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Rapport de
surveillance
de la politique
sur la
radiodiffusion
2006
Radio
Télévision
Distribution de radiodiffusion
Diversité et questions sociales
Nouveaux médias
Pour obtenir des exemplaires du présent document :
Centre de documentation
Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (CRTC)
Les Terrasses de la Chaudière
Édifice central
1, promenade du Portage
Gatineau (Québec)
Adresse postale :
CRTC
Ottawa (Ontario)
Canada
K1A 0N2
Téléphone : 1 (819) 997-2429
1 (877) 249-2782 (sans frais)
ATS : 1 (877) 909-2782 (sans frais)
Cette publication est offerte par voie électronique :
http://www.crtc.gc.ca
On peut obtenir cette publication sur demande en média substitut.
This document is also available in English.
ISBN # BC9-1/2006F
0-662-71821-6
30 juin 2006
Introduction
Cette septième édition du Rapport de surveillance de la politique sur
la radiodiffusion du CRTC poursuit l'évaluation de l'influence des
règlements, politiques et décisions1
devant faciliter l'atteinte des objectifs de la Loi
sur la radiodiffusion (la loi). La version de 2006 continue à mesurer
les résultats du système canadien de radiodiffusion. Comme par le passé,
nous espérons que ce rapport favorisera un débat public plus ouvert et plus
éclairé sur la politique de radiodiffusion au Canada. Le Conseil invite les
parties à utiliser ce document pour participer plus activement aux
procédures d'attribution de licences et à l'élaboration des politiques de
réglementation.
L'édition 2006 actualise les indicateurs de rendement des précédentes
versions et surveille les tendances déjà exposées. De plus, le rapport
expose le projet du Conseil visant à simplifier le processus décisionnel et
à adopter de nouvelles normes de services pour traiter certaines demandes
de radiodiffusion. La section consacrée à la télévision présente un examen
détaillé des politiques du Conseil sur la télévision numérique ainsi que
des données sur l'accessibilité aux services à haute définition. La section
sur les nouveaux médias fournit des données relatives à l'utilisation des
nouvelles technologies par les Canadiens.
Le rapport de surveillance de la politique du CRTC est basé sur des
données et des informations issues de nombreuses sources. Ces sources sont
: 1) les informations déposées par les participants dans le cours normal
des procédures et des audiences publiques du CRTC, 2) les données de
Statistique Canada, 3) les cotes d'écoute de BBM et de Nielsen, 4) les
rapports financiers annuels déposés par les titulaires auprès du Conseil,
5) les renseignements sur la programmation provenant des registres des
émissions déposés par les titulaires, 6) les registres de propriété du
Conseil et les résultats de la surveillance de la conformité de la radio,
7) des informations publiques telles que des rapports annuels de sociétés
publiques ou les décisions et avis publics du CRTC, 8) les recherches
entreprises par le CRTC, CyberTRENDS et ComQUEST.
Ce rapport comprend six chapitres : Vue d'ensemble, Radio, Télévision,
Distribution de radiodiffusion, Diversité et questions sociales et Nouveaux
médias.
Les parties concernées sont invitées à exprimer leurs commentaires en
vue d'améliorer et d'enrichir les prochaines versions de ce rapport. Leurs
observations peuvent être postées au Secrétaire général, CRTC, Ottawa, K1A
0N2, ou envoyée par courriel au moyen du formulaire Plaintes et
renseignements affiché à notre site web
www.crtc.gc.ca.
Le Rapport de surveillance de la politique sur la radiodiffusion
est aussi affiché à
www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports.htm.
Table des matières
I. Vue d'ensemble
A. Le CRTC
B. Diversité de la programmation dans le système canadien de
radiodiffusion
C. Procédures simplifiées
1. La simplification du processus de
décision
2. L'envoi de lettres d'approbation des
demandes n'exigeant pas de processus public
3. Les projets de simplification pour
2006/07
4. Les nouvelles normes de service pour
certaines demandes de radiodiffusion
D. Différends en matière de concurrence
1. Nombre et nature des différends
2. Temps de résolution des différends
E. Revenus publicitaires par média
II. Radio
A. Tendances d'écoute radiophonique
B. Propriété
1. Écoute recueillie par les grands
exploitants de la radio commerciale privée
2. Revenus des grands groupes de propriété
de la radio commerciale privée
C. Résultats financiers – Favoriser la bonne santé financière du
secteur
1. Revenus de la radio commerciale
2. Marges des bénéfices avant intérêt et
impôts (BAII)
D. Attribution de licences à des stations de radio en direct
1. Approbation de demandes concurrentes
E. Promotion des artistes canadiens
1. Stations de radio en direct
2. Autres services sonsores commerciaux
F. Diffusion de musique vocale en français et de pièces musicales
canadiennes
G. Popularité des formules
H. Radio numérique transitoire
I. Radio en direct à caractère ethnique
J. Radio à caractère religieux
K. Radio autochtone
L. Radio communautaire
M. Radio universitaire
N. Radio de faible puissance
O. Services sonores fournis par les entreprises de distribution de
radiodiffusion
1. Services sonores spécialisés
2. Services de programmation sonores
payants
P. Services de radio à canaux multiples par abonnement
Q. Le radiodiffuseur public national
1. Stations de radio en direct
2. Services sonores payants
3. Entreprise de radio par abonnement et
par satellite
R. Examen de la politique de la radio commerciale
III. Télévision
A. Auditoire
1. Moyenne d'écoute hebdomadaire, selon
l'âge
2. Moyenne d'auditoire par minute (MAM)
3. Part d'écoute des services télévisés
canadiens et non canadiens, par langue et par type de service
4. Répartition de l'écoute selon la
catégorie d'émission
a) Services
canadiens de langue anglaise
b) Services
canadiens de langue française
B. Émissions de télévision canadiennes
1. Émissions canadiennes prioritaires
a) Programmation
des émissions canadiennes prioritaires aux heures de grande écoute
2. Mesures incitatives pour promouvoir les
dramatiques canadiennes originales à la télévision
a) Mesures visant
à augmenter les dramatiques originales à la télévision canadienne de langue
française
b) Dramatiques
canadiennes de langue anglaise
C. Rendement financier
1. Services privés de langue anglaise
2. Services privés de langue française
3. Services payants et spécialisés à
caractère ethnique et en langues tierces
4. Stations de télévision traditionnelle
de la SRC
D. Dépense admissible consacrée aux émissions canadiennes (DEC)
1. Télévision traditionnelle commerciale
de langue anglaise
2. Télévision traditionnelle commerciale
de langue française
3. Services payants, spécialisés et à la
carte
E. Avantages tangibles découlant du transfert de propriété ou de
contrôle d'entreprises de télédiffusion
F. Services canadiens numériques de télévision
1. Services numériques télévisés en direct
2. Services numériques payants et
spécialisés
3. Passage des services payants et
spécialisés analogiques à la distribution en mode numérique
4. Cadre d'attribution de licences et de
distribution des services canadiens payants et spécialisés à haute
définition (HD)
G. Services spécialisés, payants, à la carte et de vidéo sur
demande
1. Résultats financiers des services
spécialisés, payants et à la carte, analogiques et numériques
2. Sociétés détenant une participation
importante dans les services analogiques et numériques spécialisés,
payants, à la carte et VSD
H. Stations de télévision à caractère ethnique
1. Stations de télévision en direct à
caractère ethnique
a) Montréal
b) Toronto
c) Vancouver
2. Services payants et spécialisés à
caractère ethnique
a) Services
spécialisés analogiques à caractère ethnique
b) Services
numériques spécialisés et payants à caractère ethnique de catégorie 2
3. Services de programmation non canadiens
en langue tierce admissibles pour distribution au Canada
I. Services de télévision autochtones
J. Stations de télévision à caractère religieux
1. Stations de télévision à caractère
religieux en direct
K. Le radiodiffuseur public du Canada
1. Stations de télévision traditionnelles
en direct
2. Services spécialisés
L. Télévision communautaire
M. Services par satellite non canadiens admissibles au Canada
IV. Distribution de radiodiffusion
A. Promotion d'une concurrence efficace
1. Comparaison du nombre d'abonnés pour
les différents types d'EDR
B. Promotion d'un secteur financièrement solide
1. Revenus
2. Marges de bénéfices avant intérêts et
impôts (BAII), entreprises de Classe 1
3. Rendement sur les investissements des
entreprises de classe 1
C. Les principaux distributeurs canadiens
D. Promotion de la technologie numérique
E. Contribution à la programmation canadienne et à l'expression
locale
1. Contributions aux fonds de
programmation
2. Dépenses engagées dans les canaux
communautaires
3. Câblodistributeurs et canaux
communautaires
V. Diversité et questions sociales
A. Langues officielles
B. Diversité
1. Services axés sur des collectivités
déterminées
2. Télédiffuseurs privés
3. La Société Radio-Canada (SRC)
4. Radiodiffuseurs privés
C. Accessibilité
1. Accessibilité aux personnes ayant une
déficiene auditive
2. Accessibilité aux personnes ayant une
déficiene visuelle
3. Services nationaux de programmation
sonore
D. Normes de programmation
1. Plaintes et demandes de renseignements
2. Conseil canadien des normes de la
radiotélévision (CCNR)
3. Normes canadiennes de la publicité
(NCP)
4. Le Conseil des normes de télévision par
câble (CNTC)
VI. Nouveaux médias
A. Entreprises de radiodiffusion de nouveaux médias
B. Internet
1. Ménages canadiens possédant un
ordinateur
2. Accès des Canadiens à Internet
C. Incidence de l'utilisation d'Internet et d'autres nouvelles
technologies sur les médias de radiodiffusion
Glossaire
I. Vue d'ensemble
A. Le CRTC
- Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
(CRTC) est un organisme public autonome chargé de réglementer et de
surveiller les entreprises canadiennes de télécommunications et de
radiodiffusion. Le Conseil, qui sert l'intérêt public, est régi par la
Loi sur la radiodiffusion, 1991 (la Loi) et par la Loi sur les
télécommunications. Le CRTC rend compte au Parlement par
l'intermédiaire du ministre du Patrimoine canadien. Le gouverneur en
conseil peut donner au Conseil des directives générales au sujet des
objectifs de la politique de radiodiffusion ou de réglementation.
- Le Conseil a pour mission de gérer l'équilibre entre ses objectifs
culturels, sociaux et économiques, les besoins et les demandes des
Canadiens et les intérêts de l'industrie et des divers groupes
intéressés.
- L'un des mandats du CRTC est d'assurer une programmation dont le
contenu reflète les talents créateurs canadiens, notre dualité
linguistique, notre diversité multiculturelle, la place particulière
qu'occupent les peuples autochtones dans notre société, et nos valeurs
sociales.
- Le CRTC doit aussi faire en sorte que ses orientations politiques à
l'égard de l'industrie de la radiodiffusion suivent le rythme des
nouvelles technologies.
- Le Conseil remplit son mandat d'organisme de réglementation de la
radiodiffusion en gérant un certain nombre d'activités interdépendantes,
dont les suivantes :
- l'attribution, le renouvellement et la modification des licences
d'entreprises de radiodiffusion;
- la prise de décision sur les fusions, acquisitions et changements
de propriété au sein de l'industrie de la radiodiffusion;
- la collaboration avec l'industrie en vue de la résolution de
conflits relatifs à la concurrence;
- l'élaboration et la mise en œuvre de politiques réglementaires dans
le respect des objectifs de la Loi;
- la surveillance, l'évaluation et la révision, le cas échéant, des
cadres de réglementation en vue d'assurer le respect de ses objectifs
de politique;
- la surveillance des obligations des entreprises de radiodiffusion à
l'égard de la programmation et des contributions financières afin
d'assurer le respect des règlements et des conditions de licence.
- Les faits saillants des réalisations du CRTC relatives à l'industrie
canadienne de la radiodiffusion au cours de l'exercice financier
2005-2006 sont décrits dans Réalisations du CRTC 2005-20061.
B. Diversité de la programmation dans le système canadien de
radiodiffusion
- Selon l'article 3(1)(i) de la Loi sur la radiodiffusion
(la loi), la programmation offerte par le système canadien de
radiodiffusion devrait notamment
- être variée et aussi large que possible en offrant à l'intention
des hommes, femmes et enfants de tous âges, intérêts et goûts une
programmation équilibrée qui renseigne, éclaire et divertit,
- puiser aux sources locales, régionales, nationales et
internationales,
- renfermer des émissions éducatives et communautaires.
- Pour favoriser la politique sur la radiodiffusion décrite ci-dessus,
le Conseil s'assure que les Canadiens ont accès à une programmation
variée puisée à même des sources diverses.
- Le système canadien de radiodiffusion est constitué de services
privés et publics qui fournissent de la programmation canadienne et non
canadienne d'intérêt général ou spécialisé en anglais et en français,
aussi bien qu'en langues autochtones et en langues tierces. Il permet
aussi de recevoir un nombre considérable de services étrangers.
- Les tableaux suivants présentent un sommaire des services de radio et
de télévision dans le système canadien de radiodiffusion. L'un d'eux
indique également le nombre et le type d'entreprises canadiennes de
distribution de radiodiffusion.
Tableau 1.1 : Diversité des
services de télévision disponible au Canada
|
Langue anglaise* |
Langue française |
Langue tierce |
Total |
Services canadiens traditionnels
(en direct) (1)
|
Radiodiffuseur public du Canada (la SRC)
- Services détenus et exploités
- Services numériques de transition (6) |
15
4 |
8
4 |
-
- |
23
8 |
Privés, commerciaux (7) |
74 |
23 |
4 |
101 |
Religieux |
5 |
- |
- |
5 |
Éducatifs |
4 |
3 |
- |
7 |
Autochtones |
9 |
- |
- |
9 |
Numériques de transition (6) |
9 |
3 |
2 |
14 |
Services canadiens spécialisés,
payants, à la carte et vidéo sur demande (VSD) |
Services spécialisés analogiques |
30 |
14 |
5 |
49 |
Services numériques spécialisés de catégorie 1 (2) |
15 |
3 |
- |
18 |
Services numériques spécialisés de catégorie 2 (2) |
47 |
3 |
25 |
75 |
Services payants (3) |
5 |
2 |
5 |
12 |
Services à la carte par satellite de radiodiffusion directe (SRD)
et terrestres (3) |
9 |
2 |
- |
11 |
Services VSD (3) |
13 |
- |
- |
13 |
Autres services canadiens |
Chaînes communautaires (4) |
133 |
33 |
- |
166 |
Services de programmation communautaire |
11 |
1 |
- |
12 |
Chambre des Communes - La Chaîne d'affaires publiques par câble
inc. (CPAC) |
1 |
1 |
- |
2 |
Services non canadiens (5) |
Services par satellite autorisés à être distribués au Canada |
83 |
6 |
45 |
134 |
Total des services de télévision |
467 |
106 |
86 |
659 |
Exclut les rediffuseurs ainsi que les services de télévision exemptés et
les licences de réseaux.
* Inclut les services bilingues (anglais et français) et autochtones.
(1) Inclut les services du satellite au câble.
(2) N'inclut que les services numériques de catégories 1 et 2 en ondes
avant le 3 mai 2006.
(3) Nombre de services autorisés avant le 3 mai 2006.
(4) Exclut les EDR exemptées de classe 2 et 3.
(5) La distribution de services autorisés est à la discrétion de
l'entreprise de distribution de radiodiffusion.
(6) Stations de télédiffusion numériques transitoires approuvées avant le 3
mai 2006.
(7) Exclut les stations de télévision privées à caractère religieux.
Source : Rapport APP 1205 du CRTC (3 mai 2006), décisions du CRTC et base
de données financières du CRTC au 31 août 2005.
Tableau 1.2 : Services de
radio et services sonores canadiens
|
Langue anglaise(1) |
Langue française(2) |
Langue tierce |
Total |
Services de radio en direct |
Radiodiffuseur public du Canada |
|
|
|
|
SRC : Radio One / Première Chaîne |
36 |
20 |
- |
56 |
SRC : Radio Two / Espace musique |
14 |
12 |
- |
26 |
SRC Licences de réseaux |
2 |
2 |
- |
4 |
SRC numérique : Radio One / Première Chaîne |
5 |
4 |
- |
9 |
SRC numérique : Radio Two / Espace musique |
5 |
4 |
- |
9 |
Privés, commerciaux |
|
|
|
|
Stations AM |
158 |
16 |
12 |
186 |
Stations FM |
349 |
83 |
9 |
441 |
Licences de réseaux AM et FM |
27 |
10 |
- |
37 |
Radio numérique (autonome et de transition) |
42 |
9 |
7 |
58 |
Communautaires |
|
|
|
|
Stations de type A (3) |
11 |
34 |
- |
45 |
Stations de type B |
22 |
25 |
1 |
48 |
Stations en développement |
8 |
- |
- |
8 |
Campus |
|
|
|
|
Communautaires |
36 |
5 |
- |
41 |
Éducatifs |
9 |
- |
- |
9 |
Stations en développement |
2 |
1 |
- |
3 |
Autochtones– Stations de type B (3) |
41 |
12 |
- |
53 |
Religieux (création orale et musique) |
41 |
25 |
1 |
67 |
Autres (Tourisme, circulation; Environnement Canada, événements
spéciaux, etc.) |
96 |
13 |
1 |
110 |
Nombre total de services canadiens de radio en direct |
904 |
275 |
31 |
1 210 |
Services de radio à canaux
multiples par abonnement |
Distribués par satellite |
2 |
- |
- |
2 |
Distribués par émetteurs terrestres (4) |
1 |
- |
- |
1 |
Services sonores distribués
par des EDR |
Services sonores spécialisés (Commerciaux / sans but lucratif,
régionaux /nationaux) |
4 |
- |
4 |
8 |
Services sonores payants (Services nationaux anglais et français) |
2 |
- |
- |
2 |
Nombre total de radios et de services sonores canadiens |
913 |
275 |
35 |
1 223 |
(1) Inclut les services bilingues (anglais et français) et autochtones.
(2) Inclut les services autochtones en français.
(3) Inclut les licences de réseau.
(4) Autorisé, mais license non octroyée.
Exclut les rediffuseurs et les services de radio exemptés.
Sources : CRTC – Rapport APP 1205 du 3 mai 2006 et décisions du CRTC
Tableau 1.3 : Nombre
d'entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR)
|
Nombre de
systèmes |
Câble
Classe 1
Classe 2
Classe 3 |
146
104
1 713 |
Sous-total câble |
1 963 |
SRD
SDM
TPA |
2
27
11 |
Total des entreprises de distribution de radiodiffusion |
2 003 |
Sources : Les chiffres concernant les câblodistributeurs sont tirés des
bases de données de Mediastats en septembre 2005. Les détails concernant
les câblodistributeurs de classe 1 et les distributeurs SRD, TPA et SDM
sont tirés du rapport APP 1205 du CRTC (3 mai 2006).
- La plupart des entreprises de câblodistribution de classe 2 et de
classe 3 sont admissibles à une exemption de détention de licence2.
C. Procédures simplifiées
1. La simplification du processus de décision
- Dans Procédures simplifiées à l'égard de certaines demandes de
radiodiffusion, circulaire de radiodiffusion CRTC 2006-1, 27 mars
2006 (circulaire 2006-1), le Conseil a annoncé des mesures en vue de
simplifier et d'accélérer l'examen des demandes faisant généralement
l'objet soit d'un traitement par avis public, soit d'une procédure
administrative qui n'exige pas de processus public.
- Le Conseil reconnaît le besoin de traiter les demandes prioritaires
plus rapidement compte tenu de la cadence accélérée des innovations et de
l'accroissement de la concurrence dans l'industrie de la radiodiffusion.
La circulaire 2006-1 annonce qu'à compter du 1er avril 2006,
le Conseil fera en sorte que, dans un délai de 15 jours ouvrables de la
réception d'une demande visant soit une modification de licence devant
être traitée par avis public soit une autorisation qui n'exige
généralement pas de processus public, il publie l'un des documents
suivants :
- un avis public annonçant la demande;
- une lettre approuvant la demande;
- une lettre demandant des précisions;
- une lettre retournant une demande jugée incomplète.
- Le Conseil procède actuellement à la mise à jour de ses formulaires
de demande afin de refléter l'approche simplifiée et les politiques en
place. La circulaire 2006-1 indique qu'il incombera aux requérants de
déposer une demande claire contenant tous les renseignements pertinents
exigés dans le formulaire de demande. Le Conseil est d'avis que, dans le
cas où il n'y aurait aucune question d'importance ou non résolue au sujet
d'une demande de modification de licence traitée par avis public ou d'une
demande qui n'exige pas de processus public, le traitement des demandes
par voie accélérée annoncé dans la circulaire 2006-1 réduira environ de
moitié le délai actuel moyen de traitement.
2. L'envoi de lettres d'approbation des demandes
n'exigeant pas de processus public
- Le Conseil a annoncé dans la circulaire 2006-1 qu'il enverrait des
lettres d'approbation des demandes suivantes, dans la mesure où elles ne
soulèvent aucune préoccupation en matière de politique et qu'elles sont
conformes aux décisions précédentes :
- prolongation de délai pour la mise en œuvre d'une autorisation;
- prolongation de délai pour répondre à une exigence contenue dans
une décision du Conseil au sujet du dépôt de documents ou d'autres
informations;
- modification du périmètre de rayonnement autorisé d'une entreprise
de programmation en direct;
- modification de la zone de desserte autorisée d'une entreprise de
distribution de radiodiffusion autorisée;
- modification des services de programmation qu'une entreprise de
distribution de radiodiffusion autorisée a le droit de distribuer;
- modification de la journée de radiodiffusion d'une entreprise de
télévision et de services spécialisés.
- Le Conseil a indiqué que, conformément au processus énoncé dans
Demandes de transfert de propriété ayant été autorisées, avis public
de radiodiffusion CRTC 2003-50, 19 septembre 2003, il publiera tous les
deux mois un avis public donnant la liste des demandes ainsi approuvées.
3. Les projets de simplification pour 2006/07
- Dans la circulaire 2006-1, le Conseil a également annoncé son
intention, au cours de l'exercice financier 2006/07, d'examiner des
projets de simplification du processus des audiences publiques. Il a
indiqué que ces projets toucheront notamment la politique sur la
publication des appels de demandes de licences de radio et le traitement
des demandes de services de catégorie 2.
4. Les nouvelles normes de service pour certaines
demandes de radiodiffusion
- Dans Introduction de normes de service pour certaines demandes de
radiodiffusion, circulaire de radiodiffusion CRTC 2006-2, 5 avril
2006, le Conseil a annoncé de nouvelles normes de service pour les
demandes de modification et de renouvellement de licence actuellement
traitées par avis public, et les demandes traitées par voie
administrative sans instance publique.
- Le Conseil affichera sur son site web des statistiques trimestrielles
et annuelles qui permettront d'évaluer ses résultats en fonction de ces
normes de service.
- Le tableau suivant résume les nouvelles normes de service entrées en
vigueur le 1er avril 2006 pour l'exercice financier 2006-07.
Ces normes ne s'appliquent qu'aux demandes reçues après le 31 mars 2006.
Tableau 1.4 : Résumé des
normes de service
entrées en vigueur le 1er avril 2006
Type de demande et mode de traitement |
Durée du traitement des demandes(1) |
Voie administrative
• Toutes les demandes traitées administrativement |
• 80 % en 2 mois
• 90 % en 3 mois |
Par avis public (sauf
renouvellements de licence)
• Demandes qui ne suscitent pas d'interventions en
désaccord ou ne soulèvent pas de questions de politique• Demandes
qui suscitent des interventions en désaccord, mais qui ne soulèvent pas
de questions de politique |
• 80 % en 6 mois
• 90 % en 8 mois
• 80 % en 8 mois
• 90 % en 10 mois |
Renouvellements de licence
par avis public
• Demandes qui ne soulèvent pas de question de politique |
• 80 % en 8 mois
• 90 % en 10 mois |
(1) À compter de la date de la réception par le Conseil.
D. Différends en matière de concurrence
- L'équipe de règlement des différends sur la concurrence a été
constituée en 2000 dans le but de traiter et de résoudre plus
efficacement les différends découlant d'une compétition accrue dans
l'industrie de la radiodiffusion. Les pratiques et procédures utilisées
pour résoudre les différends liés à l'accès et à la concurrence sont
énoncées dans Pratiques et procédures de règlement des différends en
matière de concurrence et d'accès, avis public CRTC 2000-65, 12 mai
2000 (l'avis public 2000-65).
- Les différends se classent de manière générale comme suit : 1)
différends entre distributeurs de radiodiffusion et services de
programmation concernant les modalités de distribution, par exemple les
tarifs de gros; 2) différends entre distributeurs de radiodiffusion
concurrents concernant l'accès aux immeubles et aux utilisateurs finals;
et 3) différends entre services de programmation portant sur l'achat de
droits et les marchés desservis.
- Pour aider les parties à sortir d'une impasse et à régler leurs
différends, le Conseil met à leur disposition des mécanismes de règlement
à l'amiable comme des rencontres pour établir les faits, la médiation et
les avis administratifs. En cas d'échec, le Conseil peut arbitrer au
moyen de « l'offre définitive » ou par une procédure écrite accélérée.
- L'arbitrage de « l'offre définitive » se déroule généralement sous le
sceau de la confidentialité, à la fois pour donner confiance aux parties
et pour tenir compte du fait que l'objet du différend est souvent lié à
des informations commerciales sensibles dont la divulgation pourrait
avoir des conséquences négatives plus graves que les avantages qu'elles
présentent pour l'intérêt public.
- Dans les différends alléguant la préférence indue ou le désavantage
indu, le plaignant cherche à obtenir du Conseil qu'il rende une décision
à l'effet que cette préférence ou ce désavantage a pour lui ou pour le
système de radiodiffusion des conséquences importantes contraires à
l'intérêt public. Les allégations de ce type sont généralement versées
immédiatement au dossier public.
