Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
|
Fournir aux Canadiens des communications canadiennes qui contribuent de façon juste et équitable à la prospérité économique, sociale et culturelle du Canada | ||
Assurer aux Canadiens : | Par des mesures favorisant : | Réalisations clés et principaux défis : |
La prospérité culturelle | Le contenu canadien
|
Financement du contenu canadien Programmation et écoute des émissions canadiennes Mise en œuvre des recommandations du CRTC dans Vers un avenir plus équilibré : Rapport sur les services de radiodiffusion de langue française en milieu minoritaire. Accent mis sur l’octroi de licences à des services à caractère ethnique |
La prospérité sociale | Des tarifs et un accès justes
|
Les clients bénéficient du nouveau
régime de plafonnement des prix
Mise en œuvre du nouveau régime de contribution Mise en œuvre du système 211 |
La prospérité économique | Concurrence locale
État de l’industrie |
Impact du nouveau régime de
plafonnement des prix sur l’industrie
Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion; Rapport à la gouverneure en conseil : État de la concurrence dans les marchés des télécommunications au Canada et mise en place de l'accessibilité d'une infrastructure et de services de pointe en matière de télécommunication. |
Équité et justice | Initiatives du CRTC
|
Réduction du fardeau réglementaire
imposé aux petites compagnies de téléphone, renouvellement des licences de
radio Normes de traitement des demandes Processus publics Gouvernement en direct et nouveau site Web Initiative d’amélioration des services Valeurs et éthique |
Le rapport suivant sur les réalisations souligne les principales réalisations du Conseil et les défis qu’il doit relever.
Prospérité culturelle
Le gouvernement du Canada est résolu à soutenir une culture canadienne
vigoureuse au moyen de politiques culturelles qui visent l’excellence du
processus créatif et la diversité du contenu canadien (discours du Trône de
2001). Le CRTC contribue à la prospérité culturelle du Canada grâce à ses
politiques, à ses règlements et à ses décisions en matière de licences qui
donnent aux Canadiens un vaste choix de services de radiodiffusion du monde
entier, tout en assurant une présence canadienne à l’échelle internationale. Le
Conseil favorise également la programmation et les talents canadiens, dans les
deux langues officielles, en exigeant un soutien financier direct de la part des
radiodiffuseurs et des distributeurs et au moyen de ses règles sur les niveaux de
contenu canadien. Le CRTC élabore également des politiques et il attribue des
licences aux services de radiodiffusion de manière à rendre compte de la réalité
multiculturelle et multiethnique autochtone canadienne. Par conséquent, les
réalisations du CRTC sont en partie la démonstration de sa capacité à relever le
défi de soutenir une culture canadienne vigoureuse.
Objectif stratégique |
Ressources connexes2 |
|
Présence d'une programmation et d'un contenu canadiens mettant en valeur les talents créateurs canadiens et reflétant la dualité linguistique, la diversité culturelle, les valeurs sociales du Canada, de même que ses dimensions nationales, régionales et communautaires |
12,8 millions $ |
131,4 ETP |
Contenu canadien
Le contenu canadien est la pierre angulaire des objectifs de politique énoncés
dans la Loi sur la radiodiffusion. Un de ses principaux objectifs est de
rendre accessibles aux Canadiens les artistes canadiens et les histoires du
peuple canadien. Le CRTC élabore les politiques et les règlements qui font en
sorte que le système de radiodiffusion réponde aux objectifs du Parlement en
matière de développement et de présence du contenu canadien. Les politiques et
les règlements sur le contenu canadien portent notamment sur les aspects
suivants :
Le CRTC ne se prétend pas le seul gardien de la culture canadienne. Dans cette tâche comme dans bien d’autres, le Conseil a de nombreux partenaires. De concert avec des institutions publiques et privées – notamment le ministère du Patrimoine canadien et les autres organisations faisant partie du portefeuille de Patrimoine canadien – ainsi qu’une myriade d’artistes et d’interprètes canadiens, un ensemble de groupes culturels canadiens et des millions de Canadiens « moyens », le Conseil contribue à nourrir et à soutenir une culture canadienne vigoureuse et unique.
Le rôle que joue le CRTC pour favoriser l’épanouissement de la culture canadienne consiste en partie à demander du financement pour la création d’émissions et de talents canadiens :3
Source |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
Télévision de langue anglaise | |||||
Conventionnelle privée |
367,2 |
417,5 |
403,4 |
393,6 |
394,8 |
CBC |
203,8 |
311,4 |
353,0 |
324,3 |
299,6 |
Payante, à la carte et spécialisée |
198,7 |
226,7 |
320,9 |
374,8 |
428,2 |
Télévision de langue française | |||||
Conventionnelle privée et SRC |
254,5 |
267,7 |
304,0 |
329,9 |
296,4 |
Payante, à la carte et spécialisée |
60,8 |
77,7 |
82,6 |
93,1 |
109,1 |
Services spécialisés ethniques |
5,7 |
7,4 |
7,8 |
8,3 |
9,1 |
Total |
1090,7 |
1308,4 |
1471,7 |
1524,0 |
1537,2 |
* Source : Base de données financières du CRTC et rendement annuel de la CBC.
Les politiques et les règlements concernant le contenu canadien ont également influé sur le processus concurrentiel d’attribution des licences de télévision.4 Les requérants concurrents promettent souvent de diffuser plus que le minimum de contenu canadien exigé par les règlements du CRTC. Le processus concurrentiel d’attribution des licences du Conseil produit ainsi deux avantages pour les Canadiens. Le premier, indiqué au tableau 2.1, est le montant des dépenses consacrées à la programmation canadienne qui contribue à aider les Canadiens qui travaillent dans ce domaine. Le deuxième est le nombre d’heures de programmation canadienne disponibles aux téléspectateurs.
Le CRTC a largement réussi à favoriser la programmation d’émissions canadiennes pendant la plus grande partie de la journée de radiodiffusion, mais il a eu moins de succès à assurer la programmation d’émissions canadiennes prioritaires, en particulier les dramatiques, en soirée (de 19 h à 23 h). Ces dernières années, le Conseil a fait de la programmation d’émissions canadiennes prioritaires en soirée une priorité. Cela s’est traduit par une augmentation marquée de la quantité d’émissions canadiennes de langue anglaise prioritaires.5 Il faut encore s’employer à promouvoir l’augmentation du nombre des dramatiques.
Malgré l’augmentation du nombre d’émissions canadiennes de langue anglaise programmées, on n’a pas constaté d’augmentation correspondante de l’écoute, ce qui représente un grand défi pour le CRTC. Alors que la tendance de ces dernières années a été vers une hausse importante de la programmation, la tendance de l’écoute a été au mieux stationnaire et au pire à la baisse. Il n’existe pas d’explication simple à cette réalité, mais il semble que les Canadiens anglophones ont un certain goût pour les dramatiques étrangères. Le Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion, 2001 (que l’on peut consulter sur le site Web du CRTC à http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/rapports/PolitiqueMonitoring/2001/bpmr.htm) montre que les Canadiens anglophones choisissent de regarder une grande partie de la programmation étrangère; l’augmentation récente des achats d’antennes paraboliques et de services de satellite6 pourrait venir appuyer cet argument. La question est de savoir pourquoi? Le CRTC n’a pas toutes les réponses, mais il cherche activement à les trouver. Étant donné que le CRTC veut continuer d’imposer comme condition de licence la programmation d’émissions canadiennes prioritaires aux heures de grande écoute, il continuera de chercher des moyens d’encourager l’écoute de ces émissions.
« J’aimerais vous demander comment nous pouvons arriver à
diffuser des séries dramatiques canadiennes de langue anglaise dans
lesquelles nous pouvons nous reconnaître en tant que Canadiens; comme les
Américains se reconnaissent dans West Wing … et les Canadiens
de langue française dans Fortier; les émissions dramatiques télévisées
nous révèlent à nous-mêmes, elles nous amusent, et nous touchent. Nous nous
hâtons de rentrer à la maison pour ne pas manquer une épisode. »
Charles M. Dalfen |
Ces mesures ne sont pas nécessaires pour stimuler la production de dramatiques en langue française. Leur production est importante tout comme la taille et la loyauté de leur auditoire.
