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Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
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Rapport sur le rendement
Pour la période se terminant le 31 mars 2005
____________________________
Liza Frulla
Ministre du Patrimoine canadien
Table des matières
Sommaire
SECTION I : Survol
Message de la ministre du Patrimoine Canadien
Message du Président
Déclaration de la direction
Raison d’être
SECTION II : Analyse du rendement par objectif stratégique
Objectif stratégique
Activités en vue d’atteindre l’objectif
visé :
Chaîne de résultats du CRTC
Priorités du CRTC pour 2004-2005
Dramatiques
canadiennes
L’accès aux
infrastructures
Élimination du
vol des signaux
Nouvelles
technologies
Mise en
application
Rationalisation
des processus
Autres sujets d’intérêt
SECTION III : Informations additionnelles
Organigramme du CRTC
Renseignements et tableaux financiers
Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues
et des dépenses réelles
Tableau 2 : Sommaire des crédits approuvés
Tableau 3 : Coût net du programme
Tableau 4 : Revenus disponibles et non
disponibles
Explication des revenus
Tableau 5 : Droits du CRTC
Tableau 6 : Réponses aux comités
parlementaires pour l’année financière 2004-2005
Tableau 7 : Initiative d’amélioration des
services
ANNEXES
Annexe A: Membres et bureaux du CRTC
Annexe B : Lois, instructions et règlements
connexes
Sommaire
Le CRTC poursuit sa mission importante qui consiste à réglementer et à
surveiller les industries de la radiodiffusion et des télécommunications tout en
assurant la mise en oeuvre des objectifs de la Loi sur la radiodiffusion
et de la Loi sur les télécommunications. Chaque année, le Conseil examine
les activités des secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications et il
décide des mesures à prendre pour favoriser l’évolution de ces industries,
conformément au mandat qui lui a été confié.
Le rapport de cette année identifie les mesures particulières que le CRTC a
prises pour mettre en œuvre ses politiques, notamment; la prospérité
culturelle — la présence accrue de contenu canadien et d’émissions qui
reflètent le talent créatif des Canadiens, la dualité linguistique, la diversité
culturelle et les valeurs sociales du Canada, ainsi que ses particularités
nationales, régionales et communautaires; la prospérité économique — une
industrie canadienne des communications concurrentielle et durable; la
prospérité sociale — un accès accru à une vaste gamme de services de
communication novateurs, de qualité, offerts à des prix raisonnables, qui
répondent aux besoins des consommateurs et reflètent leurs valeurs; et enfin, l'équité
et la justice — des processus justes, transparents et efficaces.
Pour chacune des tâches qu'il a entreprises, le CRTC a tenu à assurer un
équilibre entre les objectifs législatifs, les besoins et les aspirations des
Canadiens et ceux de l’industrie des communications. Par exemple, le Conseil a
continué d’encourager le reflet de la dualité linguistique et de la diversité
culturelle du Canada. Il a haussé le sous-titrage codé pour les malentendants et
la vidéo descriptive pour les malvoyants et assuré une protection contre la
violence excessive dans les médias de radiodiffusion. De plus, le CRTC s’est
assuré que l’orientation de ses politiques à l’intention des industries
canadiennes de la radiodiffusion et des télécommunications soit adaptée aux
nouvelles technologies et qu’elle appuie des directives telles que la concurrence
accrue dans les marchés de la téléphonie locale.
Le système de radiodiffusion du Canada est l’un des systèmes les plus
accessibles et perfectionnés du monde. Il compte de nombreuses réussites à son
actif, notamment : la disponibilité de centaines de services de radiodiffusion
pour les Canadiens, qu’importe où ils demeurent; le choix accru d’émissions
spécialisées pour les Canadiens; la transition du système canadien de
radiodiffusion à la technologie numérique; la mise en oeuvre de politiques et de
règlements assurant la disponibilité de services de radiodiffusion dans les deux
langues officielles dans tout le pays; et enfin, ses importantes contributions
culturelles et économiques au profit du Canada. Malgré ces succès, le Conseil
reconnaît que l’industrie de la radiodiffusion doit également relever des défis,
particulièrement l’accès accru à une vaste gamme de services provenant du monde
entier tout en priorisant un système canadien financièrement viable et
culturellement important. Au niveau social, le système de radiodiffusion doit
répondre aux besoins de tous les Canadiens, refléter l’évolution de la diversité
culturelle au Canada et être davantage accessible aux personnes ayant des
déficiences visuelles ou auditives. De plus, le système doit continuer à se
développer sur la base de ses réussites technologiques et suivre le rythme de
l’évolution technologique.
Le Conseil veut que les Canadiens aient accès aux meilleurs services de
télécommunication locaux qui soient, à des prix abordables. Il veut également que
l’industrie des télécommunications soit saine et procure aux Canadiens
l’infrastructure et les services de télécommunication les plus avancés possibles.
Dans le cadre de sa rationalisation réglementaire, le Conseil a implanté un
système sécuritaire et à la fine pointe de la technologie qui a amélioré la
récolte des données par Internet et permis l'échange de renseignements entre les
ministères, ce qui réduit le dédoublement du travail.
Le succès d’un environnement réglementaire repose sur la compréhension des
points de vue des Canadiens et des industries réglementées, ainsi que sur
l’atteinte d'un équilibre permettant à toutes les parties d'atteindre leurs
objectifs. Le rapport qui en émane se résume à un bref regard sur les politiques,
les décisions et les lignes directrices de la dernière année en matière de
télécommunication et de radiodiffusion, de même qu’à un examen des objectifs
futurs. En outre, dans le but d'améliorer l'efficience et l'efficacité de son
cadre réglementaire et de mieux répondre aux besoins des industries des
télécommunications et de la radiodiffusion ainsi que des consommateurs canadiens,
le Conseil a entrepris plusieurs processus. Même si nous avons réalisé des
progrès, nous continuerons à déterminer si la réglementation, la surveillance,
des changements ou une abstention de réglementation sont nécessaires pour
refléter les tendances actuelles, améliorer ces industries et favoriser la
concurrence, afin que l’environnement de la radiodiffusion et des
télécommunications s’en trouve amélioré et qu’il profite à tous les Canadiens.
SECTION I : Survol
Ministre du Patrimoine canadien et
ministre responsable de la Condition féminine |
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Minister of Canadian Heritage and
Minister responsible for Status of Women |
|
Ottawa, Canada K1A 0M5 |
|
À titre de ministre du Patrimoine canadien et ministre responsable de la
Condition féminine, je suis fière de présenter au Parlement et à la population
canadienne le Rapport ministériel sur le rendement (2004-2005) du Conseil de la
radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Ce rapport explique
en détail de quelle façon le CRTC a atteint ses buts et ses objectifs au cours de
la dernière année et souligne sa participation à l’édification d’un Canada plus
cohésif et créatif.
Élément essentiel du portefeuille du Patrimoine canadien, le CRTC est
responsable de la réglementation et de la surveillance du système canadien de la
radiodiffusion et de l’industrie des télécommunications en vue d’assurer une
présence canadienne importante sur nos ondes. Le Conseil contribue à la mise en
place d’une programmation de qualité et adopte des procédures qui permettent de
concilier les besoins de la population canadienne et ceux des industries qu’il
réglemente.
Je suis heureuse de pouvoir compter sur l’appui et l’engagement de sociétés
d’État et d’organismes ministériels, comme le CRTC, pour assumer les
responsabilités de ce portefeuille. Ces organismes contribuent à favoriser la
vitalité culturelle de nos communautés, à préserver notre patrimoine
multiculturel, à mettre en valeur nos langues officielles, à assurer l’égalité
des chances pour tous les Canadiens et Canadiennes, ainsi qu’à renforcer la
souveraineté culturelle du Canada.
Ensemble, nous faisons en sorte que les citoyens et citoyennes de tous âges
puissent mettre à profit leur génie créateur, leur talent et leurs compétences au
bénéfice de la société tout entière. Ensemble, nous travaillons à faire du Canada
un pays prospère, qui se démarque par sa diversité, son dynamisme culturel et son
esprit d’innovation.
Liza Frulla
Message du Président
Nos activités au cours de l’année 2004-2005 ont découlé de notre mandat, défini
dans la Loi sur la radiodiffusion et la Loi sur les télécommunications,
qui consiste à réglementer et surveiller le système canadien de radiodiffusion et
à réglementer les services de télécommunications au Canada, de façon à contribuer
à l’atteinte des objectifs énoncés dans la législation. Ces activités ont été
exposées dans notre Plan de travail triennal et dans notre Rapport sur les plans
et les priorités publiés plus tôt cette année. Puisque nos activités sont souvent
guidées par les demandes que nous recevons, nos priorités reflètent les besoins
des Canadiens et des industries que nous réglementons.
À une époque où les changements technologiques sont nombreux et leur impact
parfois difficile à prévoir, le Conseil doit, avec l’aide des industries
concernées et des parties intéressées, déterminer la réglementation appropriée à
la lumière de notre législation. Nous nous sommes penchés au cours de la dernière
année sur le dossier des services de communication vocale sur Protocole Internet
(VoIP). Nous avons tenu une instance publique pour en faire l’examen, dont une
consultation publique au cours de laquelle 30 parties intéressées nous ont fait
part de leurs observations. Nous avons décidé de réglementer les services VoIP
offerts par les entreprises de services locaux titulaires (ESLT), car nous
voulons nous assurer que la concurrence dans le marché canadien de la téléphonie
locale ne sera pas enrayée et que les consommateurs pourront profiter d’un choix
accru. Nous avons également décidé que les fournisseurs de services VoIP doivent
offrir le service d’urgence 9-1-1.
Nous avons tenu en 2004 une audience publique sur la radio par abonnement, qui
comprend la radio par satellite, une autre nouveauté technologique. Cette
audience nous a permis d’évaluer trois propositions pour exploiter les tous
premiers services radiophoniques par abonnement au Canada et à déterminer un
cadre d’attribution de licences pour la radio par satellite.
Dans le secteur de la télévision, nous avons annoncé des mesures pour stimuler
la production et la diffusion de dramatiques canadiennes. Les nouvelles mesures
incitatives destinées aux dramatiques de langue anglaise visent à favoriser la
diffusion d’un plus grand nombre de dramatiques canadiennes originales et
d’accroître l’écoute de ces émissions et les dépenses qui y sont consacrées. Des
mesures incitatives semblables ont été adoptées pour maintenir un niveau
équilibré de dramatiques originales diffusées aux heures de grande écoute sur les
ondes des stations de télévision de langue française.
En 2004, le Conseil a également adopté une nouvelle approche pour évaluer les
demandes des entreprises canadiennes de distribution de radiodiffusion autorisées
(systèmes de câble et par satellite de radiodiffusion directe) visant à offrir
aux Canadiens des canaux de télévision étrangers en langues tierces. Cette
nouvelle approche permet aux communautés de langues tierces de profiter d’une
diversité et d’un choix accrus, tout en assurant la viabilité des services
canadiens à caractère ethnique autorisés.
Le 15 juillet 2004, le Groupe de travail sur la diversité culturelle à la
télévision, mis sur pied par l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR)
et constitué de cinq représentants de l’industrie et de quatre représentants
extérieurs à l’industrie, a déposé son rapport en vue de mieux refléter à l’écran
et en coulisse la diversité ethnoculturelle et autochtone du Canada. Le Conseil a
examiné les conclusions et les recommandations de ce rapport et il a publié sa
réponse en mars 2005. Dans l’ensemble, le Conseil considère qu’il reste beaucoup
de travail à faire pour diversifier la télévision canadienne privée, dans toutes
les catégories d’émissions en langue anglaise et dans la plupart des catégories
en langue française, et qu’il est plus que temps d’améliorer les émissions de
nouvelles et les dramatiques de langue anglaise. Le Conseil est préoccupé par des
écarts majeurs dans le système, révélés par le groupe de travail, soit l’absence
des peuples autochtones à l’écran des télédiffuseurs généralistes et l’importante
sous-représentation des Canadiens d’origine asiatique. Le Conseil continuera
d'examiner de près les rapports annuels des radiodiffuseurs pour vérifier les
progrès réalisés en matière de représentation de la diversité canadienne à la
télévision, et il attend de l’industrie qu'elle prenne de nouvelles initiatives
sous l'égide de l’ACR.
Dans le secteur des télécommunications, le Canada demeure un chef de file
mondial, en raison des tarifs interurbains et locaux parmi les plus bas au monde,
de l’accès étendu à Internet, particulièrement l’accès haute vitesse, ainsi que
d’une industrie saine et rentable dans le domaine du sans-fil.