- En vue d'accélérer le règlement des différends en matière de
radiodiffusion, le Conseil a, en plus, adopté une procédure prévoyant la
tenue d'audiences publiques expéditives. Dans Procédure accélérée de
règlement des différends relevant de la Loi sur la radiodiffusion,
circulaire de radiodiffusion CRTC 2005-463, 18 avril 2005, le Conseil a
déclaré que les audiences publiques expéditives viendront compléter les
lignes directrices et les outils dont se sert actuellement le Conseil
pour résoudre les différends, avec une procédure qui s'apparente à celle
qu'il a récemment adoptée pour résoudre les différends en vertu de la
Loi sur les télécommunications3.
- Le 23 mars 2005, le Conseil a reçu une plainte de Canada Inc.
(6166954) contre Shaw Cable (Shaw) en vertu des articles 9, 20 et 40 du
Règlement sur la distribution de radiodiffusion. Le 5 mai 2005, le
Conseil a décidé de tenir sa seconde audience accélérée prévue pour le 8
juillet 2005. Le 5 juillet 2005, 6166954 informait le Conseil, par écrit,
du retrait de sa plainte. Le Conseil n'était pas partie à l'entente, mais
il a appris qu'après plusieurs rondes de discussion, les parties en
étaient arrivé à un règlement quelques jours avant l'audience.
- Au cours des dernières années, le Conseil a également accru le nombre
de ses interventions informelles pour régler des différends à l'amiable.
Ces interventions ont pour but de prévoir et de supprimer les obstacles à
la résolution d'un différend entre deux parties. En général, ce type
d'intervention a lieu avant même le dépôt formel d'une plainte ou d'une
demande d'aide et de la documentation afférente La plupart de ces
interventions peuvent très bien se faire par téléphone. Le Conseil a
commencé à faire le compte de ce type d'intervention en janvier 2005.
1. Nombre et nature des différends
Tableau 1.5 : Nombre de dossiers de différend en
2005/06(1)
Nature des différends |
Motif du
différend
Dossiers formels de différend |
Interventions
informelles |
Préférence indue ou
désavantage indu(2) |
Résolution du différend(3) |
Total |
Total |
Tarifs de gros |
1 |
1 |
2 |
2 |
Accès aux immeubles |
1 |
- |
1 |
2 |
Alignement des canaux |
- |
1 |
1 |
20 |
Droits de programmation |
- |
2 |
2 |
4 |
Total |
2 |
4 |
6 |
10 |
(1) 1er avril 2005 au 31 mars 2006
(2) Article 9 du Règlement sur la distribution de radiodiffusion
(3) Articles 12 à 15 du Règlement sur la distribution de radiodiffusion
- Du 1er avril 2005 au 31 mars 2006, le Conseil a ouvert six
nouveaux dossiers de différends et en a fermé neuf.4
Sur les quatre différends encore à résoudre, dans un
cas les parties ont demandé la suspension des démarches et les trois
autres dossiers ont été inscrits après décembre 2005.
- Durant la même période, le Conseil a également résolu de façon
informelle cinq différends sur dix.5
Les cinq dossiers restants ont été suspendus, trois
avant le 31 mars et deux au début d'avril 2006.
2. Temps de résolution des différends
- Le tableau qui suit compare la moyenne de temps passé à résoudre les
différends au cours des quatre dernières années. Dans certains cas, les
démarches ont été suspendues à la demande des parties pour un temps
indéterminé, afin de permettre la reprise des négociations. La période de
suspension n'est alors pas comptabilisée dans le temps qu'il a fallu pour
régler le différend.
Tableau 1.6 : Nombre de
jours requis en moyenne pour régler
un différend – tableau comparatif par exercice financier
Différends |
2002/03 |
2003/04 |
2004/05 |
2005/06 |
Préférence indue |
176 |
245 |
142 |
135 |
Articles 12 à 15 |
84 |
152* |
152* |
86 |
Article 9(1)(h) |
- |
- |
16 |
- |
Notes : Exclut les interventions informelles. Les dossiers ouverts au
cours d'une année et traités au cours de la suivante sont comptabilisés
dans l'année de fermeture du dossier.
* L'augmentation de la moyenne dans cette catégorie est attribuable au
nombre de décisions complexes à l'égard des « offres définitives » qui ont
exigé la tenue d'une ou de plusieurs séances de médiation avec le CRTC,
suivie chaque fois d'une « offre définitive » par écrit.
- Qu'il s'agisse d'une allégation de préférence indue ou de désavantage
indu, ou d'une demande pour obtenir l'avis du Conseil ou de son
personnel, les nouveaux différends soulèvent la plupart du temps
plusieurs questions à la fois et impliquent l'étude de toute une série de
faits. Dans l'ensemble, on constate une complexité accrue des dossiers
qui sont soumis au Conseil et, dans la majorité des cas, une remise en
cause de ses politiques; ces deux facteurs ne favorisent pas le
traitement rapide par des mécanismes alternatifs de règlement.
E. Revenus publicitaires par média
- Le tableau et le graphique ci-dessous indiquent les tendances des
revenus publici-taires dans les différents médias.
Tableau 1.7 : Revenus
publicitaires par média (millions de $)
Média |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
% de croissance
1997 à 2005 |
Télévision |
2 105 |
2 332 |
2 373 |
2 454 |
2 547 |
2 595 |
2 821 |
2 939 |
3 013 |
43 % |
Journaux quotidiens |
1 546 |
1 596 |
1 629 |
1 731 |
1 678 |
1 684 |
1 696 |
1 751 |
1 784 |
15 % |
Radio |
849 |
920 |
953 |
1 001 |
1 048 |
1 080 |
1 171 |
1 209 |
1 310 |
54 % |
Magazines |
647 |
707 |
721 |
805 |
845 |
900 |
950 |
994 |
1 028 |
59 % |
Journaux hebdomadaires |
634 |
764 |
787 |
820 |
836 |
849 |
862 |
875 |
883 |
39 % |
Affichage |
220 |
246 |
269 |
293 |
310 |
321 |
338 |
356 |
404 |
84 % |
Internet |
10 |
25 |
56 |
110 |
97 |
117 |
237 |
365 |
519 |
5090 % |
Total |
6 011 |
6 590 |
6 788 |
7 214 |
7 361 |
7 546 |
8 075 |
8 488 |
8 942 |
49 % |
Croissance annuelle |
9 % |
10 % |
3 % |
6 % |
2 % |
3 % |
7 % |
5 % |
5 % |
|
Source : Carat Expert, mai 2006
- Les revenus de publicité à la radio affichent une augmentation de 54
% entre 1997 et 2005, alors que le total des revenus de publicité pour
l'ensemble des médias a augmenté de 49 %. Pour la même période, les
revenus de publicité à la télévision ont augmenté de 43 %.
Graphique 1.1 : Répartition
des revenues publicitaires par média en 2005
![](/web/20061111021228im_/http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports/PolicyMonitoring/2006/bpmrWMF0.JPG)
- La répartition des revenus publicitaires parmi les différents médias
demeure relative-ment la même depuis 1997. La télévision, par exemple,
avait une part de 35 % en 1997 et de 34 % en 2005. La même stabilité se
retrouve du côté de la radio, avec 14 % en 1997 et 15 % en 2005.
II. Radio
A. Tendances d'écoute radiophonique
Tableau 2.1 : Nombre
d'heures d'écoute per capita et par groupe d'âge
Moyenne hebomadaire des heures d'écoute per capita
BBM automne 1999-2005, Auditeurs de 12 ans et +, du lundi
au dimanche, de 5 h à 1 h
Tous Adultes
auditeurs Ados
12 ans+ 12-17 18-24 25-34 35-49 50-54 55-64 65+
1999 20,5 11,3 17,3 21,3 21,6 21,6 23,2 22,7
2000 20,3 10,5 18,1 20,6 21,8 21,9 22,8 22,4
2001 20,1 10,1 17,3 20,5 21,6 21,6 22,7 22,3
2002 20,2 9,4 16,7 20,1 21,7 22,3 23,1 22,8
2003 19,5 8,5 16,3 19,3 21,3 21,8 21,9 22,3
2004 19,5 8,5 15,7 19,3 21,5 21,6 22,1 22,3
2005 19,1 8,6 15,2 18,1 21,0 21,5 21,9 21,6
Variation*
entre 1999 et 2005 -1,4 -2,7 -2,1 -3,2 -0,6 -0.1 -1,3 -1,1
* en moyenne d'heures
Source : MicroBBM, automne 1999 à automne 2005
- La moyenne générale d'écoute hebdomadaire a baissé d'environ une
heure et vingt-cinq minutes entre 1999 et 2005. La baisse est
particulièrement évidente chez les ados et les adultes de 18 à 34 ans.
- Le tableau suivant donne le pourcentage d'heures d'écoute
radiophonique pour une semaine typique au cours des sondages BBM
d'automne entre 1997 et 2005.
Tableau 2.2 : Parts
d'écoute de la radio pour une semaine moyenne
BBM automne – auditeurs de 12 ans et +, du lundi au
dimanche, de 5 h à 1 h
Pourcentage d'heures d'écoute Hausse/
baisse
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 97 à 05
AM anglais 27,7 25,1 24,5 23,8 23,7 22,6 22,2 21,2 21,0 -6,7
AM francophone 5,7 4,4 3,8 3 2,9 2,7 2,4 2,1 1,9 -3,8
FM anglais 45,2 48,7 49,2 50,3 50,1 51,1 52,1 52,7 52,7 7,5
FM francophone 15,4 16,5 16,9 17,4 17,7 18,4 18,4 18,8 18,9 3,5
Autres 6,0 5,3 5,6 5,5 5,6 5,2 4,9 5,2 5,6 -0,4
Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100
Écoute totale en
moyenne par
semaine (en
millions d'heures) 516,6 552,8 544,6 531,8 532,9 540,5 529,6 538,1 531,6
15,0
Note : « Autres » désigne surtout l'écoute des stations américaines
frontalières en direct. « Autres » inclut également l'écoute de la radio
par Internet, car elle n'est pas répartie entres les stations en direct
individuelles (0,3 % des parts d'écoute en 2005 – voir le tableau 6.7).
Source : Données BBM, automne 1997 à automne 2005
- L'écoute totale en moyenne d'heures par semaine demeure relativement
stable depuis 1997.
- L'écoute de la radio AM continue de décliner en termes de total
d'heures en moyenne, au profit de la radio FM.
- Le graphique suivant, fondé sur le tableau 2.2, montre bien la
prédominance de la radio FM sur les marchés aussi bien anglophones que
francophones.
Graphique 2.1 : Répartition
de la part d'écoute hebdomadaire
moyenne entre 5 h et 1 h lors du sondage
BBM de l'automne 2005
- D'après le Recueil de données sur la radio BBM (de 5 h à 1 h, du
lundi au dimanche) :
- Il appert que 92,1 % des Canadiens de 12 ans et plus ont écouté la
radio pendant au moins 15 minutes par semaine au cours de l'automne
2005 par rapport à 94 % en 1998.
- À l'automne 2005, la moyenne d'écoute par auditeur était de 20,7
heures par semaine, à peu près la même que l'année précédente.
- À l'automne 2005, la moyenne d'écoute par habitant avait diminué
d'environ 25 minutes, pour passer à 19,1 heures par semaine.
B. Propriété
- En révisant sa politique sur la propriété dans Politique de 1998
concernant la radio commerciale, avis public CRTC 1998-41, 30 avril
1998 (la politique de la radio commerciale), le Conseil a cherché à
instaurer le modèle des stations plus ou moins regroupées tout en
conservant comme objectifs généraux le maintien de la concurrence et la
diversité des sources de nouvelles.
- Les tableaux 2.3 à 2.8 reflètent la situation des regroupements de
propriété dans l'industrie de la radio et renseignent sur les revenus et
l'écoute des grands exploitants de la radio.
1. Écoute recueillie par les grands exploitants
de la radio commerciale privée
Tableau 2.3 : Écoute
obtenue par les grands exploitants(1)
Heures d'écoute (en milliers) Part de l'écoute
Société sondages BBM d'automne Pour tout le pays
2003 2004 2005 2003 2004 2005
Corus Entertainment Inc. 83 785 85 391 91 725 16 % 16 % 17 %
Standard Broadcasting Corporation Limited 64 496 64 526 65 643 12 % 12 %
12 %
Rogers Communications Inc. 51 098 44 732 48 243 10 % 8 % 9 %
Astral Media Radio inc. 50 033 48 189 38 139 9 % 9 % 7 %
CHUM limitée 34 581 36 019 36 116 7 % 7 % 7 %
Sous-total pour les cinq principaux groupes 283 993 278 857 279 866 54 %
52 % 53 %
Newcap Inc. 20 052 20 039 21 224 4 % 4 % 4 %
Jim Pattison Industries Ltd. 11 164 11 029 12 005 2 % 2 % 2 %
Cogeco inc. 8 943 9 345 10 881 2 % 2 % 2 %
Maritime Broadcasting System Limited 8 935 8 282 8 394 2 % 2 % 2 %
Total 333 087 327 552 332 369 63 % 61 % 63 %
Total des heures d'écoute pour la radio privée commerciale au Canada(2)
434 153 437 181 442 123 82 % 81 % 83 %
Total pour l'ensemble de la radio(3) 529 647 538 202 531 607
100 % 100 % 100 %
(1) Voir Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 qui suivent le tableau 2.8.
(2) Englobe l'écoute des stations commerciales et privées autochtones et
multilingues.
(3) Englobe l'écoute des stations canadiennes et américaines publiques et
privées.
Sources : Sondages BBM d'automne de 2003 à 2005, de 5 h à 1 h, auditeurs de
12 ans et +; base de données financières du CRTC
- Bien que la part d'écoute accordée aux principaux exploitants de la
radio ait considérablement augmenté entre 1997 et 2005, en passant de 54
% à 63 %, cette part demeure à peu près la même depuis trois ans.
- Les cinq principaux groupes ont attiré à eux seuls 53 % des heures
d'écoute totales en 2005. En 1997, les dix grands groupes se partageaient
à peu près la même part d'auditoire.
Tableau 2.4 : Écoute
obtenue par les principaux exploitants francophones(1)
Heures d'écoute (en milliers) Part de l'écoute
Sondages BBM d'automne francophone
2003 2004 2005 2003 2004 2005
Astral Media Radio inc. 47 381 45 317 35 212 43 % 40 % 32 %
Corus Entertainment Inc. 13 909 15 224 23 846 13 % 14 % 22 %
Cogeco inc. 9 345 10 881 8 % 10 %
Total 61 290 69 886 69 938 56 % 62 % 63 %
Total pour la radio de langue française (2) 110 177 112 508 110 559 100
% 100 % 100 %
(1) Voir Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 qui suivent le tableau 2.8.
(2) Englobe l'écoute de toutes les stations canadiennes publiques et
privées de langue française.
Sources : Sondages BBM d'automne de 2003 à 2005, de 5 h à 1 h, auditeurs de
12 ans et +; base de données financières du CRTC
- En 2005, Astral Media Radio inc. a récolté 49 % des revenus de la
radio de langue française avec 32 % des heures d'écoute.
Tableau 2.5 : Écoute
obtenue par les principaux exploitants anglophones(1)
Heures d'écoute (en milliers) Part de l'écoute
Sondages BBM d'automne Anglophone
2003 2004 2005 2003 2004 2005
Corus Entertainment Inc. 69 876 70 167 67 880 18 % 18 % 17 %
Standard Broadcasting Corporation Limited 64 496 64 526 65 643 16 % 16 %
17 %
Rogers Communications Inc. 51 098 44 732 48 243 13 % 11 % 12 %
CHUM limitée 34 581 36 019 36 116 9 % 9 % 9 %
Newcap Inc. 20 052 20 039 21 224 5 % 5 % 5 %
Total 240 103 235 483 239 106 61 % 59 % 61 %
Total pour la radio de langue anglaise(2) 393 385 397 409 391
468 100 % 100 % 100 %
(1) Voir Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 qui suivent le tableau 2.8.
(2) Englobe l'écoute de toutes les stations canadiennes publiques et
privées de langue anglaise.
Sources : Sondages BBM d'automne de 2003 à 2005, de 5 h à 1 h, auditeurs de
12 ans et +; base de données financières du CRTC
2. Revenus des grands groupes de propriété de la
radio commerciale privée
Tableau 2.6 : Revenus de
radio des principaux exploitants(1)
Nombre d'entreprises
radio ayant fourni Revenus de radio Part des revenus
des chiffres (en milliers $) nationaux
2003 2004 2005 2003 2004 2005 2003 2004 2005
Corus Entertainment Inc. 50 50 50 210 529 216 119 237 380 18 % 18 % 18 %
Rogers Communications Inc. 43 42 43 158 264 177 178 192 667 13 % 14 % 14
%
Standard Broadcasting Corporation Limited 51 51 51 164 966 162 884 180
533 14 % 13 % 14 %
CHUM limitée 30 30 33 116 968 121 144 132 771 10 % 10 % 10 %
Astral Media Radio inc. 34 34 31 126 757 119 928 112 583 11 % 10 % 8 %
Sous-total des cinq principaux groupes 208 207 208 777 484 797 253
855 934 65 % 65 % 64 %
Newcap Inc. 41 41 47 55 509 58 012 73 358 5 % 5 % 6 %
Jim Pattison Industries Ltd. 18 18 19 33 365 33 637 37 611 3 % 3 % 3 %
Rawlco Radio Ltd. 12 12 12 27 020 28 907 31 036 2 % 2 % 2 %
Elmer Hildebrand 21 23 24 25 221 27 077 30 252 2 % 2 % 2 %
Maritime Broadcasting System Limited 21 21 21 23 593 22 856 22 484 2 % 2
% 2 %
TOTAL 321 322 331 942 192 967 742 1 050 675 79 % 79 % 79 %
TOTAL des revenus de la radio privée au Canada (2) 532 550 559 1 189 605
1 226 321 1 333 367 100 % 100 % 100 %
(1) Voir Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 qui suivent le tableau 2.8.
(2) Comprend les réseaux commerciaux privés et les stations de radio
ethniques.
Source : Base de données financières du CRTC
- Le nombre d'entreprises de programmation détenues et contrôlées par
les principaux exploitants de la radio, de même que leur part du revenu
national, ont augmenté : de 148 et 61 % qu'ils étaient en 1998, ils sont
passés à 331 et 79 % en 2005.
Tableau 2.7 : Revenus de
radio des principaux exploitants francophones(1)
Nombre d'entreprises
radio ayant fourni Revenus de radio Part des radios de
des chiffres (en milliers $) langue française
2003 2004 2005 2003 2004 2005 2003 2004 2005
Astral Media Radio inc. 26 26 23 117 411 110 797 102 572 59 % 57 % 49 %
Corus Entertainment Inc. 10 10 12 28 657 31 838 45 324 14 % 16 % 22 %
Cogeco inc. 5 5 15 250 19 637 8 % 9 %
Total 36 41 40 146 068 157 885 167 533 73 % 81 % 80 %
Total radio privée commerciale de langue française(2) 86 92
92 198 949 195 245 209 004 100 % 100 % 100 %
(1) Voir Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 qui suivent le tableau 2.8.
(2) Comprend les réseaux commerciaux privés.
Source: Base de données financières du CRTC
Tableau 2.8 : Revenus de
radio des principaux exploitants anglophones(1)
Nombre d'entreprises
radio ayant fourni Revenus de radio Part des radios de
des chiffres (en milliers $) langue anglaise
2003 2004 2005 2003 2004 2005 2003 2004 2005
Corus Entertainment Inc. 40 40 38 181 872 184 281 192 055 19 % 18 % 18 %
Rogers Communications Inc. 43 42 43 158 264 177 178 192 667 16 % 18 % 18
%
Standard Broadcasting Corporation Limited 51 51 51 164 966 162 884 180
533 17 % 16 % 17 %
CHUM limitée 30 30 33 116 698 121 144 132 771 12 % 12 % 12 %
Newcap Inc. 41 41 47 55 509 58 012 73 358 6 % 6 % 7 %
Total 205 204 212 677 309 703 499 771 384 70 % 70 % 71 %
Total radio privée commerciale de langue anglaise(2) 432 444
451 961 220 1 000 204 1 089 752 100 % 100 % 100 %
(1) Voir Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 qui suivent le tableau 2.8.
(2) Comprend les réseaux commerciaux privés.
Source: Base de données financières du CRTC
Notes pour les tableaux 2.3 à 2.8 :
- La structure de propriété reflète les transactions autorisées par le
Conseil au cours de l'année de radiodiffusion, plutôt que la date finale
de la transaction.
- Le revenu annuel total de l'entreprise est assigné à son propriétaire
au 31 août.
- Dans certains cas, les résultats de 2003 et 2004 ont été redressés
pour refléter les données actuellement disponibles.
- Les résultats de Corus en 2005 reflètent la vente des stations
CIZZ-FM et CKGY-FM Red Deer à Newcap.
- Les résultats de CHUM en 2005 englobent la nouvelle station
d'Edmonton de même que les stations CFAX Victoria et CHBE-FM, que CHUM a
achetées au Seacoast Communications Group Inc.
- Les résultats d'Elmer Hildebrand en 2005 englobent la station CHVN-FM
Winnipeg. Golden West Broadcasting a obtenu de Christian Radio Manitoba
Ltd. le contrôle effectif sur cette station.
- Les résultats de Jim Pattison Industries en 2005 englobent la
nouvelle station FM de Red Deer.
- Les résultats de Newcap en 2005 reflètent les chiffres de la nouvelle
station CKWY-FM Wainwright et ceux des cinq stations suivantes qui sont
devenues sa propriété par transfert de propriété ou de contrôle : CIZZ-FM
et CKGY-FM Red Deer, cédées par Corus; CJUK-FM Thunder Bay, cédées par
Big Pond Communications 2000 Inc.; CILR-FM et CKSA-FM Lloydminster,
cédées par Sask-Alta Broadcasters Limited.
- Les résultats d'Astral en 2003 reflètent une transaction approuvée
par Transfert de contrôle de 3903206 Canada Inc., de Télémédia Radio
Atlantique inc. et de 50 % de Radiomedia Inc. à Astral Radio Inc., la
décision de radiodiffusion CRTC 2002-90, 19 avril 2002, soit l'achat de
l'actif de Télémédia; il faut néanmoins noter que les neuf stations
d'Astral – CKRS, CJRC, CHLN, CHLT, CKSM, CKTS, CKAC, CHRC et CFOM-FM –
étaient gardées en fiducie en attendant d'être vendues, comme l'exige le
Bureau de la concurrence (Acquisition d'actifs en radio au Québec,
décision de radiodiffusion CRTC 2003-205, 2 juillet 2003).
- Les résultats d'Astral et de Corus en 2005 reflètent la transaction
approuvée dans Échange d'actifs en radio au Québec entre Astral Media
Radio inc. et Corus Entertainment Inc., décision de radiodiffusion
CRTC 2005-15, 21 janvier 2005 en vertu de laquelle Astral achète cinq
stations de Corus et Corus achète huit stations d'Astral.
C. Résultats financiers – Favoriser la bonne santé financière du
secteur
- Par sa politique de la radio commerciale, le Conseil a voulu, entre
autres, créer une industrie de la radio suffisamment solide et bien
financée pour pouvoir respecter ses obligations en vertu de la Loi.
1. Revenus de la radio commerciale
Tableau 2.9 : Revenus de la
radio commerciale – 1997 à 2005
(en millions $) 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d'entreprises radio ayant fourni des chiffres 479 487 487 498
516 528 532 550 559
Stations AM 322 329 314 315 307 297 305 302
304
Croissance/décroissance annuelle 2 % -5 % 0 % -3 % -3 % 3 % -1 % 0 %
Stations FM 547 611 660 710 763 806 884 924
1 030
Croissance/décroissance annuelle 12 % 8 % 8 % 7 % 6 % 10 % 4 % 11 %
Total 869 940 975 1 026 1 070 1 103 1 190 1 226 1 333
Croissance/décroissance annuelle 8 % 4 % 5 % 4 % 3 % 8 % 3 % 9 %
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
- Au cours des neuf années de 1997 à 2005, ont déposé leurs résultats
financiers 85 % plus de stations FM, soit 175, et 35 % moins de stations
AM, soit 95.
- Pendant cette période, les revenus totaux ont augmenté de 53 %, avec
une baisse de 5,6 % pour les stations AM et une hausse de 88,3 % pour les
FM.
Graphique 2.2 : Revenus de
la radio commerciale de langue anglaise
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
- Les revenus de la radio de langue anglaise FM ont augmenté de 11,4 %
entre 2004 et 2005. La moyenne annuelle des hausses de revenus des radios
FM au cours des quatre dernières années est de 8 %.
- Les revenus de la radio de langue anglaise AM ont diminué de 2 %
entre 2004 et 2005 pour revenir aux chiffres de 2001.
- Les revenus combinés de la radio de langue anglaise AM et FM ont
augmenté de 9 % entre 2004 et 2005, ce qui porte à 5,8 % la hausse
moyenne annuelle des quatre dernières années.
- Le nombre des stations de radio de langue anglaise continue
d'augmenter tous les ans. Environ 55 % de ces nouvelles stations FM qui
ont fourni des chiffres en 2005 sont d'anciennes titulaires AM converties
à la fréquence FM.
Graphique 2.3 : Revenus de
la radio commerciale de langue française
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
- Les revenus de la radio de langue française FM ont augmenté de 10,8 %
entre 2004 et 2005. La moyenne annuelle des hausses de revenus au cours
des quatre dernières années est de 7 %.