Dualité linguistique, diversité culturelle et réalité autochtone
Le gouvernement canadien s’est engagé à soutenir la dualité linguistique du
Canada, aspect « fondamental pour notre identité et élément essentiel de notre
société dynamique. La protection de nos deux langues officielles est une priorité
pour le gouvernement…» (discours du Trône de 2001). Le CRTC demeure résolu à
contribuer aux objectifs du gouvernement dans ce domaine.
Tout récemment, le CRTC a pris des mesures pour mettre en œuvre les recommandations contenues dans son rapport de 2001 Vers un avenir mieux équilibré : rapport sur les services de radiodiffusion de langue française en milieu minoritaire (veuillez consulter le communiqué de presse pour un résumé du rapport à http://www.crtc.gc.ca/FRN/NEWS/RELEASES/2001/I010212.htm). Le Conseil tient à augmenter la quantité d’émissions de langue française offertes aux communautés francophones en milieu minoritaire à mesure que la technologie qui le permet devient disponible. La nouvelle politique exige plus particulièrement que tous les grands et moyens câblodistributeurs (classe 1 et classe 2) qui distribuent des services de programmation sous forme numérique à l’aide d’une technologie numérique à grande capacité (750 MHz et plus) offrent à leurs clients tous les services spécialisés de langues française et anglaise et au moins un service de télévision payante en français et en anglais en mode analogique ou numérique. Cette partie de la politique touche 21 distributeurs et environ 22,6 p. cent de tous les abonnés du câble au Canada. Les câblodistributeurs des classes 1 et 2 qui utilisent une technologie numérique de moindre capacité (moins de 750 MHz et plus de 550 MHz) sont désormais tenus d’offrir à leurs clients au moins un service spécialisé canadien dans la langue officielle de la minorité en mode analogique ou numérique par groupe de 10 services de programmation (canadien ou non) qu’ils distribuent dans la langue officielle de la majorité. Dans cette catégorie, 113 distributeurs offrent des services à environ 56,6 p. cent des abonnés du câble.
Le Conseil convient qu’à court terme, de nombreux clients du câble continueront de recevoir leurs services en mode analogique. Pour que les Canadiens continuent de recevoir ces services dans la langue de leur choix, le Conseil a décidé de ne pas autoriser la réduction du nombre de services en langue française que les câblodistributeurs distribuent sur les chaînes analogiques dans les marchés anglophones. Si les câblodistributeurs se conforment à cette politique, les Canadiens, dont la langue est la langue officielle de la minorité dans leur région, auront accès à une programmation dans la langue de leur choix.
Pour appuyer encore la tradition de dualité linguistique, le Conseil exige que, dans le cadre de leur service de base, tous les câblodistributeurs des classes 1 et 2 ainsi que quelques câblodistributeurs (classe 3) retransmettent les débats de la Chambre des communes dans la langue officielle de la majorité. Ils doivent également offrir les débats dans la langue officielle de la minorité en utilisant leur technologie de seconde piste audio (SPA). Depuis le 1er septembre 2002, une majorité d’abonnés du câble ont accès à la Chaîne d'affaires publiques par câble (CPAC) dans la langue de leur choix.
Le Canada, où vivent des gens de plus de 150 origines ethniques, est le premier pays officiellement multiculturel dans le monde. Les Canadiens sont fiers de leur mosaïque culturelle et veulent qu’elle s’épanouisse et croisse. Dans Le rendement du Canada 2001 (que l’on peut consulter à http://www.tbs-sct.gc.ca/report_f.html ), on estime que l’acceptation des différents groupes ethniques et l’interaction sociale positive entre des gens d’origines diverses enrichissent la société canadienne. En 1996, les immigrants représentaient 17,4 p. cent de la population totale au Canada et les minorités ethniques représentaient entre 30 et 40 p. cent de la population dans les grands centres urbains canadiens (Vancouver, Toronto et Montréal).7
Afin d’encourager une plus grande diversité culturelle dans le système de radiodiffusion, le CRTC insiste de plus en plus sur le reflet de la diversité culturelle. En plus d’attribuer des licences à un grand nombre de nouvelles stations de radio et de télévision multiculturelles et multilingues, le Conseil a récemment demandé aux grands réseaux de télévision de langues française et anglaise (Global, CTV et TVA) et aux services spécialisés d’élaborer et de présenter des plans sur la diversité culturelle dans le cadre de leur renouvellement de licence et il a demandé à l’Association canadienne des radiodiffuseurs d’élaborer un plan d’action pour améliorer la représentation de la diversité culturelle dans toute l’industrie de la radiodiffusion privée. Il s’agit de faire en sorte que le système de radiodiffusion reflète la société canadienne. L’objectif est ambitieux, mais le CRTC est d’avis qu’il serait plus risqué de ne pas être inclusif.
« Le Conseil a toujours reconnu que la radiodiffusion à
caractère ethnique a pour rôle d’assurer la pleine participation des membres
des différents groupes ethniques à la société canadienne. »
Andrée Wylie |
En novembre 2000, le CRTC a approuvé 283 nouvelles licences numériques de catégorie 2, dont 50 étaient des services à caractère ethnique. De novembre 2000 au 18 mars 2002, 9 des 39 nouveaux services de catégorie 2 lancés étaient à caractère ethnique. Aujourd’hui, des Canadiens d’origine coréenne, punjabi, hindi, tamoule, portugaise et grecque peuvent accéder dans leur langue à de nouveaux services numériques de radiodiffusion.
Le CRTC a aussi accordé récemment des licences à deux nouvelles stations de télévision multiculturelles (une à Vancouver et l’autre à Toronto) et deux stations de radio multiculturelles (à Ottawa et à Montréal). Ces nouvelles stations permettront d’augmenter le nombre d’heures de programmation multilingues actuellement offertes au niveau national (voir tableau 2.2).
Lieu |
Langues |
Nombre de stations |
Heures/semaines de diffusion |
Radio Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Montréal Télévision Montréal Toronto |
40 22 22 17 51 22 15 20 |
3 1 1 1 6 1 1 1 |
|
Source : Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion 2001 du CRTC
Le sous-alinéa 3(1)d)(iii) de la Loi sur la radiodiffusion stipule que le système canadien de radiodiffusion devrait « refléter… la dualité linguistique et le caractère multiculturel et multiracial de la société canadienne ainsi que la place particulière qu'y occupent les peuples autochtones. » Le CRTC a contribué à la représentation de la réalité autochtone au cours des années en attribuant des licences à environ 120 stations de radio communautaires autochtones et à de nombreuses stations de télévision communautaires. De plus, en 1999, le Conseil a approuvé le premier réseau mondial de télévision nationale autochtone, l’Aboriginal People’s Television Network (APTN); en 2001, il a approuvé le réseau Aboriginal Voix Radio, qui aura des stations à Toronto, Calgary, Vancouver et Ottawa. Le CRTC a également approuvé des contributions à Aboriginal Voices Radio à titre d’avantages tangibles dans divers transferts de propriété. Outre l’attribution de licences et l’accord d’avantages tangibles aux services de radio et de télévision autochtones, le Conseil tient à voir le reflet et la représentation fidèles des peuples autochtones du Canada dans les services de radiodiffusion de langues française et anglaise.