Au cours de l’année, le Conseil a continué de rationaliser ses procédures
réglementaires, principalement les dépôts de tarifs pour lesquels il a établi des
normes de service, ainsi que ses processus de règlement des différends. Dans le
cas des décisions les plus importantes, nous précisons dorénavant les délais pour
rendre nos décisions, afin d’aider les industries réglementées dans leur
planification. Grâce à cet exercice de rationalisation, et à d'autres mesures, la
vitesse à laquelle les décisions sont prises s'est améliorée, et ce, de façon
marquée dans certains cas.
Le Conseil continue de favoriser la concurrence afin d’accroître le choix
offert aux consommateurs, de maintenir des prix abordables et de hausser la
qualité des services. Nous avons précisé en février 2005 les modalités et
conditions des services de réseau numérique, ainsi que les tarifs que les
compagnies concurrentes devront payer aux entreprises de téléphone titulaires en
vue d'obtenir les divers services numériques dont elles ont besoin pour offrir
des services de détail à leurs propres clients. En mars dernier, nous avons
finalisé le plan de rabais tarifaires que les entreprises de services locaux
titulaires devront accorder aux concurrents si les services qu’elles leur offrent
ne satisfont pas à 14 indicateurs de qualité. Enfin, nous avons entrepris une
instance pour élaborer un cadre visant l’abstention de la réglementation des
services téléphoniques locaux.
Pour assurer que les abonnés profitent de services téléphoniques de détail de
qualité adéquate, le Conseil a également établi 13 indicateurs de qualité. Si les
compagnies de téléphone n'y satisfont pas, les abonnés se verront accorder un
crédit sur leur facture de téléphone. Nous avons également accru la protection
des consommateurs à l’égard des services 1-900 en établissant diverses garanties
relatives aux frais que ces services engendrent.
Le Conseil a travaillé aussi à résoudre le dossier du télémarketing et a
participé en ce sens au développement de la législation nécessaire au Parlement
avec Industrie Canada.
Ce ne sont là que quelques exemples du travail accompli par le Conseil et son
personnel au cours de l’année 2004-2005. Nous oeuvrons dans des secteurs
d’activités qui touchent de très près les Canadiens et nous tentons de répondre à
leurs besoins et de leur assurer une vaste gamme de services de radiodiffusion et
de télécommunications de grande qualité, en réalisant les objectifs énoncés dans
les politiques que renferment les lois qui nous gouvernent.
Charles M. Dalfen
Déclaration de la direction
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le rapport ministériel sur le
rendement (RMR) 2004–2005 du Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (CRTC).
Le document a été préparé conformément aux principes de déclaration figurant
dans les Lignes directrices pour la préparation des rapports de rendement
ministériels 2004-2005 :
Il respecte les principes décrits dans les Lignes directrices;
Il se fonde sur une architecture d’activités de programme approuvée;
Il présente des informations cohérentes, complètes, équilibrées et exactes;
Il fournit une base de reddition de comptes quant aux résultats recherchés
ou obtenus avec les ressources et les autorisations qui lui sont accordées;
Il fait état de la situation financière d’après les dépenses prévues dans
le RPP et les chiffres des Comptes publics.
Nom : ___________________________________
Diane Rhéaume,
Secrétaire générale
Date : ___________________________________
Raison d’être
Le CRTC a été fondé en vue de soutenir et de promouvoir la culture canadienne
et d’atteindre des objectifs sociaux et économiques fondamentaux. Le Conseil
accomplit son mandat d’organisme de réglementation et de superviseur de
l’industrie de la radiodiffusion et des télécommunications dans l’intérêt public
et est régi par la Loi sur la radiodiffusion de 1991 et la Loi sur les
télécommunications de 1993 dans l’accomplissement de son mandat.
La Loi sur la radiodiffusion vise à faire en sorte que l’ensemble de la
population canadienne ait accès à une programmation canadienne de grande qualité
et largement diversifiée.
La Loi sur les télécommunications vise à assurer l’accès pour les
Canadiens à des services de téléphonie et à d’autres services de
télécommunication fiables et à prix abordables.
Depuis la première Commission royale, créée en 1928 pour étudier la
radiodiffusion, le gouvernement du Canada s'est sans cesse employé à s'assurer
que ses politiques suivent l'évolution de la technologie. Cette mission a été
l’axe central depuis les débuts de la radio et de la télévision jusqu’à l'arrivée
de l'ère de l'autoroute de l'information réputée pour ses changements
technologiques rapides.
Nous sommes aujourd’hui un organisme public autonome et nous rendons compte au
Parlement par l’intermédiaire de la ministre du Patrimoine canadien.
Notre défi est de servir l’intérêt public tout en maintenant l’équilibre entre
les objectifs culturels, sociaux et économiques des lois sur la radiodiffusion et
des télécommunications en tenant compte des désirs et des besoins des citoyens
canadiens, de l’industrie et de tout autre groupe intéressé.
À l’instar de la majorité des organismes, le CRTC ne travaille pas en vase
clos. Les facteurs environnementaux sur lesquels le Conseil exerce peu ou pas de
contrôle, comme l’état de l’économie, les marchés financiers, l’évolution de la
société et l’émergence de nouvelles technologies influent sur le travail, les
priorités et les résultats du CRTC.
Télécommunications
Le secteur des télécommunications a enregistré des succès sur le plan de la
concurrence. En voici quatre exemples :
- Le Canada est un des pays où les prix des services interurbains sont les
plus bas;
- Le Canada possède une industrie de téléphonie sans-fil saine,
concurrentielle et rentable;
- La pénétration d’Internet et du sans-fil continue d’être le marché le plus
dynamique de l’industrie;
- En matière de déploiement de la large bande, environ 86 % des Canadiens
vivent dans des collectivités desservies par Internet haute vitesse et, pour ce
qui est de la pénétration, le Canada devance tous les autres pays du G8 avec
16,7 abonnés pour 100 habitants. Le marché est partagé plus ou moins également
entre le câble et la ligne d’abonné numérique (LAN), deux entreprises
concurrentes fondées sur les installations. La tarification reste très
concurrentielle.
Compte tenu de l’état de la concurrence dans le marché, le Conseil a pu
s’abstenir complètement ou partiellement de réglementer dans ces secteurs
d’activités.
Toutefois, le CRTC reconnaît que certaines difficultés persistent. Il faudra
éliminer des obstacles importants pour en arriver à une concurrence locale
durable, les titulaires locales continuant de détenir une part de lion dans les
marchés. En 2004, plusieurs concurrents et câblodistributeurs ont pénétré ou ont
communiqué leur intention de pénétrer le marché local par le biais de la
communication sur protocole internet.
Le CRTC reste un ardent partisan de la concurrence et s’emploie à en défendre
vigoureusement les avantages pour les trois principaux acteurs : les clients, les
entreprises de services locaux titulaires (ESLT) et les concurrents.
Radiodiffusion
Le système canadien de radiodiffusion continue d’offrir aux Canadiens un des
systèmes les plus ouverts et les plus avancés du monde, tant sur le plan de la
technologie que de la variété de la programmation. Les Canadiens bénéficient d’un
large éventail de services de radio et de télévision qui offrent une grande
diversité de choix d’émissions du monde entier, ainsi que de sources nationales
et locales. Le système de radiodiffusion a également tiré profit des
contributions des radiodiffuseurs privés, publics et communautaires, chaque
secteur jouant un rôle distinct et important.
Un certain nombre de succès permettent de caractériser notre système de
radiodiffusion de pointe :
Le système de radiodiffusion canadien donne aux Canadiens l’accès à des
centaines de services de radiodiffusion, quel que soit l’endroit où ils vivent
au Canada.
Les services de télévision spécialisée se sont multipliés et donnent aux
Canadiens des choix de plus en plus nombreux de créneaux de programmation.
La technologie numérique est en marche et le système canadien de
radiodiffusion est prêt à prendre ce virage.
Il existe des politiques et des règlements pour faire en sorte que les
services de radiodiffusion soient offerts dans les deux langues officielles
dans tout le pays.
L’industrie de la radiodiffusion canadienne apporte d’importantes
contributions au Canada, à la fois sur le plan culturel et économique. Il
s’agit aujourd’hui d’une industrie qui représente plusieurs milliards de
dollars et qui emploie des Canadiens dans de nombreux domaines, des artistes
aux écrivains et acteurs en passant par les techniciens et les ingénieurs.
Malgré ces succès, le Conseil est tout à fait conscient que le système de
radiodiffusion a encore des défis à relever, le plus important d’entre eux étant
de continuer à accroître l’accès à une grande diversité de services du monde
entier, tout en favorisant un système canadien viable sur le plan financier et
culturellement important. Dans ce contexte, le Conseil s’affaire diligemment à
augmenter l’écoute du contenu canadien, plus particulièrement des dramatiques,
tout en accordant plus de place aux services en langues étrangères pour mieux
desservir la nouvelle population canadienne.
De nombreuses questions sociales vont également poser des défis particuliers.
Il est important que la diversité culturelle du Canada soit reflétée dans le
système de radiodiffusion, c’est pourquoi le Conseil collabore avec l’industrie
de la radiodiffusion pour atteindre cet objectif. D’autre part, comme le système
doit être plus accessible aux personnes ayant des déficiences visuelles ou
auditives, des mesures ont été prises à cet égard.
Il y a quelques années, le grand défi était de rendre notre système de
radiodiffusion accessible à tous les Canadiens partout au pays, si éloignés
soient-ils. Ce défi a été largement relevé et l’objectif atteint. Maintenant, il
s’agit surtout de veiller à ce que le système de radiodiffusion réponde aux
besoins de tous les Canadiens et reflète en particulier notre nouvelle diversité
culturelle.
Finalement, le système doit continuer de faire fond sur ses succès
technologiques et suivre le rythme des technologies les plus récentes. Le Conseil
a tenu, en novembre 2004, une audience publique portant sur trois demandes de
services de radio par abonnement durant laquelle il a étudié également des
questions relatives d’ordre politique. Le passage à la télévision numérique étant
déjà bien commencé, un cadre stratégique et d’attribution des licences a été en
grande partie mis en place, mais il reste encore des défis à relever. Le Conseil
poursuit son travail, en consultation avec les industries touchées, pour pouvoir
surmonter les difficultés qui nous attendent sur les plans culturel et
commercial.
SECTION II : Analyse du rendement par objectif stratégique
Objectif stratégique
Objectif stratégique
Des industries de la radiodiffusion et des télécommunications
qui contribuent à la
prospérité culturelle, économique et sociale du Canada |
Activité de programme
Réglementation et supervision de l’industrie canadienne de la
radiodiffusion |
Activité de programme
Réglementation et surveillance de l’industrie canadienne des
télécommunications |
Le Conseil cherche à accomplir, par le biais de nombreuses mesures, l’objectif
stratégique ci-dessus qui est défini comme suit :
- Prospérité culturelle : la disponibilité accrue de contenu
canadien et une programmation qui reflète le talent créatif des Canadiens, la
dualité linguistique, la diversité culturelle et les valeurs sociales du Canada
de même que ses spécificités nationales, régionales et communautaires;
- Prospérité économique : une concurrence durable au sein de
l’industrie canadienne des communications;
- Prospérité sociale : accessibilité accrue à une grande
variété de services de communication novateurs et de haute qualité, à des prix
raisonnables, qui satisfont aux besoins du consommateur et reflètent ses
valeurs.
Activités en vue d’atteindre l’objectif visé :
Le Conseil assume ses responsabilités en matière de réglementation dans le
cadre de fonctions connexes, notamment :
attribuer, renouveler et modifier les licences des entreprises de
radiodiffusion;
prendre des décisions au sujet des fusions, des acquisitions et des
changements de propriété dans l’industrie de la radiodiffusion;
traiter les demandes de tarifs de l’industrie des télécommunications;
favoriser le libre jeu du marché en ce qui concerne la fourniture de
services de télécommunication et faire en sorte que la réglementation,
lorsqu’elle est nécessaire, soit efficace et effective;
surveiller la concurrence et supprimer les obstacles qui lui nuisent;
collaborer avec l’industrie à la résolution des différends en matière de
concurrence;
élaborer et mettre en œuvre les cadres réglementaires dans le but de
réaliser les objectifs prévus dans la Loi sur la radiodiffusion et dans
la Loi sur les télécommunications;
surveiller, évaluer et réviser, le cas échéant, les cadres réglementaires
afin de satisfaire aux objectifs de sa politique;
surveiller les entreprises de radiodiffusion pour s’assurer qu’elles
respectent la réglementation et les conditions de leurs licences en matière de
programmation et d’obligations financières.