- Les revenus de la radio de langue française AM ont diminué de 21,5 %
entre 2004 et 2005. La moyenne annuelle des baisses de revenus au cours
des quatre dernières années est de 8,1 %.
- Les revenus totaux de la radio de langue française ont augmenté de 7
% entre 2004 et 2005, ce qui représente pour les quatre dernières années
une hausse moyenne annuelle de 5,1 %.
Graphique 2.4 : Revenus des
stations commerciales à caractère ethnique
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
- Environ 95 % des recettes publicitaires des stations de radio à
caractère ethnique proviennent de sources locales, à comparer à 77 % pour
les stations de langues anglaise et 66 % pour les stations de langues
française.
- Les revenus totaux de la radio à caractère ethnique ont augmenté de
11,5 % entre 2004 et 2005. Une part substantielle de cette augmentation
est attribuable au fait que deux nouvelles stations de radio FM (CJSA-FM
Toronto et CKDG-FM Montréal) ont fourni leurs chiffres pour la première
fois en 2005. Le revenu total des stations de radio à caractère ethnique
augmente de 5,4 % par année depuis quatre ans.
2. Bénéfices avant intérêt et impôt (BAII)
Tableau 2.10 : BAII de la
radio commerciale au Canada de 1997 à 2005
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d'entreprises radio ayant fourni des chiffres 479 487 487 498
516 528 532 550 559
BAII (en millions $)
Stations AM -23 -9 -17 -15 -17 -20 2 3 13
Croissance/décroissance annuelle -63 % 95 % -10 % 13 % 17 % -110 % 64 % 290
%
Stations FM 114 138 166 182 188 195 227 220 264
Croissance/décroissance annuelle 21 % 20 % 10 % 3 % 4 % 16 % -3 % 20 %
Total 90 129 149 167 171 175 229 224 277
Croissance/décroissance annuelle 43 % 15 % 12 % 3 % 2 % 31 % -2 % 24 %
Marge de BAII
Stations AM -7,2 % -2,6 % -5,3 % -4,8 % -5,5 % -6,7 % 0,7 % 1,1 % 4,4 %
Stations FM 20,8 % 22,5 % 25,1 % 25,6 % 24,7 % 24,2 % 25,7 % 23,9 % 25,6
%
Total 10,4 % 13,7 % 15,3 % 16,3 % 16,0 % 15,9 % 19,3 % 18,3 % 20,8 %
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
Graphique 2.5 : Marge de
BAII des stations de radio commerciales AM et FM
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
Graphique 2.6 : Marge de
BAII des stations commerciales AM
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
Graphique 2.7 : Marge de
BAII des stations commerciales FM
Note : Comprend les résultats des réseaux; les chiffres de 1998 à 2004
ont été redressés pour refléter le résultat global actuel.
Source : Base de données financières du CRTC
D. Attribution de licences à des stations de radio en direct
- Le tableau suivant donne le nombre de licences de radio approuvées
par le Conseil au cours des trois dernières années, par langue et par
type de station.
Tableau 2.11 : Nombre de
nouvelles stations de radio en direct approuvées entre le 1er
janvier et le 31 décembre 2005
2003 2004 2005 Total
Nouvelles stations AM et FM approuvées 68 49 44 161
Stations approuvées, par langue
De langue anglaise 51 43 38 132
De langue française 12 5 4 21
À caractère ethnique 5 1 2 8
Stations approuvées, par type
Commerciale 32 25 33 90
Communautaire 11 10 8 29
Radio de campus 4 2 - 6
Radio autochtone 7 2 - 9
Autre 14 10 3 27
Notes : Inclut les stations AM converties au FM; exclut les stations de
radio numérique transitoire.
« Autre » englobe les stations sans but lucratif, de la SRC, d'information
aux touristes, d'Environnement Canada, etc.
Source : Rapport APP 1100 de décisions du CRTC
1. Approbation de demandes concurrentes
- Dans sa politique sur la radio commerciale1,
le Conseil, afin de favoriser la concurrence et le
choix, a pris le parti de ne plus appliquer les critères2
énoncés dans Politique relative aux marchés
radiophoniques, avis public CRTC 91-74, 23 juillet 1991.
L'élimination de cette politique et l'adoption de la politique révisée à
l'égard de la propriété commune, ont eu pour résultat de susciter les
demandes concurrentes visant de nouvelles stations dans tous les marchés
du pays.
- Dans Préambule - Attribution de licences à de nouvelles stations
de radio, décision CRTC 99-480, 28 octobre 1999, le Conseil
énonce les facteurs dont il tiendra compte en général pour évaluer les
demandes concurrentes. L'importance relative des divers facteurs pourra
varier selon la situation du marché visé.
- Le Conseil, lorsqu'il étudie les demandes, tient compte aussi de leur
capacité à remplir les objectifs de la Loi, en particulier pour ce qui a
trait à la production d'émissions locale et régionale.
- Le tableau suivant montre les facteurs dont le Conseil a tenu compte
dans ses décisions pour approuver des demandes concurrentes entre le 1er
janvier 2003 et le 31 mars 2006.
Tableau 2.12 : Facteurs
ayant contribué au succès des demandes de
licence de radio dans le contexte d'un processus concurrentiel
entre le 1er janvier 2003 et le 31 mars 2006
Qualité de la demande
Programmation locale et autres avantages locaux
Contenu canadien (1)
CTD
Plan d'entreprise
Incidence sur le marché
Diversités sources de nouvelles
Marché / Entreprise
No de la décision
Langue / Type
Toronto, AP 2003-20 (Audience publique du 17 septembre 2002 – Examen
de 17 demandes)
Toronto, Canadian Multicultural Radio 2003-115 M C Sp(ethnique), FM ü ü
Toronto, Coopérative radiophonique de Toronto 2003-116 F CO Type A FM ü
ü
Toronto, Father Hernan Astudillo 2003-117 M CO Type B (Ethnique) AM ü ü
Toronto, Sur Sagar Radio Inc. 2003-118 M C Sp(ethnique), numérique ü ü
Kitchener-Waterloo, AP 2003-25 (Audience publique du 28 octobre 2002
– Examen de 11 demandes)
Kitchener-Waterloo, Global 2003-152 A C MF, FM ü ü ü ü
Kitchener-Waterloo, Larche 2003-153 A C MF, FM ü ü ü ü
Kitchener-Waterloo, Sound of Faith 2003-154 A NC Sp(religieux) FM ü ü
Kitchener-Waterloo, AVR 2003-155 A/N N Type B, FM ü
Terre-Neuve (Audience publique du 10 décembre 2002 – Examen de 2
demandes)
St. John's, Newman/Bell 2003-171 A C MF, FM ü ü ü
Québec, AP 2003-33 (Audience publique du 3 février 2003 – Examen de
25 demandes)
Montréal, Radio Nord 2003-192 F C SpMF(jazz), FM ü ü ü ü
Laval, Lajoie/Chabot 2003-193 F C SpMF(années 40 à-70), AM ü ü ü ü
Montréal, Canadian Hellenic Cable Radio 2003-194 M C Ethnique, FM ü ü ü
Montréal, AVR 2003-195 A/F/N A Type B, FM ü
Sherbrooke, Cogéco 2003-197 F C MF, FM ü ü ü ü
Sherbrooke, Génération Rock 2003-198 F C MF, FM ü ü ü ü
Lac-Brome, Radio Communautaire Missisquoi 2003-199 A CO Type A, FM ü
Trois Rivières, Cogéco 2003-201 F C MF, FM ü ü ü ü
Alberta, AP 2004-23 (Audience publique du 18 juin 2003 – Examen de 13
demandes)
Red Deer, CBC 2004-116 A NC CBC2,FM ü
Red Deer, Pattison 2004-117 A C MF, FM ü
Edmonton, CHUM / Milestone 2004-133 A C MF, FM ü ü ü ü
Edmonton, AVR 2004-134 A/N A Type B, FM ü
Edmonton, O.K. Radio 2004-135 A C MF, FM ü ü ü ü ü
Edmonton, Rawlco 2004-136 A C SpMF(jazz), FM ü ü ü ü
Atlantic, AP 2004-91 (Audience publique du 1 Mars 2004 – Examen de 25
demandes)
Halifax, Rogers 2004-513 A C SP (prédondérance verbale), FM ü ü ü
Halifax, CKMW Radio 2004-514 A C MF, FM ü ü ü
Halifax, Global 2004-515 A C MF, FM ü ü ü
Halifax, International Harvesters 2004-516 A C SpMF(religieux), FM ü ü
Moncton, Rogers 2004-517 A C SP (prédondérance verbale), FM ü ü ü
Moncton, Radio Beauséjour 2004-518 F CO Type B, FM ü
Saint John, Rogers 2004-520 A C SP (prédondérance verbale), FM ü ü ü
Saint John, Coopérative 2004-521 F CO Type A, FM ü
Federicton, Newcap 2004-522 A C MF, FM ü ü ü
Federicton, Ross Ingram 2004-523 A C SpMF (chrétienne), FM ü ü
National Capital Region, AP 2005-64 (Audience publique du 1 décembre
2004 – Examen de 16 demandes)
Ottawa, Ont., Newcap 2005-253 A C MF, FM ü ü ü ü
Ottawa, Ont., CKMW Radio 2005-254 A C MF, FM ü ü ü ü
Gatineau, Radio Nord 2005-255 F C MF, FM ü ü
Ottawa, 3077457 Nova Scotia Ltd. 2005-256 A TO FM (faible puissance) ü
British Colombia, AP 2005-68 (Audience publique du 28 février 2005 –
Examen de 11 demandes)
Vancouver, I.T. Productions Ltd. 2005-338 M C Ethnique, AM ü ü ü ü
Vancouver, South Asian Broadcasting Corp. 2005-339 M C SP(Ethnique), FM
ü ü ü ü
Kamloops, NL Broadcasting Ltd. 2005-341 A C MF, FM ü ü ü
Ontario, AP 2005-85 (Audience publique du 6 juin 2005 – Examen de 6
demandes)
Woodstock, Ont., Byrnes Communications Inc. 2005-431 A C MF, FM ü ü ü
Tillsonburg, Ont., Tillsonburg Broadcasting 2005-432 A C MF, FM
(Conversion) ü
Atlantic, AP 2006-34 (Audience Publique du 3 octobre 2005 – Examen de
8 demandes)
New Glasgow, N.S., Hecor Broadcasting 2006-87 A C MF, FM (Conversion) ü
Charlottetown, P.E.I., Newcap 2006-88 A C MF, FM (Conversion) ü
Charlottetown, P.E.I., Maritime Broadcasting 2006-89 A C MF, FM
(Conversion) ü ü
Charlottetown, P.E.I., Newcap 2006-90 A C MF, FM ü
Légende : Langues : A = langue anglaise; F = langue française,
A/N = anglais & autochtone, F/N = français & autochtone, M = langue tierce
(autre que l'anglais, le français ou une langue autochtone); Type : C =
commercial, NC = non commercial, A = autochtone, CO = communautaire, CC =
station de campus axée sur la communauté, CE = campus d'enseignement, MF =
format musical, SpMF = format musique spécialisée, conversion = conversion
d'une station de radio existante de la fréquence AM à la fréquence FM, CBC1
= « Radio One », SRC en anglais, CBC2 = « Radio 2 », SRC en anglais, SRC1 =
« La première chaîne », SRC en français, SRC2 = « Espace musique », SRC en
français.
(1) « Contenu canadien » renvoie aux demandes qui ont proposé un contenu
canadien supérieur aux minimums réglementaires.
Source : Avis publics et décisions du CRTC (notés dans le tableau)
E. Promotion des artistes canadiens
- L'une des méthodes du Conseil pour augmenter le contenu canadien
consiste à exiger de la part des radiodiffuseurs canadiens qu'ils
contribuent financièrement à la promotion des artistes canadiens.
1. Stations de radio en direct
- Le Conseil examine la contribution des titulaires de licences de
radio à la promotion des artistes canadiens dans les cas suivants :
- demandes de licences pour de nouvelles stations de radio,
- renouvellements de licences de radio
- avantages liés aux transferts de contrôle ou de propriété.
a) Demandes de licences pour de nouvelles stations
- Depuis le 1er janvier 2003 jusqu'au 31 mars 2006, le
Conseil a octroyé par le biais d'un processus concurrentiel 46 nouvelles
licences de stations de radio pour l'ensemble du Canada. Les titulaires
se sont engagés à consacrer collectivement plus de 29,8 millions $ aux
projets de promotion d'artistes canadiens pendant leur période initiale
de licence.
- Entre le 1er janvier 2003 et le 31 mars 2006, le Conseil a
également attribué, sans processus concurrentiel, 138 nouvelles licences
de radio ou autorisations de conversion de la fréquence AM à la fréquence
FM. Ces titulaires se sont engagés à consacrer aux projets de promotion
un total de 1,9 million $.
b) Renouvellement des licences de radio
- Les titulaires qui souhaitent renouveler la licence d'exploitation
d'une station commerciale privée doivent s'engager à consacrer chaque
année un certain montant pour la promotion des artistes.
- Dans Contributions des stations de radio au développement des
talents canadiens – Une nouvelle démarche, avis public CRTC 1995-196,
17 novembre 1995, le Conseil a mis au point, en association avec
l'industrie, une méthode assurant un versement annuel minimal de 1,8
million $ à des tiers admissibles. En 2004-05, ces titulaires ont
contribué 2,8 million $ aux projets de promotion.
c) Avantages liés aux transferts de contrôle ou de propriété
- La politique de la radio commerciale prévoit que les entreprises qui
demandent un transfert de propriété ou de contrôle de stations de radio
s'engagent à verser à titre d'avantages une contribution financière
directe à la promotion des artistes canadiens équivalant au minimum à 6 %
de la valeur de la transaction. De ce pourcentage, 3 % sont versés aux
Fonds Star Maker/RadioStar3
pour la mise en marché et la promotion de musique, 2
% remis à FACTOR4 ou à
MusicAction5 et 1 % à
des projets admissibles, au choix du requérant.
- Depuis l'adoption de la politique de la radio commerciale jusqu'au 31
mars 2006, le Conseil a approuvé 100 transferts de contrôle ou de
propriété impliquant 377 stations de radio.
- Les engagements à titre d'avantages découlant de ces transferts
totalisent 93,9 millions $.
Tableau 2.13 : Valeur des
transactions de radio et avantages associés
aux transferts entre le 1er mai 1998 et le 31 mars 2006
Services de langue anglaise Services de langue française
# de Valeur des Avan- # de Valeur des Avan- Avantages
(en millions $) trans. transactions* tages trans. transactions* tages
totaux
1er mai 98 – 31 août 98 3 9,6 0,3 0 0,0 0,0 0,3
1er sept. 98 – 31août 99 17 281,1 14,8 4 5,0 0,3 15,1
1er sept. 99 – 31août 00 16 386,8 23,0 4 11,4 0,7 23,7
1er sept. 00 – 31août 01 11 98,7 5,7 1 110,0 6,6 12,3
1er sept. 01 – 31août 02 14 458,2 27,6 2 227,0 13,6 41,2
1er sept. 02 – 31août 03 2 5,5 0,0 1 0,4 0,0 0,0
1er sept. 03 – 31août 04 5 3,7 0,2 1 - - 0,2
1er sept. 04 – 31 mars 05 4 13,7 0,5 1 22,0 0,7 1,1
1er avril 05 – 31mars 06 12 23,9 1,3 2 - - 1,3
Total 84 1281,2 73,4 16 375,8 21,9 95,2
* Valeurs attribuées par le Conseil en vue d'évaluer les avantages
découlant des transferts
Source : Décisions et approbations administratives du CRTC
d) Contributions annuelles à la promotion des artistes canadiens, selon
les chiffres des titulaires
- Le tableau suivant indique les contributions annuelles faites par les
titulaires à la promotion des artistes canadiens. Les contributions sont
évaluées d'après les dépenses annuelles déclarées par le titulaire du 1er
septembre au 31 août.
Tableau 2.14 :
Contributions annuelles à la promotion des artistes,
telles que déclarées par les titulaires (en milliers de dollars)
2001 2002 2003 2004 2005 Total
a) Contributions des nouvelles stations dans leur période initiale de
licence
FACTOR 200 312 426 1 197 1 227 3 361
MUSICACTION 4 3 9 63 120 200
Organisme musical 76 211 294 356 267 1 204
Regroupements d'artistes 119 358 517 1 137 1 513 3 644
Écoles ou bourses 579 302 570 619 455 2 526
StarMaker/Radio Star 74 130 204
Autres projets de promotion 197 261 909 1 351 2 082 4 799
Total des contributions 1 176 1 446 2 725 4 796 5 794 15 938
b) Contributions déclarées par les titulaires dans le contexte d'un
renouvellement(1)
FACTOR 691 829 750 736 859 3 866
MUSICACTION 293 290 246 330 334 1 493
Organisme musical 340 491 546 384 555 2 316
Regroupements d'artistes 618 563 353 593 562 2 689
Écoles ou bourses 120 108 90 95 226 640
StarMaker/Radio Star 2 2
Autres projets de promotion 264 69 164 287 294 1 077
Total des contributions 2 326 2 351 2 150 2 426 2 830 12 083
2001 2002 2003 2004 2005 Total
c) Contributions attribuables à un transfert de contrôle ou de propriété
FACTOR 1 177 1 970 4 010 2 645 2 811 12 613
MUSICACTION 300 650 1 447 1 067 1 373 4 837
Organisme musical 668 791 1 115 968 764 4 306
Regroupements d'artistes 235 229 678 88 434 1 664
Écoles ou bourses 176 159 194 57 107 693
StarMaker/Radio Star 2 635 4 169 6 198 5 806 6 353 25 161
Autres projets de promotion 62 251 121 400 835
Total des contributions 5 192 8 031 13 893 10 752 12 242 50 110
Contributions annuelles totales à la promotion des artistes canadiens 8
693 11 828 18 768 17 974 20 866 78 130
(1) Il peut arriver qu'après vérification interne, la contribution ait
été classée ou répartie d'une façon différente.
Source : Rapports annuels et base de données financières du CRTC au 29 mai
2006
2. Autres services sonores commerciaux
- Les services sonores payants sont tenus de verser au moins 4 % de
leur revenu annuel brut de l'année précédente pour faire la promotion des
artistes canadiens.
- Les services de radio à canaux multiples par abonnement sont tenus de
verser au moins 5 % de leur revenu annuel brut à des projets de
promotion. Ce pourcentage peut passer à 6 % si le nombre d'abonnés
dépasse un certain seuil.6
La moitié de ces contributions doit aller à la promotion d'artistes
canadiens de langue française et l'autre moitié à la promotion d'artistes
canadiens de langue anglaise.
F. Diffusion de musique vocale en français et de pièces musicales
canadiennes
- La diffusion de musique canadienne est l'une des contributions
essentielles de la radio à l'endroit des objectifs culturels énoncés dans
la Loi.
- En 1998, la politique de la radio commerciale a fait passer de 30 % à
35 % le pourcentage minimal de pièces musicales canadiennes de catégorie
2 que les stations de radio commerciales AM et FM doivent diffuser chaque
semaine.
- La politique de la radio commerciale a maintenu à 65 % le pourcentage
minimal de musique vocale de catégorie 2 de langue française à diffuser
au cours de chaque semaine de radiodiffusion et exigé en outre que la
musique vocale de catégorie 2 diffusée entre 6 h et 18 h du lundi au
vendredi soit d'au moins 55 % en français.
- Ces exigences ont été intégrées au Règlement de 1986 sur la radio
(le Règlement de la radio) à l'occasion d'une modification subséquente.
- Le Règlement de la radio exige également qu'au moins 10 % des pièces
musicales traditionnelles et pour auditoires spécialisés (catégorie 3)
diffusées chaque semaine soient d'origine canadienne. Étant donné le
nombre limité de stations de radio commerciales de catégorie 3, le
Conseil examine leurs quotas de contenu canadien au cas par cas au moment
du renouvellement de licence.
- Le tableau ci-dessous présente le numbre de stations de radio qui
respectaient leurs obligations en matière de contenu canadien et de
musique vocale de langue française en 2005. Les résultats sont inspirés
d'un échantillonnage restreint de stations analysées entre le 1er
janvier 2005 et le 31 décembre 2005 et ne sont pas nécessairement
représentatifs de l'ensemble du secteur de la radio.
Tableau 2.15 : Contenu
canadien et musique vocale en français
Nombre Stations ayant respecté
de les exigences de contenu canadien
stations
Exigences de contenu canadien analysées Tous les jours Du lundi au vendredi
reliées à : en 2005 de la semaine de 6 h à 18 h
Pièces musicales canadiennes (stations de
langues française et anglaise)
Musique populaire (catégorie 2)
Stations commerciales privées 31 31 31
Stations sans but lucratif * 33 33 sans objet
Pour auditoire spécialisé (catégorie 3)
Stations commerciales privées 3 3 sans objet
Stations sans but lucratif * 34 34 sans objet
Musique vocale en français
Stations commerciales privées 3 2 3
Stations sans but lucratif * 14 14 sans objet
* Englobe les stations de la SRC/CBC, les stations communautaires, les
stations AM et FM et les stations de réseau.
Source : CRTC, évaluation des demandes de renouvellement des licences du 1er
janvier 2005 au 31 décembre 2005
- Les démarches du Conseil à l'égard des titulaires qui ne respectent
pas leurs obligations sont consignées dans les Pratiques relatives à
la non-conformité d'une station de radio, circulaire no
444, 7 mai 2001.
G. Popularité des formules
- Les graphiques 2.8 et 2.9 ci-dessous illustrent le pourcentage
d'écoute des stations de langues anglaise et française selon leur formule
de présentation, ainsi que le nombre de stations canadiennes ayant choisi
les diverses formules. Les chiffres sont ceux du sondage BBM de l'automne
2005 et excluent l'écoute des stations américaines, bilingues, à
caractère ethnique ou provenant d'Internet.
Graphique 2.8 : Formules
des stations de langue anglaise,
BBM, automne 20057
Graphique 2.9 : Formules
des stations de langue française,
BBM, automne 20058
H. Radio numérique transitoire
- Le Conseil a publié une Politique régissant l'implantation de la
radio numérique, avis public CRTC 1995-184, le 29 octobre 1995.
- En date du 1er mai 2006, 76 licences avaient été accordées
à des entreprises de radio numérique (ERN) transitoires, soit 57 à des
stations commerciales existantes, une à une station autonome à caractère
ethnique et 18 à des stations de Radio-Canada existantes.
Tableau 2.16 : Marchés
ayant des stations de radio numériques
transitoires au Canada(1)
Commerciale SRC (anlgais) SRC (français)
Anglo- Franco- Ethni- Radio Radio Première Espace Total
Marché/Province(2) phone phone que One Two chaîne musique
Montréal 2 6 - 1 1 1 1 12
Ottawa/Gatineau 8 3 - 1 1 1 1 15
Toronto(3) 17 - 7 1 1 1 1 28
Vancouver 9 - - 1 1 1 1 13
Victoria 2 - - - - - - 2
Windsor 4 - - 1 1 - - 6
Canada 42 9 7 5 5 4 4
76
58 18
(1) Nombre de stations autorisées mais pas nécessairement en ondes.
(2) D'après les marchés radio sondés par BBM
(3) Comprend une station de radio numérique autonome à caractère ethnique à
Toronto
Source : Rapport APP 1205 du CRTC du 1er mai 2006
I. Radio en direct à caractère ethnique
- Le Conseil a révisé sa politique à l'égard de la radio à caractère
ethnique dans Politique relative à la radiodiffusion à caractère
ethnique, avis public CRTC 1999-117, 16 juillet 1999. Le Conseil
estime que le premier objectif de cette politique est de garantir, dans
la mesure du possible, l'accès à des émissions à caractère ethnique
malgré des ressources restreintes. Dans ce but, le Conseil a notamment
attribué des licences à des radiodiffuseurs à caractère ethnique
spécialisés dans la fourniture d'émissions à caractère ethnique.
- Les stations de radio à caractère ethnique sont tenues de consacrer
au moins 60 % de leur programmation hebdomadaire à des émissions à
caractère ethnique9 et
au moins 50 % de toutes les émissions doivent être en langue tierce10.
- Le Conseil estime que le rôle principal d'une station en direct à
caractère ethnique est de desservir et de refléter la communauté locale.
Il s'attend à ce que les titulaires de ces stations fassent rapport de
leurs réalisations et de leurs projets en termes de programmation locale
au moment de renouveler leur licence.
- Les stations à caractère ethnique doivent aussi desservir un certain
nombre de groupes ethnoculturels dans plusieurs langues tierces. Cette
démarche permet de fournir un service à des groupes qui ne peuvent pas se
permettre un service uniquement dans leur langue. Néanmoins, dans les
marchés où plusieurs groupes ethnoculturels sont desservis, les stations
individuelles sont en mesure de fournir davantage d'heures de
programmation à un plus petit nombre de groupes ethniques.
- En date du 20 avril 2006, 21 stations commerciales en direct à
caractère ethnique étaient autorisées à diffuser au Canada. La liste
ci-après décrit les stations à caractère ethnique dans chaque marché.
Elle indique aussi le nombre de groupes ethnoculturels et de langues
tierces que chaque station doit satisfaire sur une base hebdomadaire.
Vancouver
- CHKG-FM est tenue de diffuser au moins 100 heures par semaine
d'émisions à caractère ethnique. La station doit s'adresser à un minimum
de 20 groupes ethnoculturels dans un minimum de 15 langues différentes.
Elle n'est pas autorisée à s'adreser à la communauté chinoise en semaine
entre 6 h et 15 h.
- CHMB fournit des émissions à un minimum de 12 groupes ethnoculturels
dans au moins 12 langues. Cette station doit également fournir des
émissions s'adressant aux Premières nations.