La prospérité culturelle est plus que le contenu canadien, la dualité linguistique, la diversité culturelle et la réalité autochtone. Voici d’autres réalisations du CRTC qui appuient cet objectif stratégique :
Autres réalisations |
|
Prospérité sociale
Le discours du Trône de 2001 a souligné l’intention du gouvernement de
contribuer à renforcer les collectivités canadiennes. Le CRTC est convaincu que
de meilleures communications, plus inclusives, créent des collectivités plus
fortes. Il s’est donc engagé à favoriser l’accès à une variété de services de
communication innovateurs, de grande qualité et à des prix abordables répondant à
leurs besoins et reflétant leurs valeurs. Ces dernières années, le Conseil a
demandé aux Canadiens leur opinion sur des sujets comme les prix, les conditions
de service et l’accès aux services pour les malentendants et les malvoyants. Le
sous-titrage codé, le numéro 211 pour l’aiguillage aux services sociaux, la vidéo
descriptive et les documents de facturation du téléphone dans des formats adaptés
aux malvoyants font partie des innovations que le CRTC a permises. Les Canadiens
ont bénéficié de ces initiatives et d’autres de la façon suivante.
Objectif stratégique |
Ressources connexes |
|
Accès de la population canadienne à des services de communication divers, novateurs et de haute qualité à des prix raisonnables, qui répondent à ses besoins et reflètent ses valeurs. |
10,2 millions $ |
96,9 ETP |
Tarifs et accès équitables
Le service téléphonique de base est essentiel aux Canadiens. Le CRTC veut
faire en sorte que tous les Canadiens dans toutes les régions aient accès à des
services de télécommunication abordables et de grande qualité et il continuera de
promouvoir l’universalité du service dans tout le Canada.
Dans sa décision de mai 2002 sur le plafonnement des prix (que l’on peut consulter dans sa totalité à (http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2002/dt2002-34.htm) le Conseil fixe des règles qui régissent les tarifs que les cinq compagnies de services téléphoniques locaux titulaires (TELUS, SaskTel, MTS, Bell Canada et Aliant Telecom) peuvent demander aux clients résidentiels et d’affaires8. Compte tenu de la concurrence relativement faible dans la prestation des services téléphoniques locaux et l’absence de concurrence des prix dans ce marché, le CRTC a estimé que les consommateurs avaient toujours besoin d’être protégés contre les hausses de tarif. Les nouvelles règles relatives aux prix sont entrées en vigueur le 1er juin 2002 et seront réexaminées dans quatre ans.
Selon le nouveau régime en moyenne, le coût du service de base n’augmentera pas à moins que l’inflation ne dépasse 3,5 p. cent. En fait, le Conseil a refusé les demandes de Bell Canada, de TELUS et de trois autres entreprises de services locaux titulaires (ESLT) qui leur auraient accordé la souplesse nécessaire pour majorer les tarifs des services téléphoniques et des téléphones payants.9 Dans sa décision sur le plafonnement des prix, le Conseil a également limité au taux de l’inflation, en moyenne, les hausses de tarif du service local pour les clients du service d’affaires. L'un des buts du Conseil est en effet de faire en sorte que les clients urbains et ruraux aient accès à un service téléphonique local fiable et à un prix abordable.
Grâce à l’adoption de son nouveau mécanisme de paiement de la contribution, entré en vigueur le 1er janvier 2001,10 le Conseil a donné les moyens de maintenir un service résidentiel local abordable pour les Canadiens des régions rurales et éloignées ou dans les zones de desserte à coût élevé (ZDCE). Dans sa décision, le Conseil a réduit la subvention nationale pour les ZDCE de 70 p. cent, ou de 1 milliard de dollars, en 2001 à moins de 300 millions de dollars en 2002. Les ESLT ont proposé des hausses tarifaires pour les ZDCE qui réduiraient encore la subvention nationale. Le CRTC a décidé que les clients du service résidentiel local des ZDCE bénéficieraient de la même protection tarifaire que les clients du service résidentiel local dans les autres zones. C’est ainsi que pour les quatre prochaines années, en moyenne, les clients des régions rurales et éloignées ne subiront pas de hausse de tarif pour les services de base.
Pour que les services téléphoniques de base soient également fiables, dans sa décision sur le plafonnement des prix, le Conseil a prévu des mécanismes provisoires sur la qualité du service et des plans d’amélioration du service approuvés pour les ESLT. En septembre 2002, le Conseil a amorcé une instance pour finaliser le régime provisoire de rajustement tarifaire dans les cas où les ESLT ne satisfont pas aux indicateurs de qualité du service prescrits. Les plans d’amélioration du service des ESLT permettront d’étendre le service aux clients non desservis et de mettre le service à niveau dans le cas des clients mal desservis.
Un des risques associés au fait de dépendre de la réglementation pour assurer aux Canadiens des services téléphoniques locaux abordables tient à l’impact possible sur la concurrence dans le marché local. De même, le risque de dépendre des forces du marché lorsque la concurrence dans les services locaux en est à ses débuts est trop important pour que l’organisme de réglementation le néglige. La protection réglementaire devra continuer de s’appliquer dans ce marché jusqu’à ce que les forces du marché soient suffisantes pour protéger les consommateurs. Les mesures que le CRTC a prises pour concilier les besoins et les souhaits de tous ses intervenants – clients, nouveaux concurrents et compagnies de téléphone titulaires – sont abordées dans la section suivante de ce rapport concernant la prospérité économique.
Répondre aux besoins des Canadiens et refléter leurs valeurs
La diversité que chérissent les Canadiens ne se limite pas à la diversité
culturelle et linguistique. Nos collectivités se composent de personnes ayant des
besoins très différents et des valeurs sociales profondément enracinées. Le
Conseil a contribué largement à aider le Canada à répondre à son objectif de
collectivités vigoureuses et saines (Le rendement du Canada 2001,
http://www.tbs-sct.gc.ca/report_f.html).
L’an dernier, le CRTC a approuvé la demande de Centraide et d’un autre organisme et attribué le numéro 211 aux services d’information et d’aiguillage communautaires (http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2001/DT2001-475.htm). Son intention était d’aider les collectivités en établissant un service d’aiguillage à guichet unique reconnu au niveau national et mis en place localement pour tous ceux qui ont besoin de demander de l’aide à des organismes sociaux ou de soins de santé. Une entreprise de cette envergure n’aurait pas pu être réalisée sans l’aide d’un certain nombre de partenaires. Le Conseil termine une instance publique avant de publier une décision sur les aspects des dispositions concernant les téléphones payants (pour une illustration des partenariats en cause, voir la figure 2.2 ci-dessous). Les municipalités approuvent les plans d’affaires des groupes qui offriront le service; les entreprises de télécommunication assument le coût du réacheminement des appels des numéros d’information et d’aiguillage actuels au 211 et les organismes de bénévoles, comme Centraide, le Jeunesse J'écoute et les centres de crise locaux fournissent une expertise en plus de l’information.
Les avantages possibles sont énormes. Aux États-Unis, United Way Atlanta a créé en 1997 un numéro 211 pour un service multilingue gratuit permanent. Ce service possède une base de données de plus de 2 000 organismes et reçoit environ 200 000 appels par an, soit 40 p. cent de plus que les organismes n’en recevaient avant le service 21111. Au Canada, le Centre d'information communautaire de Toronto a lancé le premier numéro 211 en juin 2002, en partenariat avec le groupe Centraide du Grand Toronto, la ville de Toronto et le gouvernement du Canada et d’autres commanditaires, notamment Hydro One et Toronto Hydro. Le projet de Toronto, qui comprend un service téléphonique 211 et un site Web, pourrait servir de modèle à d’autres municipalités. Jusqu’à présent, Edmonton, Calgary, Vancouver, Windsor et Winnipeg étudient également la possibilité de créer un service 211.
Répondre aux besoins des Canadiens c’est aussi répondre aux besoins des personnes handicapées. À la fin des années 1980, le Conseil a commencé à encourager, et finalement à inviter, les radiodiffuseurs à offrir aux malentendants un sous-titrage codé. En 1987, lorsqu’il a accordé son renouvellement de licence à la SRC, le CRTC a fixé ses attentes à 15 heures par semaine de sous-titrage codé. En 1995, les grands radiodiffuseurs de langue anglaise étaient censés fournir un sous-titrage codé pendant 90 p. cent de toute la programmation et 100 p. cent des nouvelles locales; les radiodiffuseurs de langue anglaise de taille petite et moyenne ont été encouragés à atteindre les mêmes niveaux. À compter de 2002, la norme de 90/100 p. cent est applicable à tous les radiodiffuseurs de langue anglaise.
