour juger de son utilité.
Peu de répondants mentionnent le manque de qualité ou
leur incapacité à absorber les résultats.
- Environ la moitié des partenaires des réseaux nouveaux
et renouvelés croient qu’une partie de la recherche aurait
été effectuée par leur organisation en l’absence
du réseau; cependant, ils auraient encouru des frais importants
et il y aurait eu un délai de trois ou quatre ans.
Résultats de l’analyse des tableaux annexés
aux rapports annuels
Les tableaux ci-dessous présentent des données sur la
diffusion des résultats de la recherche par les moyens normaux
(pour les universitaires) de publication et de présentation ainsi
que par les moyens industriels, comme les brevets, les ententes de non-divulgation,
les licences, l’essaimage de compagnies, ainsi de suite. Bien que
ces données soient incomplètes (certains réseaux
n’en ont pas fourni), les réseaux ont postulé au moins
150 brevets et au moins 32 avaient été approuvés
au moment de la compilation des données. On compte en outre au
moins 50 licences et au moins 158 ententes de non-divulgation, et ce,
dans la seule Phase II. Dans certains domaines, les brevets et les licences
ne sont pas les moyens normaux de transfert technologique par exemple,
Bétons et Pâtes mécaniques emploient d’autres
moyens pour transférer leur technologie et les réseaux dans
les domaines des télécommunications et de l’intelligence
artificielle font de la recherche pré-concurrentielle donc,
le nombre de brevets, licences et ententes représente une limite
inférieure du transfert technologique des réseaux. Notons,
entre autres, que toutes les formes de diffusion augmentent en fonction
du temps, de même que le niveau de collaboration (tel que démontré
par les publications).
|
Diffusion
des résultats de la recherche — Phase I Total des réseaux
renouvelés* |
90/91 |
91/92 |
92/93 |
Articles évalués par les pairs : |
un auteur |
33 |
89 |
118 |
deux auteurs |
112 |
374 |
431 |
trois auteurs |
57 |
267 |
386 |
quatre ou plus |
47 |
273 |
389 |
Autres articles |
91 |
160 |
203 |
Livres |
4 |
15 |
16 |
Chapitres de livres |
14 |
73 |
114 |
Autres publications |
33 |
201 |
398 |
Invitations et conférences |
188 |
615 |
763 |
Brevets demandés |
4 |
16 |
51 |
Brevets obtenus |
2 |
4 |
7 |
Droits d’auteur enregistrés |
0 |
0 |
5 |
Droits d’auteur non enregistrés |
1 |
4 |
13 |
Licences exclusives de technologie |
0 |
3 |
6 |
Licences non exclusives |
0 |
10 |
17 |
Autres licences de technologie |
0 |
1 |
2 |
Autres |
6 |
56 |
69 |
* Les données pour 1993-1994 ne sont pas disponibles.
|
Diffusion des résultats de
la
recherche — Phase II
Total des réseaux renouvelés |
1994-1995 |
1995-1996 |
Articles (pairs), auteurs d’un groupe de recherche |
366 |
740 |
Articles (pairs), auteurs de 2 groupes ou plus |
221 |
345 |
Autres articles d’un seul groupe |
167 |
380 |
Autres articles de 2 groupes ou plus |
79 |
164 |
Présentations, auteurs d’un seul groupe |
412 |
1208 |
Présentations, auteurs de 2 groupes ou plus |
196 |
374 |
Ententes de non-divulgation |
50 |
108 |
Demandes de brevets |
25 |
60 |
Brevets obtenus |
5 |
14 |
Droits d’auteurs |
20 |
52 |
Licences en négociation |
17 |
47 |
Licences accordées à l’industrie |
4 |
37 |
Compagnies essaimées |
6 |
16 |
Source: Direction des RCE (tableaux annexés
aux rapports annuels)
Note: La façon de présenter les rapports a changé entre
la Phase I et la Phase II.
Analyse des sondages des partenaires en fonction de la taille
de
l’entreprise
La nature des retombées des RCE varie selon le type d’entreprises.
Le tableau ci-dessous présente l’analyse des résultats
des sondages auprès des partenaires en fonction de leur investissement
annuel en R et D au Canada :
- Petites : moins de 1 million de dollars
- Moyennes : de 1 à 5 millions de dollars
- Grandes : plus de 5 millions de dollars
Les données détaillées sont présentées
à l’annexe D.2. En général, il n’y a
pas de différences remarquables. Lorsqu’il y en a, elles
semblent indiquer que l’impact est plus grand pour les petites entreprises.