- CJRJ est tenue de fournir une programmation à l'intention d'au moins
11 groupes ethnoculturels dans un minimum de 17 langues. La totalité de
sa programmation est à caractère ethnique, et au moins 95 % de ses
émissions sont diffusées en langue tierce. Au moins 73 % des émissions
sont en hindoustani et en pendjabi. La station n'est pas autorisée à
diffuser en langue chinoise.
- CJVB fournit des émissions à un minimum de 23 groupes ethnoculturels
dans au moins 23 langues.
- CKYE-FM doit desservir au moins 15 groupes ethnoculturels dans un
minimum de 15 langues. Sa programmation est à 90 % ou plus à caractère
ethnique et en langue tierce. La station diffuse au moins 75 % de ses
émissions en pendjabi, en hindi ou en ourdou. Elle n'est pas autorisée à
diffuser en langue chinoise.
Edmonton
- CKER-FM s'adresse au cours de la semaine de radiodiffusion à un
minimum de 19 groupes ethnoculturels dans au moins 19 langues.
Calgary
- CHKF-FM s'adresse au cours d'une semaine de radiodiffusion à un
minimum de 10 groupes ethnoculturels dans au moins 19 langues.
Winnipeg
- CKJS est tenue de diffuser des émissions à caractère ethnique
s'adressant à un minimum de 19 groupes ethnoculturels par semaine, dans
au moins 16 langues différentes. La station doit diffuser chaque semaine
un minimum de 73 heures 30 minutes de programmation à caractère ethnique.
Toronto
- CIRV-FM dessert au moins neuf groupes ethnoculturels dans au moins
neuf langues.
- CHIN-FM dessert au moins 23 groupes ethnoculturels dans au moins 20
langues.
- CHIN dessert au moins 23 groupes ethnoculturels dans au moins 17
langues.
- CHKT diffuse au cours d'une semaine de radiodiffusion un maximum de
66 heures d'émissions à caractère ethnique s'adressant à la communauté
d'origine chinoise.
- CJSA-FM est tenue d'offrir des émissions à un minimum de 16 groupes
ethnoculturels dans au moins 22 langues différentes. La station doit
consacrer au moins 90 % de sa programmation à des émissions à caractère
ethnique. Au moins 48 % des émissions à caractère ethnique sont diffusées
en tamoul, en hindi ou en tagalog.
- CIAO dessert au moins 12 groupes ethnoculturels dans au moins 13
langues.
- CJMR dessert au moins 11 groupes ethnoculturels dans au moins 15
langues. La station ne doit pas consacrer plus de 62 % de sa semaine de
radiodiffusion à des émissions à caractère ethnique faisant l'objet de
commerce.
- Dans Station de radio AM à caractère ethnique à Toronto,
décision de radiodiffusion CRTC 2006-117, 4 avril 2006, le Conseil a
approuvé la demande de Canadian Hellenic Toronto Radio Inc. en vue
d'exploiter une nouvelle station de radio AM commerciale à caractère
ethnique à Toronto. La nouvelle station ciblera principalement la
communauté de langue grecque de la région de Toronto et proposera
également une programmation à caractère ethnique en arménien, en roumain,
en serbe, en bulgare et en anglais. Cette station est tenue de diffuser
des émissions s'adressant à au moins cinq groupes ethnoculturels dans un
minimum de six langues. Elle consacrera au minimum 88 % de sa
programmation à des émissions en langues tierces.
Montréal
- CFMB dessert au moins 19 groupes ethnoculturels dans au moins 18
langues.
- CJWI est une station à caractère ethnique qui diffuse en français.
Elle consacre au moins 90 % de sa programmation à des émissions à
caractère ethnique en français, qui s'adressent principalement aux
collectivités haïtiennes, latino-américaines et africaines. Le reste des
émissions doit être en langue tierce autre que le français, l'anglais ou
une langue autochtone.
- CKDG-FM dessert au moins six groupes ethnoculturels dans au moins
huit langues. Cette station doit consacrer au minimum 70 % de sa
programmation hebdomadaire à des émissions à caractère ethnique. Au moins
60 % de la programmation hebdomadaire doit être en langue tierce.
- Dans Station de radio AM à caractère ethnique à Montréal,
décision de radiodiffusion CRTC 2006-82, 15 mars 2006, le Conseil a
approuvé la demande de 9015-2018 Québec inc. (faisant affaires sous le
nom de Radio Moyen Orient du Canada) en vue d'obtenir une licence pour
exploiter une nouvelle station de radio commerciale AM à caractère
ethnique à Montréal. La requérante a proposé un service principalement
axé sur les communautés arabes de Montréal. La station est tenue de
diffuser des émissions s'adressant à au moins dix groupes ethnoculturels,
dans un minimum de quatre langues.
Ottawa
- CJLL-FM dessert au moins 37 groupes ethnoculturels dans pas moins de
20 langues. La station est tenue de diffuser au moins 94 % de
programmation à caractère ethnique. Au moins 92 % de sa programmation
doit être dans une langue autre autre que l'anglais, le français ou une
langue autochtone.
J. Radio à caractère religieux
- Le Conseil a énoncé sa Politique sur la radiodiffusion à caractère
religieux dans l'avis public CRTC 93-78, 3 juin 1993.
- La démarche du Conseil à l'égard de la radio à caractère religieux
repose sur les principes suivants :
- Diversité des valeurs : la politique reconnaît la légitimité des
besoins et des intérêts de ceux et celles qui souhaitent avoir accès à
divers genres d'émissions religieuses.
- Importance de l'équilibre : la programmation des stations
autorisées doit assurer un équilibre à l'égard des questions d'intérêt
public, et le Conseil considère que la religion est une question
d'intérêt public. L'équilibre signifie qu'un téléspectateur ou un
auditeur raisonnablement constant sera exposé à un éventail d'opinions
divergentes sur des sujets d'intérêt public sur une période de temps
raisonnable.
- En date du 3 May 2006, 67 stations de radio étaient autorisées à
diffuser une programmation de création orale religieuse ou de musique
religieuse; de ce chiffre, 25 diffusent en français, 41 en anglais et une
autre en langue tierce.
K. Radio autochtone
- La radio autochtone est régie par la Politique en matière de
radiotélédiffusion autochtone, avis public CRTC 1990-89, 20 septembre
1990. L'objectif du cadre réglementaire est d'améliorer la qualité de
l'offre et l'accès des radiodiffuseurs autochtones au système de
radiodiffusion canadien.
- Ces entreprises jouent un rôle particulier en favorisant l'essor des
cultures autochtones et en contribuant, chaque fois que possible, à la
préservation des langues ancestrales.
- Les activités de radiodiffusion en langues autochtones se limitent
surtout aux stations communautaires des villages en régions éloignées.
- Il existe deux types de stations radiophoniques autochtones :
- Les stations de type A – Les stations autochtones de type A, lors
de l'attribution ou du renouvellement de leur licence, ne faisaient
face à aucune autre station de radio AM ou FM commerciale autorisée à
diffuser dans leur marché, en tout ou en partie.
Depuis la publication de l'Ordonnance d'exemption concernant
certaines entreprises radiophoniques autochtones, avis public CRTC
1998-62, 9 juillet 1998, les stations radiophoniques autochtones de
type A ne sont plus obligées de détenir une licence de radiodiffusion
du CRTC.
- Les stations de type B – Les stations de type B, lors de
l'attribution ou du renouvellement de leur licence, faisaient face à au
moins une station AM ou FM commerciale autorisée à diffuser sur la
totalité ou une partie de leur marché. Il existe aujourd'hui 47
titulaires de licences de radio autochtone de type B et six licences de
réseau.
- La publicité ne compte pas comme l'une des principales sources de
revenu des stations autochtones.
Tableau 2.17 : Revenus et
marge de BAII,
stations autochtones de type B
(en milliers $) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d'entreprises radio ayant fourni des chiffres 17 18 14
11 18 18 18 22
Publicité locale 1 168 1 472 1 198 1 082 1 574 1 946 1 608 2 025
Publicité nationale 1 47 83 137 181 223 91 102
Autres 4 132 4 938 4 967 6 288 8 474 9 455 7 139 8 169
Total des revenus 5 301 6 458 6 249 7 508 10 229 11 624 8 837 10 297
% des recettes autres que publicitaires 78 % 76 % 79 % 84 % 83
% 81 % 81 % 79 %
Marge de BAII 13,5 % 2,8 % 13,9 % 9,2 % -7,7 % 9,6 % -0,6 % 5,4 %
Note : Les chiffres de 1997 à 2004 ont été redressés pour refléter
l'ensemble des résultats actuels.
De légères variantes sont dues au fait que les chiffres ont été arrondis.
Source : Base de données financières du CRTC
L. Radio communautaire
- Selon la Politique relative à la radio communautaire, avis
public CRTC 2000-13, 28 janvier 2000 (la politique de la radio
communautaire), le principal objectif d'une station de radio
communautaire est de fournir un service local de programmation qui soit
différent, par son style et par son contenu, des services que fournissent
les stations commerciales et la Société Radio-Canada (SRC). La
programmation doit refléter la communauté qu'elle dessert, y compris la
langue officielle de la minorité, et introduire de la variété dans le
système de radiodiffusion en accroissant le choix d'émissions, autant
musicales que de création orale.
- Une station de radio communautaire est détenue et contrôlée par un
organisme sans but lucratif dont la structure permet aux membres de la
collectivité en général d'y adhérer et de participer à sa gestion, à son
exploitation et à sa programmation. Outre les recettes publicitaires, les
stations de radio communautaire réalisent leurs revenus à partir de
collectes de fonds, subventions et autres sources de cet ordre.
- Il y a trois types de stations de radio communautaire : type A, type
B et expérimentale. Une station communautaire de type A, au moment de se
faire attribuer une licence, ne faisait face à aucune station de radio
diffusant dans la même langue sur une partie ou la totalité de son
marché, si ce n'est une station de la SRC. Une station de type B, au
moment de se faire attribuer une licence, faisait face à au moins une
station autre qu'une station de la SRC exploitée dans la même langue sur
une partie ou la totalité de son marché. Les stations communautaires
expérimentales sont généralement autorisées pour une période de trois
ans, après quoi on s'attend à ce qu'elles fassent une demande auprès du
Conseil pour obtenir une licence en vue d'exploiter une station de radio
communautaire normale, ou bien qu'elles cessent leurs activités.
- En date du 3 mai 2006, on dénombrait 45 stations communautaires de
type A, 48 stations communautaires de type B et huit stations
communautaires expérimentales. Des 45 stations de type A, 34 sont de
langue française, 10 de langue anglaise et une dernière est bilingue. Des
48 stations de type B, 25 sont de langue française, 22 de langue anglaise
et une denière est multiculturelle. Des huit stations communautaires
expérimentales, sept sont de langue anglaise et une est bilingue.
Tableau 2.18 : Revenus et
marge de BAII, stations
communautaires de type A
(en milliers $) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d'entreprises radio ayant fourni des chiffres 24 22 22
18 24 24 21 27
Publicité locale 2 001 2 117 2 053 2 059 2 309 1 995 2 002 2 511
Publicité nationale 330 459 535 658 654 705 457 760
Autres 2 715 2 557 2 195 2 399 2 963 2 902 2 672 3 181
Total des revenus 5 046 5 133 4 783 5 116 5 926 5 601 5 131 6 451
% des recettes autres que publicitaires 54 % 50 % 46 % 47 % 50
% 52 % 52 % 49 %
Marge de BAII 8,4 % 2,5 % 0,4 % 2,9 % 2,2 % 3,3 % 2,1 % 4,6 %
Note : Les chiffres de 1998 à 2004 ont été redressés pour refléter
l'ensemble des résultats actuels.
De légères variantes sont dues au fait que les chiffres ont été arrondis.
Source : Base de données financières du CRTC
Tableau 2.19 : Revenus et
marge de BAII, stations communautaires de type B
(en milliers $) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d'entreprises radio ayant fourni des chiffres 20
22 19 23 17 27 23 30
Publicité locale 2 878 2 647 2 131 2 891 3 204 4 492 4 077 4 942
Publicité nationale 485 501 596 627 520 929 721 844
Autres 2 934 3 256 2 851 2 932 3 058 3 977 3 922 4 295
Total des revenus 6 298 6 404 5 579 6 450 6 782 9 398 8 719 10 081
% des recettes autres que publicitaires 47 % 51 % 51 % 45 % 45
% 42 % 45 % 43 %
Marge de BAII 4,4 % 4,3 % 0,5 % 4,6 % 2,6 % 3,8 % 2,5 % 2,3 %
Note : Les chiffres de 1998 à 2004 ont été redressés pour refléter
l'ensemble des résultats actuels.
De légères variantes sont dues au fait que les chiffres ont été arrondis.
Source : Base de données financières du CRTC
M. Radio universitaire
- La Politique relative à la radio de campus, avis public CRTC
2000-12, 28 janvier 2000, prévoit deux types de stations de radio
universitaire : les stations axées sur la communauté et les stations
d'enseignement. La programmation des stations axées sur la communauté est
principalement produite par des étudiants bénévoles ou par des membres
bénévoles de la collectivité. Les stations d'enseignement visent avant
tout à former des professionnels de la radiodiffusion.
- Il existe actuellement 53 stations de campus autorisées au Canada :
41 sont axées sur la communauté, neuf sont vouées à l'enseignement et
trois sont des stations expérimentales.
- Il existe cinq stations axées sur la communauté exploitées en
français et 36 en anglais.
- La majorité des revenus de la radio universitaire proviennent de
sources autres que la publicité. Ces sources peuvent être l'établissement
d'enseignement associé à la station, des subventions accordées par la
collectivité locale, des collectes de fonds, etc.
Tableau 2.20 : Revenus des
stations universitaire
(en milliers $) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d'entreprises radio ayant fourni des chiffres 32
35 27 28 27 28 29 37
Publicité locale 730 891 557 505 575 706 472 934
Publicité nationale 54 85 41 50 55 94 50 52
Autres 3,369 3,985 3,217 3,332 3,056 3,852 3,655 4,869
Total des revenus 4,152 4,960 3,816 3,886 3,686 4,651 4,177 5,855
% des recettes autres que publicitaires 81% 80% 84% 86% 83%
83% 88% 83%
Note : Les chiffres de 1998 à 2004 ont été redressés pour refléter
l'ensemble des résultats courants.
De légères variantes sont dues au fait que les chiffres ont été arrondis.
Source : Base de données financières du CRTC
N. Radio de faible puissance
- Le Conseil a énoncé dans Cadre stratégique pour les médias
communautaires, avis public CRTC 2002-61, 10 octobre 2002, sa
politique à l'égard de la radio de faible puissance. Cette politique
indique les marchés où le Conseil prévoit une pénurie de fréquences de
faible puissance, les circonstances dans lesquelles il peut solliciter
des demandes concurrentes et sa liste de priorités pour évaluer les
demandes concurrentes.
- Le tableau ci-dessous indique le nombre de stations de radio de
faible et de très faible puissance au Canada en date du 31 mars 2006,
classées selon le genre.
Tableau 2.21 : Nombre de
stations de radio diffusant à faible et
très faible puissance au Canada pour chaque genre
Stations privées Stations privées
Genre de langue anglaise de langue française Autres Total
Tourisme / Voyage 70 3 1 74
Autochtone de type B 20 5 1 26
Religieux 21 21 - 42
Communautaire de type A 5 6 - 11
Communautaire de type B 9 2 - 11
Communautaire expérimental 1 1 - 2
Campus communautaire 9 - - 9
Campus d'enseignement 4 - - 4
Commercial 14 2 1 17
Spécialisé - - 1 1
Total 153 40 4 197
Source: décisions du CRTC
O. Services sonores fournis par les entreprises de distribution de
radiodiffusion
1. Services sonores spécialisés
- Dans Nouveau cadre d'attribution de licences pour les services de
programmation sonores spécialisés, avis public de radiodiffusion CRTC
2002-53, 12 septembre 2002, le Conseil constatant la pénurie des
fréquences en direct a proposé de distribuer par d'autres moyens une
gamme de nouveaux services de programmation facultatifs et spécialisés.
- Un « service de programmation sonore spécialisé » est défini comme
étant un service, autre qu'un service en direct autorisé, distribué par
une EDR et dont la spécialité dépend du contenu et de l'auditoire cible.
- La quantité de publicité que peut diffuser ce type de service n'est
pas limitée, et il n'existe aucune garantie de distribution.
- En date du 3 mai 2006, le Conseil avait approuvé huit services
sonores spécialisés (un service régional et sept services nationaux)
ciblant trois groupes ethniques et quatre communautés chrétiennes.
2. Services de programmation sonores payants
- En 199511, le
Conseil a approuvé à la suite d'un processus concurrentiel deux
entre-prises nationales offrant des services de programmation sonores
payants, Galaxie et Max Trax, qui proposent chacune 30 canaux de musique
libre de toute publicité, dont chacun est consacré à un genre de musique
(classique, chrétienne contemporaine, jazz, rap, rock, etc.).
- Galaxie et Max Trax sont distribués à titre facultatif par les
principaux distributeurs du Canada. Leurs revenus proviennent des
abonnements.
P. Services de radio à canaux multiples par abonnement
- Dans Préambule aux décisions de radiodiffusion CRTC 2005-246 à
2005-248 : Attribution de licences à de nouvelles entreprises de radio
par satellite et par voie terrestre par abonnement, avis public de
radiodiffusion CRTC 2005-61, 16 juin 2005, le Conseil établit un cadre
pour régir l'attribution des licences accordées aux entreprises de radio
par satellite. Il approuve en même temps les demandes de trois
entreprises nationales de radio par abonnement qui fourniront chacune à
des abonnés un ensemble de canaux de radio selon un tarif mensuel.
- La programmation de deux des trois services autorisés, Canadian
Satellite Radio Inc. (CSR) et SIRIUS Canada Inc. (Sirius Canada), est
surtout distribuée par satellite avec quelques émetteurs terrestres dans
les zones au périmètre de rayonnement déficient. Ces deux services
fournissent un certain nombre de canaux produits au Canada et d'autres
qui ne le sont pas. Les services de CSR et de SIRIUS ont été lancés en
décembre 2005.
- La programmation du troisième service autorisé (une entreprise qui
sera exploitée par CHUM) sera entièrement distribuée par émetteurs
terrestres et consistera uniquement de canaux produits au Canada. Ce
service n'était pas en ondes au moment d'écrire ce rapport.
Q. Le radiodiffuseur public national
- La SRC est le radiodiffuseur public national du Canada. À ce titre,
conformément à l'article 3(1)(l) de la Loi, la SRC doit « offrir
des services de radio et de télévision qui comportent une très large
programmation qui renseigne, éclaire et divertit ».
1. Stations de radio en direct
- La SRC exploite quatre services nationaux de réseaux de radio : Radio
One et Radio Two en anglais; La Première Chaîne et Espace musique en
français. Elle fournit également dans le Grand Nord canadien un service
de radio unique qui diffuse en anglais, en français et dans huit langues
autochtones, et elle exploite Radio-Canada International, un service
international sur ondes courtes.
- Les services de radio de la SRC sont libres de toute publicité et
financés par l'État.
2. Services sonores payants
- La SRC possède et exploite le service sonore national payant appelé
Galaxie. Les revenus de ce service bilingue proviennent entièrement des
abonnements.
3. Entreprise de radio par abonnement et par
satellite
- La SRC est aussi associée12
dans le service de radio par satellite SIRIUS
Canada. Ce service a été lancé en décembre 2005.
R. Examen de la politique de la radio commerciale
- La Politique de 1998 concernant la radio commerciale, avis
public CRTC 1998-41, 30 avril 1998 (la politique de la radio commerciale)
avait trois importants objectifs :
- faire en sorte que l'industrie de la radio soit solide et bien
financée, et mieux positionnée pour respecter ses obligations en vertu
de la Loi et relever les défis du 21e siècle;
- assurer la meilleure place possible aux artistes canadiens;
- garantir le maintien d'une présence du français à la radio.
- Dans le but de réaliser ces objectifs, la politique de la radio
commerciale a introduit un certain nombre de mesures réglementaires. Le
Conseil a aussi indiqué qu'il réexaminerait sa position à l'égard de la
radio commerciale au bout de cinq ans.
- En 2003, le Conseil a décidé d'attendre que le processus
d'attribution des licences à la radio par abonnement soit terminé avant
de procéder à l'examen de politique. Le processus en question s'est
terminé en juin 2005.
- Dans Examen de la politique sur la radio commerciale, avis
public d'audience de radiodiffusion CRTC 2006-1, 13 janvier 2006, le
Conseil a invité les intéressés à soumettre leurs commentaires par écrit
et annoncé qu'il tiendrait une audience publique le 15 mai 2005.
Cet examen a permis d'évaluer l'efficacité des mesures instaurées par la
politique de la radio commerciale. Il a de plus donné l'occasion aux
parties de s'exprimer sur la nature du cadre réglementaire nécessaire pour
préserver la stabilité et la santé financière des stations de radio
commerciales face à la concurrence grandissante, tout en leur permettant de
respecter les objectifs de la Loi.
- Il a été question en particulier des stratégies à adopter pour
répondre aux sérieux défis que pose l'incidence des autres technologies
sonores comme la radio par satellite, la radio par Internet, le partage
de fichiers et le téléchargement, sur la radio commerciale et l'industrie
de la musique.
- Le Conseil a aussi exploré la possibilité de créer de nouvelles
politiques pour aider le secteur commercial de la radio à :
- contribuer de manière significative à la promotion des artistes
canadiens en diffusant de la musique canadienne, de la musique vocale
de langue française, et en versant des contributions au plan de
développement des talents canadiens (DTC) qui soient proportionnelles à
la santé financière du secteur;
- offrir aux auditeurs une plus grande diversité de genres musicaux,
et diffuser une plus grande variété d'artistes canadiens dans les deux
langues officielles;
- refléter la nature multiculturelle et multiraciale de la société
canadienne et la place privilégiée des nations autochtones dans cette
société;
- fournir aux auditeurs une quantité raisonnable de nouvelles et
d'informations produites à l'échelle locale;
- effectuer la transition au mode numérique et explorer de nouvelles
plates-formes en émergence de manière à servir des objectifs de la Loi.
III. Télévision
A. Auditoire
1. Moyenne d'écoute hebdomadaire, selon l'âge
- Les tableaux suivants donnent la moyenne d'heures d'écoute par
semaine des différentes tranches d'âge, pour les années de radiodiffusion
2001-2002 à 2004-2005, en utilisant les données nationales des audimètres
de BBM, couvrant tous les téléspectateurs de deux ans et plus, du lundi
au dimanche, entre 2 heures du matin et 2 heures le lendemain matin.
Tableau 3.1 : Heures
d'écoute hebdomadaire par téléspectateur1,
selon l'âge
Année de
radiodiffusion |
Téléspectateurs
2 ans et + |
Enfants
(2 à 11 ans) |
Jeunes
(12 à 17 ans) |
Adultes |
18+ |
18-34 |
18-49 |
25-54 |
2001-2002 |
28,7 |
19,3 |
20,9 |
30,9 |
25,0 |
26,5 |
27,7 |
2002-2003 |
28,6 |
18,8 |
21,1 |
30,6 |
24,4 |
25,9 |
27,3 |
2003-2004 |
28,6 |
19,3 |
21,3 |
30,7 |
24,6 |
26,0 |
27,5 |
2004-2005 |
28,1 |
20,5 |
21,3 |
29,9 |
23,3 |
25,0 |
26,5 |
Source : Données BBM pour la télévision, 2005-2006
Tableau 3.2 : Heures
d'écoute hebdomadaire per capita2,
selon l'âge
Année de
radiodiffusion |
Téléspectateurs
2 ans et + |
Enfants
(2 à 11 ans) |
Jeunes
(12 à 17 ans) |
Adultes |
18+ |
18-34 |
18-49 |
25-54 |
2001-2002 |
23,7 |
16,3 |
16,4 |
25,7 |
19,8 |
21,4 |
22,8 |
2002-2003 |
23,4 |
15,5 |
16,0 |
25,4 |
19,3 |
20,8 |
22,4 |
2003-2004 |
24,7 |
17,5 |
17,9 |
26,5 |
20,7 |
22,0 |
23,3 |
2004-2005 |
25,1 |
19,2 |
18,6 |
26,6 |
20,4 |
22,0 |
23,2 |
Source : Données BBM pour la télévision, 2005-2006
- Selon les chiffres de Neilsen, la moyenne d'écoute par semaine, pour
toutes les personnes de deux ans et plus, a été de 26,5 heures en
2003-2004 et de 25,7 heures en 2004-2005.
2. Moyenne d'auditoire par minute (MAM)
- Le graphique suivant donne la MAM pour chaque jour de la semaine et
notamment aux heures de grande écoute, entre 19 h et 23 h.
Graphique 3.1 : Moyenne
d'auditoire par minute au cours d'une semaine
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Année de radiodiffusion 2004-2005, du lundi au dimanche
de 2 h du matin à 2 h le lendemain
Source : BBM InfoSys, saison télé 2004-2005, 30 août 2004 au 28 août
2005.
- Le dimanche est encore le jour le plus populaire de la semaine pour
regarder la télévision.