Pour chaque fonction, il faut veiller à concilier les besoins et les souhaits
des Canadiens avec ceux des industries des communications. Conformément à son
rôle et à ses pouvoirs réglementaires, le Conseil s’assure que les questions
sociales et culturelles sont considérées par les industries réglementées. À titre
d’exemple, citons : le reflet de la dualité linguistique et de la diversité
culturelle canadienne, l’accroissement du sous-titrage codé pour les
malentendants et la vidéo descriptive pour les malvoyants ainsi que le
développement de mesures visant la protection contre la présence de violence
excessive et de propos abusifs dans les médias de radiodiffusion. Il s’est
employé à faire en sorte que l’orientation de ses politiques concernant les
industries de radiodiffusion et de télécommunication soit adaptée au rythme des
nouvelles technologies et favorise l’accroissement de la concurrence locale dans
les marchés de la téléphonie et dans le secteur de la câblodistribution.
Ressources financières totales
Prévues |
Autorisées |
Actuelles |
43,7 M $ |
44,0 M $ |
44,0 M $ |
Ressources humaines totales
Prévues |
Actuelles |
Différence |
410 EPT |
401 ETP |
9 ETP |
Sommaire du rendement relatif aux objectifs stratégiques du Conseil, aux
priorités et engagements
Objectif stratégique |
Priorités/ Engagements 2004-2005 |
Dépenses prévues |
Dépenses actuelles |
Résultats escomptés et statut actuel |
Des industries de la radio-diffusion
et des télécom-munica-tions qui contribuent à la prospérité culturelle,
économique et sociale du Canada |
Prospérité culturelle |
13,5 M $ |
13,6 M $ |
Un contenu et une programmation canadiens qui
reflètent les Canadiens |
Prospérité économique |
10,7 M $ |
10,8 M $ |
Des industries saines en radiodif-fusion et en
télécommuni-cations |
Prospérité sociale |
12,5 M $ |
12,6 M $ |
Une technologie de pointe à des prix abordables |
Des processus du Conseil qui soient justes,
transparents et efficaces* |
7,0 M $ |
7,0 M $ |
Publication de décisions plus rapide et
processus améliorés |
* Cette activité a été incorporée à la prospérité sociale dans le RPP
2005-2006 et le budget a été rajusté en conséquence.
CHAÎNE DE RÉSULTATS DU CRTC
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Priorités du CRTC pour 2004-2005
Activité |
Priorité |
Résultats escomptés |
Prospérité culturelle |
Augmenter la production et la diffusion,
l’auditoire et les dépenses accordées à la dramatique canadienne originale de
haute qualité |
Utilisation accrue des ressources canadiennes,
visibilité accrue des artistes canadiens et un plus grand choix pour les
téléspectateurs |
Prospérité économique |
Accorder l’accès aux infrastructures pour
encourager et faciliter la concurrence locale |
Favoriser le libre jeu du marché en ce qui
concerne la fourniture des services de télécommunications et offrir un plus
grand choix de services locaux à la clientèle |
Éliminer le vol de signaux |
Protéger l’industrie canadienne |
Prospérité sociale |
Se tenir au fait des technologies émergentes |
Offrir une technologie de pointe à des prix
raisonnables et abordables à la clientèle |
Surveiller la mise en application de la
réglementation et les politiques |
Assurer la conformité des entreprises
réglementées |
Processus améliorés et publication plus rapide
des décisions |
Accélérer le temps de réponse du Conseil aux
requêtes et demandes de l’industrie |
Mise en œuvre des initiatives
gouvernementales |
|
Conformité aux directives
gouvernementales |
Priorités
Dramatiques canadiennes
Dramatiques de langue anglaise : Le 6 mai 2004, le Conseil a publié,
afin d’obtenir des observations, une série de mesures incitatives qu’il proposait
à l’égard de la diffusion de dramatiques canadiennes de langue anglaise. En
novembre 2004, après avoir reçu les observations, le Conseil a publié les mesures
définitives (Mesures en faveur des émissions dramatiques télévisées
canadiennes de langue anglaise, avis public de radiodiffusion CRTC 2004-93,
29 novembre 2004). Le programme de mesures incitatives récompense les
radiodiffuseurs qui atteignent l’objectif que le Conseil a fixé à l’égard des
nouvelles heures de dramatiques canadiennes, et qui augmentent le nombre d’heures
de diffusion de ces émissions ainsi que les dépenses qu’ils y consacrent, en leur
accordant de précieuses minutes supplémentaires de publicité. Par la suite, le
Conseil a approuvé des conditions de licence mettant en œuvre le programme de
mesures incitatives pour les principaux groupes de télédiffuseurs qui présentent
des dramatiques.
Dramatiques de langue française : En juin 2004, le Conseil annonçait
des mesures possibles pour s’assurer que les dramatiques canadiennes originales
de langue française demeurent un élément clé des heures de grande écoute. En
janvier 2005, suite à l’examen des observations recueillies, le Conseil a publié
sa décision (Mesures en faveur des dramatiques originales canadiennes de
langue française diffusées à la télévision, avis public de radiodiffusion
CRTC 2005-8, 27 janvier 2005). Selon les mesures incitatives, les télédiffuseurs
qui décident d’adhérer au programme pourront diffuser des minutes de publicité
additionnelles pour chaque heure de dramatiques originales de langue française
qu’ils diffuseront aux heures de grande écoute. Les modifications requises aux
conditions de licence pour permettre aux télédiffuseurs d’adhérer au programme
ont été apportées et approuvées à la fin mars 2005 dans le cas des deux réseaux
privés TVA et TQS ainsi que leurs affiliées respectives.
Il est possible d’évaluer le succès des politiques du Conseil en matière de
dramatiques en examinant trois critères principaux : les heures de diffusion des
dramatiques canadiennes, les dépenses consacrées aux dramatiques canadiennes et
l’écoute des dramatiques canadiennes.
- Heures de diffusion des dramatiques canadiennes
Les titulaires de licence sont tenues de soumettre au Conseil des registres
dans lesquels sont notées toutes les émissions qu’ils diffusent.
- Dépenses consacrées aux dramatiques canadiennes
Bien que le Conseil ait éliminé les exigences relatives aux dépenses pour
la plupart des radiodiffuseurs dans le cadre de l’avis public intitulé La
politique télévisuelle au Canada : Misons sur nos succès, avis public de
radiodiffusion CRTC 1999-97, 11 juin 1999, il continue de surveiller les
dépenses que les titulaires consacrent à tous les types d’émissions en fonction
des déclarations annuelles qu’elles déposent.
- Écoute des dramatiques canadiennes
Depuis le début des années 1980, le Conseil suit de près l’écoute des
dramatiques canadiennes et l’évalue sous forme de pourcentage par rapport à
l’écoute globale des dramatiques des stations de langue anglaise. Ces
renseignements reposent sur les semaines d’automne de sondage intensif de BBM.
L’accès aux infrastructures
(partie intégrante des initiatives sur la concurrence locale)
L’alinéa 7c) de la Loi sur les télécommunications fixe comme
objectif d’accroître l’efficacité et la compétitivité, sur les plans national et
international, des télécommunications canadiennes. L’alinéa 7f) de la Loi sur
les télécommunications fixe comme objectif de favoriser le libre jeu
du marché en ce qui concerne la fourniture des services de télécommunication et
d’assurer l’efficacité de la réglementation, dans le cas où celle-ci serait
nécessaire.
Dans le domaine de l’interurbain, des données sans fil, des liaisons
spécialisées et des marchés Internet de détail, le CRTC s’est abstenu de
réglementer les prix, ayant estimé que la concurrence est suffisante pour
protéger les intérêts des usagers. Toutefois, le Conseil continue de juger
nécessaire de réglementer, de façon neutre sur le plan technologique, les marchés
qui ne peuvent pas être suffisamment concurrentiels.
Le Conseil continue de croire que la forme la plus durable de concurrence sera
finalement réalisée par la concurrence fondée sur les installations, c’est-à-dire
que les entreprises de services locaux concurrentes (ESLC) offrent leurs services
en utilisant leur propre équipement et installations, plutôt que de dépendre des
installations d’autres entreprises. Toutefois, bien que l’objectif du Conseil
soit d’établir une concurrence fondée sur les installations, il reconnaît la
nécessité d’une période de transition. Cette transition se caractérise
actuellement par une approche hybride qui permet aux nouveaux venus d’utiliser,
moyennant des tarifs réglementés, les installations des compagnies de
télécommunication titulaires qui sont jugées importantes pour les activités des
nouveaux venus.
Dans le but de maintenir son appui à la concurrence locale et de faciliter
l’entrée des concurrents dans les marchés locaux, le Conseil, par le biais
d’instances publiques en vue d’obtenir des commentaires, a initié les mesures
suivantes :
Le Conseil a supprimé les restrictions voulant que le service de ligne
d’abonné numérique (LAN) ne soit offert qu'avec le service local de base
d'affaires. Dorénavant, les clients pourront choisir un fournisseur de service
local distinct du fournisseur de service d'accès Internet haute vitesse. (FCI
Broadband – Demande de suppression des restrictions à l'égard de la fourniture
de services Internet de ligne d'abonné numérique de détail aux clients du
service d'affaires, décision de télécom CRTC 2004-34, 21 mai 2004).
Le Conseil a établi les exigences à l'égard du modem câble auxquelles les
FSI doivent satisfaire pour offrir un service d'accès haute vitesse à leurs
clients depuis les réseaux des entreprises de câblodistribution. (Accès
Internet de tiers fourni par modem câble, décision de télécom CRTC 2004-37,
4 juin 2004).
Le Conseil a modifié le cadre de réglementation régissant l'interconnexion
des entreprises de services locaux pour améliorer l'efficacité des réseaux des
entreprises (Arrangements de circuit régissant l'échange de trafic et le
point d'interconnexion entre les entreprises de services locaux, décision
de télécom CRTC 2004-46, 14 juillet 2004). Le Conseil a conclu que la réduction
du nombre de points d'interconnexion entre les entreprises s'accompagnera d'une
réduction générale des coûts pour les entreprises, ce qui, en bout de ligne,
profiterait aux consommateurs de services de télécommunication.
Le Conseil a éliminé certains obstacles à la concurrence en réduisant les
tarifs que les concurrents doivent payer aux compagnies de téléphone titulaires
et aux entreprises de câblodistribution pour leurs services de gros. Parmi ces
tarifs les plus significatifs, on compte les tarifs applicables à l'accès
Internet de tiers payés aux câblodistributeurs, les frais de traitement des
entreprises intercirconscriptions de base à payer aux fournisseurs de services
interurbains, ainsi que les tarifs applicables aux services RNC. (Tarifs,
modalités et conditions à l'égard des points d'interconnexion et des frais de
service applicables à l'accès Internet de tiers qui utilisent les réseaux de
câblodistribution, décision de télécom CRTC 2004-69, 2 novembre 2004;
Examen des frais de traitement des entreprises intercirconscriptions de base,
décision de télécom CRTC 2004-72, 9 novembre 2004; Services de réseau
numérique propres aux concurrents, décision de télécom CRTC 2005-6, 3
février 2005).
Le Conseil a établi les modalités, les conditions et les tarifs définitifs
auxquels les concurrents doivent se conformer pour obtenir des compagnies de
téléphone titulaires les services de réseau numérique sur lesquels ils comptent
pour fournir des services à leurs propres clients (Services de réseau
numérique propres aux concurrents, décision de télécom CRTC 2005-6, 3
février 2005). La décision concilie les intérêts des concurrents, des
compagnies de téléphone et des consommateurs. À la suite de cette décision, les
concurrents paieront généralement des tarifs plus bas pour des composantes de
réseau numérique, les compagnies de téléphone seront compensées pour les pertes
de revenus associées à ces réductions de tarif, et les consommateurs ne verront
pas leurs tarifs augmenter. Cette décision permet de mener à bien les objectifs
relatifs à la concurrence fondée sur les installations du fait que les tarifs
applicables aux services haute vitesse par fibre faciles à reproduire ont été
établis en tenant compte d'une marge suffisamment grande pour encourager les
concurrents à investir dans leurs propres installations, tandis que les tarifs
applicables à l'accès traditionnel à basse vitesse sur cuivre ont été fondés
sur le prix coûtant, plus un supplément de 15 p.100.
Le Conseil a établi un plan de rabais pour les concurrents (Finalisation
du plan de rabais tarifaire pour la qualité du service fourni aux concurrents,
décision de télécom CRTC 2005-20, 31 mars 2005) qui achètent des services
des entreprises de services locaux titulaires (ESLT), plan qui est basé sur 14
indicateurs de la qualité du service (QS). Dans l’éventualité où une ESLT ne
satisfait pas à l’un des indicateurs, le concurrent devient admissible à un
rabais de l’ESLT, lequel équivaut à 5 p.100 de ses paiements (uniques ou
mensuels).
Le Conseil estime qu’il reste encore beaucoup à faire avant que la concurrence
fondée sur les installations ne soit solide. La concurrence, en particulier dans
les marchés locaux, ne se développe pas aussi rapidement qu’il l’avait espéré.