Les différences entre les moyennes et grandes entreprises sont
faibles et ne vont pas toujours dans le même sens.
|
Analyse en fonction de la
taille des entreprises |
Petites
(19 réponses) |
Moyennes
(18 réponses) |
Grandes
(22 réponses) |
Satisfaction relativement aux buts et politiques de la Phase II |
« élevée » 26 % |
« élevée » 11 % |
« élevée » 23 % |
Impact des changements entre les phases
: |
Satisfaction du réseau |
+ élevée 44 % |
+ élevée 12 % |
+ élevée 37 % |
Volonté d’y participer |
+ élevée 38 % |
+ élevée 12 % |
+ élevée 26 % |
Attente de résultats utiles
|
+ élevée 38 % |
+ élevée 18 % |
+ élevée 21 % |
Volonté de contribuer (en
espèces ou en
nature) |
+ élevée 18-
21 %, respect.
|
+ élevée 18 % |
+ élevée 11-
26 %, respect. |
Pertinence du programme de recherche
: |
Ensemble du programme |
« élevée » 29 % |
« élevée » 53 % |
« élevée » 33 % |
Thèmes/groupes les plus
près |
« élevée » 44 % |
« élevée » 41 % |
« élevée » 62 % |
Projets les plus près |
« élevée » 65 % |
« élevée » 65 % |
« élevée »
57 % |
Compétences techniques internes |
« élevée » 61 % |
« élevée » 71 % |
élevée 33 % (!) |
Influence du réseau sur ces compétences |
« élevée » ou
moyenne 67 % |
« élevée » ou
moyenne 53 % |
« élevée »
ou
moyenne 43 % |
Les RCE devraient-ils jouer un rôle en ce
sens? |
71% « oui » |
86% « oui » |
67% « oui » |
Utilité des réseaux jusqu’à maintenant
:
Pourcentage de réponses « très élevée
», « élevée », « ou moyenne»
|
Accroître
compétences de R-D = 75 %
Influencer sujets
de R-D = 80 %
Création
d’emplois 60 %
Nouveaux
produits, etc.
76 %
Influencer politiques
gouv. 40 %
|
Accroître
compétences de R-D = 75%
Influencer sujets
de R-D = 80 %
Création
d’emplois 56 %
Nouveaux
produits, etc.
69 %
Influencer politiques
gouv 40 %
|
Accroître
compétences de
R-D = 75 %
Influencer sujets
de R-D = 80 %
Création
d’emplois 26 %
Nouveaux
produits, etc.
68 %
Influencer politiques
gouv 36 %
|
Potentiel de revenus dus à l’application
de la recherche? |
84 % oui,
surtout à court
terme |
61 % oui |
67 % oui,
surtout à long
terme |
Si la recherche n’est pas utile, pourquoi? |
Moyennes entreprises
moins au courant des résultats (33 %, vs 5 % pour petites
et 14 % pour grandes); autrement, pas de différence |
Les projets auraient-ils été faits sans les RCE? |
53 % non |
12 % non |
36 % non |
Questions de personnel hautement qualifié : |
Importance de l’accès
aux chercheurs universitaires très compétents |
50 % très
important |
53 % très
important |
36 % très
important |
Importance de l’accès aux étudiants
qui pourraient être recrutés |
40 % très important |
31 % très important |
27 % très important |
Avantages des RCE par rapport aux programmes
« ordinaires » : |
Accès aux chercheurs universitaires |
77 % meilleur |
44 % meilleur |
64 % meilleur |
Accès au nouveau personnel compétent
|
50 % meilleur |
50 % meilleur |
27 % meilleur |
Transfert technologique |
71 % plus |
56 % plus |
46 % plus |
4.5.4 Résultats des études de cas
des projets susceptibles d’avoir des retombées exceptionnelles
sur la santé ou dans le domaine social
Les 14 études de cas démontrent toutes de fortes probabilités
(et dans quelques cas une certitude) de retombées sociales ou sur
la santé. (Notons que seuls les réseaux renouvelés
ont été considérés pour cette analyse.) Certains
cas offrent la possibilité de percées extraordinaires (p.ex.,
régénération neurale). La plupart des retombées
sont dans le domaine de la santé, mais il y a également
des bénéfices sociaux, liés à l’éducation
ou à l’environnement, par exemple. L’annexe H présente
plus de détails sur le genre de retombées.
