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Le 23 mai 2003

Points saillants du rapport de Guy Fournier

Le succès des dramatiques de langue française

  • Nos dramatiques sont de véritables locomotives pour les grandes chaînes et les grands responsables du changement de mœurs et de perceptions des Québécois. Les téléspectateurs s’y retrouvent et s’y identifient. C’est d’ailleurs grâce aux dramatiques que ces chaînes ont pu fidéliser leurs auditoires.
  • Depuis 20 ans, l’écoute de la télévision américaine et anglophone a diminué de la moitié au Canada français. S’il n’est pas faux de prétendre que la langue a pu contribuer au succès des dramatiques, c’est faire injure à tous les artisans de la télévision francophone et aux télédiffuseurs eux-mêmes de prétendre qu’elle en est la principale explication.
  • Si la langue pouvait tout expliquer, comment justifier que les séries américaines doublées en français aient progressivement disparu de nos écrans notamment aux heures de grande écoute?
  • C’est dans un star système bâti pas à pas durant un demi-siècle qu’il faut chercher la première cause du succès de nos dramatiques. Au Canada anglais, on a tendance à croire que le star système ne ferait qu’ouvrir plus grand et plus vite les portes d’Hollywood. C’est loin d’être vrai.
  • Pour bâtir un tel star système, il faut y croire et il faut avoir foi en ses artistes. La création récente de grands groupes médiatiques devrait pouvoir faciliter l’épanouissement d’un star système au Canada anglais.
  • La durée des séries francophones est l’une des clés de leur réussite. Les télédiffuseurs ont laissé à la plupart des séries mises à l’affiche le temps de s’imposer aux auditoires. Trente séries ont eu une vie moyenne de six saisons!
  • Une culture de production économique a rendu possible les longues séries mais, effet pervers de l’aide gouvernementale, cette culture se perd progressivement.
  • C’est en bonne partie grâce à l’aide gouvernementale, donc à l’argent « public », que la télévision privée a pu produire des dramatiques de la même qualité que celle de la télévision publique et, éventuellement, occuper les premières places au palmarès.

Les programmes d’aide

  • La disparition du Fonds Canadien de Télévision serait une catastrophe, mais son fonctionnement actuel est une calamité.
  • Le FCT a plusieurs effets pervers. L’un des plus sérieux est de briser la relation entre « fournisseur » et « acheteur », soit la relation entre l’auteur ou producteur et le télédiffuseur. L’aide gouvernementale semble avoir eu pour effet de dépersonnaliser graduellement nos dramatiques.
  • La fameuse date butoir a également des effets pernicieux sur la création; elle est onéreuse pour les producteurs et entraîne une spirale inflationnaire en concentrant la production sur des brèves périodes.
  • L’accès au FCT devrait être réservé aux diffuseurs pour qui une « enveloppe » monétaire serait établie annuellement; pour pallier le manque à gagner des producteurs, le prix des licences payé par les diffuseurs serait augmenté en conséquence.
  • La disparition des crédits d’impôt aurait de sérieuses conséquences, mais l’industrie souhaite qu’on en restreigne l’utilisation.
  • Le Gouvernement fédéral aurait intérêt à harmoniser les règles de ses crédits d’impôt avec celles des provinces.
  • L’aide sélective est absolument nécessaire pour rendre réalisables des dramatiques qui innovent et sortent des sentiers battus.
  • On serait prêt à accepter que Téléfilm joue un certain rôle correcteur en ce qui concerne les dramatiques.

Les télédiffuseurs

  • La diminution constante des cotes d’écoute de la SRC est une source d’inquiétude grandissante et pourrait compromettre l’avenir des dramatiques de qualité.
  • Le fait que la télévision privée ait mieux réussi que la SRC à « rentabiliser » l’aide gouvernementale pourrait contribuer à remettre en question une partie du mandat de notre télévision publique.
  • Les chaînes généralistes ne peuvent guère espérer augmenter leur part de revenus publicitaires et elles devront trouver d’autres sources de revenus pour diffuser des émissions aussi coûteuses que les dramatiques.
  • Même si le phénomène n’est pas nouveau, la télé réalité a pris, ces dernières années, un essor considérable et est devenue depuis 2002-2003 une « réalité » fracassante au Québec.
  • En secouant les puces de nos créateurs, la télé réalité pourrait contribuer à renouveler le genre dramatique.

La coproduction

  • Les diverses formes d’aide ont anéanti presque toutes les raisons économiques de coproduire que ce soit avec la France ou le Canada anglais.
  • Notre partenaire le plus naturel -la France- ne produit pas le même genre d’émissions dramatiques.
  • La bureaucratie de notre service de la coproduction, la divergence de ses règles avec les règles étrangères et même celles de nos propres programmes d’aide, et les dates butoirs de nos programmes d’aide sont autant d’obstacles à la coproduction.
  • Il existe divers programmes d’aide pour favoriser le rayonnement de nos émissions, mais il y aurait lieu, croit-on, de mettre sur pied un programme reconnaissant les succès réels obtenus à l’étranger, calculés selon le temps d’antenne occupé par des productions canadiennes.

La réglementation

  • Pour les radiodiffuseurs, le CRTC est un mal nécessaire; pour le milieu, le CRTC joue un rôle primordial et sans lui, notre télévision serait en bonne partie « étrangère ». Il lui faut continuer de faire peser sur la radio et la télévision, toute son autorité réglementaire et morale.
  • Le marché de la télévision francophone est très différent du marché anglophone et il semble illogique que l’aide ou la réglementation soient nécessairement parallèles. Les deux marchés sont à ce point dissemblables que l’aide et la réglementation doivent s’y ajuster en étant parfois asymétriques.

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Mise à jour : 2003-05-23

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