Évaluation du Programme des réseaux de centres d'excellence
6. Conséquences de la réorientation de la Phase II
6.1 Vue d’ensemble
Tous les réseaux sont devenus plus appliqués dans la Phase
II, en partie parce que les buts et politiques ont changé, et en
partie à cause de l’évolution naturelle de la recherche
à mesure que les résultats sont exploités. Les nouveaux
réseaux sont particulièrement appliqués (et sont
probablement aussi plus multisectoriels et intégrés que
les réseaux renouvelés), mais ils font encore beaucoup de
recherche fondamentale. Les partenaires industriels et gouvernementaux
sont satisfaits des buts et politiques et plusieurs les préfèrent
à ceux de la Phase I. La grande majorité des répondants
ne préféreraient aucun changement pour la Phase III (s’il
y en a une), bien que de petits groupes croient très fermement
que le Programme devrait se concentrer soit strictement sur l’exploitation
de la recherche actuelle, soit sur la recherche fondamentale en laissant
aux universités le soin de s’occuper du transfert technologique.
6.2 Données détaillées
Les données de diverses sources montrent que :
- La plupart des partenaires des réseaux renouvelés croient
que les changements entre la Phase I et la Phase II n’avaient
pas affecté leur niveau de satisfaction ou l’avait augmenté
très peu (à peu près 5%) sont moins satisfaits.
Les partenaires des « autres » réseaux
dans le domaine du génie sont particulièrement heureux
des modifications, suivis de ceux des entreprises biomédicales;
les entreprises dans le domaine de l’électronique sont
moins affectées par le changement.
- Les représentants des réseaux sont d’avis que
la proportion de recherche fondamentale et de développement a
changé entre les deux phases : la plupart des réseaux
renouvelés font plus de développement. Les nouveaux réseaux
étaient déjà fort appliqués dès le
départ. (Un seul réseau s’inquiète de la
division actuelle des efforts et trouve qu’il y a trop de recherche
appliquée.) Les réseaux qui étaient appliqués
dès le début ont moins changé. Le changement est
en partie attribuable à la réorientation du Programme
et en partie à l’évolution naturelle des réseaux
qui visent à atteindre l’objectif de pertinence.
- Les présidents soulignent que tous les réseaux, sauf
ceux qui étaient déjà très appliqués,
ont rajusté leurs activités en réponse à
la réorientation de la Phase II : l’accent est davantage
mis sur les applications, la valeur ajoutée, l’abandon
de projets, etc.
- Les vice-recteurs à la recherche et les représentants
des BLEUs croient que l’accent mis par la Phase II sur les applications
est justifié. Une personne y voit là un point tournant.
Dans l’ensemble, la plupart des répondants croient que
le Programme RCE occupe un créneau valable, mais certains sont
d’avis que sa valeur ajoutée est faible, compte tenu de
son coût et de sa complexité. Certains soulèvent
également le besoin de continuer à mettre l’accent
sur la formation et sur les connaissances fondamentales dans la Phase
III (s’il y en a une), alors que d’autres soulèvent
le besoin d’accroître le financement industriel pour la
Phase III.
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