En raison de difficultés d’ordre technique et de la petite taille du marché, l’offre du sous-titrage codé en français est plus compliquée qu’en anglais. Le Conseil a donc fixé la barre plus bas pour les radiodiffuseurs de langue française tout en les encourageant à rejoindre les niveaux des anglophones. L’an dernier (2001), lorsqu’il a examiné le renouvellement de la licence de TVA, le Conseil a fixé la norme pour les radiodiffuseurs de langue française. TVA est tenue de sous-titrer 100 p. cent de toutes les nouvelles d’ici septembre 2004 et 90 p. cent de toute sa programmation d’ici 2007 (la fin de la durée de sa licence).
En 1991, on estime que quelque 5,5 millions de Canadiens avaient une déficience auditive quelconque.12 Le sous-titrage codé permet aux malentendants de jouer un rôle plus actif dans leur collectivité et de profiter du large éventail de voix et de choix offert par le système canadien de radiodiffusion.
En appuyant des services comme le 211, le sous-titrage codé et les autres services énumérés ci-dessous, le CRTC cherche à rendre les collectivités canadiennes plus fortes, plus dynamiques et plus inclusives.
Autres réalisations |
|
Prospérité économique
Le troisième objectif stratégique du CRTC est de favoriser la concurrence dans
l’industrie des communications canadiennes. Depuis dix ans, les cadres
réglementaires du Conseil sur la concurrence ont favorisé une forte concurrence
dans le marché de l’interurbain,13
ce qui a permis aux Canadiens de bénéficier des tarifs les plus bas en
Amérique du Nord.14 Depuis
1997, le Conseil cherche à stimuler des niveaux semblables de concurrence dans le
marché de la téléphonie locale. En fait, favoriser la concurrence fondée sur les
installations était un des objectifs que la décision du Conseil sur le
plafonnement des prix devait permettre d’atteindre. Le CRTC a pris également
d’autres initiatives. Cette section contient certaines des politiques et
décisions qui ont contribué à des résultats économiques pour les Canadiens.
Objectif stratégique |
Ressources connexes |
|
Une industrie des communications canadiennes concurrentielle. |
11,9 millions $ |
113,4 ETP |
Concurrence dans les télécommunications locales
Le premier régime de plafonnement des prix a été établi par la décision CRTC 97-9
(que l’on peut consulter à
http://www.crtc.gc.ca/archive/frn/Decisions/1997/DT97-9.htm). Il
s’agissait d’atteindre les objectifs suivants :
permettre aux abonnés dans les zones urbaines et rurales d'avoir accès à des services fiables et abordables de qualité supérieure;
favoriser la concurrence dans l’industrie canadienne des télécommunications;
inciter les compagnies de téléphone titulaires à accroître l’efficience et à être plus novatrices, en plus de leur donner une chance raisonnable d'obtenir un bon rendement avec leur segment services publics; et
mettre en œuvre un régime de plafonnement des prix qui est à la fois simple, direct et facile à comprendre et qui réduit le plus possible le fardeau de la réglementation pour les compagnies de télécommunication.
Dans sa décision, le Conseil a indiqué qu’il réexaminerait le régime initial au cours de la quatrième année de la période de plafonnement des prix pour déterminer si les niveaux de tarification devraient être modifiés dans le cadre du prochain régime.
Au départ, la révision du régime de plafonnement des prix visait surtout à fixer des règles de tarification pour certains services non réglementés. En juillet 2000, le Conseil a sollicité des observations sur la portée du prochain examen du régime de plafonnement des prix, en indiquant qu’il porterait notamment sur les aspects suivants :
a) si le régime de plafonnement des prix peut permettre l'évolution d'une
concurrence durable;
b) les critères permettant de mesurer le succès du régime en vigueur; et
c) les questions qu’il faudrait examiner.
À la suite de ses consultations initiales, le Conseil a publié l’avis public CRTC 2001-37 dans lequel il indiquait qu’il examinerait la question de savoir si la réglementation par plafonnement des prix constituait toujours une base de réglementation appropriée pour concilier les intérêts des trois principaux groupes d’intervenants – les consommateurs, les ELST et les concurrents – et il a sollicité des propositions sur les éléments qui devraient être intégrés au nouveau régime. L’avis public a conduit à une instance publique au cours de laquelle huit compagnies de téléphone et 53 particuliers, municipalités, gouvernements provinciaux, sociétés et autres organismes se sont inscrits à titre de parties intéressées. Le CRTC et les ESLT ont également reçu 1 935 lettres et courriels sur un certain nombre de sujets, notamment les plans d’amélioration du service proposés pour les compagnies. Toutefois, le thème dominant de cette correspondance a été l’opposition des Canadiens aux majorations tarifaires proposées par les compagnies.
Dans la section précédente sur la prospérité sociale, nous avons vu comment les Canadiens bénéficieront de la décision sur le plafonnement des prix; cette section traite de la décision par rapport à son application aux ESLT et aux concurrents.
« Trouver le juste équilibre entre le producteur et le
consommateur et entre le titulaire et le concurrent n’est jamais facile, mais
c’est un objectif que l’organisme de réglementation doit chercher au mieux à
atteindre. »15
David Colville |
Les objectifs du Conseil dans sa décision sur le nouveau plafonnement des prix (que l’on peut consulter à http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2002/dt2002-34.htm) étaient les suivants :
rendre des services fiables et abordables, de qualité et accessibles aux clients des zones urbaines et rurales;
concilier les intérêts des trois principaux intervenants dans les marchés des télécommunications (c.-à-d., les clients, les concurrents et les compagnies de téléphone titulaires);
promouvoir la concurrence fondée sur les installations dans les marchés canadiens des télécommunications;
inciter les titulaires à accroître les efficiences et à être plus novatrices; et
adopter des approches réglementaires qui imposent le fardeau réglementaire minimum compatible avec l'atteinte des quatre objectifs précédents.
Pour atteindre ces objectifs, le Conseil a adopté, en mai 2002, un régime de réglementation des prix qui diffère du régime initial sur certains aspects importants. Le nouveau régime inclut un plus grand nombre d'ensembles et de groupes de services – huit au total – permettant au Conseil de mettre au point ses restrictions à la tarification pour mettre en œuvre les objectifs.
À l’égard d’un certain nombre de services de ESLT (services des concurrents), le Conseil a également affiné son approche réglementaire selon laquelle les concurrents sont tenus de fournir leurs propres services, mais ont de la difficulté à le faire (ou à les obtenir des entreprises autres que les ESLT). Le Conseil a défini deux catégories de services des concurrents et il a attribué chaque service de concurrent à une des deux catégories. La première catégorie comprend les services des ESLT qui sont considérés comme un service essentiel. La tarification de ces services a été révisée et le supplément aux coûts de la Phase II a été généralement réduit à 15 p. cent. Des restrictions à la tarification ont été imposées dans cette catégorie des services des concurrents pour que les concurrents aient accès à des services pertinents à des tarifs qui favoriseront le développement de la concurrence fondée sur les installations. De plus, le Conseil a demandé aux ESLT d’adopter un service d'accès au réseau numérique propre aux concurrents. Le Conseil prévoit que ce nouveau service permettra aux concurrents d’obtenir plus facilement l’accès aux clients, en particulier dans les zones urbaines densément peuplées. La deuxième catégorie de services des concurrents comprend les services qui, tout en étant créés par les ESLT à l’usage des concurrents, ne sont pas considérés comme des services essentiels. Les tarifs applicables à ces services continueront d’être approuvés au cas par cas.
