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Discours

Notes pour une allocution

de Charles Dalfen

Président, Conseil de la radiodiffusion
et des télécommunications canadiennes

à l’occasion du congrès de la Western Association of Broadcasters

Kananaskis (Alberta)

Le 10 juin 2006

(PRIORITÉ À L'ALLOCUTION)


Je vous remercie, Lyndon [Lyndon Friesen, président de la WAB], pour cette aimable introduction.

Je vous remercie également de m'avoir invité à me joindre à vous aujourd'hui.

Depuis de nombreuses années, votre association parle de manière vigoureuse et convaincante au nom des radiodiffuseurs de l’Ouest.

Mon dernier discours à votre intention remonte à l’édition 2002 de votre congrès, lors de ma première année en tant que président du CRTC. Je suis heureux d’avoir de nouveau l’occasion de vous rencontrer et de revenir à Kananaskis – qui est à mon avis l’un des plus beaux endroits du Canada.

Hier soir, à St. John’s, l'Association Canadienne des Directeurs de l'information Radio-Télévision a décerné les prix nationaux pour le journalisme électronique.

J’ai d’ailleurs appris que plusieurs d’entre vous avez reçu de tels prix. Je demanderais donc aux récipiendaires présents aujourd'hui de se lever.

(APPLAUDISSEMENTS)

Félicitations à vous tous!

Comme vous le savez, le monde de la radiodiffusion est de plus en plus fascinant.

Les nouvelles technologies arrivent plus rapidement qu’il ne faut de temps pour leur trouver des acronymes.

L’excitation créée par les possibilités qu’elles offrent est toutefois tempérée par l’inquiétude de ce qu’elles peuvent causer à nos auditoires, à nos modèles d’entreprises et à notre paysage culturel.

Vous n’auriez donc pas pu choisir de thème plus opportun pour votre congrès : « La radiodiffusion… réussir dans le monde numérique. »

Ce thème est tout simplement une déclaration de fait : la radiodiffusion doit effectivement réussir dans le monde numérique.

Les chiffres déposés par vos stations membres l'an dernier le démontrent.

En 2005, les stations de radio commerciales de la région des Prairies ont récolté des revenus totalisant 311,1 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de 9,7 p. 100 par rapport aux 283,7 millions de dollars de l’année 2004.

Les bénéfices avant intérêts et impôts (BAII) ont atteint 60,7 millions de dollars en 2005, augmentant ainsi de 15,8 p. 100 par rapport aux 52,4 millions de dollars en 2004.

La marge des BAII en 2005 était de 19,5 p. 100, comparativement à 18,5 p. 100 en 2004.

Pour la télévision privée, les revenus se sont élevés à 368,2 millions de dollars, soit une augmentation de 6,2 p. 100 par rapport aux 346,6 millions de dollars récoltés en 2004.

Les BAII sont passés de 49,8 millions de dollars à 51,9 millions de dollars, en hausse de 4,2 p. 100.

Enfin, la marge des BAII de 14,1 p. 100 n’était que légèrement inférieure à celle de 2004, qui s’élevait alors à 14,4 p. 100.

Alors, toutes mes félicitations.

En 2004, quatre nouvelles licences FM ont été accordées pour Edmonton, dont l’une pour une station autochtone.

Nous étudions actuellement 19 demandes pour Calgary, Lethbridge et d’autres régions de l’Alberta, une autre pour Weyburn en Saskatchewan et une autre pour Swan River au Manitoba.

Un peu plus tard ce mois-ci, nous tiendrons une audience publique à Edmonton pour étudier 19 demandes, cette fois pour Grande Prairie et Fort McMurray.

Nous avons aussi reçu huit demandes pour Medicine Hat et nous avons publié un appel de demandes pour Regina et Saskatoon.

Alors, la radiodiffusion, ici dans les Prairies, réussit effectivement dans le monde numérique.

Cependant, nous pouvons également considérer le thème de votre congrès comme un défi, c'est-à-dire : comment la radiodiffusion peut-elle continuer à réussir dans le monde numérique?

D’importants changements sont en train de se produire dans les secteurs de la radio et de la télévision, et l’industrie et le CRTC y réagissent.

Nous savons que vous êtes tous très intéressés par l’examen de la Politique de 1998 sur la radio commerciale que nous avons amorcé avec la tenue d’audiences publiques le mois dernier.

Il était temps que l’examen ait lieu.