Toutefois, il estime que l’on peut accélérer l’implantation de la concurrence
dans le marché local en continuant de consolider l’industrie parallèlement au
potentiel que représentent les nouveaux acteurs qui utilisent de nouvelles
technologies pour entrer dans le marché.
Le Conseil continue de vouloir une industrie canadienne des communications
durable et concurrentielle offrant aux consommateurs des services de
communication innovateurs et de grande qualité. Dans des décisions récentes et
des procédures de suivi, il a d’ailleurs cherché à éliminer les obstacles à cette
fin.
Élimination du vol des signaux
Le vol de signaux reste un problème pour l'ensemble du système canadien de
radiodiffusion. Cette activité, qui peut prendre toutes sortes de formes, inclut
aussi bien le vol de services de télévision par câble que de signaux par
satellite.
Le vol de signaux porte préjudice aux entreprises canadiennes tant sur le plan
économique que culturel. D’un point de vue économique, le vol de signaux prive
l’industrie canadienne de radiodiffusion d’importants revenus. Cette perte de
revenus réduit la capacité des entreprises de distribution par satellite et par
câble d’entretenir leurs infrastructures et d’investir dans des technologies
novatrices. En privant de revenus importants, les entreprises de distribution par
câble et par satellite, les télédiffuseurs, les producteurs d’émissions de
télévision et les titulaires de droits de diffusion, le vol de signaux réduit la
capacité des radiodiffuseurs d’acheter et de diffuser des émissions de télévision
canadiennes. Enfin, le vol de signaux diminue les contributions au Fonds canadien
de télévision, lesquelles sont proportionnelles aux revenus des titulaires. Le
FCT fournit le financement principal pour les productions typiquement
canadiennes.
Face au vol des signaux par satellite, le gouvernement a déposé en 2004 le
Projet de loi C-2, Loi modifiant la Loi sur la radiocommunication.
Ce projet de loi visait à renforcer l’application de la loi et la capacité de
l’industrie à prévenir le vol de signaux par satellite.
Parmi les amendements importants, on proposait l’obligation d’obtenir un
certificat d’importation du ministre de l’Industrie pour importer de l’équipement
de transmission par satellite au Canada. Afin de décourager les trafiquants
d’équipement illégal, le Projet de loi C-2 prévoyait des amendes beaucoup plus
sévères pour mieux refléter la gravité de l’offense et renforçait aussi la
capacité des parties concernées d’entreprendre des poursuites au civil et de
réclamer les dommages prévus dans la Loi.
Au printemps 2004, le Comité permanent de l’industrie des sciences et de la
technologie a étudié les amendements avec un certain nombre de représentants de
l’industrie et du gouvernement, dont le CRTC, qui a comparu à titre de témoin.
Cependant, à la suite du déclenchement des élections du 23 mai 2004 et de la
dissolution du Parlement, le projet de loi est mort au feuilleton.
Dans le cadre de leur programme de lutte contre le vol de signaux, plusieurs
membres clés de l’industrie ont pris diverses initiatives. Vous trouverez des
exemples de ces activités dans le Rapport de surveillance de la politique sur
la radiodiffusion 2005.
Nouvelles technologies
Service de communication vocale sur protocole Internet (VoIP)
En avril 2004, le Conseil a amorcé une instance en vue d'établir un cadre de
réglementation régissant les services de communication vocale sur protocole
Internet (VoIP). Le Conseil y a exprimé ses avis préliminaires sur certaines
obligations réglementaires auxquelles doivent satisfaire les fournisseurs de
services VoIP, y compris les obligations relatives aux entreprises de services
locaux titulaires qui déposent des tarifs, à la fourniture des services d’urgence
9-1-1 et 9-1-1 évolué, au service de relais téléphonique, aux garanties relatives
à la protection de la vie privée et au régime de contribution (Cadre de
réglementation régissant les services de communication vocale sur protocole
Internet, avis public de télécom CRTC 2004-2, 7 avril 2004). Le Conseil a mis
fin à l'instance en octobre et a rendu sa décision en mai 2005 (Cadre de
réglementation régissant les services de communication vocale sur protocole
Internet, décision de télécom CRTC 2005-28, 12 mai 2005).
Dans sa décision le Conseil a établi qu’il réglementerait le service VoIP que
lorsqu’il sera fourni et utilisé comme un service de téléphone local. Cette
décision est conforme aux décisions antérieures où le Conseil a décidé qu'il ne
réglementerait pas les services Internet de détail. Cette décision signifie
également qu'il ne réglementera pas les services VoIP d'ordinateur à ordinateur
(poste à poste) qui reposent exclusivement sur Internet.
Le Conseil a décrété que le service VoIP est un service téléphonique parce que
les Canadiens l'utilisent comme un service téléphonique, parce qu'il se vend
comme un service téléphonique et parce qu'il fonctionne comme un service
téléphonique. Le service VoIP permet des communications vocales bidirectionnelles
en temps réel en provenance et à destination de quiconque possède un numéro de
téléphone raccordé au réseau de téléphone public commuté, et ce, partout dans le
monde. Conformément à la Loi sur les télécommunications, cette décision
met l'accent sur les services plutôt que sur les technologies.
Les services VoIP actuellement sur le marché diffèrent peu des services de
circonscription de base – le type de service téléphonique local généralement
utilisé. Les services VoIP n'ont pas les caractéristiques d'un nouveau service
pour les raisons suivantes :
- Bon nombre de clients considèrent la téléphonie VoIP comme un équivalent ou
un quasi-substitut des services de circonscription de base; il est donc peu
probable que la majorité des consommateurs ou des entreprises s'abonne à la
fois au service VoIP et au service téléphonique traditionnel.
- La plupart des compagnies qui vendent des services VoIP les proposent avec
les mêmes caractéristiques de base que les services locaux. Certes, les
services VoIP peuvent comporter quelques fonctions distinctes, mais celles-ci
ne permettent pas d'établir qu'il s'agit d'un type de service de communication
entièrement différent.
Cette décision contribuera à atteindre l'objectif d'instaurer une concurrence
durable dans les marchés de la téléphonie locale. Aux termes de cette décision,
les entreprises de services locaux titulaires, c.-à-d. celles qui dominent les
marchés, ne peuvent vendre leurs services VoIP locaux en dessous du prix coûtant
afin d'enrayer la concurrence.
Le marché de la téléphonie locale compte parmi les quelques marchés du Canada
qui sont encore réglementés par le CRTC. Ces marchés ont été ouverts à la
concurrence en 1997. Les entreprises de services locaux titulaires dominent
encore les marchés et la concurrence ne s'est pas encore implantée dans les
marchés de la téléphonie locale.
Le Conseil est d’avis que les services VoIP constituent une étape cruciale
dans l'évolution des services téléphoniques locaux et c'est précisément à cette
étape que le Canada doit se doter d'un cadre de réglementation qui mènera le plus
rapidement possible à la concurrence.
Cette décision coïncide également avec le lancement d'un vaste processus qui
vise à éliminer la réglementation relative aux prix des services téléphoniques
locaux, y compris les services VoIP.
En avril 2005, le CRTC a publié un avis public (Abstention de la
réglementation des services locaux, avis public de télécom CRTC 2005-2, 28
avril 2005) dans lequel il sollicite des observations sur la façon de réduire la
réglementation des services téléphoniques locaux de résidence et d'affaires, au
fur et à mesure que la concurrence deviendra durable dans ces marchés.
Services de radio par abonnement
Le Conseil a été saisi de trois demandes de services de radio par abonnement,
incluant deux services distribués par satellite et un service par voie terrestre,
qui ont été publiées en juin 2004. Chacune des demandes ainsi que des questions
de politiques afférentes ont été examinées lors d’une audience publique qui s’est
tenue en novembre 2004.
Services de programmation à haute définition
En août 2004, le Conseil a sollicité des observations sur une proposition de
cadre exhaustif d’attribution de licences et de distribution des services payants
et spécialisés à haute définition (HD). Le cadre adopté par suite de cette
instance régira les licences et la distribution des versions HD des services
canadiens et non canadiens de télévision payante et spécialisée existants ainsi
que des nouveaux services HD canadiens et non canadiens. L’instance portera sur
les régimes d’attribution de licences pour les services canadiens de télévision
payante et spécialisée HD ainsi que pour leur distribution par les diverses
classes d’entreprises de distribution de radiodiffusion au pays, y compris
l’établissement de niveaux minimums de contenu HD que les services canadiens de
télévision payante et spécialisée doivent offrir pour faire l’objet d’une
distribution obligatoire par les entreprises de distribution (Appel
d’observations sur une proposition de cadre d’attribution de licence et de
distribution des services payants et spécialisés à haute définition, avis
public de radiodiffusion CRTC 2004-58, 6 août 2004).
Dans un même temps, le Conseil étudie les commentaires concernant un cadre de
réglementation devant régir la migration des services payants et spécialisés
distribués en mode analogique à une distribution en mode numérique. (Décisions
relatives à l’établissement des règles devant régir la distribution des services
spécialisés au service de base des entreprises de câblodistribution entièrement
numérisées; et appel de propositions pour un cadre de réglementation de la
migration à la distribution numérique des services payants et spécialisés
distribués en mode analogique, avis public de radiodiffusion CRTC 2005-1, 7
janvier 2005).
Ligne d’abonné numérique
En novembre 2004, le Conseil a attribué des licences régionales à Bell Canada
l’autorisant à fournir des services de distribution de ligne d’abonné numérique
(LAN) dans un certain nombre de localités de l’Ontario et du Québec. Aux termes
de ces licences, Bell Canada pourra livrer concurrence à d’autres distributeurs
et utiliser son infrastructure de télécommunication pour offrir aux résidents de
ces provinces un large éventail de services de radiodiffusion. Après avoir
examiné diverses questions de concurrence touchant les services de distribution
proposés par Bell Canada, le Conseil a conclu que la fourniture par la compagnie
de services de distribution par voie terrestre favoriserait la concurrence dans
le marché de la distribution, ce qui serait avantageux pour le système canadien
de radiodiffusion, en raison de l’accroissement du choix et de l’efficience (Entreprises
régionales de distribution de radiodiffusion en Ontario et au Québec,
décision de radiodiffusion CRTC 2004-496, 18 novembre 2004).
Mise en application
Le CRTC estime que ses pouvoirs d’application seraient nettement renforcés
s’il pouvait imposer des mesures correctives. Pour le moment, le Conseil n’est
pas habilité à imposer des amendes conformément aux lois qui lui confèrent son
pouvoir. Le Conseil fait remarquer que le Parlement a accordé à de nombreux
autres organismes et ministères le pouvoir d’imposer des amendes. Le Conseil
estime que ce pouvoir lui permettrait d’influer directement sur les agissements
d’une compagnie contrevenante et permettrait l’application de pénalités qui
seraient mieux adaptées à la fréquence et à la gravité des infractions.
Néanmoins, le Conseil continue de faire de son mieux, pour assurer la conformité
réglementaire, dans les limites des pouvoirs que lui confère actuellement la
Loi sur les télécommunications et la Loi sur la radiodiffusion.
Même si le gouvernement a indiqué qu’il est disposé à accorder au secteur des
télécommunications le pouvoir d’imposer des sanctions, et qu’il y songe pour le
secteur de la radiodiffusion, pour l’instant il n’a introduit aucune loi au
Parlement qui accorderait au CRTC un tel pouvoir.
Rationalisation des processus
Secteur de radiodiffusion
Processus publics
Au cours de la période faisant l’objet du rapport, le Conseil a tenu 12
audiences publiques en radiodiffusion. Les demandes qu’il y a entendues se
résument comme suit :
52 demandes visant l’exploitation de nouveaux services radiophoniques dans
divers marchés du pays, dont Halifax, Moncton, Saint John, Fredericton,
Ottawa/Gatineau, Vancouver et Kamloops.
Trois demandes visant l’exploitation de nouveaux services de radio par
abonnement au Canada.
Douze demandes de renouvellement, dont neuf soulevaient la question des
Conventions de gestion locale (CGL) et des Conventions de vente locale (CVL)
dans quatre marchés différents en Ontario, en Nouvelle-Écosse et à l’Île du
Prince-Édouard.
Quatre transactions de propriété incluant le transfert à CHUM Ltd. des
entreprises de télévision de Craig Media en Alberta et au Manitoba; le
transfert de l’entreprise de télévision Toronto One, de Craig Media à Québecor;
la transaction Astral/Corus mettant en cause 13 entreprises de radio AM et FM
au Québec; de même que le transfert de CJUK-FM Thunder Bay, de Big Pond à
Newcap.
Les 12 audiences publiques ont généré environ 63 350 interventions. Le Conseil
a également publié 65 avis portant sur quelque 200 demandes et 15 examens de
politique qui ont fait l’objet de près de 4 000 interventions. Le Conseil a
publié au total 598 décisions. Parmi ses autres activités de surveillance, il a
également examiné 2 800 rapports annuels, 5 940 registres d’émissions de
télévision et contrôlé le contenu de la programmation de 35 stations de radio.