Comme il l’a fait pour les clients, le Conseil a également pris des mesures pour que les concurrents reçoivent un service de qualité des ESLT. Le Conseil a établi un mécanisme provisoire qui prévoit des rabais aux clients et aux concurrents si les ESLT ne satisfont pas aux indicateurs de qualité du service qu’il a prescrits. Le CRTC a amorcé une instance en septembre 2002 pour mettre au point le régime de rajustement des tarifs en fonction de la qualité du service.
Le CRTC est très conscient du fardeau administratif que les organismes de réglementation peuvent imposer aux entreprises réglementées. Dans sa décision sur le plafonnement des prix, le Conseil a réduit le fardeau réglementaire des ESLT en supprimant le dépôt des rapports de la Phase III/base tarifaire partagée ainsi que des rapports sur les transactions intersociétés. La décision d’éliminer les deux rapports devrait permettre de libérer des ressources à d’autres fins opérationnelles.
L’équité des tarifs, l’amélioration de l’accès aux services pour les concurrents, la qualité du service et la réduction du fardeau administratif pour les ESLT ne sont que quelques-uns des principaux aspects d’une décision longue et complexe qui aura des effets profonds sur l’industrie canadienne des télécommunications dans les années à venir. Pour lire la décision au complet, veuillez consulter l’adresse suivante : http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2002/dt2002-34.htm.
En mars 2001, le Conseil a amorcé une instance en vue d’élaborer et de mettre en place un régime de réglementation des prix pour Télébec et TELUS Québec et il a entrepris en même temps un examen financier des deux compagnies de manière à fixer des tarifs justes et raisonnables coïncidant avec la mise en œuvre de la réglementation des prix. En juillet 2002, le Conseil a publié une décision dans laquelle il a adopté pour Télébec et TELUS Québec un régime de réglementation des prix semblable à celui établi dans la décision de mai sur le plafonnement des prix.16
Il ne fait guère de doute que l’un des grands défis que le CRTC doit continuer de relever est la création d’une concurrence durable dans la téléphonie locale. Jusqu’à présent, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, surtout si l’on compare avec la croissance de la concurrence dans les services interurbains. Le Conseil est convaincu que grâce à la base économique solide du Canada et aux possibilités qu’offrent les nouvelles technologies, la concurrence dans les services locaux deviendra une réalité.
État de l’industrie
Pour connaître le degré réel de concurrence dans l’industrie canadienne des
communications, le CRTC surveille les industries de la radiodiffusion et des
télécommunications et il produit des rapports annuels sur chacune. En plus de
fournir aux Canadiens de l’information sur deux grands moteurs de notre économie,
ces rapports permettent d’évaluer objectivement le succès des politiques et des
initiatives réglementaires du CRTC.
Le Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion (le Rapport de surveillance) présente des données et une analyse sur un certain nombre d’indicateurs de rendement que le Conseil utilise pour évaluer régulièrement les effets sur la radiodiffusion de ses règlements, politiques et décisions (on peut consulter les rapports de 2000 et 2001, ainsi que celui de 2002 qui sera publié sous peu, sur le site Web du CRTC à http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports.htm). Chaque année, le Conseil met à jour le Rapport de surveillance en intégrant les données les plus récentes sur les attributions de licences concurrentielles, le développement des talents canadiens, la radio et la télévision à caractère ethnique, la programmation et l’écoute des émissions canadiennes, les avantages liés aux transferts et le rendement financier des entreprises de radio, de télévision et de distribution de la radiodiffusion (EDR) ainsi que les indicateurs portant sur les nouvelles politiques et décisions. Une partie des données que le Conseil utilise à l’appui des réalisations indiquées dans les parties relatives à la radiodiffusion de son Rapport sur le rendement annuel sont recueillies et analysées aux fins du Rapport de surveillance.
En septembre 2001, le CRTC a publié son premier Rapport à la gouverneure en conseil : État de la concurrence dans les marchés des télécommunications au Canada et mise en place de l'accessibilité d'une infrastructure et de services de pointe en matière de télécommunication (le Rapport sur la concurrence) conformément au décret C.P. 2000-1053. Le Conseil continuera de surveiller l’état de la concurrence dans les télécommunications et d’en rendre compte chaque année (le rapport de 2001 et le rapport de 2002 qui sera bientôt publié sont affichés sur le site Web du CRTC à http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports.htm). Le Rapport sur la concurrence de 2001 contient de l’information, des faits et des données sur l’industrie des télécommunications, notamment :
Les Canadiens sont invités à lire le rapport sur le site Web du CRTC et de décider par eux-mêmes si le Conseil a réussi à favoriser la concurrence dans l’industrie canadienne des télécommunications.
La révision du régime de plafonnement des prix et la décision subséquente ne sont pas les seuls moyens par lesquels le CRTC tente de favoriser une concurrence durable sur le marché des services locaux. D’autres activités et décisions qui contribuent à cet objectif sont indiquées ci-dessous.
Autres réalisations |
|
Équité et justice
Le CRTC veille à ce que ses décisions soient équitables et justes et que ses
processus soient efficients, transparents et efficaces. Il a pris de nombreuses
mesures pour restructurer ses processus et pour fixer et respecter des normes de
service rigoureuses pour lui-même. L’affichage de plus d’information possible, y
compris les formulaires de demandes et de rapport, sur son nouveau site Web
(http://www.crtc.gc.ca/) vient renforcer ces initiatives. Le dernier chapitre de
ce rapport sur le rendement montre comment les Canadiens et l’industrie vont
continuer de bénéficier des progrès que le Conseil réalise dans l’atteinte de son
quatrième objectif stratégique sur l’équité et la justice pour tous.
Objectif stratégique |
Ressources connexes |
|
Des processus du Conseil justes, crédibles et efficaces. |
6,7 millions $ |
65,3 ETP |
Initiatives du CRTC
Le Conseil reconnaît que certains règlements et politiques peuvent imposer un
fardeau réglementaire important aux petites entreprises. Le CRTC est lui-même une
petite entité au sein du gouvernement fédéral qui ressent aussi parfois le poids
des exigences administratives des organismes centraux. Le CRTC reconnaît ce
problème dans son travail concernant les 39 petites compagnies de téléphone
titulaires qui desservent moins de 2 p. cent de la population. Dans sa décision
CRTC 2001-756 (que l’on peut consulter à
http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2001/dt2001-756.htm le Conseil a
conclu que ces petites compagnies de téléphone seraient réglementées dans un
cadre axé sur les prix, plutôt que sur les gains, à compter du 1er janvier
2002. Ce nouveau cadre permet également des augmentations de prix annuelles
fondées sur l’inflation et incorpore le nouveau mécanisme de contribution. Afin
de réduire encore le fardeau réglementaire, le Conseil autorise maintenant les
petites compagnies de téléphone à utiliser un taux de remplacement pour calculer
leur exigence de subvention totale, éliminant ainsi la nécessité de réaliser des
études de coûts détaillées.
Le processus de demandes est un autre domaine où le Conseil tente de réduire le fardeau réglementaire. En effet, chaque année, le Conseil étudie environ 125 à 150 demandes de renouvellement de licences de radio. De ces renouvellements, 80 p. cent ne soulèvent de problèmes, ni pour les intervenants ni pour le Conseil. Voilà pourquoi le CRTC a décidé d’adopter un nouveau mécanisme plus court de demande de renouvellement des licences pour les titulaires de licences de radio AM et FM dont le rendement antérieur n’a pas soulevé de problèmes et qui souhaitent renouveler leurs licences selon les mêmes modalités que leur licence en cours. Cette décision vise à alléger le fardeau réglementaire des stations de radio tout en maintenant l’intégrité du processus réglementaire. Le Conseil évaluera l’efficacité de cette mesure après la série de renouvellements des licences de radio de 2003.