L'an dernier, nous avons attribué des licences à trois entreprises de radio par abonnement et deux d’entre elles ont débuté leur transmission par satellite. Il existe d’ailleurs d’autres nouvelles façons d'obtenir et d'écouter de la musique – demandez aux jeunes!

La baladodiffusion, le partage de fichiers, le téléchargement et la lecture audio en transit – on trouve de tout n’importe où sur Internet.

Ces plates-formes peuvent offrir des façons plus souples et plus personnalisées que par le passé de découvrir et de profiter de la musique, alors qu’autrefois, il suffisait de choisir entre acheter un CD et écouter la radio.

Comment l'industrie et l’organisme de réglementation réagiront-ils face à ces nouvelles options qui surgissent?

Nous ne devons cependant pas concentrer notre attention uniquement sur ces nouvelles technologies. Nous devons également évaluer la façon dont elles répondent aux besoins des auditoires canadiens.

Par exemple, le contenu de ces nouvelles plates-formes est surtout en langue anglaise.

Cela représente un défi pour les radiodiffuseurs de langue française qui ont la responsabilité de soutenir l’industrie canadienne de l’enregistrement francophone, de contribuer à l’épanouissement de l’expression de la langue française et d'offrir aux francophones une musique qui reflète leur culture.

De plus, les radiodiffuseurs doivent refléter les besoins et les goûts d'une population de plus en plus diversifiée : une population multiculturelle, multilingue et multiethnique – particulièrement dans les grandes villes.

Ici, dans les Prairies, l'influence grandissante de la radio autochtone constitue un signe encourageant.

En effet, en plus de la présence de l’AVR, on retrouve des stations autochtones à la grandeur des trois provinces, aussi bien dans les petites agglomérations que dans les plus grandes villes.

Les collectivités autochtones peuvent donc de plus en plus entendre leur propre voix à la radio.

Voici d’autres questions abordées dans notre examen :

Comment la radio commerciale peut elle aider les artistes canadiens, par le biais de la diffusion et des contributions destinées au développement des talents canadiens?

Comment peut-elle offrir une plus grande diversité de genres musicaux et une plus grande variété d’artistes canadiens dans les deux langues officielles?

Comment peut-elle présenter une quantité appropriée d’émissions régulières de nouvelles et d'information produites localement?

Comment peut-elle réussir sa transition vers le numérique et exploiter les nouvelles plates-formes de distribution?

Et enfin, comment pouvons-nous accomplir tout cela de manière à ce que le secteur de la radio commerciale demeure solide et bien financé, et qu’il contribue à l’atteinte des objectifs de la Loi sur la radiodiffusion?

Tout cela représente un travail de taille et le Conseil est très reconnaissant envers vous, les radiodiffuseurs, pour votre contribution dynamique et réfléchie à l’examen de cette politique, par le biais de divers mémoires et présentations.

Car c’est grâce à la collaboration entre l'industrie et l’organisme de réglementation ainsi que toutes les autres parties intéressées que notre système canadien de radiodiffusion réussit aussi bien.

Maintenant, je sais que vous aimeriez vraiment savoir où en est l’examen et ce qu’il en ressortira.

En fait, j’aimerais aussi le savoir.

Malheureusement, malgré tous les progrès technologiques, je ne possède pas encore de boule de cristal numérique à haute définition. Alors, j’ai bien peur que nous devrons attendre la conclusion de l’examen.

Comme vous le savez probablement, les audiences publiques provoquent des discussions importantes au sujet de toutes les nouvelles plates-formes audio.

Évidemment, les sommes à investir dans les nouvelles formes de distribution ne sont pas négligeables et doivent être soigneusement évaluées en fonction des sources de revenus potentielles que le marché peut générer.

Cependant, les radiodiffuseurs canadiens disposent d’une vaste expérience et de solides compétences.

Ils ont créé des marques solidement établies dans le domaine du divertissement et de l'information audio. Selon moi, ils sont très bien placés pour profiter des possibilités avantageuses que les nouvelles technologies ont à offrir.

Je voudrais maintenant traiter du secteur de la télévision.

La télévision est autant touchée par les nouveaux développements technologiques que le secteur de la radio.

Beaucoup de changements sont survenus depuis que le Conseil a adopté son cadre de politique pour la télévision canadienne en 1999, ce qui a emmené les télédiffuseurs à faire face à des questions communes ayant un impact sur leurs entreprises.

Comme vous le savez probablement, je prononcerai un discours lundi à Banff et j’ai prévu d’y annoncer un processus de révision de certains aspects du cadre réglementaire pour les télédiffuseurs en direct.