Résolution de différends
Au cours de la période visée par le rapport, le CRTC a commencé à intervenir
davantage et plus rapidement à l’aide du mécanisme de résolution alternative des
différends (RAD). En effet, ces interventions, qui ont lieu avant le dépôt de
plaintes ou de demandes officielles de règlement des différends et avant la
présentation de la documentation afférente, visent principalement à cerner et à
supprimer le plus rapidement possible les obstacles à la résolution des litiges,
ce qui permet aux parties et au Conseil de réaliser des économies considérables
sur le plan des ressources. En cas de non règlement du différend, une
intervention plus précoce permet quand même aux parties de mieux comprendre la
situation et d’utiliser plus efficacement les ressources dont le Conseil dispose
pour régler les différends.
De progrès importants ont été réalisés à ce chapitre par le Groupe chargé des
litiges en matière de concurrence. Au début de l’exercice 2004-2005, 36 dossiers
n’étaient pas réglés, 15 nouveaux dossiers se sont ajoutés pendant l’année et 44
ont été réglés.
Processus accéléré
Au début de 2004, le Conseil a lancé sous la bannière « Processus accéléré »
un mécanisme visant à accélérer le règlement des questions de concurrence
découlant de la Loi sur les télécommunications (Procédure accélérée de
règlement des questions de concurrence, circulaire de télécom CRTC 2004-2, 10
février 2004). C’est en mars 2005 qu’a eu lieu la première audience accélérée
portant sur une question de concurrence découlant en même temps de la Loi sur
la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications. Le Conseil
est maintenant prêt à utiliser le processus accéléré à l’égard des questions de
concurrence en radiodiffusion (Procédure accélérée de règlement des différends
relevant de la Loi sur la radiodiffusion, circulaire de radiodiffusion CRTC
2005-463, 18 avril 2005).
Ordonnances d’exemption
En juin 2004, le Conseil a émis une ordonnance d’exemption relative aux
entreprises de distribution par câble desservant entre 2 000 et 6 000 abonnés et
en novembre 2004, le Conseil a émis une ordonnance d’exemption pour certaines
entreprises de radio de faible puissance qui diffusent des messages en direct ou
préenregistrés sur la circulation, les conditions météorologiques, les travaux de
construction et les fermetures de routes, etc.
D’autres situations où le processus accéléré pourrait être bénéfique sont
présentement à l’étude.
Rationalisation
En plus du processus accéléré et des ordonnances d’exemption, le Conseil a
également élaboré des mesures de rationalisation visant à accélérer sa prise de
décisions par l’allègement du nombre de lacunes ainsi qu’un nombre limité de
comparutions aux audiences publiques. Des consultations informelles auprès des
représentants de l’industrie sont amorcées afin d’élaborer de nouvelles
procédures à cet égard.
Secteur des télécommunications
Une réglementation efficace
Le Conseil a sensiblement diminué un arriéré de travail datant des années
antérieures. Ce progrès a été possible grâce à certaines initiatives découlant
d'une coopération accrue entre le Conseil et l'industrie, parmi lesquelles on
compte d'autres modes de règlement des différends, qui ont permis d'éviter les
longs processus plus officiels du CRTC. Dans un geste sans précédent, les
compagnies de téléphone titulaires ont également négocié avec leurs concurrents
la fourniture de services de gros, ce qui a permis au Conseil et aux compagnies
de réaliser des économies. De plus, lorsque les demandes sont incomplètes, le
Conseil les renvoie aux demandeurs au lieu d'effectuer des dépenses
supplémentaires en tentant d'y apporter les corrections requises. Le personnel du
Conseil a également résolu de nombreux problèmes par courrier. Toutes ces
initiatives ont permis au Conseil de mieux servir le public.
Abstention de réglementer
Afin d’accélérer les processus et de réduire la charge de travail, le Conseil,
conformément à la Loi sur les télécommunications, s’abstiendra de
réglementer certains marchés s’il peut prouver qu’ils sont suffisamment
concurrentiels. Les demandes d’abstention traitées cette année
concernaient notamment les services de liaisons spécialisées
intercirconscriptions (LSI) et les ententes conclues en vertu de l’article 29
pour les LSI dans le cas des compagnies de téléphone titulaires, la messagerie
électronique, la messagerie vocale dans le territoire de Sask Tel, les réseaux de
longue distance et le cellulaire dans les territoires des petites compagnies de
téléphone indépendantes.
Processus accéléré
Au début de 2004, le Conseil a établi un processus dans le but d'accélérer le
règlement des questions de concurrence découlant de la Loi sur les
télécommunications. Dans le cadre de ce nouveau processus accéléré, le
Conseil a mis sur pied une série de comités internes pour traiter des litiges qui
opposent en général deux parties, dans les cas où les problèmes sont
essentiellement de nature factuelle. Sur le plan de la logistique, le processus
accéléré permet d'entendre trois demandes le même jour, si nécessaire. Les
décisions sont habituellement publiées dans la semaine qui suit l'audience
publique. Déjà, six processus accélérés ont été suivis, dans le cadre desquels
neuf demandes ont été réglées. La rétroaction favorable des membres de
l'industrie montre clairement que ce programme est une réussite. (Procédure
accélérée de règlement des questions de concurrence, circulaire de télécom
CRTC 2004-2, 10 février 2004).
Rationalisation
En novembre 2004, le Conseil a publié son Rapport à la gouverneure en conseil
sur l'état de la concurrence dans les marchés des télécommunications au Canada et
sur la mise en place et l'accessibilité de l'infrastructure et des services de
télécommunication de pointe. Ce rapport est une source bien documentée de
renseignements de grande valeur sur l'industrie des télécommunications
canadiennes, tant pour le Conseil que pour les autres intervenants de
l'industrie. Pour préparer ce rapport, le Conseil a apporté d'importantes
améliorations à la collecte de données en introduisant un système de collecte en
ligne, qui permet le dépôt électronique en une seule fois des données nécessaires
aux listes d'enregistrement, aux licences internationales, aux droits de
télécommunication, au calcul de la subvention en fonction des revenus et au
rapport destiné à la gouverneure en conseil. De plus, le Conseil a réduit le
fardeau associé à la collecte de données pour les petites compagnies en
simplifiant les exigences et les formulaires de rapport pour ces compagnies. (Rapport
à la gouverneure en conseil – État de la concurrence dans les marchés des
télécommunications au Canada/Mise en place et accessibilité de l'infrastructure
et des services de télécommunication de pointe), novembre 2004, Collecte
de données sur l'industrie des télécommunications : mise à jour des listes
d'enregistrement du CRTC, droits de télécommunication, régime de contribution
fondé sur les revenus canadiens, licences internationales et surveillance de
l'industrie canadienne des télécommunications, circulaire de télécom CRTC
2005-4, 9 février 2005).
Résolution des différends non officiels et Comité directeur du CRTC sur
l'interconnexion (CDCI)
Cette année, le personnel du Conseil a été en mesure de résoudre plus de 25
différends non officiels entre des parties. Chaque fois qu'un différend non
officiel est réglé, le recours à un processus en vertu de la partie VII est
évité, ce qui permet aux parties et au Conseil de faire d'importantes économies.
Le Conseil a mis sur pied les groupes de travail du CDCI dans le but de régler
des questions d'ordre technique et opérationnel relatives à la concurrence
locale. Le Conseil a rendu quatre décisions sur certains problèmes dont a été
saisi le CDCI.
Autres sujets d’intérêt
(Pour de plus amples informations veuillez consulter CRTC – Plan de travail
triennal 2004-2007)
Secteur de la radiodiffusion
Dualité linguistique
En mai 2004, le Conseil, en tant qu’organisme nouvellement désigné, a présenté
son premier plan d’action pour la mise en application de l’article 41 de la
Loi sur les langues officielles. En mai 2005, le Conseil a soumis à
Patrimoine canadien, conformément à son plan, un rapport de ses réalisations pour
la période prenant fin le 31 mars de la même année. Ce rapport reflétait la
volonté du Conseil de continuer à assurer, dans les limites de son mandat, un
meilleur équilibre de services canadiens dans les marchés minoritaires.
Dans l’ensemble, le Conseil a atteint les objectifs énoncés dans son Plan
d’action 2004-2005 en continuant la mise en place de ses recommandations
concernant les services de radiodiffusion dans les marchés minoritaires, en
encourageant la communication au sein des communautés de langue officielle en
situation minoritaire et en tenant compte de la spécificité des radios
communautaires dans les analyses qui influent sur les décisions qu’il prend.
Diversité culturelle
À l’été 2004, le Groupe de travail sur la diversité culturelle à la télévision
de l’Association canadienne des radiodiffuseurs (l’ACR) a fait rapport au Conseil
sur la diversité à la télévision canadienne, les « pratiques exemplaires à
adopter » ainsi que sur l’élaboration à l’échelle de l’industrie de solutions
permettant d’accroître la présence et d’améliorer la représentation de notre
véritable diversité. (À l’image des Canadiens - Pratiques exemplaires pour la
diversité à la télévision privée – rapport de l’ACR). Le Conseil a
publié sa réponse au rapport en mars 2005 (Réaction du Conseil au rapport du
groupe de travail sur la diversité culturelle à la télévision, avis public de
radiodiffusion CRTC 2005-24, 21 mars 2005).
Pour aider l’industrie de la radiodiffusion à élaborer des stratégies qui
permettent d’inclure davantage de personnes handicapées dans les émissions de
télévision, le Conseil a également demandé à l’ACR de lui soumettre un plan
d’action en vue d’examiner des questions relatives à la présence, à la
représentation et à la participation de personnes handicapées dans le secteur de
la radiodiffusion. L’ACR a déposé son plan d’action en août 2004. Suite à ce
dépôt, le Conseil s’attend maintenant qu’en juillet 2005, l’ACR lui fasse rapport
des processus de recherche et de consultation qu’elle propose, et qu’elle lui
soumette un plan de mise en oeuvre énonçant les initiatives ou les démarches qui
seront entreprises.
Services de programmation non canadiens en langues tierces
En juillet 2004, le Conseil a approuvé l’ajout, à ses listes de services par
satellite, de neuf nouveaux services de programmation non canadiens en langues
tierces admissibles à une distribution au Canada en mode numérique, et il a
rejeté les demandes visant à ajouter six autres services non canadiens
majoritairement en langues tierces. Ce faisant, le Conseil a tenu compte des
opinions exprimées par les communautés ethniques de langues tierces qui étaient
mal desservies, ainsi que de la demande visant à élargir l’accès à des services
de programmation en langues tierces. Et à cette fin, le Conseil a entrepris une
réévaluation de son approche à l’égard de l’ajout de services non canadiens en
langues tierces aux listes de services par satellite pouvant être distribués en
mode numérique. En décembre 2004, à la suite de cette réévaluation, le Conseil a
adopté une approche révisée à l’égard de l’autorisation de services de télévision
en langues tierces, mettant ainsi davantage l’accent sur l’amélioration du choix
et de la diversité des services de télévision offerts aux groupes ethniques mal
desservis dans une troisième langue au Canada. Dans sa décision, le Conseil a
déclaré que dorénavant, les services non canadiens d’intérêt général en langues
tierces pourraient généralement être ajoutés aux listes numériques, sous réserve,
le cas échéant, des nouvelles exigences en matière de distribution et
d’assemblage énoncées dans sa décision.
En plus des services non canadiens en langues tierces, le Conseil a ajouté les
services non canadiens de langue anglaise suivants aux listes de services par
satellite admissibles à une distribution en mode numérique : MSNBC, Bloomberg
Television, Fox News et NFL Network
Amélioration des services offerts aux personnes atteintes d’un handicap
En février 2005, le Conseil a rappelé aux distributeurs l’obligation que leur
fait le Règlement sur la distribution de radiodiffusion de transmettre à
leurs abonnés des émissions accompagnées de vidéodescription. Toutefois,
conscient des contraintes techniques, opérationnelles et financières, le Conseil
a lancé un appel d’observations au sujet des obligations pertinentes qui
pourraient être imposées aux petits distributeurs de radiodiffusion. Les
observations doivent être déposées d’ici le 19 avril 2005 (Exigences du
Conseil quant à la transmission d’émissions accompagnées de vidéodescription -
Appel aux observations sur l’obligation des petites entreprises de distribution
de radiodiffusion, avis public de radiodiffusion CRTC 2005-18, 25 février
2005).
Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion
En décembre 2004, le Conseil a publié la cinquième édition de son Rapport
de surveillance de la politique sur la radiodiffusion. Le rapport permet au
CRTC d’évaluer de façon continue dans quelle mesure ses règlements, politiques et
décisions lui permettent d’atteindre les objectifs de la Loi sur la
radiodiffusion. Il fournit en outre un large éventail de renseignements sur
des questions touchant la télévision, la radio, la distribution de
radiodiffusion, les aspects sociaux et Internet. Le rapport de 2004 a introduit
une nouvelle technique pour mesurer les cotes d’écoute des émissions de
télévision canadiennes, l’audimètre. Le Conseil participe à un groupe de travail
qui a raffiné la méthodologie permettant d’ajouter le pays d’origine et le type
d’émission à toutes les émissions enregistrées à la fois sur les bases de données
des audimètres du Bureau of Broadcast Measurement Canada (BBM) et de Nielsen
Media Research. Ces nouveaux champs de données sont d’ailleurs disponibles pour
les émissions diffusées depuis le 1er septembre 2003.
Secteur des télécommunications
Protection aux consommateurs
Le Conseil a renforcé certaines garanties offertes aux consommateurs. Ainsi,
les revendeurs doivent respecter les mêmes clauses de confidentialité que les
entreprises, et les compagnies de téléphone titulaires doivent avoir le
consentement exprès des clients pour leur fournir un service
d'assistance-annuaire inverse. Le Conseil s'est également assuré que les
compagnies de téléphone titulaires ne peuvent ni suspendre ni résilier les
services tarifés d'un client qui a fait des paiements partiels suffisants pour
couvrir ses arriérés impayés et elles doivent fournir tous les mois à leurs
clients des états de compte détaillés. De plus, le Conseil a approuvé la
fourniture du service 9-1-1 évolué sans fil au Manitoba.
Plan d’amélioration du service
L'un des objectifs du Conseil est de garantir que toutes les régions du Canada
ont accès à des services de télécommunication fiables, abordables et de qualité.
Dans cette optique, le Conseil a approuvé des augmentations de dépenses en
immobilisations pour plusieurs plans d'amélioration du service (PAS) de
compagnies de téléphone titulaires. Ces dépenses contribueront à étendre le
service dans des localités non desservies et à mettre à jour le service dans les
régions où les clients n'ont pas accès à des services de télécommunication de
base.
Qualité du service
Le Conseil a établi des mécanismes de rajustement tarifaire pour la qualité du
service. Destinés aux consommateurs et aux concurrents qui sont les clients des
compagnies de téléphone titulaires, ces mécanismes ont été mis en place afin de
garantir aux Canadiens qu'ils continueront de recevoir un service fiable et de
qualité de la part de leur compagnie de téléphone titulaire. Le Conseil a conclu
qu'il ne pouvait se fier uniquement à la concurrence pour garantir aux clients la
fourniture de services de qualité et il a donc rendu des décisions grâce
auxquelles les consommateurs et les concurrents se verront attribuer un crédit
sur leur état de compte chaque fois que leur compagnie de téléphone titulaire ne
satisfait pas aux normes du service de qualité établies par le Conseil.
Règles de télémarketing
Le Conseil a annoncé des modifications aux règles de télémarketing afin de
mieux protéger la vie privée des consommateurs en prévenant les inconvénients
anormaux liés aux télécommunications non sollicitées. Dans sa décision, le
Conseil a déclaré qu'il croyait qu'une liste nationale de numéros à ne plus
appeler serait particulièrement utile à cette fin. Toutefois, le Conseil a
indiqué qu'il serait inefficace de mettre en œuvre une liste nationale sans
disposer des fonds de démarrage appropriés et du pouvoir de donner des amendes
pour fins d'application. Le 13 décembre 2004, l'honorable David L. Emerson,
ministre de l'Industrie, a annoncé que le gouvernement du Canada allait adopter
une loi visant à modifier la Loi sur les télécommunications afin
d'habiliter le Conseil à établir une liste nationale de numéros à ne plus
appeler. Cette loi donnerait également au Conseil le pouvoir de percevoir des
amendes auprès des télévendeurs qui n'observent pas les règles, ainsi que le
pouvoir de conclure un contrat avec une tierce partie du secteur privé pour faire
fonctionner ce service. La loi visant à modifier la Loi sur les
télécommunications n’a pas encore été adoptée.
Dernier téléphone payant dans une collectivité
Le Conseil a établi un processus de notification dans les cas où, dans une
collectivité, il est prévu que les derniers téléphones payants seront
retirés. Le Conseil a également ordonné aux ESLT de mettre en œuvre le programme
d'installation de téléscripteurs pour certains téléphones payants de façon à
améliorer le service auprès des consommateurs malentendants.
SECTION III : Informations additionnelles
Organigramme du CRTC
![Organigramme du CRTC](/web/20061111021131im_/http://www.crtc.gc.ca/frn/BACKGRND/dpr2005/dpr2005b.jpg)
- La structure et les règles administratives actuelles du CRTC ont été
établies par le Parlement, avec la Loi sur la radiodiffusion de 1991 qui
modifiait la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes.
- Le CRTC est constitué d’au plus 13 membres à temps plein et six membres à
temps partiel, nommés par le gouverneur en conseil pour un mandat renouvelable
d’une durée maximale de 5 ans.
- Il y a une présidence, une vice-présidence pour la radiodiffusion et une
vice-présidence pour les télécommunications. Ces trois postes sont occupés par
des membres à temps plein.
- Ensuite, à l’exception des décisions touchant les télécommunications,
relevant uniquement des membres à temps plein, tous les membres du Conseil
participent à celles rendues en matière de radiodiffusion.
- Enfin, pour remplir toutes nos obligations, immédiates et à moyen terme,
vis-à-vis des lois, des parlementaires, de la population et de l’industrie,
quelque 410 personnes, spécialisées en radiodiffusion et en télécommunications,
mettent leur expertise à contribution.
Renseignements et tableaux financiers
Une représentation graphique de la structure d’activités et de
responsabilisation incluant les niveaux de ressources est présentée ci-après :
Structure d’activités et de responsabilisation du CRTC
![Secteur d'activité : Règlementation des communications dans l'intérêt du public, Dépenses prévues - 43,7 millions $; Autorisations totales - 44,0 millions $; Dépenses réelles 2004-2005 - 44,0 millions $. Structure de responsabilisation : Président, Conseillers. Structure organisationnelle : Radiodiffusion, Télécommunications, Communications, Contentieux, Secrétariat, Services intégrés.](/web/20061111021131im_/http://www.crtc.gc.ca/frn/BACKGRND/dpr2005/dpr2005c.jpg)
Note : Le CRTC rend compte au Parlement par l’intermédiaire de la ministre du
Patrimoine canadien.
Tableau 1 : Comparaison des dépenses prévues et des
dépenses réelles (en millions de dollars)
Secteur d'activité |
2002-2003
Dépenses réelles |
2003-2004
Dépenses réelles |
2004-2005 |
Budget prin-cipal |
Dépenses prévues |
Total des autori-sations |
Dépenses réelles |
Réglemen-tation de la commu-nication dans
l’intérêt public |
42,3 |
43,2 |
43,7 |
43,7 |
44,0 |
44,0 |
Moins: revenus disponibles (note 1) |
33,0 |
35,0 |
37,6 |
37,6 |
37,6 |
37,6 |
Dépenses nettes |
9,3 |
8,2 |
6,1 |
6,1 |
6,4 |
6,4 |
Rajustements :
Budget supplé-mentaire des dépenses :
Report du budget d’exploi-tation |
|
|
|
0,5 |
|
|
Crédit 15 du CT : Conventions collectives et
autres rajustements compen-satoires |
|
|
|
0,2 |
|
|
Total des dépenses nettes |
9,3 |
8,2 |
6,1 |
6,8 |
6,4 |
6,4 |
Moins revenus non disponibles (note 1) |
103,4 |
115,2 |
- |
118,1 |
118,1 |
118,1 |
Plus: Coût des services offerts par d’autres
ministères (note 2) |
15,0 |
14,5 |
- |
15,8 |
15,5 |
15,5 |
Coût net |
(79,1) |
(92,5) |
6,1 |
(95,5) |
(96,2) |
(96,2) |
Équivalent à temps plein (note 3) |
415 |
417 |
|
410 |
|
401 |
Note 1 Pour plus d’informations, consulter la section intitulée
"Explication des revenus".
Note 2 Le coût des services offerts par d’autres ministères (tableau 3)
sont: réglementation du spectre par Industrie Canada; les locaux fournis par
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, la part de l’employeur aux
primes d’assurance du régime d’assurance des employés et dépenses payées par le
Secrétariat du Conseil du Trésor et les dépenses associées aux services légaux
fournis par Justice Canada.
Note 3 Les équivalents à temps plein (ETP) reflètent les ressources
humaines nécessaires au CRTC pour offrir ses services et programmes. Ce nombre
est basé sur un calcul qui tient compte des emplois à temps plein, à temps
partiel, à terme et occasionnel. Le CRTC n’est plus tenu de contrôler le nombre
de ETP qu’il utilise mais il doit par contre gérer le budget du personnel à
l’intérieur de son budget d’exploitation et il a toute la latitude pour le gérer
selon ses besoins. Ces données sont présentées à titre purement informatif.
Note 4 Les parenthèses indiquent que les revenus excèdent le coût brut du
programme.
Tableau 2 : Sommaire des crédits approuvés
Ce tableau contient de l’information sur la portion du budget du Conseil qui
est financée par des crédits.
(en millions de dollars) |
2004-2005 |
Poste voté ou législatif |
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes |
Budget principal |
Dépenses prévues |
Autori-sations |
Dépenses réelles |
45 |
Dépenses du programme |
- |
0,7 |
1,3 |
1,3 |
(S) |
Contribution aux régimes d’avantages sociaux
des employés |
6,1 |
6,1 |
5,1 |
5,1 |
|
Total |
6,1 |
6,8 |
6,4 |
6,4 |
Tableau 3 : Coût net du programme
(en millions de dollars) |
2004-2005 |
Dépenses réelles totales |
6,4 |
Plus: Coût des services offerts
par d’autres ministères |
|
Locaux fournis par Travaux publics et Services
gouvernementaux Canada (TPSGC) |
2,9 |
La part de l’employeur aux primes d’assurance du
régime d’assurance des employés et dépenses payées par le SCT |
2,4 |
Couverture des indemnisations des accidents du
travail fournie par Développement social Canada |
|
Salaire et dépenses associées aux services
légaux fournis par Justice Canada |
0,2 |
Réglementation du spectre par Industrie Canada |
10,0 |
Moins: Revenus non disponibles |
118,1 |
2004-2005 Coût net |
(96,2) |
Tableau 4 : Revenus disponibles et non disponibles
(en millions de dollars) |
Dépenses réelles
2002-2003 |
Dépenses réelles
2003-2004 |
2004-2005 |
Budget principal |
Dépenses prévues |
Total des autori-sations |
Dépenses réelles |
Revenus disponibles (note 1) |
|
|
|
|
|
|
Réglemen-tation de la communi-cation dans
l’intérêt public |
|
|
|
|
|
|
Droits de licence de radio-diffusion Partie I |
17,8 |
18,2 |
|
19,8 |
19,8 |
19,8 |
Droits de télécommu-nications |
15,2 |
16,8 |
|
17,8 |
17,8 |
17,8 |
Total des revenus disponibles |
33,0 |
35,0 |
37,6 |
37,6 |
37,6 |
37,6 |
Revenus non disponibles
(note 2) |
|
|
|
|
|
|
Droits de licence de radiodiffusion |
|
|
|
|
|
|
Partie I |
5,3 |
6,7 |
|
6,0 |
6,0 |
6,0 |
Partie II |
92,6 |
102,5 |
|
107,2 |
107,2 |
107,2 |
Droits de télécommunications |
5,5 |
6,0 |
|
4,9 |
4,9 |
4,9 |
Total des revenus non disponibles |
103,4 |
115,2 |
|
118,1 |
118,1 |
118,1 |
|
Total des revenus (note 3) |
136,4 |
150,2 |
37,6 |
155,7 |
155,7 |
155,7 |
Note 1 Le CRTC retient ses revenus disponibles pour financer son budget de
fonctionnement
Note 2 Les revenus non disponibles des droits de licence de radiodiffusion
de la partie 1 et les droits de télécommunications du CRTC couvrent les coûts
engagés par les autres ministères fédéraux pour des services (à l’exclusion de la
gestion du spectre d’Industrie Canada) rendus sans frais pour le CRTC ainsi que
les coûts associés aux régimes d’avantages sociaux des employés. Les droits de
licence de radiodiffusion, partie II, sont également considérés comme non
disponibles.
Note 3 Tous les revenus sont crédités au Trésor.