3. Part d'écoute des services télévisés canadiens
et non canadiens, par langue et par type de service
Tableau 3.3 : Audimètres
BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2002-03, 2003-04, 2004-05(1)
du lundi au dimanche, de 2 h du matin à 2 h le lendemain
Part d'écoute (%) |
L'ensemble du Canada |
croiss./
dimin. |
Québec |
croiss./
dimin. |
Toutes régions sauf
Québec |
croiss./
dimin. |
02/03 |
03/04 |
04/05 |
02/03 |
03/04 |
04/05 |
02/03 |
03/04 |
04/05 |
Services canadiens |
Langue anglaise
CBC et affiliés |
4,9 |
5,6 |
4,3 |
-0,6 |
1,2 |
1,3 |
1,1 |
-0,1 |
6,1 |
7,0 |
5,5 |
-0,6 |
Traditionnels privés |
23,2 |
22,0 |
22,7 |
-0,5 |
4,9 |
4,9 |
4,6 |
-0,3 |
29,5 |
28,1 |
29,4 |
-0,1 |
Payants et spécialisés |
24,3 |
26,7 |
27,1 |
2,8 |
4,4 |
4,8 |
4,1 |
-0,3 |
31,1 |
33,9 |
34,9 |
3,9 |
Idem, numériques |
1,4 |
1,7 |
2,0 |
0,6 |
0,6 |
0,7 |
0,2 |
-0,4 |
1,8 |
2,1 |
2,7 |
0,9 |
Total langue anglaise |
53,8 |
56,0 |
56,1 |
2,3 |
11,1 |
11,6 |
10,0 |
-1,1 |
68,4 |
70,9 |
72,4 |
4,1 |
Langue française
SRC et affiliés 3,0 2,8 3,6 0,6 11,7 10,9 13,4 1,7 0,1
0,2 0,1 -0,1
Traditionnels privés 10,2 9,9 9,8 -0,4 40,4 39,3 37,2 -3,3
0,2 0,1 0,1 -0,2
Télé-Québec 0,7 0,7 1,0 0,3 2,7 2,6 3,7 1,0 0,0 0,0 0,0
0,0
Payants et spécialisés 6,9 7,4 7,7 0,8 26,8 29,0 29,5 2,8
0,2 0,2 0,1 -0,1
Idem, numériques 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,4 0,4 0,0 0,0
0,0 0,0
Total langue française 20,8 20,8 22,2 1,4 81,6 81,7 84,2 2,6
0,5 0,5 0,2 -0,3
Langues tierces
Privés traditionnels 0,9 1,1 1,1 0,2 0,3 0,3 0,4 0,0 1,1
1,2 1,3 0,2
Payants et spécialisés 0,4 0,4 0,4 0,0 0,1 0,1 0,1 0,0 0,5
0,6 0,6 0,1
Idem, numériques 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
0,0 0,0
Total, langues tierces 1,3 1,5 1,5 0,2 0,4 0,4 0,5 0,1 1,6
1,9 1,9 0,3
APTN 0,1 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 -0,0 0,1 0,1 0,1 0,1
Total services canadiens 76,0 78,4 79,9 3,9 93,2 93,8 94,7 1,5
70,6 73,3 74,7 4,1
Services non canadiens
Traditionnels É.-U. 9,4 8,6 7,7 -1,7 3,6 3,3 2,8 -0,8 11,3
10,5 9,3 -2,1
PBS 1,3 1,2 1,2 -0,1 0,5 0,3 0,5 0,0 1,6 1,5 1,4 -0,1
Payants et spécialisés 10,5 9,0 8,7 -1,8 2,2 1,9 1,4 -0,7
13,3 11,4 11,3 -1,9
Total, services non canadiens 21,2 18,8 17,6 -3,6 6,2 5,5 4,7
-1,5 26,2 23,4 22,0 -4,1
Autres services
Magnétoscopes(3) 4,9 3,6 2,4 -2,5 4,7 3,4 0,3 -4,4
4,7 3,6 3,1 -1,6
Autres(2) 1,9 2,0 2,0 0,1 0,5 0,5 0,6 0,0 2,4
2,5 2,6 0,2
Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100
Heures totales (en million) 667,9 727,9 751,7 83,7 167,0 184,1
204,0 37,0 501,0 543,8 547,7 46,7
N.B. Légères variances à cause de chiffres arrondis
(1) Période comptabilisées : du 1er sept. au 31 août pour
2002-2003; du 1er sept. au 29 août pour 2003-2004; du 30 août au
28 août pour 2004-2005.
(2) Englobe les services distribués par le câble comme CPAC, le canal
d'offres immobilières, l'horaire télé, The Shopping Channel, Shaw Community
Cable, CPAC-F, Télé-Annonce, et les services provinciaux : Access,
Knowledge, Ontario Legislature, SCN, TVO, Assemblée nationale et TFO.
(3) Il y a eu changement de méthodologie à compter du 30 août 2004, quand
l'audimètre portatif sans fil (PPM) a remplacé l'audimètre connecté (PMT)
dans le marché francophone de Québec et les sondages dans le marché
francophone de Montréal. Il faut retenir que les données du magnétoscope
n'ont pas été incluses dans les données de 2004-2005 pour le marché
francophone de Québec, mais qu'elles le seront à compter de septembre 2006.
Source : InfoSys, données BBM mesurées par audimètre
- Dans toutes les provinces sauf au Québec, les services traditionnels
privés de langue anglaise ont atteint une part d'écoute de 29,4 % en
2005, sensiblement la même que pour les années précédentes. La tendance à
la baisse dans l'écoute de ces services s'est arrêtée en 2000-2001.
- Dans toutes les provinces sauf au Québec, les services payants et
spécialisés de langue anglaise, y compris les services numériques, ont
atteint une part d'écoute de 37,6 % en 2005. La tendance continue à être
légèrement à la hausse pour ces services.
- Au Québec, la SRC a augmenté sa part d'écoute, qui a été de 13,4 % en
2005, pendant que la part d'écoute dévolue aux services canadiens privés
traditionnels de langue française baissait légèrement à 37 %. Les
services payants et spécialisés, y compris les services numériques, ont
amélioré leur part d'écoute, qui se situe actuellement à presque 30 %.
- La part totale d'écoute des services canadiens continuent d'augmenter
chaque année, tant au Québec que dans l'ensemble des régions excluant le
Québec.
4. Répartition de l'écoute selon la catégorie
d'émission3
- Les graphiques qui suivent révèlent les tendances dans l'écoute des
services canadiens de télévision de langue anglaise et de langue
française selon la catégorie d'émission. Ces graphiques donnent la
moyenne hebdomadaire des heures d'écoute consacrées aux émissions
canadiennes et non canadiennes d'après les données d'audimètre BBM pour
les années de radiodiffusion 2003-2004 (du 1er sept. 2003 au
29 août 2004) et 2004-2005 (du 30 août 2004 au 28 août 2005).
- Ces graphiques indiquent la popularité relative de chaque catégorie
d'émission en même temps que l'écoute réservée aux émissions canadiennes
par rapport à l'écoute des émissions non canadiennes offertes par les
services canadiens. Les tableaux 3.2 et 3.6 donnent un aperçu global des
tendances d'écoute pour tous les services canadiens de langue anglaise et
de langue française. Les tableaux 3.3, 3.4, 3.5, 3.7, 3.8 et 3.9
détaillent ces tendances en les répartissant entre services canadiens
traditionnels privés, services traditionnels de la CBC-SRC et services
canadiens payants et spécialisés.
a) Services canadiens de langue anglaise
Graphique 3.2 : Écoute des
émissions canadiennes et non canadiennes
diffusées par les services de télévision canadiens de langue
anglaise, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne hebdomadaire en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
- Ce graphique confirme la popularité des émissions dramatiques et
comiques diffusées par les services de langue anglaise.
- L'écoute des émissions canadiennes que diffusent les services de
langue anglaise varie énormément en fonction de la catégorie d'émission.
L'écoute des émissions des nouvelles, analyse et interprétation est
surtout réservée aux émissions canadiennes; celle des dramatiques et
comédies, au contraire, est dirigée en majorité vers les émissions non
canadiennes.
- Au total, les émissions canadiennes diffusées par les services
canadiens de langue anglaise ont reçu 42 % de l'écoute au cours de
l'année de radiodiffusion 2004-2005.
Graphique 3.3 : Écoute des
émissions canadiennes et non canadiennes
diffusées par les services canadiens privés traditionnels de langue
anglaise, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du
matin à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
- Les émissions canadiennes ont reçu 34 % de l'écoute des services
privés de télévision traditionnelle de langue anglaise au cours de
l'année de radiodiffusion 2004-2005.
- L'écoute consacrée à des émissions dramatiques et comiques
canadiennes a représenté 10 % de la part d'écoute dévolue à cette
catégorie en 2004-2005.
Graphique 3.4 : Écoute des
émissions canadiennes et non canadiennes
diffusées par les services traditionnels de langue anglaise de la CBC,
répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
Graphique 3.5 : Écoute des
émissions canadiennes et non canadiennes
diffusées par les services canadiens payants et spécialisés de langue
anglaise, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
- Les émissions canadiennes ont attiré 45 % de l'écoute des services
payants et spécialisés de langue anglaise au cours de l'année de
radiodiffusion 2004-2005.
- L'écoute consacrée à des émissions dramatiques et comiques
canadiennes a représenté 31 % de la part d'écoute dévolue à cette
catégorie en 2004-2005.
b) Services canadiens de langue française
Graphique 3.6 : Écoute des
émissions canadiennes et non
canadiennes diffusées par l'ensemble des services canadiens de
langue française, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
- Les émissions dramatiques et comiques constituent la catégorie la
plus populaire pour les services de langue française, suivie des
émissions de nouvelles, analyse et interprétation.
- En ce qui concerne les services de langue française, l'écoute est
réservée surtout aux émissions canadiennes de toutes catégories, sauf
pour les émissions dramatiques et comiques.
Graphique 3.7 : Écoute des
émissions canadiennes et non
canadiennes diffusées par les services canadiens privés
traditionnels de langue française, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
- Les émissions canadiennes ont reçu 69 % de l'écoute des services
privés de télévision traditionnelle de langue française au cours de
l'année de radiodiffusion 2004-2005.
- L'écoute consacrée à des émissions dramatiques et comiques
canadiennes a représenté 26 % de la part d'écoute dévolue à cette
catégorie en 2004-2005.
Graphique 3.8 : Écoute des
émissions canadiennes et non
canadiennes diffusées par les services traditionnels de langue
française de la SRC, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
Graphique 3.9 : Écoute des
émissions canadiennes et non
canadiennes distribuées par les services canadiens payants et
spécialisés de langue française, répartie selon l'origine et la catégorie
Audimètres BBM – Tous téléspectateurs de 2 ans et +
Années de radiodiffusion 2003-2004 et 2004-2005, de 2 h du matin
à 2 h le lendemain – Moyenne par semaine en million d'heures
N.B. : Selon les chiffres des services canadiens dont les données
relatives aux tendances d'écoute citent le pays d'origine et la catégorie
d'émission.
Le codage de SuperÉcran a commencé en juillet 2004.
- Les émissions canadiennes ont attiré 49 % de l'écoute des services
payants et spécialisés de langue française au cours de l'année de
radiodiffusion 2004-2005.
- L'écoute consacrée à des émissions dramatiques et comiques
canadiennes a représenté 34 % de la part d'écoute dévolue à cette
catégorie en 2004-2005.
B. Émissions de télévision canadiennes
1. Émissions canadiennes prioritaires
- Dans la Politique télévisuelle, le Conseil a indiqué que l'un des
objectifs de cette politique était d'« assurer la disponibilité
d'émissions canadiennes aux heures appropriées pour les téléspectateurs
canadiens ».
- La Politique télévisuelle veille à ce qu'il y ait un nombre suffisant
d'émissions variées pour attirer les auditoires aux émissions canadiennes
aux heures de grande écoute (19 h à 23 h).
- Dans la Politique télévisuelle, les émissions canadiennes
sous-représentées (dramatiques, musique, danse et variétés), désignées
sous le nom d'« émissions prioritaires », incluent maintenant les
documentaires de longue durée, les émissions produites en région et les
magazines de divertissement.
- La Politique télévisuelle exige aussi que les « grands groupes de
propriété de stations multiples offrent au minimum, au cours de chaque
année de télédiffusion, une moyenne de huit heures par semaine
d'émissions prioritaires canadiennes aux heures de grande écoute (de 19 h
à 23 h) ». Cette exigence s'ajoute aux engagements pris par ces
télédiffuseurs au moment d'un transfert de propriété ou de contrôle. À
l'heure actuelle, CTV, Global, CHUM4
et TVA correspondent à la définition que donne le
Conseil d'un grand groupe de propriété de stations multiples.
- Le crédit de 150 % pour les dramatiques, qui auparavant réduisait
l'obligation de contenu canadien, a aussi été abandonné en ce qui
concerne les grands groupes de propriété de stations multiples. Le
Conseil l'a remplacé par un crédit de 150 % pour une dramatique
canadienne qui se fait décerner dix points pour la création, et de 125 %
si elle obtient entre six et neuf points. Les radiodiffuseurs peuvent
utiliser ces crédits de temps pour diminuer leurs huit heures
obligatoires de programmation prioritaire par semaine5.
- La plupart des stations de télévision contrôlées par CTV et Global
ont vu leur licence renouvelée en 20016.
La licence du réseau de télévision TVA et celle de
sa station-mère CFTM-TV Montréal7
ont également été renouvelées en 2001. Le Conseil a
renouvelé les licences des cinq stations régionales de TVA en 2004.8
Dans ses décisions de renouvellement de licences, le
Conseil a indiqué qu'il surveillerait et évaluerait la programmation des
émissions prioritaires canadiennes et les niveaux d'auditoire qu'elles
génèrent, afin de vérifier si les objectifs de la Politique télévisuelle
sont atteints.
- Les décisions de 2001 pour TVA et CTV décrivent les avantages
tangibles considérables consentis par ces deux groupes lors de récents
transferts, et qu'ils doivent respecter au cours de leur période de
licence sous forme d'émissions prioritaires. Ces avantages tangibles sont
les suivants :
- Dans Transfert de contrôle effectif de CTV inc. à BCE inc.,
décision CRTC 2000-747, 7 décembre 2000, le Conseil exige de la part de
la titulaire qu'elle diffuse au moins 175 heures d'émissions originales
prioritaires canadiennes au cours de sa période de licence (en plus des
huit heures obligatoires par semaine, et qu'elle dépense en outre 140
millions de dollars au cours de cette même période pour des émissions
prioritaires à titre d'avantages tangibles.
- Dans Transfert de contrôle effectif de TVA à Quebecor Média
inc., décision CRTC 2001-384, 5 juillet 2001, le Conseil exige de
la titulaire qu'elle consacre au moins 39,8 millions de dollars des
avantages tangibles à des émissions prioritaires, en plus des dépenses
de base qu'elle doit engager dans des émissions prioritaires en vertu
de la décision.
- Les obligations de TVA et de CTV en matière d'émissions prioritaires
liées aux avantages tangibles ont débuté dans l'année de radiodiffusion
2001-2002.
a) Programmation des émissions canadiennes prioritaires aux heures de
grande écoute
- Les graphiques 3.10 et 3.11 indiquent le nombre d'heures d'émissions
canadiennes prioritaires inscrites à l'horaire aux heures de grande
écoute (19 h à 23 h) par CFTO-TV (CTV) Toronto, CIII-TV (Global) Toronto
et CFTM-TV (TVA) Montréal dans chacune des années de radiodiffusion
depuis 2000-2001 jusqu'à 2004-2005.
- Ces deux graphiques indiquent également le nombre d'heures
d'émissions canadien-nes prioritaires inscrites à l'horaire de CITY-TV
(CHUM) Toronto au cours de l'année de radiodiffusion 2004-2005. CHUM a
joint les rangs des principaux groupes de propriété de stations multiples
en novembre 2004.
- Les chiffres correspondent à la définition révisée d'une émission
prioritaire entrée en vigueur le 1er septembre 2000.
- Le graphique qui suit montre le nombre d'heures d'émissions
prioritaires dramatiques et comiques diffusées par chacune de ces
stations.
- Ce graphique indique également le nombre d'heures de diffusions
admissibles à un crédit de temps additionnel de 50 % ou de 25 % accordé à
des émissions dramatiques et comiques.
Graphique 3.10 : Nombre
d'heures consacrées dans l'année à la diffusion
d'émissions dramatiques et comiques prioritaires entre 19h et 23 h
Note : Les chiffres indiquent le nombre d'heures de diffusion. Les
résultats des années de radiodiffusion 2000-2001 à 2004-2005 correspondent
à la définition d'émissions prioritaires en vigueur depuis le 1er
septembre 2000.
Source : Compilations du CRTC, octobre 2005
- Le graphique suivant indique le nombre d'heures consacrées par les
stations à la diffusion d'émissions autres que des émissions dramatiques
et comiques.
Graphique 3.11 : Nombre
d'heures consacrées dans l'année
à la diffusion d'émissions prioritaires autres que
dramatiques et comiques, entre 19 h et 23 h
Note : Les chiffres indiquent le nombre d'heures de diffusion. Les
résultats des années de radiodiffusion 2000-2001 à 2004-2005 correspondent
à la définition d'émissions prioritaires en vigueur depuis le 1er
septembre 2000.
Source : Compilations du CRTC, octobre 2005
2. Mesures incitatives pour promouvoir les
dramatiques canadiennes originales à la télévision9
- Le Conseil est d'avis que le système canadien de radiodiffusion, si
on le veut prospère et en bonne santé, doit inclure des dramatiques
populaires qui reflètent la société canadienne et projettent des
histoires canadiennes sur la scène mondiale. C'est par le truchement de
la télévision que la plupart des Canadiens participent à la culture
nationale, à l'évolution des valeurs de société et à l'expression des
passions humaines. Les dramatiques peuvent et doivent refléter les
Canadiens de tous les milieux et de toutes les cultures au profit des
autres Canadiens.
- En mai 2003, le Conseil s'est engagé dans une démarche visant à
encourager la production et la diffusion d'émissions dramatiques
canadiennes originales aux heures de grande écoute. À cette fin, le
Conseil a mis sur pied des programmes de mesures en faveur des
dramatiques télévisées de langue française et de langue anglaise.
- Le Conseil a l'intention de revoir périodiquement ces mesures
incitatives afin d'y apporter des correctifs au besoin. Compte tenu du
temps requis pour planifier et produire des émissions dramatiques, le
Conseil estime qu'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions quant
à l'efficacité de l'ensemble des mesures incitatives actuelles.
- Chaque titulaire qui souhaite participer à ces programmes de mesures
incitatives doit déposer un rapport annuel détaillant l'usage qui a été
fait de ces mesures. Les premiers rapports, portant sur les résultats de
l'année de radiodiffusion 2004-2005, ont été déposés auprès du Conseil le
30 novembre 2005.10
Global, Alliance Atlantis, Corus, CTV, TVA TQS et CHUM ont chacun
soumis un rapport.
a) Mesures visant à augmenter les dramatiques originales à la
télévision canadienne de langue française
- Dans Mesures en faveur des dramatiques originales canadiennes de
langue française diffusées à la télévision, avis public de
radiodiffusion CRTC 2005-8, 27 janvier 2005 (l'avis public 2005-8), le
Conseil annonçait des mesures visant à maintenir aux heures de grande
écoute (19h à 23h), sur les ondes des titulaires de langue française,
un niveau équilibré de dramatiques canadiennes originales, dont un
minimum d'émissions et de séries à budget élevé.
- Dans l'avis public 2005-8, le Conseil énonce les critères
d'admissibilité pour six types de dramatiques originales canadiennes de
langue française. Chaque type donne droit à un avantage différent en
termes de nombre de minutes supplémentaires de publicité permise.
- Les stations de télévision traditionnelle de TVA et TQS sont tenues
de diffuser un nombre minimum de dramatiques originales canadiennes de
langue française avant d'avoir droit à des minutes supplémentaires de
publicité en vertu de ce programme de mesures incitatives.
- Pour l'année 2004-2005, TVA et TQS ont déclaré 133,5 heures de
dramatiques originales canadiennes satisfaisant aux critères
d'admissibilité. Ce résultat leur a valu 125 minutes supplémentaires de
publicité. Les participantes ont déclaré avoir utilisé 62,5 de ces
minutes supplémentaires.
b) Dramatiques canadiennes de langue anglaise
- Dans Mesures en faveur des émissions dramatiques télévisées
canadiennes de langue anglaise, avis public de radiodiffusion CRTC
2004-93, 29 novembre 2004 (l'avis public 2004-93), le Conseil annonçait
une série de mesures visant à augmenter le budget, la production, la
distribution et l'écoute d'émissions canadiennes originales de qualité en
langue anglaise.
- Dans Mesures incitatives visant à accroître l'auditoire des
émissions télévisées dramatiques canadiennes de langue anglaise ainsi que
les dépenses qui leur sont consacrées – Appel aux observations, avis
public de radiodiffusion CRTC 2005-81, 10 août 2005 (l'avis 2005-81) et
dans Mesures incitatives visant à accroître l'auditoire des émissions
télévisées dramatiques canadiennes de langue anglaise ainsi que les
dépenses qui leur sont consacrées, avis public de radiodiffusion CRTC
2006-11, 27 janvier 2006 (l'avis public 2006-11), le Conseil a énoncé des
objectifs d'écoute et de dépenses dans le cadre du programme de mesures
incitatives en faveur des dramatiques mis sur pied par le Conseil.
i) Mesures incitatives visant à augmenter la production et la diffusion
d'émissions dramatiques canadiennes originales de qualité en langue
anglaise
- L'objectif de cette série de mesures est d'augmenter la production et
la diffusion d'émissions dramatiques canadiennes originales de qualité en
langue anglaise.
- Ces mesures se rattachent à la production et la diffusion de trois
types de dramatiques originales, chacune donnant droit à un avantage
différent en termes de minutes supplémentaires de publicité permises. Les
stations traditionnelles de CTV, de Global et de CHUM sont cependant
tenues de diffuser un minimum de 26 heures de dramatiques admissibles
avant de pouvoir bénéficier de minutes supplémentaires de publicité.
- Pour l'année de radiodiffusion 2004-2005, les services traditionnels
et spécialisés qui ont adhéré au programme ont déclaré 153,5 heures de
dramatiques originales qui satisfont aux critères d'admissibilité, ce qui
a valu aux participants un total de 3 heures et 16 minutes
supplémentaires de publicité. Les participants ont déclaré avoir utilisé
un peu moins de 2 heures de ces minutes additionnelles de publicité.
ii) Mesure incitative pour accroître l'écoute des dramatiques
canadiennes de langue anglaise diffusées par les services canadiens de
langue anglaise.
- L'objectif de cette mesure est d'élargir l'auditoire des dramatiques
canadiennes de langue anglaise diffusées par les services canadiens de
langue anglaise en termes de pourcentage de l'auditoire total des
dramatiques diffusées par ces services.
- Pour être admissible à des minutes supplémentaires de publicité,
chaque service doit atteindre un objectif annuel d'écoute. Tout
télédiffuseur qui profite déjà des mesures incitatives liées à la
production et à la diffusion de dramatiques originales en i) ci-dessus,
et dont la cote d'écoute atteint ou dépasse l'objectif annuel fixé par le
Conseil, peut bénéficier d'un pourcentage additionnel de 25 % de la somme
des minutes qui lui reviennent en vertu des mesures incitatives en i).
- L'objectif des services spécialisés de langue anglaise a été établi
pour chaque service individuellement, d'après sa cote d'écoute en
2003-2004. Les services participants sont tenus d'augmenter annuellement
leur cote d'écoute de 1,5 % pendant cinq ans.
- Dans le cas des services privés de télévision traditionnelle de
langue anglaise, l'objectif est de faire passer le total des heures
d'écoute des dramatiques canadiennes de 9,2 % qu'il était en 2003-2004, à
16,5 % en 2008-2009.
- Les tableaux qui suivent donnent les chiffres de l'écoute des
émissions dramatiques et comiques11
diffusées par les principaux groupes de propriété
de langue anglaise au Canada au cours des années de radiodiffusion
2003-2004 et 2004-2005. Le tableau indique aussi les objectifs d'écoute
pour 2004-2005.
Tableau 3.4 : Part d'écoute
des dramatiques diffusées par les groupes de
propriété dans les marchés de Toronto, Vancouver et Calgary
Tous téléspectateurs de 2 ans et +, années de radiodiffusion
2003-2004 et 2004-2005, de 6h du matin à 6h le lendemain
Données d'audimètre récoltées par Nielsen
Répartition de la moyenne hebdomadaire d'écoute (%) Objectif
pour
Année de 1re année l'année
Groupe de Stations situées dans les marchés de référence 2004- 2004-
propriété* Toronto / Vancouver / Calgary 2003-04 2005 2005
CHUM CITY-TV / CKVU-TV & CIVI-TV / CKAL 9,1** 12,1 10,6
CTV CFTO-TV / CIVT-TV / CFCN-TV 10,5 9,7 11,7
Global CIII-TV & CHCH-TV / CHAN-TV & CHEK-TV / CICT-TV 8,4 8,7 10,0
CBC CBLT-TV / CBUT-TV / CBRT-TV 39,6 30,4 n/a
N.B : Exclut l'écoute accordée à toute dramatique dont le pays d'origine
n'est pas spécifié, soit moins de 1 % du total d'heures.
* Détenant et exploitant les stations de télévision traditionnelle.
** La moyenne hebdomadaire d'écoute pour 2003-2004 n'inclut pas la station
CKAL-TV de CHUM, dont l'achat s'est conclu à la fin de 2004.
iii) Mesure incitative visant à augmenter les dépenses au titre des
dramatiques canadiennes encourues par les services privés de télévision
traditionnelle de langue anglaise
- L'objectif de cette mesure est de faire passer les dépenses de
l'ensemble des services privés de télévision traditionnelle de langue
anglaise au titre de dramatiques canadiennes de langue anglaise, de 3,3 %
qu'elles étaient en 2003-2004, à 6 % de leur revenu total sur une période
de cinq ans.