Dans la mesure où le Conseil s’attend à ce que les industries qu’il réglemente respectent des normes spécifiques en matière de qualité de service, il est normal qu’il se fixe également le même genre de normes pour lui-même et qu’il s’y conforme. À compter du 1er avril 2002, la Direction des télécommunications du CRTC a mis en œuvre un ensemble de normes pour le traitement des demandes (voir http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports/st2002_t.htm). La Direction des télécommunications affichera des rapports trimestriels et annuels sur la conformité aux normes sur le site Web du CRTC (http://www.crtc.gc.ca/). Le rapport annuel de la direction des Télécommunications sur le traitement des demandes de radiodiffusion pour l’exercice 2001-2002 peut être consulté à http://www.crtc.gc.ca/FRN/publications/reports/standards2001.htm
Les instances publiques du CRTC donnent aux Canadiens l’occasion de participer aux processus réglementaires qui les touchent ou les intéressent. L’an dernier, le Conseil a tenu un certain nombre d’audiences publiques sur les nouvelles licences de radiodiffusion et le régime de plafonnement des prix. Peu avant les audiences sur le plafonnement des prix, les Canadiens du Canada atlantique visés par le mémoire d’Aliant Telecom sur le plafonnement des prix ont demandé au Conseil de tenir une audience dans les provinces atlantiques plutôt que dans ses locaux de Gatineau au Québec. Il n’a pas été possible de changer le lieu de l’audience, mais le Conseil a pris plusieurs mesures pour tenir compte de ceux qui voulaient participer sans se déplacer. Par exemple, huit personnes ont comparu à titre de représentants désignés, dix ont participé au moyen des téléconférences organisées par le CRTC et 388 (représentant 1 847 signatures) ont écrit ou envoyé un courriel au CRTC ou à Aliant elle-même pour protester contre le projet de hausse. Le Conseil a pris en compte toutes leurs présentations.
Initiatives du gouvernement
Le 25 mars 2002, le CRTC a inauguré son nouveau site Web
(http://www.crtc.gc.ca/). Le site est désormais conforme aux lignes directrices
du gouvernement du Canada sur l’uniformité de la présentation et a fait l’objet
d’un certain nombre d’améliorations importantes que les clients apprécient, selon
leurs observations (voir la figure 2.3 pour des exemples de commentaires) :
Figure 2.3 : Visites mensuelles du site Web du CRTC, 2001-2002
« Le site refondu du CRTC est fantastique. Le nouveau Centre de documentation facilite beaucoup la recherche. Nous apprécions le travail fourni ». | « Bravo pour le nouveau site Web – il marche extrêmement bien jusqu'à présent pour moi. Continuez sur cette voie. » | |
![]() |
« J'ai regardé le nouveau site hier soir et il est très bien! Félicitations...! » |
Une des fonctions du site la plus fréquemment utilisée est le bouton « Plaintes et renseignements ».17 Le Conseil reçoit des milliers de plaintes et de demandes de renseignements chaque année, qui sont traitées par les Services à la clientèle.18 En plus de répondre aux appels, aux lettres et aux courriels, ce groupe est également en train de concevoir une méthode pour faire l’essai de l’efficacité de son service aux clients du Conseil dans le cadre de l’initiative d’amélioration du service. Pour réaliser le sondage sur la satisfaction de la clientèle, le CRTC s’adressera directement aux personnes qui ont communiqué avec lui dans les six mois précédant le sondage. Sachant que ces dernières années, les clients ont exprimé leur mécontentement face aux appels téléphoniques non sollicités, les Services à la clientèle construisent une base de données de clients qui souhaitent que l’on communique avec eux au sujet du service qu’ils reçoivent. Parallèlement, les Services à la clientèle concevront également la stratégie et l’instrument de sondage. Le Conseil s’attend à pouvoir rendre compte des premiers résultats sur la satisfaction des clients dans son Rapport sur le rendement de 2003.
À l’automne 2001, le gouvernement du Canada a entamé un dialogue avec les membres de la fonction publique au sujet des valeurs et de l’éthique. Le Conseil connaît l’importance des valeurs et de l’éthique dans tout son travail. Dans le cadre de son travail à ce sujet, le Conseil a tenu une série de séances de sensibilisation à la protection de l’information. Ces séances étaient destinées à sensibiliser davantage le personnel aux possibilités de saisie d’une information qui devrait être protégée et à la façon de protéger le Conseil et ses clients contre la publication involontaire de renseignements sensibles. Le personnel du CRTC s’est montré enthousiaste et il a participé avec vigueur aux séances. Les résultats obtenus ont été notamment les suivants:
Du personnel nouvellement embauché a participé aux séances. Dans le cadre de l’initiative de renouvellement de la fonction publique du gouvernement, le CRTC a organisé l’an dernier deux campagnes de recrutement nationales afin d’ajouter plusieurs analystes des télécommunications et des conseillers juridiques à l’effectif. Les deux concours s’adressaient aux candidats dans les deux langues officielles et étaient ouverts aux candidats des groupes désignés visés par l’équité en matière d’emploi. Les personnes qui ont finalement été retenus aideront le Conseil à préserver et promouvoir l’intégrité et l’équité des processus et des décisions du Conseil.
Le Conseil se fixe des normes très rigoureuses et son personnel dévoué et professionnel s’emploie à respecter ces normes à tout égard. Les initiatives décrites ci-dessus ne sont que quelques exemples par lesquels le CRTC réalise son objectif stratégique d’équité et de justice pour tous. En voici d’autres.
Autres réalisations et prochaines initiatives |
|
1 L’industrie, le niveau d’investissement nécessaire pour la téléphonie locale et l’organisme de réglementation doivent également assumer une certaine responsabilité dans ce cycle fluctuant de la concurrence locale. [retour]
2 Bien que ce compte rendu ne souligne que les principales réalisations du CRTC, les ressources indiquées correspondent au total utilisé pour toutes les activités associées à chaque objectif stratégique. [retour]
3 Pour plus de détails sur le financement des émissions et des talents canadiens, voir le prochain Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion que l’on peut consulter à http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/rapports.htm. [retour]
4 Le même type de concurrence promet également des niveaux plus élevés de programmation canadienne lors des renouvellements de licence de radio. [retour]
5 Veuillez consulter le prochain Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion 2002 pour plus de détails (http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/rapports.htm). [retour]
6 Les antennes paraboliques et services de satellite proviennent des États-Unis et permettent aux Canadiens de recevoir une programmation qui n’est pas soumise aux règles relatives au contenu canadien. [retour]
7 Voir Rendement du Canada 2001 (http://www.tbs-sct.gc.ca/report_f.html). [retour]
La décision fixe également des règles pour les tarifs que les compagnies de services téléphoniques locaux titulaires peuvent facturer à leurs clients. Cet aspect est traité plus en détail dans la section sur la prospérité économique. [retour]9 Le Conseil termine une instance publique avant de publier une décision sur les aspects des téléphones payants. [retour]
10 Voir : http://www.crtc.gc.ca/archive/FRN/Decisions/2000/DT2000-745.htm. [retour]
Bill Mah, "Support Network developing non-emergency aid number," Edmonton Journal, 23 mars 2002. [retour]12 Statistique Canada publiera bientôt des chiffres plus récents sur le nombre de malentendants d’après le recensement de 2001. [retour]
OCDE. Communications Outlook 2001. OCDE, 2001. [retour]14 The Yankee Group. Canadian Consumer Communications Costs: Talk is (Still) Cheap! The Yankee Group, 2001. [retour]
15 Decima Publishing, Network Letter, Volume 22, Issue 12, 18 juin 2002. [retour]
16 Au moment de la rédaction de ce rapport, le Conseil n’avait pas encore publié la décision sur Télébec et TELUS Québec. Les avantages de cette décisison seront analysés dans le Rapport sur le rendement de 2003. [retour]
Les Canadiens peuvent également accéder à la ligne sans frais du CRTC au 1-877-249-2782 pour soulever des questions relevant de la compétence du Conseil. [retour]18 Par exemple, en 2001 le CRTC a répondu aux 59 501 plaintes qu’il a reçues. [retour]
19 Pour plus de détails sur les recettes du CRTC, veuillez consulter l’Explication des recettess, qui suit. [retour]
Le CRTC retient ses recettes disponibles pour financer son budget de fonctionnement. [retour]21 Les recettes non disponibles représentent le coût engagé par les autres ministères fédéraux pour des services (à l’exclusion de la gestion du spectre d’Industrie Canada) rendus sans frais pour le CRTC ainsi que les coûts associés aux régimes d’avantages sociaux des employés. Elles comprennent également le rajustement par rapport aux coûts réels de l’année précédente. Ces recettess sont portées au Trésor. [retour]
Tableau comparatif
Dans son Cadre de planification, de rapport et de responsabilisation (CPRR)
de 2000, le CRTC a adopté un secteur d’activité, Réglementation de la
communication dans l’intérêt public. Le tableau comparatif ci-dessous illustre ce
changement; les autres tableaux financiers rendent compte, le cas échéant d’un
seul secteur d’activité.