Lors de ce processus, nous solliciterons des commentaires sur la situation unique des radiodiffuseurs dans les petits marchés.

Nous partons à la conquête d’un nouveau monde – et personne ne possède de carte ou de guide – mais nous devons être attentifs et nous concentrer sur les objectifs énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion.

La transition vers la télévision à haute définition (HD) est l’un des sujets qui nous préoccupent.

Les Canadiens achètent de plus en plus de téléviseurs HD.

Ils en apprécient les images et le son.

Cependant, la plupart des émissions qu'ils regardent sont produites aux États-Unis.

Nous voudrions donc que nos télédiffuseurs ainsi que l'industrie de la production trouvent des moyens d'offrir beaucoup plus d'heures de programmation canadienne HD de haute qualité.

Le contenu canadien sera inévitablement moins populaire si la programmation américaine paraît beaucoup mieux à l'écran.

Évidemment, je pourrais vous encourager toute la journée à accueillir hardiment le changement et à y adhérer – mais quelle serait ma crédibilité si nous, en tant qu’organisme de réglementation, n'étions pas prêts et disposés à faire de même?

Nous avons examiné avec soin la façon dont nous menons nos affaires et la manière dont nous pouvons tirer profit au maximum de l'expertise, du talent et du dynamisme de nos employés.

Le résultat de cette analyse a conduit à la réorganisation de la structure du CRTC, que nous avons annoncée en décembre.

La radiodiffusion et les télécommunications sont toutes deux concernées par la vague de développements technologiques dont j’ai parlé ce matin.

Les frontières entre les secteurs d’activités traditionnels s’estompent et notre nouvelle structure nous permet de mieux répondre aux besoins des industries que nous réglementons.

Par exemple, nous avons créé une section intégrée pour l’analyse de l’industrie, l’économie et la technologie. Cette section servira de ressource à la fois pour la radiodiffusion et les télécommunications.

Elle nous permettra d'améliorer notre capacité à suivre le progrès et l’innovation.

Et elle nous aidera à soutenir les industries et les organismes variés qui sont impliqués dans nos processus et à déterminer si les Canadiens sont bien servis.

Comme nos clients nous l’ont demandé, nous continuerons à simplifier nos processus afin de les servir le plus rapidement possible et d’alléger leur fardeau réglementaire.

Aujourd’hui, j’ai principalement parlé de la technologie.

Toutefois, j’ai gardé le point le plus important pour la fin.

La technologie n’existe que pour contenter l’auditoire.

La grande force des radiodiffuseurs présents dans cette salle est la connaissance de leur auditoire local et de la façon de leur offrir le contenu local qu’il désire.

C’est pourquoi je suis persuadé que, peu importe les technologies qui arriveront sur le marché, vous continuerez de réussir parce que vous offrirez toujours quelque chose que personne d’autre ne peut offrir.

Il s’agit du contact que vous avez avec les gens de vos collectivités locales.

Vous êtes les vrais experts de leurs besoins et de leurs goûts.

Vous les accompagnez, jour après jour, dans leurs succès et leurs déceptions, leurs controverses, leurs célébrations et leurs moments de crise.

Vous avez aidé à récolter des millions de dollars pour les causes communautaires : les soins de santé et les besoins particuliers, les opportunités postsecondaires pour les minorités, les arts et les installations de loisir.

Vous les avez sensibilisés aux dangers de la méthamphétamine et de l’abus d’alcool. 

Vous êtes présents lors des alertes météorologiques et de disparitions ou d’enlèvements d’enfants ou alertes AMBER.

Et vous faites tout ce que vous pouvez pour rester en ondes lorsqu’un désastre frappe parce que les gens comptent sur vous.

Il ne s'agit donc pas seulement de connaître vos collectivités, de les informer et de les aider.

Vous faites partie de vos collectivités et cela vous apporte une sorte de crédibilité et de loyauté auprès de votre auditoire.

Je vous félicite du succès que vous remportez de tant de façons.

Au fil des années, vous avez toujours trouvé des façons de vous adapter, d’évoluer et d’exceller dans un environnement où la radiodiffusion est en perpétuel changement.

Et je suis convaincu que vous continuerez à le faire.

Avec votre aide, le CRTC continuera à travailler pour atteindre les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion en favorisant une industrie forte et prospère qui offre aux Canadiens l’information et le divertissement qu'ils désirent vraiment et dont ils ont besoin.

Merci beaucoup.

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Ce document est disponible, sur demande, en média substitut.

Mise à jour : 2006-06-10

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