Explication des revenus
Le CRTC perçoit des droits en vertu de la Loi sur la radiodiffusion et
de la Loi sur les télécommunications ainsi que des règlements y afférant,
à savoir le Règlement sur les droits de licence de radiodiffusion de 1997
et le Règlement de 1995 sur les droits de télécommunications. Pour
l’exercice 2004-2005 :
Les droits de licence de radiodiffusion de la Partie I se sont élevés à
25,8 millions de dollars (19,8 millions de dollars de revenus disponibles et
6,0 millions de dollars revenus non disponibles);
Les droits de licence de la partie II se sont élevés à 107,2 millions de
dollars; et
Les droits de télécommunications se sont élevés à 22,7 millions de dollars
(17,8 millions de dollars de revenus disponibles et 4,9 millions de dollars de
revenus non disponibles).
Table 5: Droits du CRTC (note 1)
Nom des droits |
Type de droits |
Pouvoir
d'établis-sement des droits |
Date de la
dernière modifi-cation |
2004-2005 |
Consultation publique |
Revenu réel
(000$) |
Coût total
(000$) |
|
Droits de Télécommu-nications |
Régle-mentaire (R) |
Loi sur les Télécommu-nications (Article 68)
Règlement sur les droits de télécommu-nication 1995 |
1995 |
22,7 |
22,7 |
Radio-diffusion et télécommu-nications
Pleine consultation publique à chaque modification du Règlement sur les
droits de télécommu-nications ou du Règlement sur les droits de licence de
radio-diffusion. |
Droits de licence en radio-diffusion Partie I
Partie II |
Régle-mentaire (R)
Droits et privilèges
|
Loi sur la radio-diffusion (Article 11)
Règlement sur les droits de licence en radio-diffusion 1997 |
1997 |
25,8
107,2 |
25,8
(note 2) |
|
|
|
|
155,7 |
48,5 |
Note 1 L’information dans ce tableau est présentée dans un but de
transparence et de compréhension en ce qui a trait aux droits du CRTC.
Note 2 L’assujettissement à la partie II des droits de licence se justifie
comme suit :
obtenir un rendement équitable pour les Canadiens pour l’accès à une
ressource publique et pour son exploitation (les radiodiffuseurs utilisent le
spectre de radiodiffusion);
recouvrer les frais d’Industrie Canada associés à la gestion du spectre de
radiodiffusion (environ 10 millions par année);
représenter le privilège de détenir une licence de radiodiffusion à des
fins commerciales.
Note 3 Les prévisions de revenus pour 2004-2005 et les revenus prévus pour
2005-2006 à 2007-2008 sont publiés au tableau 5 du Rapport sur les plans et
priorités de 2005-2006
http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports/rpps/2005_06.htm
Note 4 Le règlement afférent aux droits de licence en radiodiffusion et le
règlement afférent aux droits de télécommunications sont présentés sur le site
Web aux adresses suivantes: http://www.crtc.gc.ca/frn/LEGAL/LICENCE.HTM
(radiodiffusion) et
http://www.crtc.gc.ca/frn/LEGAL/TFEES.HTM (télécommunications)
Droits de licence de radiodiffusion
L'article 11 de la Loi sur la radiodiffusion autorise le Conseil à
réglementer les droits de licence. Ce règlement s'applique à toutes les
titulaires autres que les classes d'entreprises spécifiquement exemptées dans
l'article 2 du règlement sur les droits. Chaque titulaire visée doit verser
annuellement au Conseil les droits de licence de la partie I et de la partie II1.
Pour 2004-2005, le CRTC a perçu un total de 133 millions de
dollars auprès des entreprises de radiodiffusion (25,8 millions de dollars en
partie I et 107,2 millions de dollars en partie II).
Les droits de la partie I sont basés sur le coût total estimatif pour
l'exercice en cours de la réglementation de la radiodiffusion par le Conseil et
d'autres ministères fédéraux ou agences, excluant des dépenses de gestion du
spectre. Ce coût total est égal à la somme de ce qui suit :
les frais de l'activité Radiodiffusion du Conseil;
la part des frais attribuables aux activités administratives du Conseil
dans le cadre de l'activité Radiodiffusion du Conseil; et
les autres coûts entrant dans le calcul du coût net du programme du Conseil
dans le cadre de l'activité Radiodiffusion, à l'exclusion des coûts de
réglementation du spectre de la radiodiffusion.
Le coût total estimatif de la réglementation de la radiodiffusion est énoncé
dans le Plan des dépenses du Conseil publié dans la Partie III du Budget des
dépenses du gouvernement du Canada (Partie III, Rapport sur les plans et
priorités). Le Conseil calcule le rajustement annuel des coûts de la Partie I,
d'après la différence entre le coût total estimatif et le coût total réel de la
réglementation du Conseil. Le rajustement annuel est porté au débit ou au crédit
du titulaire lors de la facturation de l'année suivante.
La partie II des droits de licence s'élève à 1,365 % de l'excédent des revenus
bruts provenant des activités de radiodiffusion sur la franchise applicable. Le
CRTC perçoit les droits de la partie II au nom du gouvernement, tous les revenus
perçus étant déposés au Trésor. Le calcul de ces droits se justifie comme suit:
obtenir un rendement équitable pour les Canadiens pour l’accès à une
ressource publique et pour son exploitation (les radiodiffuseurs utilisent le
spectre de radiodiffusion);
recouvrer les frais de Industrie Canada associés à la gestion du spectre de
radiodiffusion; et
représenter le privilège de détenir une licence de radiodiffusion à des
fins commerciales.
Droits de télécommunications
L'article 68 de la Loi sur les télécommunications établit la formule de
perception des droits de télécommunications perçus par le Conseil auprès des
entreprises qu'il réglemente. Chaque entreprise qui dépose une tarification doit
payer des droits basés sur le rapport entre ses revenus d'exploitation et
l'ensemble des revenus de toutes les entreprises canadiennes ayant déposé une
tarification. Pour 2004-2005, le Conseil a perçu 22,7 millions de dollars en
droits de télécommunications.
Les droits perçus annuellement par le CRTC sont égaux à la somme :
des frais de l'activité Télécommunications du Conseil;
de la part des frais des activités administratives du Conseil qui est
attribuable à l'activité Télécommunications; et
des autres frais entrant dans le calcul du coût net du programme du Conseil
qui est attribuable à son activité Télécommunications
Le coût total estimatif de la réglementation des télécommunications est énoncé
dans le Plan de dépenses du Conseil publié dans la Partie III du Budget des
dépenses du gouvernement du Canada (Partie III, Rapport sur les plans et
priorités). Le Conseil calcule le rajustement annuel des droits de
télécommunications, d'après la différence entre le coût total estimatif et les
dépenses réelles. Le rajustement annuel est porté au débit ou au crédit du
titulaire lors de la facturation de l'année suivante.
Règlement des différends – évaluation des droits et des tarifs
Le processus de règlement des litiges du CRTC concernant l’évaluation des
droits de licence de radiodiffusion et des tarifs de télécommunications se résume
de la façon suivante:
Pour les payeurs de droits, la première personne à contacter concernant
toute question d’évaluation ou de paiement des droits est le Directeur adjoint,
Opérations financières & traitement des droits de licences puis ensuite le
Directeur des finances et des services administratifs. Les payeurs de droits
peuvent faire part de leurs préoccupations par téléphone, par courriel ou par
lettre. Jusqu’à présent, le personnel du CRTC a été en mesure de résoudre la
plupart des problèmes soulevés par les payeurs de droits.
Si un problème ne peut être résolu par le personnel du CRTC, les payeurs de
droits doivent alors soumettre par écrit toute la documentation permettant
d’étayer leur préoccupation à la Secrétaire générale du CRTC qui la mettra à
l’étude. Le CRTC répond par écrit à toutes les lettres portant sur ce type de
sujets.
Politique sur les normes de service pour les frais d’utilisation
En ce qui concerne la politique du conseil du Trésor sur les normes de
services pour les frais d’utilisation externe, le CRTC a mis sur pied un groupe
de travail visant à développer des normes de services qui seront considérées
comme une pratique de saine gestion et de responsabilisation. Nous prévoyons
qu’il y aura un processus de consultation et que les normes de services seront
disponibles pour la publication du rapport annuel sur le rendement de 2005-2006.
Politiques sur les voyages
Le CRTC utilise les politiques du Secrétariat du Conseil du Trésor pour les
voyages. Ceci inclut les Autorisations spéciales de voyager et la Directive sur
les voyages, les taux et les indemnités.
Tableau 6 : Réponses aux comités parlementaires pour
l’année financière 2004-2005
Réponses aux comités parlementaires
|
Le Comité permanent mixte sur les langues officielles
|
En août 1994, le gouvernement du Canada a approuvé
l’établissement de cadres de responsabilité pour la mise en œuvre des
articles 41 et 42 de la Loi sur les langues officielles (LLO). En
vertu de l’article 41, le gouvernement fédéral s’engage à promouvoir
l’épanouissement des communautés anglophones et francophones vivant en
situation minoritaire au Canada, à appuyer leur essor et à favoriser ainsi la
pleine reconnaissance et l’usage du français et de l’anglais dans la société
canadienne. Le 3 février 2003, le Comité permanent sur les langues
officielles recommandait au gouvernement du Canada d’ajouter le CRTC à la
liste des institutions fédérales désignées dans le cadre de
responsabilisation adopté en 1994. Après que le gouvernement ait accepté
cette recommandation, la ministre du Patrimoine canadien, à titre de
coordonnatrice interministérielle de la mise en application de l’article 41
de la LLO, a informé le CRTC, le 22 août 2003, de sa nouvelle désignation.
Elle a précisé que cette décision était motivée par le rôle important que
joue le CRTC par rapport aux communautés de langue officielle en situation
minoritaire.
Dans sa lettre, la ministre a également mentionné l’obligation du CRTC
d’élaborer, après avoir consulté les communautés de langue officielle
minoritaire, un plan d’action sur les langues officielles qui tienne
pleinement compte des besoins de ces communautés, dans les limites de son
mandat.
Le 14 mai 2004, le Conseil a publié son premier plan d’action pour la mise
en application de l’article 41 de la LLO (Langues officielles – Plan
d’action du CRTC 2004-2005), ainsi que le résumé des réalisations
récentes en faveur des communautés de langue officielle en situation
minoritaire. Le Conseil, en préparation à l’élaboration de son premier plan
d’action, a consulté les organismes qui représentent ces collectivités.
En mai 2005, le Conseil a soumis à Patrimoine canadien, conformément à son
plan, un rapport de ses réalisations pour la période prenant fin le 31 mars
de la même année. Ce rapport reflétait la volonté du Conseil de continuer à
assurer, dans les limites de son mandat, un meilleur équilibre de services
canadiens dans les marchés minoritaires.
Dans l’ensemble, le Conseil a atteint les objectifs énoncés dans son Plan
d’action 2004-2005 en continuant la mise en place de ses recommandations
concernant les services de radiodiffusion dans les marchés minoritaires, en
encourageant la communication au sein des communautés de langue officielle en
situation minoritaire et en tenant compte de la spécificité des radios
communautaires dans les analyses qui influent sur les décisions qu’il prend. |
Fonction de contrôleur moderne (maintenant connu sous Cadre de
responsabilisation de gestion (CRG)
|
En décembre 2002 a été mis sur pied un Comité directeur de
la modernisation de la fonction de contrôleur dans le but de préparer et de
mettre en œuvre l’initiative de la Modernisation de la fonction de contrôleur
(MFC) au CRTC. En novembre 2003, le CRTC a effectué une évaluation de la
capacité de la MFC. Il s’agissait d’une auto-évaluation des capacités
actuelles du CRTC en ce qui concerne les pratiques de gestion moderne
définies par le Secrétariat du Conseil du trésor en fonction de 33 critères.
L’évaluation a consisté à interviewer individuellement six cadres supérieurs
et à réunir six groupes de réflexion d’environ 60 gestionnaires.
On a ensuite distribué un rapport résumant les résultats pour que les
participants les valident. Ces résultats ont fait l’objet d’un examen et de
discussions au Forum des gestionnaires du Conseil qui s’est tenu le 31 mars
2004 (réunion des gestionnaires deux fois par année). On a demandé aux
participants de proposer des mesures à prendre au sujet des éléments
prioritaires. Les membres du Comité directeur de la modernisation de la
fonction de contrôleur ont ensuite utilisé cette information pour élaborer un
Plan d’action qui a été publié en septembre 2004.
