RCRB - Réseau canadien de recherche sur les bactérioses
www.cbdn.ca
La création
d'une nouvelle industrie canadienne d'importance fondée sur
une technologie innovatrice faisant appel à des peptides cationiques
a été rendue possible grâce à deux sociétés
nées du RCRB. Ces minuscules peptides antimicrobiens sont de puissants
tueurs qui ne rencontrent presque aucune résistance. La première
société dérivée du RCRB a des produits parvenus
à des stades avancés d'essais cliniques portant sur l'utilisation
de ces peptides. De plus, des peptides cationiques ont été introduits
dans des cellules végétales pour rendre les végétaux
en question résistants aux maladies bactériennes, fongiques et
virales dans les champs. Cette découverte a conduit à la formation
d'une autre société dérivée. Garder les fruits
et les légumes frais plus longtemps pourrait représenter un avantage
énorme pour les producteurs et les détaillants.
Avec
l'aide de l'industrie préexistante, une des découvertes
scientifiques du RCRB est en voie de déboucher sur un vaccin qui permettra
de prévenir le portage d'une souche particulière d'E.coli
chez le bétail (celle qui cause la « maladie du hamburger »,
mais qui est peut être mieux connue pour son rôle dans la contamination
de l'eau à Walkerton).
La recherche du RCRB s'applique à une vaste gamme de maladies
bactériennes. Elle porte sur trois thèmes : vaccins et produits
de prophylaxie, produits thérapeutiques et produits diagnostiques et
elle a une incidence sur la santé des Canadiens et de l'économie
canadienne.
Les publications scientifiques du RCRB contribuent à la compréhension
mondiale des maladies microbiennes et des mécanismes de résistance
au traitement. Ses membres incluent de nombreux lauréats de prix nationaux
et internationaux.
De plus, le RCRB croit que la recherche scientifique de première qualité
doit être diffusée à grande échelle. C'est
avec cette idée en tête qu'il a commandité pour la
première fois une mini école de médecine, dirigée
par des chercheurs du Réseau, pour mettre le public au courant des faits
nouveaux dans la recherche sur les soins de santé et intéresser
les étudiants du secondaire aux sciences et aux carrières scientifiques.
L'École a offert des conférences sur des sujets aussi divers
que la résistance aux antibiotiques et le bioterrorisme. Ce programme
d'approche communautaire s'est révélé un tel
succès que d'autres sont prévus.
Le RCRB, toujours pour mettre l'accent sur les communications, a lancé
une initiative dirigée vers le journalisme, les relations publiques,
et les étudiants en sciences. Le Réseau a été l'hôte
d'un atelier de deux jours visant à supprimer les barrières de
la communication scientifique entre les médias et le public. Trop souvent,
les chercheurs et les journalistes éprouvent beaucoup de méfiance
les uns envers les autres, ce qui explique la rareté des bons reportages
scientifiques dans les médias et le grand public. Résultat : le
public a de la difficulté à porter de bons jugements sur la base
de faits équilibrés.
Le programme scientifique du RCRB est en plus consacré à la formation
de personnel hautement qualifié. Le Réseau a étendu la
formation de ses jeunes scientifiques sous de nouveaux rapports qui ont directement
à voir avec la promotion de la liaison université-industrie. Ce
sont la formation aux pratiques intellectuelles, les cours sur les bonnes pratiques
de laboratoire et les interactions avec l'industrie. La dernière initiative
est la création d'un guide pour la protection de la propriété
intellectuelle, qui sert d'outil de recherche et de formation.
Le Réseau a été structuré de telle manière
à maximiser la souplesse grâce à un partenariat avec le
Canadian Microbiology Consortium Inc. (CMCI), société
sans but lucratif. Alors que le RCRB s'occupe de toutes les questions
scientifiques et assure la liaison avec la Direction des réseaux de centres
d'excellence, le CMCI est responsable de la gestion de la priorité
intellectuelle, de la commercialisation et des affaires générales.
En somme, le RCRB « fait réellement travailler la science ».
![](/web/20061109014656im_/http://www.nce-rce.gc.ca/images/line.gif)
Directeur scientifique : |
Julian Davies
University of Calgary |
Directrice administrative : |
Ying Gravel |
Président du conseil d'administration
: |
Yvonne Lefebvre
University of Ottawa
Ottawa, Ontario |
Nbre d'organismes
participants* : |
- 48 universités
- 27 entreprises
- 46 ministères/organismes gouvernementaux/autres |
Institution hôte : |
University of Calgary |
Subvention pour les années
financières 2002-2003 à 2004-2005 : 11 400 000 $ |
Portée provinciale : |
![](/web/20061109014656im_/http://www.nce-rce.gc.ca/images/smlcan_e.gif)
Cliquez sur l'image pour une vue agrandie |
* y compris les organismes canadiens et étrangers
![](/web/20061109014656im_/http://www.nce-rce.gc.ca/images/line.gif)
Répartition du personnel de recherche en 2004-2005
Province |
Chercheurs |
Personnel hautement qualifié |
Universités |
Autres |
Étudiants de 2e & 3e
cycle & autres membres du personnel |
Alberta |
46 |
2 |
45 |
Colombie-Britannique |
54 |
8 |
69 |
Nouvelle-Écosse |
3 |
- |
- |
Ontario |
44 |
35 |
48 |
Québec |
18 |
- |
15 |
Saskatchewan |
15 |
5 |
12 |
À l'étranger |
39 |
34 |
11 |
Total : |
221 |
84 |
189 |
|