- Les télédiffuseurs qui bénéficient des avantages liés à la production
de dramatiques originales peuvent récupérer une partie de leurs dépenses
en dramatiques grâce à des minutes supplémentaires de publicité. Lorsque
ses dépenses atteignent ou dépas-sent l'objectif fixé par le Conseil, le
titulaire bénéficie d'un pourcentage additionnel de 25 % de la somme des
minutes qui lui reviennent en vertu des mesures incitatives en i).
- Sont exclues aux fins de ce calcul les dépenses en émissions
dramatiques auxquelles le titulaire s'est engagé lors de l'attribution de
sa licence, à l'occasion d'un transfert de propriété ou comme financement
« complémentaire » du FCT.
- Le tableau suivant donne l'objectif fixé par le Conseil pour les
dépenses des grands groupes de propriété au titre des dramatiques,
canadiennes, ainsi que le pourcentage pour l'année de référence 2003-2004
et les résultats de la première année du programme.
Tableau 3.5 : Dépenses en
dramatiques canadiennes(1)
exprimées comme pourcentage des revenus bruts
des grands groupes de télévision traditionnelle
2003-2004 2004-
Année de 2005
référence 1re année
Objectifs annuels de dépenses en dramatiques(2) 3,3 % 3,9 %
Global(3) 3,4 % 4,0 %
CTV 3,5 % 3,0 %
CHUM(4) 3,3 % 2,7 %
(1) Sont exclues aux fins de ce calcul les dépenses en émissions
dramatiques auxquelles le titulaire s'est engagé lors de l'attribution de
sa licence, à l'occasion d'un transfert de propriété ou comme financement «
complémentaire » du FCT.
(2) Avis publics 2005-81 et 2006-11.
(3) La station à caractère ethnique CJNT-TV Montréal n'est pas incluse dans
ce calcul.
(4) Exclut les stations CKX-TV Brandon et CHMI-TV Portage LaPrairie,
CKEM-TV Edmonton et CKAL-TV Calgary, dont l'achat s'est conclu à la fin de
2004.
C. Rendement financier
1. Services privés de langue anglaise
Graphique 3.12 : Revenus
des services : télévision traditionnelle privée
et services payants, à la carte et spécialisés de langue anglaise
N.B. : Les chiffres de la télévision traditionnelle privée incluent ceux
des stations de télévision traditionnelle à caractère ethnique parce qu'une
part substantielle de leurs revenus provient de leurs émissions en langue
anglaise. Dans ce rapport et à l'avenir, les résultats financiers des
services payants et spécialisés à caractère ethnique et en langues tierces
font l'objet d'un tableau séparé. Dans le cas des services payants, à la
carte et spécialisés, les services bilingues et anglophones sont présentés
ensemble. Les revenus des services traditionnels privés, payants, à la
carte et spécialisés ont été mis à jour pour refléter les revenus combinés
au 31 août dernier.
Source : Base de données financières du CRTC
- Les revenus de la télévision payante, à la carte et spécialisée
continuent de progresser. Le nombre de services de langue anglaise en
passant de 19 à 41 a plus que doublé entre 1996 et 2002. En 2002, 46
services numériques de langue anglaise ont présenté leurs résultats pour
la première fois. Le nombre de services numériques est passé à 50 en
2004, puis à 53 en 2005.
- Les services de télévision spécialisée tirent des revenus aussi bien
de la publicité que des abonnements. En 2005, 44 % de leurs revenus
provenaient de la publicité. Les services payants et à la carte, au
contraire, doivent se contenter de leurs revenus d'abonnement.
Graphique 3.13 : Revenus
des services privés de télévision traditionnelle
de langue anglaise, classés par groupe
Source : Base de données financières du CRTC
- Ce graphique tient compte des stations traditionnelles détenues ou
contrôlées par le groupe au 31 août de chaque année. La propriété est
établie en date de la décision l'approuvant, et non pas à la signature de
la transaction. Le revenu annuel de la station est attribué en entier au
groupe de propriété qui était considéré comme son propriétaire au 31
août.
- CHUM a acheté CKVU-TV Vancouver12
et commencé à exploiter CIVI-TV Victoria13
en 2001. Les revenus de ces deux stations
sont inclus dans les chiffres de 2002. CHUM a acheté de Craig les
stations CKEM-TV Edmonton, CKAL-TV Calgary, CHMI-TV Portage La Prairie et
CKX-TV Brandon14
en novembre 2004. Les revenus de ces quatre stations sont inclus dans les
chiffres de 2005.
- Les revenus de CTV pour 2001 et 2002 comprennent ceux du réseau de
CTV, plus ceux des stations de CTV, moins les paiements du réseau aux
stations affiliées à CTV. Les revenus de la station CFCF-TV Montréal sont
inclus en 2002.
- En novembre 2004, le Conseil a approuvé le transfert à CHUM15
du contrôle effectif des stations de télévision
traditionnelle de l'Alberta et du Manitoba appartenant à Craig, ainsi que
le transfert à Quebecor Media16
de la station de télévision traditionnelle de Craig
située à Toronto.
- Les quatre grands groupes de propriété continuent de percevoir
environ 95 % des revenus générés par l'ensemble des stations privées de
télévision traditionnelle de langue anglaise. Ce chiffre demeure presque
inchangé depuis 1998.
- CTV possède et exploite 21 stations de télévision traditionnelle de
langue anglaise et un service de transmission satellite-câble. Elle a
également des ententes d'affiliation avec trois stations de télévision
privées indépendantes. Ses activités réseau rejoignent 99 % de
l'auditoire anglophone canadien17.
CTV détient également 40 % des actions avec droit
de vote dans TQS inc. TQS inc. possède et exploite huit stations
canadiennes de télévision traditionnelle de langue française.
- CanWest Global possède et exploite 19 stations de télévision
traditionnelle de langue anglaise et une station de télévision
traditionnelle indépendante à caractère ethnique située à Montréal. Ses
activités réseau rejoignent 94 % de l'auditoire anglophone canadien18.
- CHUM possède et exploite 12 stations de télévision traditionnelle de
langue anglaise, dont six en Ontario, deux au Manitoba, deux en Alberta
et deux en Colombie-Britannique. Ensemble, les stations de CHUM
rejoignent environ 85 % de tous les Canadiens de langue anglaise19.
Graphique 3.14 : Marges des
BAII20 totaux :
télévision traditionnelle
privée et services payants, à la carte et spécialisés
analogiques de langue anglaise
N.B. : Les chiffres de la télévision traditionnelle privée incluent ceux
des stations de télévision traditionnelle à caractère ethnique parce qu'une
part substantielle de leurs revenus provient de leurs émissions en langue
anglaise. Dans ce rapport comme à l'avenir, les résultats financiers des
services payants et spécialisés à caractère ethnique et en langues tierces
font l'objet d'un tableau séparé. Dans le cas des services payants, à la
carte et spécialisés, les services bilingues et anglophones sont présentés
ensemble. Les résultats financiers des services traditionnels privés,
payants, à la carte et spécialisés ont été mis à jour pour refléter les
revenus combinés au 31 août dernier.
En 2003, CTV a vendu six de ses stations à la CBC (CKNC-TV, CFCL-TV,
CJIC-TV, CHNB-TV, CKBI-TV et CKOS-TV). Les deux nouvelles stations de
télévision traditionnelle (OMNI-2 Toronto et Channel M, CHNM-TV Vancouver)
ont commencé à déposer des rapports en 2003. CKXT-TV Toronto a commencé à
faire rapport en 2004.
Source : Base de données financières du CRTC
- La baisse de profits en 1998 pour les stations de télévision
traditionnelle est attribuable aux pertes initiales affichées par cinq
nouvelles stations. En outre au cours de cette même année, l'un des
grands radiodiffuseurs a radié une somme importante.
- Le nombre de services payants, à la carte et spécialisés s'accroît
d'année en année. L'arrivée de 11 nouveaux services en 1998 explique la
baisse des marges de BAII en 1998 et en 1999.
- En 2005, les résultats des services payants, à la carte et
spécialisés indiquent des profits de 499 millions de dollars pour les
services analogiques avec une marge de BAII de 31 %. La hausse de la
marge de profits, de 25 % en 2004 à 31 % en 2005, reflète en partie le
lock-out de la Ligue nationale de hockey pour la saison 2004-2005, qui a
considérablement réduit les dépenses en émissions sportives de services
spécialisés comme TSN et Rogers SportsNet21.
- Ce graphique n'inclut pas les services payants et spécialisés
numériques, qui ont essuyé des pertes de l'ordre de 47 millions de
dollars en 2005. Au total, les services payants, à la carte et
spécialisés numériques et analogiques ont atteint une marge de BAII de 26
% en 2005.
2. Services privés de langue française
Graphique 3.15 : Revenus
des services : télévision traditionnelle privée
et services payants, à la carte et spécialisés de langue française
Note : Exclut les services bilingues
Source : Base de données financières du CRTC
- La croissance des revenus, pour les stations traditionnelles privées
de langue fran-çaise, s'établissait en moyenne à 4 % par année entre 1996
et 2002. Après avoir été de 8 % en 2003, l'augmentation des revenus a
adopté un taux de croissance de 3 % en 2004 et en 2005. Le nombre de
stations est resté le même depuis 1993.
- Les revenus des services payants, à la carte et spécialisés de langue
française ont enregistré une forte hausse. Entre 1996 et 2005, le nombre
de ces services est passé de sept à 25. En 2005, un service numérique de
catégorie 2 et trois services numériques de catégorie 1 ont présenté
leurs résultats pour la première fois, et ceux-ci atteignaient au total
1,3 million de dollars.
- Le total des revenus de publicité qu'ont déclarés les services
payants, à la carte et spécialisés de langue française a décliné de 1,2
millions de dollars ou de 1 % par rapport à l'année précédente. Cette
baisse est attribuable en grande partie au lock-out de la Ligue nationale
de hockey au cours de l'année de radiodiffusion 2004-2005.
- Les services spécialisés de langue française comptent sur les
abonnements pour 64 % de leurs revenus.
Graphique 3.16 : Revenus
des services privés de télévision traditionnelle
de langue française, classés par groupe de propriété
N.B. : Ce graphique tient compte des stations traditionnelles détenues
ou contrôlées par le groupe au 31 août de chaque année. La propriété est
établie en date de la décision l'approuvant, et non pas à la signature de
la transaction. Le revenu annuel de la station est attribué en entier au
groupe de propriété qui était considéré comme son propriétaire au 31 août.
Source : Base de données financières du CRTC
- En 2005, Quebecor et Cogeco ont récolté à elles deux 92 % des revenus
générés par la télévision privée traditionnelle de langue française.
- TVA est le plus important télédiffuseur traditionnel privé de langue
française au Canada. Outre son réseau, TVA possède et exploite six
stations de télévision, dont CFTM-TV Montréal et CFCM-TV Québec. Le
Groupe a également des ententes d'affiliation avec quatre stations de
télévision privées indépendantes et détient une participation de 45 %
dans deux d'entre elles. Le service TVA est autorisé à distribuer dans
l'ensemble du Canada depuis 1998.
- TQS possède et exploite huit stations de télévision de langue
française, dont cinq stations TQS et trois stations affiliées à la SRC,
toutes situées dans la province de Québec. Elle exploite également le
réseau de télévision de langue française TQS à partir de Montréal.
Graphique 3.17 : Marges des
BAII totaux : télévision traditionnelle privée,
et services payants, à la carte et spécialisés analogiques de langue
française
Source : Base de données financières du CRTC
- En 2002, le nombre de services spécialisés de langue française est
passé de 16 à 17 avec l'arrivée de ARTV.
- En 2005, les résultats des services payants, à la carte et
spécialisés font état de 91 millions de dollars en BAII, avec une marge
de BAII de 25 %. L'augmentation de la marge de profit, qui était de 21 %
en 2004, est attribuable au lock-out de la Ligue nationale de hockey qui
a considérablement réduit, au cours de l'année 2004-2005, les dépenses en
émissions de services spécialisés en sport comme RDS22.
- Les services numériques, qui ne font pas partie du graphique
ci-dessus, ont signalé des pertes de BAII totalisant 5,5 millions de
dollars dans leur première année d'exploitation. Pour l'ensemble des
services analogiques et numériques de langue français, la marge de BAII
était de 23 % en 2005.
3. Services payants et spécialisés à caractère
ethnique et en langues tierces
Graphique 3.18 : Revenus
des services payants et spécialisés à caractère
ethnique et en langues tierces
Source : Base de données financières du CRTC
- Les revenus des services payants et spécialisés à caractère ethnique
et en langues tierces continuent de croître. Le nombre des services
spécialisés analogiques à caractère ethnique est passé de trois à cinq
entre 1996 et 1999. S'y sont ajoutés en 2002 trois services numériques à
caractère ethnique et en langues tierces. Le nombre de services
numériques à caractère ethnique qui déposent un rapport annuel est passé
de 4 en 2003 et 2004, à 17 en 2005.
Graphique 3.19 : Marges des
BAII23 totaux :
services payants et spécialisés
analogiques à caractère ethnique et en langues tierces
Source : Base de données financière+s du CRTC
- Les chiffres des services payants et spécialisés pour 2005 reflètent
un profit de 11,8 millions de dollars pour les services analogiques, avec
une marge de BAII de 24 %.
- Les services numériques, qui ne font pas partie du graphique
ci-dessus, ont signalé des pertes de BAII se chiffrant à 455 000 $ en
2005. Pour l'ensemble des services analogiques et numériques de langues
tierces, la marge de BAII était de 20 % en 2005.
4. Stations de télévision traditionnelle de la
SRC
Graphique 3.20 : Revenus
publicitaires des stations de télévision
traditionnelle détenues et exploitées par la SRC
Source : Rapport financier annuel déposé au CRTC
- Du côté anglophone, les revenus publicitaires récoltés par les
stations de télévision traditionnelle de la SRC ont chuté de 90 millions
de dollars en 2005, soit de 40 % par rapport à 2004.
- Du côté francophone, les revenus publicitaires récoltées par les
stations de télévision traditionnelle de la SRC en 2005 ont représenté 23
% du total des revenus publicitaires perçues à la fois par la SRC et les
stations privées de télévision traditionnelle de langue française. Cette
part était de 29 % en 1996.
D. Dépense admissible consacrées aux émissions canadiennes (DEC)24
1. Télévision traditionnelle commerciale de
langue anglaise
Tableau 3.6 : Télévision
traditionnelle commerciale privée
% de croissance annuelle
Genre (en million $) 2001 2002 2003 2004 2005
02 03 04 05
Nouvelles (cat. 1) 235 149 247 719 255 976 267 335 266 491 5 % 3 % 4 % 0
%
Autres informations (cat. 2 à 5) 34 496 41 710 41 983 46 963 43 833 21 %
1 % 12 % -7 %
Sports (cat. 6) 24 942 19 088 17 477 8 335 7 772 -23 % -8 % -52 % -7 %
Dramatiques / Comédies (cat. 7) 62 594 58 589 64 706 53 598 54 548 -6 %
10 % -17 % 2 %
Musique / Variétés (cat. 8 et 9) 4 163 4 583 2 251 8 628 20 847 10 % -51
% 283 % 142 %
Jeu-questionnaires (cat. 10) 1 590 106 75 67 79 -93 % -29 % -11 % 17 %
Intérêt général (cat. 11) 20 321 18 658 21 321 34 863 30 823 -8 % 14 %
64 % -12 %
Autres (cat. 12 à 15) 965 2 033 3 858 3 780 3 694 111 % 90% -2 % -2 %
Total (cat. 1 à 15) 384 221 392 485 407 648 423 570 428 086 2 % 4 % 4
% 1 %
Note : Les chiffres de 2001 à 2004 ont été redressés pour refléter
l'ensemble des résultats courants.
Source : Base de données financière du CRTC
Tableau 3.7 : Réseau de
télévision de langue anglaise de Radio-Canada
% de croissance annuelle
Catégorie (en million $) 2001 2002 2003 2004 2005
02 03 04 05
Nouvelles (cat. 1) 59 200 56 263 51 534 58 535 57 916 -5 % -8 % 14 % -1
%
Autres informations (cat. 2 à 5) 37 143 42 727 44 972 42 900 42 773 15 %
5 % -5 % 0 %
Sports (cat. 6) 141 046 144 204 91 440 149 891 * 2 % -37 % 64 % *
Dramatiques / Comédies (cat. 7) 46 212 44 645 52 232 56 097 53 152 -3 %
17 % 7 % -5 %
Musique / Variétés (cat. 8 et 9) 5 982 11 654 20 597 22 339 17 507 95 %
77 % 8 % -22 %
Jeu-questionnaires (cat. 10) 0 2 012 1 483 1 552 1 349 -26 % 5 % -13 %
Intérêt général (cat. 11) 9 962 11 685 8 027 9 045 11 532 17 % -31 % 13
% 27 %
Autres (cat. 12 à 15) 1 160 -100 %
Total (cat. 1 à 15) 300 705 313 190 270 285 340 359 * 4 % -14 % 26 %
*
Notes : Exclut les frais généraux et les coûts de production. Les
dépenses de 2001 à 2004 ont été révisées pour refléter des modifications
aux normes de rapports.
* Les chiffres de 2005 pour les totaux et les sports sont confidentiels.
Source : Base de données financière du CRTC
2. Télévision traditionnelle commerciale de
langue française
Tableau 3.8 : Télévision
traditionnelle commerciale privée
et réseau de langue française de Radio-Canada
% de croissance annuelle
Catégorie (en million $) 2001 2002 2003 2004 2005
02 03 04 05
Nouvelles (cat. 1) 88 947 91 087 96 731 97 725 94 571 2 % 6 % 1 %
-3 %
Autres informations (cat. 2 à 5) 40 980 44 613 52 101 46 478 48 905 9
% 17 % -11 % 5 %
Sports (cat. 6) 24 884 23 642 11 626 18 221 7 918 -5 % -51 % 57 %
-57 %
Dramatiques / Comédies (cat. 7) 59 502 64 591 84 874 77 646 83 475 9
% 31 % -9 % 8 %
Musique / Variétés (cat. 8 et 9) 24 155 32 668 26 269 26 642 19 476
35 % -20 % 1 % -27 %
Jeu-questionnaires (cat. 10) 5 350 6 686 4 183 5 967 4 830 25 % -37 %
43 % -19 %
Intérêt général (cat. 11) 52 584 42 179 51 675 69 329 85 111 -20 % 23
% 34 % 23 %
Autres (cat. 12 à 15) 0 233 4 227 1 081 -98 % 6107 % 373 %
Total (cat. 1 à 15) 296 403 305 701 327 463 342 234 345 367 3 % 7 % 5
% 1 %
Source : Base de données financière du CRTC
3. Services payants, spécialisés et à la carte
- Les titulaires de services payants et spécialisés présentent leurs
DEC par catégorie de programmation depuis l'exercice 2004-05.
Tableau 3.9 : Services
payants, spécialisés et à la carte
analogique et numériques
2005
Services de langue Services de langue Services ethniques
Genre (en million $) anglaise* française et de langue tierce Total
Payants et spécialisés
Services comptabilisés 87 19 20 126
Nouvelles (cat. 1) 87 389 39 051 1 965 128 405
Autres informations (cat. 2 à 5) 163 023 40 616 2 410 206 050
Sports (cat. 6) 98 474 17 866 513 116 854
Dramatiques / Comédies (cat. 7) 129 745 31 658 1 095 162 499
Musique/Variétés (cat. 8 et 9) 24 027 7 936 6 315 38 278
Jeu-questionnaires (cat. 10) 2 307 140 14 2 460
Intérêt général (cat. 11) 33 609 8 451 2 976 45 036
Autres (cat. 12 à 15) 21 336 3 251 374 24 961
Total (cat. 1 à 15) 559 911 148 970 15 661 724 542
Services à la carte
Services comptabilisés 6 2 - 8
Total des services payants 2 290 1 260 - 3 550
Total, services spécialisés, payants et à la carte 562 201 150 229 15
661 728 092
* Inclut les services bilingues.
Source : Base de données financière du CRTC
E. Avantages tangibles découlant du transfert de propriété ou de
contrôle d'entreprises de télédiffusion
- Le Conseil s'attend de façon générale à ce que l'examen d'une demande
de transfert de propriété ou de contrôle d'une entreprise de télévision
démontre qu'elle renferme des avantages substantiels pour la communauté
concernée et pour l'ensemble du système canadien de radiodiffusion. En
l'absence de demandes concurrentielles, il incombe au requérant de faire
la preuve que sa demande représente la meilleure proposition possible
dans les circonstances et que les avantages proposés dans cette demande
sont proportionnels à la taille et à la nature de la transaction.
- Les principaux éléments de la politique du Conseil sur les avantages
devant découler d'un transfert de propriété ou de contrôle sont énoncés
dans Application du critère des avantages au moment du transfert de
propriété ou de contrôle d'entreprises de radiodiffusion, avis public
CRTC 1993-68, 26 mai 1993. Dans la politique télévisuelle, le Conseil a
modifié sa politique à l'égard des avantages tangibles devant découler
des transferts de propriété ou de contrôle. Par suite de cette
modification, le requérant est tenu de s'engager ouvertement et sans
équivoque à verser des avantages tangibles équivalant à 10 % de la valeur
de la transaction.
- Le tableau suivant indique le nombre de transferts de propriété ou de
contrôle d'entreprises de télédiffusion de langues anglaise et française
effectués entre le 11 juin 1999 et le 31 mars 2006.
Tableau 3.10 : Valeur des
transactions dans le secteur de la
télédiffusion et des avantages de transfert correspondants,
pour la période du 11 juin 1999 au 31 mars 2006
Services de langue anglaise Services de
langue française
Nbre Valeur de Nbre Valeur de Avan-
de la trans- Avan- def la trans- Avan- tages
(en million $) trans. action* tages trans. action* tages totaux
Du 11 juin 1999 au 31 août 2001 12 3 645 380,5 3 556 55,7 436,2
Du 1er sept. 2001 au 31 août 2002 8 686 71,9 1 74 7,4 79,3
Du 1er sept. 2002 au 31 août 2003 2 1 0,4 1 1 0,0 0,4
Du 1er sept. 2003 au 31 août 2004 3 1 0,1 - - - 0,1
Du 1er sept. 2004 au 31 mars 2005 3 271 27,1 - - - 27,1
Du 1er avril 2005 au 31 mars 2006 5 18 1,8 - - - 1,8
Total 33 4 623 481,8 5 631 63,0 544,9
* Valeur déterminée par le Conseil afin de calculer les avantages liés
au transfert
F. Services canadiens numériques de télévision
- La télévision numérique (TVN) est une nouvelle technologie basée sur
la norme A/53 (Advanced Television Systems Committee Transmission
Standard). Cette nouvelle norme adoptée par le Canada est destinée à
remplacer le système NTSC actuel de radiodiffusion en mode analogique
utilisé en Amérique du Nord depuis plus d'un demi-siècle. Les politiques
du Conseil ont pour but de faciliter le passage du système canadien de
radiodiffusion du mode analogique au mode numérique et à la technologie
de la haute définition.
- Tout en comptant sur les forces du marché et la bonne volonté des
participants pour aborder le passage vers la télévision numérique, le
Conseil reconnaît la nécessité de fournir des balises suffisamment
rigides pour faciliter la période de transition. Il a énoncé un cadre de
réglementation pour l'attribution de licence aux services numériques en
direct en 2002, un autre pour leur distribution en 2003 et, en 2006, le
cadre de réglementation régissant l'attribution de licences et la
distribution des services payants et spécialisés à haute définition.
1. Services numériques télévisés en direct
- Dans Politique d'attribution de licence visant à assurer le bon
déroulement de la transition du mode analogique au mode numérique de la
télédiffusion en direct, avis public de radiodiffusion CRTC 2002-31,
12 juin 2002 (l'avis public 2002-31), le Conseil propose une politique
pour encadrer la diffusion des services numériques de télédiffusion en
direct. Cette politique-cadre repose sur un modèle volontaire de
transition guidée par le marché, sans délais prescrits – ce qui est
considéré comme l'approche la plus appropriée au Canada – et elle aborde
la technologie numérique comme une technologie appelée à remplacer le
système analogique.
- Le titulaire d'une entreprise de télévision numérique transitoire est
autorisé à diffuser un maximum de 14 heures par semaine d'émissions à
haute définition qu'il ne distribue pas sur son service analogique. Au
moins 50 % de ces émissions à haute définition exclusivement numériques
doivent être canadiennes et toutes doivent être présentées en format
haute définition (TVHD).
- En outre, le Conseil encourage les télédiffuseurs de TVN transitoire
à s'assurer que, d'ici le 31 décembre 2007, les deux tiers de leur grille
horaire soient disponibles en format TVHD25.
- Dans Cadre de réglementation pour la distribution de signaux de
télévision numérique, avis public de radiodiffusion CRTC 2003-61, 11
novembre 2003 (l'avis public 2003-61), le Conseil annonce entre autres sa
politique cadre régissant la distribution de services de télédiffusion
numériques en direct. Grosso modo, les obligations réglementaires d'une
entreprise de distribution et son autorisation à distribuer des signaux
numériques sont les mêmes que pour la version analogique des services
équivalents. Le Conseil exige de la part des entreprises de distribution
qu'elles distribuent le signal primaire des signaux canadiens numériques
de télévision en direct mentionnés dans les articles 17, 32 et 37 du
Règlement, sauf indication du contraire sous les conditions de licence.
- Dans ce même avis 2003-61, le Conseil prévoit aussi qu'une entreprise
de distribution (EDR) par câble puisse demander à être relevée de
l'obligation de distribuer le signal analogique dès lors que 85 % de ses
abonnés sont en mesure de recevoir le signal numérique avec un récepteur
numérique ou un décodeur.
- Le tableau suivant énumère les 22 stations émettrices et quatre
réémetteurs qui détiennent actuellement une licence de télévision
numérique transitoire.