Secteurs d’activité | Secteur d’activité |
Pluralité des voix canadiennes | Réglementation de la communication dans l’intérêt public |
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles 2000-2001 Choix variés pour les Canadiens |
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles 2001-2002 |
Réglementation de la communication dans l’intérêt public | |
Dépenses prévues Autorisations totales Dépenses réelles 2001-2002 |
39,0 millions $ 41,9 millions $ 41,6 millions $ |
Tableau 1: Tableau 2: Tableau 3: Tableau 4 : Tableau 5: Tableau 6: |
Sommaire des crédits approuvés Comparaison des dépenses prévues et des dépenses réelles par secteur d'activité Comparaison historique des dépenses prévues et des dépenses réelles par secteur d'activité Comparaison entre les résultats stratégiques et les secteurs d’activité Recettes par secteur d'activité Passif éventuel |
Exigences financières par autorisation – 2001-2002 (millions $) | ||||
2001-2002 |
||||
Dépenses prévues | Autorisations totales |
Dépenses réelles | ||
Crédit |
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes | |||
50 |
Dépenses du programme |
3,5 |
5,8 |
5,5 |
(S) |
Contributions aux régimes d’avantages sociaux des employés |
4.9 |
5,1 |
5,1 |
Total pour le CRTC |
8,4 |
10,9 |
10,6 |
Le tableau 1 contient de l’information sur la portion du budget du Conseil financé par des crédits. Le total de 10,6 millions de dollars comprend 5,1 millions de dollars correspondant aux coûts associés aux régimes d’avantages sociaux et 5,5 millions de dollars correspondant aux dépenses du programme (3,5 millions de dollars de financement temporaire non recouvrables auprès des entreprises payant des droits au CRTC et 2,3 millions de dollars correspondant aux augmentations salariales approuvées ainsi qu’au paiement des indemnités de maternité et de cessation d’emploi).
Le coût total du CRTC est financé par une combinaison de crédits et de recettes disponibles recouvrées auprès des industries de radiodiffusion et de télécommunications (pour plus de renseignements sur la méthode de recouvrement des coûts du CRTC, veuillez voir Explication des recettes, à la suite du tableau 6). Les autorisations totales du CRTC, ou son niveau de financement approuvé par le Conseil du Trésor, pour 2001-2002 s’est élevé à 41,9 millions de dollars. Les dépenses réelles du Conseil pour l’année se sont élevées à 41,6 millions de dollars.
Comparaison des dépenses prévues et des dépenses
réelles (en millions de dollars) |
|||||||
Secteur d’activité | ETP | Fonc- tionne- ment |
Capital | Subven- tion et Contri- butions |
Total des dépenses brutes | Moins : Recettes dispo- nibles |
Total net des dépenses |
Réglementation de la communication dans l’intérêt public |
420 |
39,0 |
- |
- |
39,0 |
30,6 |
8,4 |
(Autorisations totales) |
420 |
41,9 |
- |
- |
41,9 |
31,0 |
10,9 |
(Dépenses réelles) |
407 |
41,6 |
- |
- |
41,6 |
31,0 |
10,6 |
Total (Prévu) |
420 |
34,0 |
- |
- |
34,0 |
30,6 |
8,4 |
(Autorisations totales) |
420 |
41,9 |
- |
- |
41,9 |
31,0 |
10,9 |
(Dépenses réelles) |
407 |
41,6 |
- |
- |
41,6 |
31,0 |
10,6 |
Autres recettes et
dépenses
Recettes non disponibles |
(94,3) |
||||||
Coûts des services
fournis par d'autres ministères (Autorisations totales) (Dépenses réelles) |
14,3 |
||||||
Coût net du
programme *
(Autorisations totales) |
(71,6) (73,5) |
* Les parenthèses indiquent que les recettes excèdent le coût brut du programme.
Comparaison historique des dépenses totales prévues et des dépenses réelles par secteur d’activité (en millions de dollars)* | |||||
Secteur d’activités |
Dépenses réelles 1999-2000 |
Dépenses réelles 2000-2001 |
2001-2002 |
||
Dépenses prévues |
Autorisations totales |
Dépenses réelles |
|||
Anciennement Voix Choix |
|
|
|||
Maintenant Réglementation de la communication dans l’intérêt public |
|
|
|
|
|
Total |
37,6 |
39,5 |
39,0 |
41,9 |
41,6 |
* Pour la différence entre les dépenses prévues et les dépenses réelles du CRTC, veuillez consulter la note explicative du Tableau 2.
Le tableau 4 contient un sommaire des montants dépensés pour chacun des quatre objectifs stratégiques pendant l’exercice 2001-2002. Le montant dépensé et le nombre d’équivalents temps plein (ETP) employés pour atteindre chaque objectif stratégique sont indiqués à la Section II de ce rapport.
Comparaison entre les résultats stratégiques et les secteurs d’activité (en millions de dollars) | |||||
Secteur d’activité |
Résultats stratégiques |
Total | |||
Prospérité |
Prospérité |
Prospérité économique |
Équité |
||
Réglementation de la communication dans l’intérêt public |
12,8 |
10,2 |
11,9 |
6,7 |
41,6 |
Recettes par secteur d’activité (en millions de dollars)19 | |||||
Disponibles Recettes | |||||
Secteur d’activité |
Dépenses réelles 1999-2000 |
Dépenses réelles 2000-2001 |
2001-2002 |
||
Recettes prévues |
Autorisations totales |
Dépenses |
|||
Pluralité des voix canadiennes* Des choix variés pour les Canadiens** |
16,3 |
16,6 |
- |
- |
- |
Réglementation de la communication dans l’intérêt public |
- |
- |
30,6 |
31,0 |
31,0 |
Total des recettes disponibles |
29,3 |
30,1 |
30,6 |
31,0 |
31,0 |
Recettes non disponibles |
|||||
Secteur d’activité |
Dépenses réelles 1998-1999 |
Dépenses réelles 1999-2000 |
2001-2002 |
||
Recettes prévues |
Autorisations totales |
Dépenses |
|||
Pluralité des voix canadiennes* Des choix variés pour les Canadiens** |
80,4 |
88,2 |
- |
- |
- |
Réglementation de la communication dans l’intérêt public |
- |
- |
94,3 |
98,6 |
98,6 |
Total des recettes non disponibles |
85,0 |
92,3 |
94,3 |
98,6 |
98,6 |
Total |
|
|
|
|
|
* Droits de licence de radiodiffusion. ** Droits de télécommunications. |
Passif éventuel (millions de dollars) | |||
31 mars 2000 |
31 mars 2001 |
Courant au |
|
Litiges |
0 |
0 |
0 |
Total |
0 |
0 |
0* |
* Note : Un montant de 60 000$ a été identifié dans les comptes publics pour la période se terminant le 31 mars 2002. |
Explication des recettes
Le CRTC perçoit des droits en vertu de la Loi sur la radiodiffusion et
de la Loi sur les télécommunications ainsi que des règlements y
afférant, à savoir le Règlement sur les droits de licence de radiodiffusion de
1997 et le Règlement de 1995 sur les droits de télécommunications.
