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Programme conjoint de recherche sur les interdépendances relatives aux infrastructures (PCRII)
ObjectifsLe Programme conjoint de recherche sur les interdépendances relatives aux infrastructures (PCRII) est un programme de financement de la recherche pris en charge conjointement par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et Sécurité publique et Protection civile Canada (SPPCC) (http://www.ocipep.gc.ca/home/index_f.asp). SPPCC fait la promotion de la recherche dans le domaine de la protection des infrastructures essentielles et de la gestion des situations d’urgence, afin d’améliorer notre compréhension de ces questions et d’élaborer des solutions qui aideront à gérer, à réduire ou à atténuer les risques et les pertes auxquels le Canada serait exposé en cas de catastrophe, et renforceront notre capacité d’intervention dans les situations dangereuses. Le but ultime du PCRII est de produire de nouvelles connaissances scientifiques et de définir de nouvelles pratiques pour mieux évaluer, gérer et atténuer les risques pour les Canadiens découlant des interdépendances des infrastructures essentielles. Le programme vise quatre objectifs qui se recoupent :
DescriptionLe PCRII financera les projets de recherche novateurs mettant l’accent sur la recherche transdisciplinaire dans le domaine des interdépendances des infrastructures sur une période d’un maximum de trois ans. La recherche dans ce domaine nécessitera des experts et des scientifiques appartenant à de nombreuses disciplines différentes. Des chercheurs en sciences sociales, en sciences naturelles et en génie seront appelés à travailler ensemble afin de trouver des solutions nouvelles et novatrices, et par conséquent, des approches et des collaborations hors des sentiers battus sont privilégiées et devraient voir le jour. Les projets de recherche portant sur une infrastructure unique ne répondent pas à l’objectif du programme. On s’attend à ce que les chercheurs forment des équipes multidisciplinaires mettant l’accent sur les questions intersectorielles inhérentes aux interdépendances des infrastructures. La participation active et l’engagement d’au moins un organisme non universitaire canadien pertinent ayant les moyens d’exploiter ou d’utiliser les résultats constitue un impératif. Les partenaires admissibles menant de la recherche sur les interdépendances sont variés : il peut s’agir d’organismes gouvernementaux et de ministères, d’organisations non gouvernementales, de consortiums industriels, d’organisations du commerce, et d’entreprises du secteur privé. Les contributions en argent des partenaires non universitaires sont souhaitables, mais non obligatoires. (Toutefois, les contributions en argent seront considérées d’un œil favorable au cours de l’évaluation de la proposition, puisqu’elles témoignent du niveau d’engagement du partenaire). Les partenaires non universitaires doivent jouer un rôle actif à toutes les étapes du projet de recherche : élaboration de la proposition, interaction soutenue avec les chercheurs des établissements d’enseignement postsecondaire sur l’orientation de la recherche et la participation à la recherche, et orientation relative à l’exploitation ou à la commercialisation des résultats. Les propositions ne prévoyant pas la participation et l’engagement d’un partenaire non universitaire seront rejetées. On déterminera l’admissibilité des candidats au programme en fonction des critères d’admissibilité du CRSNG définis dans le Guide des programmes destiné aux professeurs. Les membres du personnel des établissements d’enseignement postsecondaire canadiens qui satisfont aux critères généraux d’admissibilité du CRSNG peuvent demander un financement. Les questions prioritaires en matière de recherche sont les suivantes.
La recherche appuyée dans le cadre de ce programme sera axée sur les enjeux canadiens. Le caractère unique de la société canadienne, de la géographie du pays et de ses lois exige des solutions internes. Par conséquent, même si l’on préconise le recours à des contributions et à des collaborations internationales, les projets de recherche doivent porter essentiellement sur la situation canadienne. Pour favoriser le développement d’une communauté de chercheurs travaillant dans le domaine des interdépendances des infrastructures, les chercheurs recevant un financement par l’entremise de ce programme se réuniront chaque année. Le symposium, qui aura lieu à Ottawa, leur permettra de se communiquer mutuellement et de communiquer aux autres parties intéressées les progrès et les résultats de leurs travaux. Description du domaine-cibleInfrastructures essentielles du Canada On entend par « infrastructures essentielles » les réseaux physiques et interconnectés de technologie de l’information, les services publics ou autres, dont la destruction ou l’interruption aurait de graves répercussions sur la santé, la sûreté, la sécurité ou le bien-être économique des Canadiens, ou sur le fonctionnement efficace des administrations publiques. De récents événements comme la panne de courant qui a touché l’Ontario et les États-Unis en 2003, l’épidémie de SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) et des vers informatiques comme Blaster et SoBig mettent en lumière le caractère imprévisible des risques qui menacent le Canada et la nécessité d’une vigilance continue pour se préparer à ces événements. Les infrastructures essentielles du Canada ont été regroupées à l’échelle nationale en 10 secteurs clés.