Il est bon de rappeler que bien d’autres réseaux qui n’ont
pas été étudiés donneront également
lieu à des bénéfices sociaux de diverses natures
¾ ils ne sont pas inclus parce que ces retombées sont difficiles
à relier à un projet donné (par exemple, les avantages
de la formation et du perfectionnement, dans Micronet) ou parce qu’ils
sont plus difficiles à concrétiser (p.ex., les retombées
sociales éventuelles de la recherche sur les communications sans
fil de l’ICRT seront peut-être très fortes, mais elles
sont difficiles à évaluer de façon assez concrète
pour une étude de cas de ce genre).
Voici quelques résultats clés des études de cas
:
- Le rôle du réseau est perçu comme très
important dans presque toutes les études de cas. Sa contribution
de loin la plus importante est de favoriser et d’encourager la
collaboration, de fournir les contacts universitaires et de rendre les
collaborations possibles.
- Le réseau a joué un rôle important dans la création
de contacts universités-industrie dans 12 des 14 cas, et ce de
plusieurs façons : éduquer les partenaires et les renseigner
sur les besoins de chacun, établir le premier contact, s’occuper
des négociations du projet ou du contrat, aider à trouver
des fonds d’investissement additionnels, etc. S’il y a lieu,
le réseau a également joué un rôle important
dans la protection de la propriété intellectuelle (pour
plusieurs des projets étudiés, ceci n’est, bien
sûr, pas pertinent).
- En l’absence du réseau, la moitié des projets
auraient pris beaucoup plus de temps généralement
de l’ordre de plusieurs années.
- Selon près de la moitié des répondants, le projet
n’aurait tout simplement pas été entrepris sans
la présence ou le soutien du réseau, surtout parce qu’ils
auraient été incapables de collaborer de la même
façon pour explorer les diverses facettes du projet ou parce
qu’ils n’auraient pu faire les contacts nécessaires
pour effectuer des essais cliniques multi-centres.
- Selon près de la moitié des répondants, en l’absence
du réseau, leur projet n’aurait pas autant insisté
sur les applications commerciales (et aurait donc moins progressé
en ce sens). Dans un cas, la compagnie créée ne l’aurait
pas été. Les répondants soulignent que le réseau
les a éduqués et les a aidés à se concentrer
sur l’application; il a également fourni l’expertise,
attiré le capital de risque, etc., ce qui a donné lieu
à l’application.·
- À quelques exceptions près, les évaluateurs
externes sont d’accord avec les répondants du réseau
ou de l’industrie au sujet de la probabilité et de l’étendue
des retombées.
Ainsi :
- Plus de la moitié des évaluateurs jugent « très
élevées » la probabilité de l’application
et ses retombées. Certains les ont jugés « élevées »,
deux « moyennes » et le seul projet pour lequel
le succès de la compagnie a été jugé
peu probable a été coté « faible »
ou de « faible à moyen »; même
dans ce cas, les autres parties du projet (recherche plus fondamentale
et donc applications à plus long terme) ont reçu la
cote « élevée ».
- Selon plus de la moitié des évaluateurs, les projets
portent sur des domaines de recherche et d’application très
importants; selon la plupart des autres, ils sont importants.
- Sans le réseau, les évaluateurs s’attendraient
à un niveau plus faible de collaboration lacune cruciale
selon eux. Près de la moitié des évaluateurs
croient que les projets n’auraient pas eu lieu sans le réseau
et plusieurs croient que le travail aurait ralenti de façon
considérable.
- Les commentaires des évaluateurs sont parfois prudents du
fait que la recherche n’est pas encore terminée; il est
donc impossible d’exprimer une opinion définitive sur l’efficacité
ou l’ordre de grandeur du produit. Certains s’inquiètent
des divers obstacles à surmonter; ces derniers pourraient affecter
les retombées qui, autrement, seraient importantes.
14 Compte tenu de la situation
économique en 1996, un taux de 8 % est peut-être un peu trop
élevé, mais il n’est pas déraisonnable.
15 Notons que les réseaux n’ont
pas le droit de subventionner les chercheurs des laboratoires gouvernementaux.
Cette règle a peut-être limité leur participation.
16 Il va de soi que les réponses varieront
en fonction des secteurs. On ne présente ici que les résultats
globaux.
17 Selon les réseaux, il est possible
que le peu d’intérêt des partenaires pour la formation
biomédicale provienne du fait que les grandes compagnies pharmaceutiques
font la plupart de leur R et D à l’extérieur du pays.
|