Ce Plan d’action a tenu compte des éléments suivants qui ont été jugés de
la plus haute importance par l’équipe de gestion du CRTC : leadership
stratégique, motivation des gens, transfert des connaissances, planification
de la relève et plans d’apprentissage. Le suivi et le prochain plan d’action
seront publiés en septembre 2005. |
Tableau 7: Initiative d’amélioration des services
Procédure accélérée de règlement des différends
relevant de la Loi sur la radiodiffusion, circulaire de
radiodiffusion CRTC 2005-463, 18 avril 2005 |
En vue d’accélérer le règlement des différends en matière de
radiodiffusion, le Conseil estime qu’il est temps d’implanter une procédure
prévoyant la tenue d’audiences publiques expéditives. Ces audiences viennent
compléter les lignes directrices et les outils dont se sert actuellement le
Conseil pour résoudre les différends. Cette procédure s’apparente à celle
qu’il a récemment adoptée pour résoudre les différends en vertu de la Loi
sur les télécommunications (voir Procédure accélérée de règlement des
questions de concurrence, circulaire de télécom CRTC 2004-2, 10 février
2004). |
Lancement d'un processus simplifié pour le traitement
des dépôts tarifaires concernant les services de détail, circulaire
de télécom CRTC 2005-6, 25 avril 200 |
Cette circulaire regroupe les importantes mesures que le
Conseil a prises en vue d'améliorer l'efficacité de la réglementation. Le
Conseil estime que ces mesures lui permettront de réduire considérablement le
retard sur le plan de la réglementation, étant donné qu'il a indiqué qu'il
répondrait à chaque demande tarifaire relative à un service de détail dans un
délai de 10 jours ouvrables et que, dans la quasi-totalité des cas, il
rendrait sa décision dans un délai de 45 jours ouvrables. En instaurant ces
mesures, le Conseil vient rehausser la certitude à l'égard du processus
puisque, désormais, les requérantes sauront rapidement dans quel délai le
Conseil prévoit traiter leurs demandes.Comment
fonctionnent les nouvelles procédures relatives au tarif de détail
Dans le secteur des services de détail, une compagnie de téléphone
réglementée doit déposer une demande tarifaire lorsqu’elle introduit un
nouveau produit ou un nouveau service. Or, si la demande est traitée
rapidement, la compagnie peut lancer son nouveau produit ou service
rapidement auprès de ses clients.
Dans le but d’offrir un délai d’exécution rapide et d’assurer l’équité en
matière de concurrence, le Conseil exige désormais que les compagnies
déposent leurs demandes au complet avant qu’il ne les examine. De plus, à
compter du 1er mai 2005, toutes les compagnies devront déposer
leurs demandes par voie électronique, si ce n’est déjà fait.
Les nouvelles procédures prévoient que dans les 10 jours ouvrables suivant
la date de réception d'une demande tarifaire complète relative à un service
de détail, le Conseil publiera :
- une ordonnance dans laquelle il approuve provisoirement la demande;
- une lettre dans laquelle il indique qu'il entend traiter la demande
dans les 45 jours ouvrables suivant la réception de la demande et où il
explique pourquoi il n'a pas accordé une approbation provisoire;
- une lettre dans laquelle il adresse des demandes de renseignements ou
précise qu'il en adressera dans les cinq prochains jours ouvrables; dans un
cas comme dans l'autre, le Conseil préciserait qu'il entend se prononcer
sur la demande dans les 45 jours ouvrables; ou
- une lettre dans laquelle le Conseil indique qu'il ferme le dossier
parce que la demande comporte des lacunes, tout en prenant soin
d'identifier les lacunes en question.
Dans cet exercice de simplification, le Conseil a également réduit le
délai prévu pour le dépôt des observations. Les parties intéressées devront
donc présenter leurs observations dans les 25 jours ouvrables suivant le
dépôt de la demande et la requérante disposera de sept jours ouvrables, après
la date limite de dépôt des observations, pour y répliquer. Les parties
peuvent demander une prorogation des délais, sous réserve de justification à
l’appui. |
Nouvelles procédures relatives au traitement des
demandes de dénormalisation et/ou de retrait de services tarifés,
circulaire de télécom CRTC 2005-7, 30 mai 2005 |
Cette circulaire regroupe les importantes mesures que le
Conseil a prises en vue d'améliorer l'efficacité de la réglementation. Le
Conseil estime que ces mesures lui permettront de réduire considérablement le
retard sur le plan de la réglementation, étant donné qu'il a indiqué qu'il
traiterait un grand nombre de demandes de dénormalisation et/ou de retrait de
services tarifés dans les 45 à 65 jours ouvrables. En instaurant ces mesures,
le Conseil vient rehausser la certitude à l'égard du processus puisque,
désormais, les requérants sauront rapidement quels critères le Conseil
utilisera pour évaluer leurs demandes et dans quel délai il prévoit les
traiter. |
Processus du Conseil
Résultats et délais prévus dans le cadre du nouveau processus
|
Situation |
Résultats et délais prévus dans le cadre du nouveau
processus |
A) Il n'y a pas de clients et,
de l'avis du Conseil, aucune question importante n'est soulevée |
Une approbation provisoire est
accordée dans les 10 jours ouvrables de la date de la demande. Une décision
finale est rendue dans les 45 jours ouvrables de la date de la demande. |
B) Il n'y a pas de clients et,
de l'avis du Conseil, des questions importantes sont soulevées |
Au besoin, des demandes de
renseignements sont adressées dans les 15 jours ouvrables de la date de la
demande, et les réponses doivent être données dans un délai de cinq à 10
jours ouvrables, selon la complexité de l'information demandée. Une
décision finale est rendue dans les 55 jours ouvrables de la date de la
demande. |
C) Il n'y a pas de clients
actuellement, mais des observations ont été déposées par des clients
potentiels |
Les observations en réplique du
requérant, le cas échéant, doivent être soumises dans les 10 jours ouvrables
qui suivent la fin de la période d'observations d'une durée de 45 jours
civils. Une décision finale est rendue dans les 65 jours ouvrables de la
date de la demande. |
D) Il y a des clients mais
aucune observation n'a été formulée et, de l'avis du Conseil, aucune question
importante n'est soulevée |
Une décision finale est rendue dans
les 45 jours ouvrables de la date de la demande. |
E) Il y a des clients mais
aucune observation n'a été formulée et, de l'avis du Conseil, des questions
importantes sont soulevées |
Au besoin, des demandes de
renseignements sont adressées dans les 15 jours ouvrables de la date de la
demande, et les réponses doivent être données dans un délai de cinq à
10 jours ouvrables, selon la complexité de l'information demandée. Une
décision finale est rendue dans les 55 jours ouvrables de la date de la
demande. |
F) Il y a des clients et des
observations ont été formulées et, de l'avis du Conseil, aucune question
importante n'est soulevée |
Les observations en réplique du
requérant, le cas échéant, doivent être soumises dans les 10 jours ouvrables
qui suivent la fin de la période d'observations d'une durée de 45 jours
civils. Une décision finale est rendue dans les 65 jours ouvrables de la
date de la demande. |
G) Il y a des clients et des
observations ont été formulées et, de l'avis du Conseil, des questions
importantes sont soulevées |
Au besoin, des demandes de
renseignements sont adressées dans les 15 jours ouvrables de la date de la
demande, et les réponses doivent être données dans un délai de cinq à
10 jours ouvrables, selon la complexité de l'information demandée. Les
observations en réplique du requérant, le cas échéant, doivent être soumises
dans les 10 jours ouvrables qui suivent la fin de la période d'observations
d'une durée de 45 jours civils.
Une décision finale est rendue dans les 75 jours ouvrables de la date de
la demande. |
ANNEXES
Annexe A: Membres et bureaux du CRTC
Membres du CRTC
Président |
Charles Dalfen |
(819) 997-3430 |
Vice-présidente, Radiodiffusion |
Andrée Wylie* |
(819) 997-8766 |
Vice-président, Télécommunications |
Richard French |
(819) 997-8766 |
Conseillère |
Joan Pennefather |
(819) 953-7882 |
Conseillère |
Rita Cugini,** Ontario |
(819) 997-2431
(416) 954-6269 |
Conseiller |
Stuart Langford |
(819) 997-4126 |
Conseillère |
Barbara Cram,** Manitoba/Saskatchewan |
(819) 997-4485
(306) 780-3422 |
Conseillère |
Andrée Noêl,** Québec |
(819) 997-3831
(514) 496-2370 |
Conseiller |
Ronald D. Williams,** Alberta/Territoires du
Nord-Ouest |
(819) 953-0435
(780) 455-6390 |
Conseillère |
Helen del Val,** Colombie-Britannique/Yukon |
(819) 934-6347
(604) 666-2914 |
Conseillère |
Elizabeth Duncan,** Atlantique |
(819) 997-4764
(902) 426-2644 |
* Michel Arpin a été nommé à compter du 31 août 2005
** Ces conseillers ont aussi des responsabilités régionales.
Services à la clientèle – Bureau central
Numéro sans frais |
1-877-249-CRTC (2782) |
Services à la clientèle |
(819) 997-0313 |
Salle d’examen publique |
(819) 997-2429 |
Accès à l’information et protection des
renseignements personnels |
(819) 994-5366 |
Bibliothèque |
(819) 997-4484 |
ATME (sans frais) |
1-877-909-2782 |
Relations avec les médias |
(819) 997-9403 |
Télécopieurs |
Général |
(819) 994-0218 |
Communications |
(819) 997-4245 |
Finances et services intégrés |
(819) 953-5107 |
Chef du contentieux |
(819) 953-0589 |
Ressources humaines |
(819) 953-5107 |
Accès électronique |
Internet |
http://www.crtc.gc.ca |
Courriel |
info@crtc.gc.ca
|
Nos bureaux
Administration centrale
Les Terrasses de la Chaudière
Édifice central
1, Promenade du Portage
Gatineau (Québec)
J8X 4B1Téléphone : (819) 997-0313
Télécopieur : (819) 994-0218
ATME : 1-877-909-2782
Adresse postale :
CRTC
Ottawa (Ontario)
K1A 0N2 |
En Ontario
55 est, avenue St. Clair
6 ième étage, bureau 624
Toronto (Ontario)
M4T 1M2Téléphone : (416) 952-9096
Télécopieur : (416) 954-6343 |
En Nouvelle-Écosse
Place Métropolitain
99, chemin Wyse
Bureau 1410
Dartmouth (Nouvelle-Écosse)
B3A 4S5Téléphone : (902) 426-7997
Télécopieur : (902) 426-2721
ATME : (902) 426-6997 |
En Saskatchewan
Édifice Professionnel Cornwall
2125-11ième avenue
Bureau 103
Regina (Saskatchewan)
S4P 3X3Téléphone : (306) 780-3422
Télécopieur : (306) 780-3319 |
Au Québec
205, avenue Viger ouest
Suite 504
Montréal (Québec)
H2Z 1G2Téléphone : (514) 283-6607
Télécopieur : (514) 283-3689 |
En Alberta
Centre Standard Life
10405, avenue Jasper, bureau 520
Edmonton (Alberta)
T5J 3N4Téléphone : (780) 495-3224
Télécopieur : (780) 495-3214 |
Au Manitoba
275, avenue Portage
Bureau 1810
Winnipeg (Manitoba)
R3B 2B3Téléphone : (204) 983-6306
Télécopieur : (204) 983-6317
ATME : (204) 983-8274 |
En Colombie-Britannique
580, rue Hornby
Bureau 530
Vancouver (Colombie-Britannique)
V6C 3B6Téléphone : (604) 666-2111
Télécopieur : (604) 666-8322
ATME : (604) 666-0778 |
Annexe B : Lois, instructions et règlements connexes
Lois
Loi constituant le Conseil de la
radiodiffusion et des télécommunications canadiennes |
R.S.C. 1985, c. C-22, as amended |
Loi sur la radiodiffusion |
S.C. 1991, c. 11, as amended |
Loi sur les télécommunications |
S.C. 1993, c. 38, as amended |
Instructions, Règlements et règles de procédure
Instructions au CRTC (Inadmissibilité de non canadiens)
Instructions au CRTC (Inadmissibilité aux licences de radiodiffusion)
Instructions au CRTC (Réservation de canaux de transmission par câble)
Règles de procédure du CRTC
Règlement de 1993 sur les renseignements relatifs à la radiodiffusion
Règlement de 1997 sur les droits de licence de radiodiffusion
Règlement sur la distribution de radiodiffusion
Règlement de 1990 sur la télévision payante
Règlement de 1986 sur la radio
Règlement de 1990 sur les services spécialisés
Règlement de 1987 sur la télédiffusion
Règlement du CRTC sur les tarifs
Règles de procédure du CRTC en matière de télécommunications
Règlement de 1995 sur les droits de télécommunications
Règlement sur la propriété et le contrôle des entreprises de télécommunications
canadiennes
Note :
1 Deux poursuites légales ont été déposées à la
Cour fédérale du Canada (dossiers TT-2277-03 par L’Association canadienne des
radiodiffuseurs et T-276-04 par Vidéotron Ltée, Vidéotron (Régional) Ltée et CF
Cable TV inc.) qui remettaient en cause la validité des droits de licence de
radiodiffusion de la partie II. [retour]
Mise à jour : 2005-08-29 |