Chacune de ces infrastructures est en soi un système très complexe, mais les diverses interconnexions et interdépendances de ces infrastructures entre elles et avec la société ajoutent encore à la complexité. En raison de ces interdépendances, les infrastructures sont vulnérables en cas de catastrophe ou d’événements entraînant des réactions en chaîne difficiles à prédire qui peuvent amplifier les conséquences des pannes ainsi que leurs répercussions sociales. Les interdépendances causées par l’utilisation généralisée de la technologie de l’information sont particulièrement inquiétantes, du fait qu’elles ne sont pas bien comprises. La recherche transdisciplinaire mettant à contribution des spécialistes en sciences naturelles ou en sciences sociales, des ingénieurs, des responsables de la collectivité et des propriétaires et exploitants d’infrastructures est nécessaire pour comprendre et prédire les effets des interdépendances sur la résilience et sur la fiabilité de nos infrastructures essentielles et pour guider l’innovation et le développement. Parmi les exemples d’expertise et de disciplines qui pourraient contribuer à la qualité des projets de recherche et les rendre admissibles à un financement, mentionnons :
Présentation des demandesLa date limite de présentation des demandes est le 1er septembre 2004. Pour présenter une demande, vous devez soumettre le formulaire 101 (Demande de subvention) ainsi que le formulaire 100 (Formulaire de renseignements personnels) pour le candidat et pour chaque membre du groupe, ainsi qu’une lettre de chaque organisme participant et le formulaire 183A (Renseignements requis des organismes participant aux programmes de partenariats de recherche). (Voir Remplir le formulaire 183A pour obtenir des renseignements.) Veuillez envoyer le dossier original de la demande, accompagné de neuf copies à : Programmes de partenariats de recherche Dans les 10 pages prévues (sur le formulaire 101, partie 2), les propositions doivent répondre aux critères de sélection du programme et doivent présenter clairement :
Le financement est offert pour une période maximale de trois ans. Le montant maximum de toute subvention dépend des coûts du projet proposé, des autres projets à l’étude et des fonds disponibles. SPPCC et le CRSNG versent une contribution de 500 000 $ chacun à ce programme pour chacune des trois années. Les demandes d’équipement doivent être intégrées à la proposition de recherche. Les candidats doivent justifier le besoin de l’équipement et son urgence pour mener efficacement la recherche. Les demandes d’équipement distinctes ne seront pas acceptées. Lettres d’appuiChaque partenaire d’un organisme non universitaire doit remplir le formulaire 183A et fournir une lettre émanant d’un représentant de haut niveau de l’organisme, rédigée sur le papier à en-tête officiel de ce dernier et indiquant :
Partage d’informationPour assurer une utilisation aussi étendue que possible des connaissances acquises ou produites tout au long du programme, on demande aux équipes des projets de recherche appuyés par l’entremise du PCRII de présenter leurs résultats ou les documents de recherche connexes à SPPCC qui en fera usage ou les diffusera selon les modalités applicables à la protection des brevets et du droit d’auteur. SPPCC organisera un symposium annuel pour réunir les chercheurs et les autres intervenants du milieu universitaire et des secteurs privé et public, afin d’encourager le réseautage et l’apprentissage partagé. On s’attend à ce que les chercheurs titulaires d’une subvention du PCRII soient présents et fassent part des résultats obtenus jusque là. Les frais de déplacement des chercheurs devraient être compris dans le budget du projet. Examen des demandesLes propositions seront évaluées au départ par des examinateurs de l’extérieur ayant une expertise spécifique dans le domaine de la recherche proposée. Un comité de sélection multidisciplinaire formé d’experts en gestion des infrastructures et du risque appartenant à des organismes du secteur public ou privé ainsi que d’experts d’autres disciplines connexes se réunira. Ce comité se chargera de l’évaluation et du classement des propositions et formulera les recommandations finales sur le financement à l’intention d’un comité mixte constitué de représentants du CRSNG et de SPPCC. Les résultats seront annoncés au début de 2005. Critères de sélectionLes propositions seront évaluées en fonction des critères suivants, qui auront tous la même valeur dans le processus d’évaluation.
RapportsLes titulaires d’une subvention seront tenus de présenter des rapports d’étape et des états financiers universitaires chaque année au cours de la période visée par la subvention. On demandera aux organismes non universitaires participant au projet de présenter leurs observations sur l’état d’avancement du projet. Le paiement des différents versements de la subvention dépendra de l’avancement satisfaisant du projet de recherche, de la participation active soutenue des partenaires non universitaires et du besoin de fonds. Les titulaires d’une subvention seront prévenus de la date à laquelle ces rapports devront être présentés. Ils devront décrire en détail l’état d’avancement du projet en ce qui a trait :
Tous les titulaires d’une subvention devront par ailleurs présenter un rapport final sur les réalisations du projet, par rapport aux objectifs fixés, dans les 90 jours suivant la fin de la subvention. Le rapport sera examiné par l’ensemble ou par certains des organismes non universitaires ayant participé au projet. Remarque : Il convient de mentionner que les propositions, les évaluations (sous une forme préservant l’anonymat de l’examinateur) et les rapports d’étape seront fournis à SPPCC, qui les conservera de manière confidentielle. |
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