Tableau 3.11 : Stations de
télédiffusion numérique de transition(1)
Date de
lancement
réelle ou
Marché Langue Source d'origine prévue
Montréal F CFJP TQS -
F CBFT SRC mars 2005
F CIVM Télé-Québec (service éducatif
et culturel) sept. 2007
F CFTM TVA -
A CBMT CBC mars 2005
Québec F CBVT CBC janvier 2006
Ottawa F CBOFT SRC sept. 2006
A CBOT CBC sept. 2006
R M/A OMNI 1 Rogers (à caractère ethnique) juillet 2007
R M/A OMNI 2 Rogers (à caractère ethnique) juillet 2007
Toronto F CBLFT SRC mars 2005
R F CBOFT SRC (station d'Ottawa) sept. 2006
A CBLT CBC mars 2005
A CFTO CTV juillet 2005
A CIII Global novembre 2004
A CITS Crossroads (à caractère religieux) -
A CITY CHUM janvier 2003
A CKXT* Quebecor février 2004
M/A OMNI 1 Rogers (à caractère ethnique) octobre 2006
M/A OMNI 2 Rogers (à caractère ethnique) octobre 2006
Hamilton A CHCH Global -
R A CKXT* Quebecor février 2004
Vancouver A CBUT CBC janvier 2006
A CHAN Global -
A CIVT CTV juillet 2005
M/A CHNM Multivan -
(1) Stations approuvées sans être nécessairement exploitées
F=français, A=anglais, M/A=multilingue/anglais, R=réémetteur
Source : Rapport 1205 du CRTC du 3 mai 2006
2. Services numériques payants et spécialisés
- Dans Politique relative au cadre de réglementation des nouveaux
services de télévision spécialisée et payante numériques, avis public
CRTC 2000-6, 13 janvier 2000, et dans Révision des procédures de
traitement des demandes de nouveaux services numériques de télévision
payants et spécialisés de catégorie 2, avis public de radiodiffusion
CRTC 2004-24, 8 avril 2004, le Conseil a établi un cadre pour
l'attribution de licence à des services de programmation canadiens
payants et spécialisés. Ce cadre prévoit deux catégories de services
numériques ayant pour objectif d'enrichir la diversité et le choix dont
bénéficient les téléspectateurs canadiens :
- Services de catégorie 1 : Ces services ont un privilège d'accès
numérique et bénéficient d'une protection de genre pendant qu'ils font
face aux incertitudes initiales de la transition vers le numérique. Un
nombre limité de services spécialisés se sont fait attribuer une
licence en tant que services de catégorie 1.
- Services de catégorie 2 : Ces services ne bénéficient d'aucune
garantie d'accès numérique et se font mutuellement concurrence. Tout
requérant qui répond aux critères de base pour l'attribution d'une
licence et ne pose pas de concurrence directe à un service payant ou
spécialisé déjà exploité, ou à un service de catégorie 1, peut se faire
accorder une licence.
- En vue d'élargir la diversité et l'éventail des services télévisés au
bénéfice des groupes ethnoculturels actuellement mal desservis, le
Conseil a révisé les critères qu'il invoque pour examiner les demandes de
licence de radiodiffusion proposant de nouveaux services payants et
spécialisés en langues tierces de catégorie 2 à caractère ethnique26.
3. Passage des services payants et spécialisés
analogiques à la distribution en mode numérique
- Dans Cadre de réglementation de la migration au numérique,
avis public de radiodiffusion CRTC 2006-23, 27 février 2006, le Conseil a
énoncé un cadre de réglementation visant à encourager la distribution en
mode numérique des services payants et spécialisés approuvés en mode
analogique.
- Le Conseil s'est fixé comme objectif de voir à ce que le cadre de
réglementation facilite la transition entre l'environnement actuel, très
structuré aux plans de la technologie et de la réglementation, et le
nouvel environnement plutôt axé sur les forces du marché. La démarche du
Conseil vise les objectifs suivants :
- encourager le passage à la distribution numérique et, avec le
temps, à la haute définition ;
- amener les EDR à profiter de la souplesse que leur confère la
distribution numérique afin de mieux desservir leurs abonnés;
- voir à ce que, pendant la période de transition, les programmeurs
analogiques puissent raisonnablement s'en tenir à leur plan
d'entreprise, de manière à pouvoir continuer de remplir leurs
obligations de programmation et les objectifs de la Loi, y compris les
objectifs liés à la dualité linguistique;
- trouver la façon de tenir compte des défis et des caractéristiques
propres au marché francophone et aux stations de langue française;
- simplifier la réglementation chaque fois que possible;
- uniformiser les obligations des différents types d'entreprises de
distribution.
- Le Conseil entrevoit une transition en trois étapes. Les entreprises
de câblodistribution en sont actuellement à la première étape, qui se
caractérise par la distribution en parallèle des services analogiques et
numériques. La seconde étape verra l'élimination des services
analogiques. Les EDR offriront alors en majorité des services numériques
à basse définition et quelques services à haute définition. À la
troisième étape, les services numériques à haute définition vont
finalement prédominer. Ces deux dernières étapes se dérouleront à un
rythme différent d'une EDR à l'autre, et chaque étape comportera des
obligations différentes.
4. Cadre d'attribution de licence et de
distribution des services canadiens payants et spécialisés à haute
définition (HD)
- Dans Cadre de réglementation de l'attribution de licence et de la
distribution des services payants et spécialisés à haute définition,
avis public CRTC 2006-74, 15 juin 2006, le Conseil a dévoilé son cadre de
réglementation pour l'attribution de licences aux services canadiens
payants et spécialisés HD ainsi que leur distribution. L'instance a
débuté avec la publication de l'Appel d'observations sur une
proposition de cadre d'attribution de licence et de distribution des
services payants et spécialisés à haute définition, avis public de
radiodiffusion CRTC 2004-58, 6 août 2004, proposant un cadre détaillé. Ce
cadre reposait, dans la mesure du possible, sur les principes énoncés
dans les avis public 2002-31 et 2003-61.
- Ce cadre de réglementation propose une méthode hybride selon laquelle
un service payant ou spécialisé déjà en place qui souhaiterait lancer un
service à haute définition ait le choix entre des conditions assouplies
assorties de privilèges restreints, et un régime conventionnel de
réglementation. Dans le premier cas, ce service pourra déposer une
demande au Conseil pour faire modifier sa licence; dans le second cas, il
demandera une nouvelle licence.
- L'autorisation de diffuser en HD en vertu d'une modification de
licence comporte certaines restrictions. Par exemple, le titulaire doit
négocier lui-même la distribution de son service. De plus, l'autorisation
est limitée à trois ans. Au bout de ce temps, la programmation du service
analogique et celle du service HD appelé à le remplacer doivent être
comparables, c'est-à-dire qu'au moins 95 % des éléments visuels et
sonores sont les mêmes.
- Pour se faire attribuer une nouvelle licence provisoire HD, un
service doit offrir une certaine quantité d'émissions en haute
définition. Ce type de licence comporte des droits de distribution et le
maintien de la protection de genre. Une quantité limitée d'émissions HD
exclusives est également autorisée.
- De manière générale, la politique d'attribution de licence et de
distribution a pour but d'encourager la migration du système canadien de
radiodiffusion vers la technologie de la haute définition. Elle fournit
dans ce but un mécanisme d'attribution de licence provisoire HD aux
services payants et spécialisés pour leur permettre d'accéder en douceur
à la nouvelle technologie.
- Cette politique encourage également les entreprises de distribution
de radiodiffusion (les EDR) à distribuer des services HD en leur
accordant une grande latitude pour assembler les blocs qui leur
conviennent. La politique donne également certaines balises au plan de la
réglementation et explique en détail le mode de distribution qui
s'appliquera aux nouveaux services à haute définition, notamment les
règles de distribution et d'assemblage, la distribution de signaux non
canadiens à haute définition, et les principes régissant la qualité
technique et la substitution simultanée.
- En date du 1er mai 2006, le Conseil avait approuvé, par le
mécanisme de la modification de licence, la distribution de quatre
services spécialisés analogiques, deux services payants et dix services
spécialisés de catégorie 2 en haute définition.
- Au printemps de 2006, il y avait au Canada au moins 321 393 abonnés à
des services facultatifs haute définition27.
a) Offre de services en haute définition
- Les tableaux qui suivent indiquent le nombre de services HD offerts
par des distributeurs canadiens ainsi que le nombre d'heures par semaine
où des émissions HD canadiennes offertes par des services canadiens de
programmation.
Tableau 3.12 : Nombre de
services à haute définition offerts par les EDR
Services Services
canadiens étrangers Total
Cogeco 10 9 19
Rogers 16 10 26
Shaw 5 5 10
Vidéotron 8 5 13
Bell ExpressVu 16 11 27
Star Choice 6 8 14
Tableau 3.13 : Offre
d'émissions canadiennes à haute définition
Moyenne d'heures Émissions
par semaine en HD originales
Télévision traditionnelle
CBC 8,25 100 %
CHUM 11,5 17 %
CTV 2,3 57 %
Global 10 55 %
SRC 6 100 %
Services payants et spécialisés
Discovery HD 75 0 %
Movie Central 42 7 %
Movie Pix 11 9 %
Raptors 25 100 %
TMN 53 4 %
TSN 10 60 %
Source : Information fournie par les titulaires.
G. Services spécialisés, payants, à la carte et de vidéo sur demande
Services spécialisés (Règlement de 1990 sur les
services spécialisés)
- Il existe actuellement 49 services spécialisés canadiens en mode
analogique : 28 de langue anglaise, 14 de langue française, deux
bilingues (anglais et français) et cinq de langue tierce.28
- Il existe également 18 services spécialisés numériques de catégorie 1
: 15 d'entre eux sont des services de langue anglaise29
exploités depuis l'automne 2001 et trois sont des
services de langue française30
entrés en exploitation à l'automne 2004. Ces
services ont été approuvés en 2000 à la suite d'un processus
concurrentiel et selon le principe d'un service par genre.
- Les services spécialisés de catégorie 2 sont autorisés en vertu d'un
processus de libre concurrence. Le Conseil continue d'approuver de
nouveaux services de catégorie 2. En date du 3 mai 2006, plus de 200
services spécialisés de catégorie 2 s'étaient fait attribuer une licence,
dont 105 étaient de langue anglaise, 13 de langue française, 75 à
caractère ethnique ou dans une langue tierce et 8 bilingues. De ces
services, 75 sont déjà exploités, dont 47 en langue anglaise, 25 en
langue tierce et 3 en langue française.
Services payants (Règlement de 1990 sur la
télévision payante)
- Cinq services payants de télévision ont été autorisés en langue
anglaise et un en langue française, tous avant 1995.
- En mai 200631,
le Conseil a approuvé un nouveau service national de télévision
payante d'intérêt général en langue anglaise.
- Le Conseil a également autorisé 24 services payants numériques de
catégorie 2.
Services à la carte (Règlement de 1990 sur la
télévision payante)
- Il existe cinq services terrestres à la carte : trois sont de langue
anglaise, le quatrième est de langue française et le cinquième est
bilingue (anglais et français).
- Il existe également six services à la carte par radiodiffusion
directe du satellite au foyer (SRD) : quatre sont de langue anglaise, le
cinquième est de langue française et le sixième est bilingue (anglais et
français).
Services de vidéo sur demande (VSD) (Règlement
de 1990 sur la télévision payante)
- En date du 3 mai 2003, il y avait 13 entreprises autorisées de
programmation de vidéo sur demande.
1. Résultats financiers des services spécialisés,
payants et à la carte, analogiques et numériques
- Les tableaux suivants présentent les résultats financiers32
pour 2004 et 2005 de services spécialisés, payants
et à la carte, analogiques et numériques.
Tableau 3.14 : Résultats
financiers des services spécialisés analogiques
et numériques de langue anglaise
2005 2004
Nbre Marge Marge
(en millier) d'abonnés Revenus BAII de BAII Revenus BAII de BAII
Services analogiques
1 Bravo! 6 141 43 658 13 530 31,0 % 39 123 11 590 29,6 %
2 CLT (Canadian Learning Television) 4 339 13 293 5 202 39,1 % 12
414 5 133 41,4 %
3 CMT - Country Music TV 8 094 21 518 7 639 35,5 % 17 189 5 726
33,3 %
4 Discovery Channel, The 7 057 80 962 33 283 41,1 % 67 115 24 827
37,0 %
5 Food Network Canada 4 525 25 118 7 796 31,0 % 20 582 5 200 25,3
%
6 History Television 5 896 33 134 10 570 31,9 % 29 009 9 996 34,5
%
7 HGTV (Home & Garden TV) 5 724 42 893 16 336 38,1 % 36 460 14
722 40,4 %
8 Life Network, The 5 685 35 510 -2 310 -6,5 % 35 919 7 457 20,8
%
9 MuchMoreMusic 6 480 18 486 6 564 35,5 % 16 776 5 987 35,7 %
10 MuchMusic 8 224 54 835 16 048 29,3 % 48 405 13 043 26,9 %
11 CTV Newsnet 7 583 17 665 2 629 14,9 % 15 020 472 3,1 %
12 Newsworld (SBL) 9 709 75 337 10 988 14,6 % 72 006 3 820 5,3 %
13 Outdoor Life Network 5 222 13 857 4 271 30,8 % 12 572 3 594
28,6 %
14 TVtropolis (Prime TV) 5 419 28 116 7 949 28,3 % 27 214 8 271
30,4 %
15 Pulse24 (CP 24) 3 056 10 382 -1 274 -12,3 % 11 095 -365 -3,3 %
16 ROBTV 4 830 18 920 3 908 20,7 % 17 491 718 4,1 %
17 Rogers Sportsnet 7 654 109 105 31 571 28,9 % 115 606 9 934 8,6
%
18 Score, The 5 666 25 063 3 779 15,1 % 19 963 1 921 9,6 %
19 Showcase 6 318 53 943 19 839 36,8 % 49 075 17 358 35,4 %
20 Space 5 814 44 238 8 705 19,7 % 38 028 8 206 21,6 %
21 StarTV! 4 439 17 609 3 158 17,9 % 15 578 3 147 20,2 %
22 MTV Canada (TalkTV) 4 390 5 101 2 026 39,7 % 4 970 2 472 49,8
%
23 TCN (Comedy Network, The) 5 309 45 126 17 100 37,9 % 38 114 11
115 29,2 %
24 Teletoon/Télétoon * 6 498 71 712 36 237 50,5 % 61 617 29 097
47,2 %
25 Treehouse TV 6 399 10 238 4 202 41,0 % 9 034 3 631 40,2 %
26 TSN (Sports Network, The) 8 104 173 864 72 092 41,5 % 182 345
35 407 19,4 %
27 VisionTV (SBL) 8 265 20 621 3 177 15,4 % 18 305 2 440 13,3 %
28 W Network (Women) 6 581 57 203 21 125 36,9 % 49 967 17 453
34,9 %
29 Weather / Météomédia * 9 809 42 298 12 431 29,4 % 39 321 10
126 25,8 %
30 YTV 8 464 83 032 31 045 37,4 % 82 278 31 544 38,3 %
Total, services analogiques 1 292 836 409 614 31,7 % 1 202 589
304 045 25,3 %
Services numériques de cat. 1
1 Biography Channel, The 832 4 159 -777 -18,7 % 3 629 -771 -21,2
%
2 Book Television: The Channel 671 2 833 -138 -4,9 % 2 558 -300
-11,7 %
3 Canadian Documentary Channel, The 871 3 602 -792 -22,0 % 3 017
-1 060 -35,1 %
4 Country Canada (Land and Sea) 718 2 743 58 2,1 % 2 173 -1 298
-59,7 %
5 CTV Travel (Travel TV) 648 3 927 612 15,6 % 2 964 -756 -25,5 %
6 Discovery Health (Health Network Canada) 936 4 185 -4 104 -98,1 %
3 292 -3 080 -93,6 %
7 Fashion Television: The Channel 789 3 422 -148 -4,3 % 2 992
-332 -11,1 %
8 iChannel (Issues Channel, The) 713 2 406 -1 729 -71,9 % 2 290
-1 859 -81,2 %
9 Independent Film Channel, The 1 111 5 270 -4 426 -84,0 % 3 996
-2 974 -74,4 %
10 MenTV 793 3 773 -494 -13,1 % 3 331 -868 -26,1 %
11 Razer (MTV Canada/Connect) 804 7 174 -12 149 -169,3 % 5
582 -2 095 -37,5 %
12 Mystery (13th Street) 991 4 651 420 9,0 % 3 857 -376
-9,8 %
13 One: Canada's Mind Body and Spirit Channel (Wisdom: Canada's Mind
Body and Spirit Channel) 907 3 612 49 1,4 % 3 021 -487 -16,1
%
14 OutTV (PrideVision) 1 105 -118 -10,7 %
15 G4TechTV (techtv/ZDTV Canada) 807 4 457 94 2,1 % 3 720
103 2,8 %
Total, services numériques de catégorie 1 56 213 -23 523 -41,8 %
47 657 -17 023 -35,7 %
Services numériques de catégorie 2
1 Animal Planet 1 204 3 862 248 6,4 % 2 913 -651 -22,4 %
2 AOV Movie 2 72 -105 -145,4 %
3 BBC Canada 931 5 198 -1 733 -33,3 % 3 937 -2 256 -57,3 %
4 BBC Kids 990 3 762 -2 270 -60,3 % 1 672 -3 659 -218,9 %
5 BPM:TV (The Dance Channel) 507 669 -287 -42,8 % 566 -332
-58,7 %
6 Court TV Canada (Law & Order Channel) 1 083 5 161 1 081 21,0 %
4 554 434 9,5 %
7 DejaView (Pop TV) 875 3 575 -188 -5,3 % 2 786 -542 -19,5
%
8 Discovery Civilization 809 2 594 -378 -14,6 % 1 895 -1
110 -58,6 %
9 Discovery Kids 887 2 656 -271 -10,2 % 2 261 -458 -20,3 %
10 Drive In Classics 789 2 261 217 9,6 % 2 021 110 5,5 %
11 ESPN Classics (Classic Sports) 572 1 888 -492 -26,0 % 1
653 -1 196 -72,4 %
12 Fox Sports World 667 2 733 -1 591 -58,2 % 2 190 -2 538
-115,9 %
13 green channel, The 45 -510 -1 146 %
14 Hustler Channel (TEN-Channel 1) 36 2 008 286 14,3 % 918
-280 -30,5 %
15 Jazz 86 228 -2 157 -948,0 % 153 -2 815 -1 843 %
16 Leafs TV (Maple Leaf Channel) 107 927 -3 438 -371,0 % 1
900 -4 060 -213.7 %
17 Lonestar (Adventure) 869 3 750 760 20,3 % 2 854 -50
-1.8 %
18 Love1 1 50 -41 -81,4 %
19 Luxe (HDTV Canada) 54 825 -1 319 -160,0 %
20 Moviola 685 2 403 353 14,7 % 1 897 190 10.0 %
21 MSNBC Canada 0 317 -109 -34,4 % 1 126 -586 -52.1 %
22 PunchMuch (MTV 2 Music 5) 397 596 -518 -87,0 % 533 -720
-135.0 %
23 MuchLOUD 154 396 -290 -73,4 % 165 -382 -231.0 %
24 MuchMore Classic Video 156 217 -41 -19,1 % 23 -135
-599.1 %
25 MuchVibe 511 900 12 1,4 % 651 -105 -16.1 %
26 National Geographic Channel 908 4 284 -2 463 -57,5 % 3
525 -2 871 -81.4 %
27 NHL Network, The 581 4 183 186 4,4 % 3 833 -1 199 -31.3
%
28 PetNet 40 37 -280 -756,8 %
29 Racing Network Canada, The 289 1 104 -1 163 -105,4 % 1
032 -1 594 -154.4 %
30 Raptors NBA TV (Raptors Basketball Channel) 415 2 785 -1 963
-70,5 % 2 998 -1 804 -60.2 %
31 Scream (HorrorVision) 1 070 3 620 -350 -9,7 % 3 115
-786 -25.2 %
32 SexTV: The Channel (Relationship TV) 617 2 103 -640 -30,5 %
1 962 -581 -29.6 %
33 ShortFilm 1 63 -108 -172,0 %
34 Short TV 66 115 -223 -193,7 %
35 Showcase Action (Action Channel) 1 262 7 726 -850 -11,0 %
5 465 -81 -1.5 %
36 Showcase Diva (Romance Channel) 1 159 6 759 -2 137 -31,6 %
4 725 -759 -16.1 %
37 SilverScreen 36 359 87 24,4 % 52 -54 -103.9 %
38 TV Land (Retro) 929 3 259 -571 -17,5 % 3 003 -816 -27.2
%
39 X Channel (TEN-Channel 2) 1 649 35 5,4 % 253 -236 -93.0
%
40 Xtreme Sports 592 2 258 -820 -36,3 % 1 955 -478 -24.5 %
Total, services numériques de catégorie 2 86 351 -23 530 -27,2 %
68 631 -32 913 -48.0 %
Total, services spécialisés de langue anglaise 1 435 400 362 562 25,3 %
1 318 877 254 109 19,3 %
* L'un en français et l'autre en anglais
Tableau 3.15 : Résultats
financiers des services spécialisés analogiques
et numériques de langue française
2005 2004
Nbre Marge Marge
(en millier) d'abonnés Revenus BAII de BAII Revenus BAII de BAII
Services analogiques
1 ARTV 1 690 12 751 363 2,9 % 11 812 -26 -0.2 %
2 Canal D 2 217 27 464 12 913 47,0 % 26 231 11 962 45.6 %
3 Canal Évasion 1 395 6 474 1 316 20,3 % 5 544 1 081 19.5
%
4 Canal Vie 1 850 34 761 15 129 43,5 % 30 494 12 415 40.7
%
5 Historia 1 402 10 543 2 165 20,5 % 9 054 694 7.7 %
6 LCN - Le Canal Nouvelles 1 793 18 201 5 566 30,6 % 18
495 7 374 39.9 %
7 Musimax 1 748 9 417 1 063 11,3 % 8 418 983 11.7 %
8 MusiquePlus 2 192 18 251 3 200 17,5 % 16 486 2 404 14.6
%
9 RIS Info Sports 2 338 68 258 21 894 32,1 % 81 194 11 690
14.4 %
10 RDI (Réseau de l'information) (SBL) 9 379 44 791 -2 449 -5,5 %
43 577 1 850 4.2 %
11 Séries+ 1 399 20 531 10 089 49,1 % 17 341 6 508 37.5 %
12 TV5 (SBL) 6 302 12 766 133 1,0 % 12 672 135 1.1 %
13 VRAK-TV (Canal Famille) 2 309 16 876 5 860 34,7 % 17
378 6 697 38.5 %
14 Ztélé (canal Z) 1 405 13 495 2 152 15,9 % 11 233 73 0.6
%
Total, services analogiques 314 580 79 394 25,2 % 309 928
63 840 20.6 %
Services numérique de cat. 1
1 13 rue 321 -2 586 -804,6 %
2 InfoSports 479 630 -972 -154,4 %
3 LCNAffairs 284 -1 664 -586,7 %
Total, services numériques de catégorie 1 1 235 -5 223 -423,0
Services numériques de cat. 2
1 Avis de Recherche 500 61 -234 -381,6 %
Total, services spécialisés de langue française 315 876 73 937 23,4 %
309 928 63 840 20,6 %
Tableau 3.16 : Résultats
financiers des services spécialisés analogiques et
numériques à caractère ethnique et de langue tierce
2005 2004
Nbre Marge Marge
(en millier) d'abonnés Revenus BAII de BAII Revenus BAII de BAII
Services ethniques analogiques
1 Asian Television Network (ATN/SATV) 49 3 347 854 25,5 % 4 796 1
095 22,8 %
2 Fairchild TV 359 25 739 5 595 21,7 % 24 577 6 133 25,0 %
3 Odyssey 13 1 338 132 9,8 % 1 065 305 28,6 %
4 Talentvision 227 4 472 -464 -10,4 % 4 013 -289 -7,2 %
5 Telelatino 3 532 15 192 5 673 37,3 % 13 795 5 263 38,2 %
Total services analogiques 50 088 11 789 23,5 % 48 246 12
506 25,9 %
Catégorie 2 numérique –
Services de langue tierce
1 All TV (Doragi Television Network) 7 1 187 125 10,5 % 1 003 126
12,6 %
2 Festival Portuguese Television 6 1 124 -313 -27,8 % 698 -214
-30,7 %
3 SSTV 9 601 30 5,0 % 513 26 5,0 %
4 ABU DhabiTV (Arabic TV) 2 52 -137 -266,0 %
5 Mabuhay Channel, The (ECG Filipino) 2 48 -145 -301,7 %
6 InterTV 1 42 -172 -410,1 %
7 Odyssey ll 7 525 -23 -4,4 % 307 45 14.6 %
8 RTVi (Russian TV1) 5 297 -1 -0,4 %
9 RTVi+ (RussianTV2) 2 61 -115 -187,5 %
10 SBTN 2 44 -144 -324,3 %
11 Sky TG 24 0 -138
12 VideoItalia 0 -82
13 ATN Alpha Punjabi 9 625 160 25,5 %
14 ATN Tamil Channel 2 168 43 25,5 %
15 ARY Digital (Urdu Channel) 6 399 102 25,5 %
Total - catégorie 2 numérique 5 174 -811 -15,7 % 2 521 -18
-0.7 %
Total, services spécialisés ethniques et en langue tierce 55 262 10 978
19.9 % 50 767 12 489 24,6 %
Tableau 3.17 : Résultats
financiers des services payants
et à la carte analogiques et numériques
2005 2004
Nbre Marge Marge
(en millier) d'abonnés Revenus BAII de BAII Revenus BAII de BAII
Services payants
1 Movie Network, The (TMN) 1 026 100 874 22 413 22,2 % 99 731 18
432 18.5 %
2 Encore Avenue (MovieMax!) 340 8 713 1 827 21,0 % 8 673 4 345
50.1 %
3 Family Channel, The 5 022 46 360 16 220 35,0 % 43 053 14 678
34.1 %
4 MovieCentral (Superchannel) 748 74 662 26 178 35,1 % 69 087 17
696 25.6 %
5 Moviepix! 1 244 18 801 8 939 47,5 % 18 217 8 835 48.5 %
6 SuperÉcran * 479 47 423 12 558 26,5 % 48 017 13 847 28.8 %
7 ATN Caribbean ** 2 267 68 25,5 %
8 ATN B4U (hindi) ** 17 1 126 287 25,5 %
Total, services payants 298 225 88 489 29,7 % 286 777
77 832 27.1 %
Services à la carte – terrestres (T) et SRD
1 Bell ExpressVu (SRD) 30,268 5,177 17.1% 31,872 2,033 6.4%
2 Breakaway (SRD) 6 0 0.0% 3,718 0 0.0%
4 Canal Indigo* (T et SRD) 726 4,345 -1,016 -23.38% 5,453 -572
-10.49%
5 PPV Sports (T) 2,754 -787 -28.6%
7 Shaw (T et SRD) 912 18,018 3,402 18.88% 17,533 2,074 11.83%
9 Viewer's Choice Canada (T et SRD) 2,072 24,904 6,390 25.66%
26,634 6,368 23.91%
Total, services à la carte 80 293 13 166 16,4 % 85 211
9 903 11.6 %
Total, services payants et à la carte 378 519 101 655 26,9 % 371
988 87 735 23,6 %
* De langue française
** En langue tierce
Tableau 3.18 : Sommaire des
résultats financiers pour les services
spécialisés, payants et à la carte, analogiques et numériques
2005 2004
Revenus BAII Revenus BAII
(000 $) (000 $) Marge (000 $) (000 $) Marge
Spécialisés analogiques 1 657 504 500 797 30,2 % 1 560 763 380 391 24,4
%
Spécialisés numériques de catégorie 1 57 448 -28 746 -50,0 % 47 657 -17
023 -35,7 %
Spécialisés numériques de catégorie 2 91 586 -24 574 -26,8 % 71 152 -32
930 -46,3 %
Total, services spécialisés 1 806 538 447 477 24,8 % 1 679 572 330 438
19,7 %
Serv. payants et à la carte 378 519 101 655 26,9 % 371 988 87 735 23,6 %
Total, services spécialisés, payants et à la carte 2 185 057 549 132
25,1 % 2 051 560 418 173 20,4 %
2. Sociétés détenant une participation importante
dans les services analogiques et numériques spécialisés, payants, à la
carte et VSD
- Le tableau suivant dresse la liste des entreprises qui ont un droit
de vote significatif dans divers services payants, à la carte et de vidéo
sur demande. Le tableau englobe aussi les grandes entreprises de
radiodiffusion et de distribution qui ont un intérêt dans des services
spécialisés, payants, à la carte et de VSD.