Pour l’exercice 2001-2002 :
Les droits de télécommunications se sont élevés à 19,1 millions de dollars (13,9 millions de dollars de recettes disponibles et 5,2 millions de dollars de recettes non disponibles).
L'article 11 de la Loi sur la radiodiffusion autorise le Conseil à réglementer les droits de licence. Ce règlement s'applique à toutes les titulaires autres que les classes d'entreprises spécifiquement exemptées dans l'article 2 du règlement sur les droits. Chaque titulaire visée doit verser annuellement au Conseil les droits de licence de la partie I et de la partie II. Pour 2001-2002, le CRTC a perçu un total de 110,5 millions de dollars auprès des entreprises de radiodiffusion (22,5 millions de dollars en partie I et 88 millions de dollars en partie II).
Les droits de la partie I sont basés sur le coût total estimatif pour l'exercice en cours de la réglementation de la radiodiffusion par le Conseil et d'autres ministères fédéraux ou agences, excluant des dépenses de gestion du spectre. Ce coût total est égal à la somme de ce qui suit :
Le coût total estimatif de la réglementation de la radiodiffusion est énoncé dans le Plan des dépenses du Conseil publié dans la Partie III du Budget des dépenses du gouvernement du Canada (Partie III, Rapport sur les plans et priorités). Le Conseil calcule le rajustement annuel des coûts de la Partie I, d'après la différence entre le coût total estimatif et le coût total réel de la réglementation du Conseil. Le rajustement annuel est porté au débit ou au crédit du titulaire lors de la facturation de l'année suivante.
La partie II des droits de licence s'élève à 1,365 % de l'excédent des recettes brutes provenant des activités de radiodiffusion sur la franchise applicable. Le CRTC perçoit les droits de la partie II au nom du gouvernement, toutes les recettes perçues étant déposées au Trésor. Conformément aux objectifs énoncés dans la Politique sur le recouvrement des coûts et la tarification (1997) et comme il a été expliqué lors de la table ronde de 1999 avec les entreprises payant des droits de radiodiffusion, le calcul de ce droit se justifie comme suit :
obtenir un rendement équitable pour les Canadiens pour l’accès à une ressource publique et pour son exploitation (les radiodiffuseurs utilisent le spectre de radiodiffusion);
recouvrer les frais de Industrie Canada associés à la gestion du spectre de radiodiffusion; et
représenter le privilège de détenir une licence de radiodiffusion à des fins commerciales.
L'article 68 de la Loi sur les télécommunications établit la formule de perception des droits de télécommunications perçus par le Conseil auprès des entreprises qu'il réglemente. Chaque entreprise qui dépose une tarification doit payer des droits basés sur le rapport entre ses recettes d'exploitation et l'ensemble des recettes de toutes les entreprises canadiennes ayant déposé une tarification. Pour 2001-2002, le Conseil a perçu 19,1 millions de dollars en droits de télécommunications.
Les droits perçus annuellement par le CRTC sont égaux à la somme :
Le coût total estimatif de la réglementation des télécommunications est énoncé dans le Plan de dépenses du Conseil publié dans la Partie III du Budget des dépenses du gouvernement du Canada (Partie III, Rapport sur les plans et priorités). Le Conseil calcule le rajustement annuel des droits de télécommunications, d'après la différence entre le coût total estimatif et les dépenses réelles. Le rajustement annuel est porté au débit ou au crédit du titulaire lors de la facturation de l'année suivante.
Membres du CRTC
Président | Charles M. Dalfen | (819) 997-3430 |
Vice-présidente, Radiodiffusion | Andrée P. Wylie | (819) 997-8766 |
Vice-président, | David Colville* | (819) 997-8766 |
Télécommunications | (Atlantique) | (902) 426-7997 |
Conseiller | Andrew Cardozo | (819) 997-4330 |
Conseiller | David McKendry | (819) 997-4813 |
Conseiller | Joan Pennefather | (819) 953-7882 |
Conseiller | Jean-Marc Demers | (819) 997-4206 |
Conseiller | Stuart Langford | (819) 953-2935 |
Conseillère | Barbara Cram* | (819) 997-4485 |
(Manitoba/Saskatchewan) | (204) 983-6306 | |
Conseillère | Andrée Noël* | (819) 997-3831 |
(Québec) | (514) 496-2370 | |
Conseiller | Ronald D. Williams* | (819) 953-0435 |
(Alberta/Territoires du Nord-Ouest) | (780) 455-6390 | |
Conseillère | Cindy Grauer* | (819) 997-9411 |
(C.-B./Yukon) | (604) 666-2914 |
* Ces conseillers ont aussi des responsabilités régionales.
Numéro sans frais | 1-877-249-2782 |
Services à la clientèle | (819) 997-0313 |
Salle d'examen publique | (819) 997-2429/994-0863 |
Accès à l’information et protection des renseignements personnels | (819) 994-5366 |
Bibliothèque | (819) 997-4484 |
ATS | (819) 994-0423 |
Télécopieur | |
Général | (819) 994-0218 |
Communications | (819) 997-4245 |
Finances et services intégrés | (819) 953-5107 |
Chef du contentieux | (819) 953-0589 |
Ressources humaines | (819) 997-2219 |
Accès électronique
Internet : http://www.crtc.gc.ca/
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ADMINISTRATION CENTRALE Les Terrasses de la Chaudière Édifice central 1, promenade du Portage Hull (Québec) J8X 4B1 |
Adresse postale CRTC Ottawa, Ontario K1A 0N2 |
En Nouvelle-Écosse Place Métropolitan 99, chemin Wyse Bureau 1410 Dartmouth (Nouvelle-Écosse) B3A 4S5 Téléphone : (902) 426-7997 Télécopieur : (902) 426-2721 ATS : (902) 426-6997 |
En Saskatchewan Cornwall Professional Bldg. 2125, 1re Avenue Bureau 103 Regina (Saskatchewan) S4P 3X3 Téléphone : (306) 780-3422 |
Au Québec 405, de Maisonneuve Montréal (Québec) H2L 4J5 Téléphone: (514) 283-6607 Télécopieur: (514) 283-3689 ATS: (514) 283-8316 |
En Alberta Place Scotia Tour 2 (Esso) 10060, avenue Jasper Nord Ouest Edmonton (Alberta) T5J 3N4 Téléphone : (780) 495-3224 |
En Ontario 55, avenue St. Clair Est Bureau 624 Toronto (Ontario) M4T IM4 Téléphone : (416) 952-9096 |
En Colombie-Britannique 580, rue Hornby Bureau 530 Vancouver (C.-B.) V6C 3B6 Téléphone : (604) 666-2111 Télécopieur : (604) 666-8322 ATS : (604) 666-0778 |
Au Manitoba 275, avenue Portage Bureau 1810 Winnipeg (Manitoba) R3B 2B3 Téléphone : (204) 983-6306 Télécopieur : (204) 983-6317 ATS : (204) 983-8274 |
Lois |
|
Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes | L.R.C. 1985, chap. C-22, modifiée |
Loi sur la radiodiffusion | L.C. 1991, chap. 11, modifiée |
Loi sur les télécommunications | L.C. 1993, chap. 38, modifiée |
Règlements et règles de procédure |
|
Règles de procédure du CRTC | |
Règlement de 1993 sur les renseignements relatifs à la radiodiffusion | |
Règlement de 1997 sur les droits de licence de radiodiffusion | |
Règlement sur la distribution de radiodiffusion | |
Règlement de 1990 sur la télévision payante | |
Règlement de 1986 sur la radio | |
Règlement de 1990 sur les services spécialisés | |
Règlement de 1987 sur la télédiffusion | |
Règlement du CRTC sur les tarifs | |
Règles de procédure du CRTC en matière de télécommunications | |
Règlement de 1995 sur les droits de télécommunications | |
Règlement sur la propriété et le contrôle des entreprises de télécommunications canadiennes |
Mise à jour : 2002-08-30
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