Tableau 3.19 : Sociétés
détenant une participation importante dans
des services analogiques ou numériques spécialisés,
payants, à la carte et VSD au 1er juin 2006
Alliance Atlantis |
Langue |
Droit de vote
direct et
indirect |
Services spécialisés analogiques |
|
|
• Life Network, The |
a |
100 % |
• Showcase |
a |
100 % |
• History Television, The |
a |
100 % |
• HGTV Canada (Home et Garden Television) |
a |
80,2 % |
• Food Network Canada |
a |
57,6 % |
• Séries+ |
f |
50 % |
• Historia |
f |
50 % |
• The Score (Headline Sports) |
a |
22,3 % |
Services spécialisés numériques de catégorie 1 |
|
|
• Independent Film Channel, The |
a |
100 % |
• Discovery Health Network |
a |
80 % |
• One: Body, Mind et Spirit |
a |
29,9 % |
Services spécialisés numériques de catégorie 2 |
|
|
• Showcase Diva |
a |
100 % |
• Showcase Action |
a |
100 % |
• Fine Living |
a |
80,2 % |
• BBC Canada |
a |
80 % |
• BBC Kids |
a |
80 % |
• National Geographic Channel |
a |
64 % |
• Scream |
a |
49 % |
|
Astral Media |
Langue |
Droit de vote
direct et
indirect |
Services spécialisés analogiques |
|
|
• VRAK-TV (Canal Famille) |
f |
100 % |
• Canal D |
f |
100 % |
• Canal Vie |
f |
100 % |
• Ztélé (Canal Z) |
f |
100 % |
• Historia |
f |
50 % |
• Séries+ |
f |
50 % |
• MusiquePlus |
f |
50 % |
• Musimax |
f |
50 % |
• Teletoon / Télétoon |
b |
40 % |
Services payants
• Moviepix! (The Classic Channel) a 100 %
• TMN (Movie Network, The) a 100 %
• Super Écran f 100 %
• Family Channel, The a 100 %
• CINÉPOP (numérique, cat. 2) f 100 %
Services à la carte (terrestres et SRD)
• Viewers Choice Canada a 50,1 %
• Canal Indigo f 20,04 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
BCE (1)
BCE Inc. détient 68,5 % du droit de vote dans Bell Globemedia Inc.
À la carte (terrestre et SRD) et sur demande
• Bell ExpressVu (à la carte) b 100 %
• Vu! On Demand (sur demande) b 100 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
Bell Globemedia(1)
BCE Inc. détient 68,5 % du droit de vote dans Bell Globemedia Inc.
Services spécialisés analogiques
• CTV Newsnet a 100 %
• MTV Canada (TalkTV) a 100 %
• ROBTV a 100 %
• Comedy Network, The a 100 %
• TSN (Sports Network, The) a 80 %
• RDS - Réseau des Sports f 80 %
• Discovery Channel, The a 64 %
• Outdoor Life Network (OLN) a 33,34 %
• ARTV f 16 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• CTV Travel a 100 %
• RIS Info Sports (Réseau Info Sports) f 80 %
Services spécialisés numériques de catégorie 2
• ESPN Classic Canada a 80 %
• Discovery Civilization Channel a 64 %
• Animal Planet a 64 %
• Discovery HD Theatre a 64 %
• NHL Network, The a 17,14 %
• Raptors NBA-TV a 15,44 %
• Leaf TV a 15,44 %
Services à la carte (terrestres et SRD)
• Viewer's Choice Canada a 19,96 %
• Canal Indigo* f 15,98 %
* BCE détient 8 % des actions TQS inc. et 7,98 % par l'intermédiaire de
Viewer's Choice Canada
Langue
Droit de vote direct et indirect
CanWest
Service spécialisé analogique
• TVtropolis (Prime TV) a 66,7 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• MenTV a 49 %
• Mystery a 50 %
Services spécialisés numériques de catégorie 2
• Cool TV a 100 %
• DejaView a 100 %
• Fox Sports World Canada a 100 %
• Lonestar a 100 %
• Xtreme Sports a 100 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
CBC / SRC
Services spécialisés analogiques
• Newsworld a 100 %
• RDI – Réseau de l'information f 100 %
• ARTV f 37 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• Country Canada a 100 %
• Canadian Documentary Channel, The a 29 %
Service payant
• Galaxie (audio payant) b 100 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
CHUM
Services spécialisés analogiques
• Bravo! a 100 %
• MuchMusic a 100 %
• MuchMoreMusic a 100 %
• SPACE a 100 %
• Star-TV a 100 %
• Pulse 24 (CP24) a 100 %
• Canadian Learning Television (CLT) a 100 %
• MusiquePlus f 50 %
• Musimax f 50 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• FashionTelevision: The Channel a 100 %
• Razer (MTV Channel) a 100 %
• Book Television: The Channel a 100 %
Services spécialisés numériques de catégorie 2
• Drive-in Classics a 100 %
• MuchLOUD a 100 %
• MuchMoreRetro a 100 %
• MuchVibe a 100 %
• SexTV: The Channel a 100 %
• PunchMuch (MTV2) a 100 %
• Court TV Canada a 100 %
• TV Land a 80,1 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
Cogeco
Services à la carte (terrestres et SRD) et de VSD
• Canal Indigo* – à la carte f 32 %
• Cogeco Câble - VSD régionale b 100 %
* Cogeco détient 20 % des actions et 12 % par l'intermédiaire de TQS
inc.
Langue
Droit de vote direct et indirect
Corus(2)
Services spécialisés analogiques
• YTV a 100 %
• TreeHouse a 100 %
• W (Women's Television Network) a 100 %
• CMT (Country Music Television) a 90 %
• Telelatino (italien et espagnol) t 50,5 %
• Teletoon / Télétoon * b 40 %
• Food Network Canada a 22,59 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• Canadian Documentary Channel, The a 53 %
Services spécialisés numériques de catégorie 2
• Discovery Kids a 80 %
• Scream a 51 %
• Leonardo World Canada (Sitcom Canada) (italien) t 50,5 %
• Sky TG24 (Network Italia) (italien) t 50,5 %
• Video Italia Canada (italien) t 40,4 %
Services payants et de VSD
• MovieCentral (SuperChannel) – payant a 100 %
• Encore Avenue (MovieMax!) – payant a 100 %
• MaxTrax (audio payant) b 100 %
* Nelvana Limited, qui produit et distribue des productions pour les
enfants et la famille, détient 20 % des 40 % de droit de vote. Corus
Entertainment Inc. détient à son tour 100 % du droit de vote dans Nelvana
Limited.
Langue
Droit de vote direct et indirect
Quebecor Média
Quebecor inc. détient 54,72 % du droit de vote dans Quebecor Média inc.
Groupe Archambault inc.
Quebecor Média inc. détient 94,5 % du droit de vote dans le Groupe
Archambault inc.
Service VSD
• Illico sur demande – VSD régionale b 100 %
Groupe TVA inc.
Quebecor Média inc. détient 99,92 % du droit de vote dans le Groupe TVA
inc.
Services spécialisés analogiques
• LCN - Le Canal Nouvelles f 100 %
• Canal Évasion f 8,31 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• ARGENT (LCN Affaires) f 100 %
• Mystère (13e rue) f 100 %
• MenTV a 51 %
• Mystery a 50 %
Service spécialisé numérique de catégorie 2
• Prise 2 (Nostalgie) f 100 %
Service à la carte (terrestre et SRD)
• Canal Indigo f 20 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
Rogers Communications
Services spécialisés analogiques
• Rogers Sportsnet a 100 %
• Outdoor Life Network (OLN) a 33,3 %
• TVTropolis (Prime TV) a 33,3 %
Services spécialisés numériques de catégorie 1
• Biography Channel, The a 100 %
• G4TechTV (TechTV) a 66,66 %
Services à la carte (terrestres et SRD) et de VSD
• Sports/Specials Pay-per-View – à la carte a 100 %
• Viewers Choice Canada – à la carte a 24,95 %
• Canal Indigo – à la carte f 9,98 %
• Rogers Cable – VSD régionale b 100 %
Langue
Droit de vote direct et indirect
Shaw(2)
Service à la carte et de VSD(terrestres et SRD)
• Shaw Pay-Per-View – à la carte service a 100 %
• Videon CableSystems Inc. – VSD régionale b 100 %
Notes au tableau 3.10 :
• Légende. Langue : a=français, b=bilingue anglais et français, f=français,
t=langue tierce; cat.=catégorie; VSD=vidéo sur demande
• Le pourcentage de la participation est fonction du pourcentage de droit
de vote direct et indirect.
• Les services de catégorie 2 mentionnés ici étaient tous en exploitation
en date du 1 juin 2005.
(1) Demande a été faite au Conseil en vue de modifier le contrôle effectif
de Bell Globemedia inc. (BGM).33
(2) La filiation Shaw Communications Inc. et Corus Entertainment Inc.
tient au fait que J.R. Shaw a le contrôle des voix dans les deux sociétés.
Source : CRTC, Direction de la radiodiffusion, Analyse économique et
recherche; CRTC, Division de la propriété et de l'analyse de l'industrie et
décisions du CRTC
H. Stations de télévision à caractère ethnique
- L'article 3(1)(d)(iii) de la Loi précise notamment que le système
canadien de radiodiffusion devrait refléter la condition et les
aspirations de tous les Canadiens, de même que le caractère multiculturel
et multiracial de la société canadienne.
- Les principaux éléments de la politique du Conseil concernant la
radiodiffusion à caractère ethnique sont exposés dans la Politique
relative à la radiodiffusion à caractère ethnique, avis public CRTC
1999-117, 16 juillet 1999 (la politique ethnique). La politique fournit
notamment un cadre pour l'attribution de licences à toute une gamme de
services radiophoniques et télévisés dans la langue de diverses
communautés ethnoculturelles.
- Selon la politique ethnique, les stations de télévision à caractère
ethnique sont obligées de consacrer au moins 60 % de leur grille horaire
à ces émissions à caractère ethnique, et au moins 50 % de leur grille
horaire doit consister en émissions dans une langue tierce.
- Une émission ethnique est définie comme étant une émission orientée
vers un groupe à caractéristiques culturelles ou raciales distinctes,
autres que celles du Canada autochtone, de la France ou des îles
Britanniques. Cette émission peut être dans n'importe quelle langue ou
dans plusieurs langues.
- Une émission en langue tierce est une émission dans une langue autre
que le français, l'anglais ou les langues des autochtones canadiens.
1. Stations de télévision en direct à caractère
ethnique
- Le Conseil estime que la principale responsabilité des stations de
télévision en direct à caractère ethnique devrait être de desservir et de
refléter la communauté locale. Au moment du renouvellement de leur
licence, les titulaires sont tenus de faire rapport sur leur
programmation passée et à venir.
- Les stations de télévision à caractère ethnique doivent desservir
toute une série de groupes ethnoculturels dans toute une variété de
langues tierces. Cette méthode permet de desservir des groupes qui ne
peuvent pas se permettre d'avoir une station uniquement dans leur langue.
Toutefois, dans les marchés où les groupes à desservir sont très
nombreux, on peut accepter que les stations se consacrent davantage à un
nombre restreint de groupes.
- Dans le but de refléter les circonstances et les visées du volet
multiculturel et multi-racial de la société canadienne et conformément à
la politique ethnique, le Conseil a attribué une licence à quatre
stations de télévision traditionnelle desservant les marchés suivants :
a) Montréal
CJNT-TV a été approuvée par le Conseil en août 1995. Cette station
est présentement détenue et exploitée par Global Communications Limited.
CJNT-TV est tenue de diffuser des émissions à caractère ethnique
s'adressant au minimum chaque mois à 18 groupes ethniques distincts. Cette
station diffuse en au moins 15 langues différentes par mois.
b) Toronto
Présentement deux stations de télévision traditionnelle à caractère
ethnique desservent le marché de Toronto. Toutes deux sont détenues et
exploitées par Rogers Broadcasting Limited.
- OMNI 1 (antérieurement CFMT-TV) est exploitée dans la région du grand
Toronto/Hamilton avec des réémetteurs à Ottawa et London, ce qui la rend
accessible à 70 % des résidents de l'Ontario34.
Cette station a été approuvée en décembre 1978.
OMNI 1 propose des émissions à caractère ethnique pour desservir diverses
collectivités issues d'Europe, d'Amérique latine et des Caraïbes. OMNI 1
est tenue de diffuser, sur une base mensuelle, des émissions s'adressant
au minimum à 18 ethnies en 15 langues différentes.
- OMNI 2 a été approuvée en avril 2002. Cette station fournit une
programmation destinée aux communautés asiatiques et africaines de la
région de Toronto/Hamilton avec des réémetteurs à Ottawa et London35.
OMNI 2, qui est entrée en ondes en septembre 2002, est tenue de diffuser
des émissions s'adressant au minimum à 22 ethnies en 18 langues
différentes chaque mois.
c) Vancouver
Channel M a été approuvée en février 2002. Cette station,
actuellement exploitée par Multivan Broadcast Limited Partnership, a été
lancée le 27 juin 2003. Dans CHNM-TV Vancouver – Nouvel émetteur à
Victoria, décision de radiodiffusion CRTC 2003-594, 3 décembre 2003, le
Conseil a aussi approuvé un réémetteur dans le marché de Victoria.
Channel M doit diffuser, au cours de chaque mois, une programmation à
caractère ethnique desservant au moins 22 groupes ethniques dans un minimum
de 22 langues.
2. Services payants et spécialisés à caractère
ethnique
Outre les services de télédiffusion traditionnels, le Conseil a autorisé
un certain nombre de services spécialisés à caractère ethnique.
a) Services spécialisés analogiques à caractère
ethnique
Il y a, au Canada, cinq services spécialisés analogiques à caractère
ethnique qui offrent de la programmation à l'échelle nationale dans des
langues variées. Ces services sont présentement distribués,
individuellement ou comme éléments d'un bloc de services facultatifs, et
sont offerts aux abonnés pour un montant additionnel au tarif mensuel de
base.
- Fairchild Television présente une programmation à prédominance
cantonaise. Ce service a été approuvé par le Conseil en mai 1984.
- Telelatino présente une programmation à prédominance italienne et
hispanique. Ce service a été approuvé par le Conseil en mai 1984.
- Talentvision présente une programmation majoritairement mandarine,
avec quelques émissions en langues vietnamienne et coréenne. Ce service a
été approuvé par le Conseil en décembre 199336.
- Asian Television Network (SATV) dessert les communautés originaires
du sud de l'Asie en 15 langues, surtout l'hindi, et aussi en anglais. Ce
service a été approuvé par le Conseil en septembre 1996.
- Odyssey présente une programmation dont les émissions sont destinées
aux communautés grecques. À l'exception de quelques rares émissions de
nouvelles, 100 % de ses émissions sont en grec. Ce service a été approuvé
par le Conseil en septembre 1996.
b) Services numériques spécialisés et payants à
caractère ethnique de catégorie 2
Au 2 avril 2006, le Conseil avait approuvé plus de 126 services
numériques spécialisés et payants à caractère ethnique de catégorie 2. De
ces services, 30 sont en exploitation (25 spécialisés et cinq payants).
Services spécialisés numériques de catégorie 2
- ABU Dhabi TV (Arabic TV) est un service spécialisé national à
caractère ethnique axé sur la communauté de langue arabe. Sa
programmation est à 90 % en arabe.
- All TV (Doragi Television Network) est un service spécialisé national
axé sur la communauté de langue coréenne. Sa programmation est à 90 % en
coréen.
- ARY Digital (Urdu Channel) est un service spécialisé national axé sur
la communauté de langue ourdoue. Sa programmation est à 100 % en ourdoue.
- ATN Alpha Punjab est un service spécialisé national axé sur la
communauté de langue pendjabi. Sa programmation est à 100 % en pendjabi.
- ATN Tamil Channel est un service spécialisé national axé sur la
communauté de langue tamoule. Sa programmation est à 100 % en tamoul.
- ATN ZEE Gujarati est un service national axé sur la communauté de
langue goudjarati. Sa programmation est à 100 % en goudjarati.
- Festival Portuguese Television est un service spécialisé national axé
sur la communauté de langue portugaise. Sa programmation est à 90 % en
portugais.
- Inter TV (Ukrainian TV1) est un service spécialisé national axé sur
la communauté de langue ukrainienne. Sa programmation est à 90 % en
ukrainienne.
- Israeli TV 1 est un service national axé sur la communauté parlant
hébreu. Sa programmation est à 90 % en hébreu et les émissions en langue
anglaise ne doivent pas dépasser 10 % de la programmation totale.
- HTB Canada est un service national axé sur la communauté de langue
russe. Sa programmation est à 90 % en russe et les émissions en langue
anglaise ne doivent pas dépasser 10 % de la programmation totale.
- ITBC Television Canada est un service spécialisé national axé
sur la collectivité de langue tamoule. Sa programmation est à 90 % en
tamoul.
- Leonardo World est un service national axé sur les auditoires de
langue italienne. Sa programmation est à 85 % en italien.
- Mabuhay Channel, The (anciennement ECG Filipino - Filipino TV) est un
service spécialisé national axé sur la communauté de langue philippine.
Sa programmation est à 90 % en philippin.
- Odyssey 2 est un service spécialisé national axé sur des auditoires
grecs ou s'exprimant en grec. Sa programmation est à 100 % en grec.
- Persian/Iranian TV est un service national axé sur les communautés
d'expression farsi, azéri, kurde, arménienne et assyrienne. Sa
programmation est à 80 % en farsi et au moins 10 % dans les autres
langues. Les émissions en langue anglaise ne doivent pas dépasser 10 % de
la programmation totale.
- Persian Vision est un service spécialisé national axé sur la
communauté d'origine iranienne. Sa programmation est à 85 % en farsi.
- RTVi (Russian TV1) est un service spécialisé national axé sur la
communauté de langue russe. Sa programmation est à 90 % en russe.
- RTVi+ (Russian TV Two) est un service spécialisé national à caractère
ethnique qui propose une programmation axée sur la culture et la
problématique russes, à l'intention de la communauté de langue russe. Les
émissions présentées au cours d'une semaine de radiodiffusion sont à 90 %
ou plus en langue russe.
- SBTN (Vietnamises TV) est un service national spécialisé axé sur la
communauté de langue vietnamienne. Sa programmation est à 90% en
vietnamien.
- SKY TG24 est un service national axé sur la communauté de langue
italienne. Sa programmation est à 85 % en italien.
- S.S.TV est un service spécialisé national axé sur la culture pendjabi
: enseignements religieux, musique, danse, vidéos culturels, nouvelles et
information concernant le sud asiatique et les communautés canadienne de
culture pendjabi. Sa programmation est à 50 % en pendjabi, et d'au plus
38 %, 7 % et 5 % en hindi, ourdou et anglais.
- Salt & Light Television (Inner Peace Television Network) est un
service spécialisé national qui diffuse des émissions religieuses selon
la perspective catholique romaine. Il dessert des auditoires de langues
italienne, espagnole, portugaise, polonaise, philippine, anglaise et
française.
- Tamil Vision (Tamil Channel) est un service spécialisé axé sur la
communauté de langue tamoule. Sa programmation est à 90 % en tamoul.
- Telegu est un service national axé sur la communauté de langue
telegu. Sa programmation est à 100 % en telegu.
- VideoItalia est un service national axé sur la communauté de langue
italienne. Sa programmation est à 85 % en italien.
Services payants
- ATN Caribbean and African Network est un service national payant axé
sur les communautés caribéenne et africaine.
- ATN B4U Hindi (Hindi Movie Channel) est un service payant national
qui diffuse surtout des films indiens. Sa programmation est à 90 % en
hindi.
- ATN – Bangla Channel One est un service national payant axé sur la
communauté de langue bengali. Sa programmation est à 100 % en bengali.
- ATN – South Asian Devotional Music & Discourse Channel est un service
national payant consacré à une programmation religieuse en diverses
langues de l'Asie du Sud. Sa programmation est diffusée uniquement dans
ces langues et elle n'est pas autorisée à diffuser en langue anglaise.
- Hindi Movie Channel Two est un service national payant axé sur les
communautés de langue hindi. Il diffuse uniquement en hindi.
3. Services de programmation non canadiens en
langue tierce admissibles pour distribution au Canada
- Le Conseil autorise également des services de programmation non
canadiens en langue tierce qui peuvent être distribués au Canada par des
entreprises de distribution de radiodiffusion. À l'heure actuelle, 45
services de programmation en langue tierce sont autorisés à être
distribués37.
I. Services de télévision autochtones
- L'article 3(1)(o) de la Loi prévoit que le système canadien de
radiodiffusion doit offrir une programmation qui reflète les cultures
autochtones du Canada, au fur et à mesure de la disponibilité des moyens.
La Politique en matière de radiotélédiffusion autochtone se
retrouve dans l'avis public CRTC 1990-89, 20 septembre 1990.
- Le principal rôle des radiodiffuseurs autochtones est de répondre aux
besoins culturels et linguistiques spécifiques de leurs auditoires, tout
en créant un environnement dans lequel artistes, musiciens, auteurs et
producteurs autochtones peuvent se développer et s'épanouir. Les
entreprises à caractère autochtone ont un rôle bien précis à jouer pour
nourrir le développement des cultures autochtones et, si possible,
préserver les langues ancestrales.
- Il y a présentement 9 stations de télédiffusion et 95 stations de
rediffusion autochtones en exploitation. Le Conseil a également autorisé
deux réseaux de télévision :
- Native Communications Inc. (NCI)
- Wawatay Native Communications
- En outre, le Conseil a attribué une licence à un service national de
programmation télévisuelle, Aboriginal Peoples Television Network
Incorporated (APTN), et en a rendu la distribution obligatoire par une
ordonnance rendue en vertu de l'article 9(1)(h) de Loi.
J. Stations de télévision à caractère religieux
- La Politique sur la radiodiffusion à caractère religieux du
CRTC est énoncée dans l'avis public CRTC 1993-78, 3 juin 1993. Selon
cette politique, une émission religieuse est définie comme une émission
qui traite d'un thème religieux, ce qui englobe les émissions traitant de
pratiques et de croyances religieuses ou présentant un événement
religieux comme une cérémonie ou un service.
1. Stations de télévision à caractère religieux
en direct
- Il y a cinq stations de télévision à caractère religieux en direct.
- The Miracle Channel (CJLT-TV) Lethbridge, Alberta
- Crossroads Television System (CITS-TV) Burlington, Ontario. Cette
station dessert les marchés de Hamilton, Burlington, St. Catharines et
Toronto. Elle a aussi des réémetteurs dans les marchés de London et
d'Ottawa.
- CFEG-TV, Abbotsford, Colombie-Britannique
- CHNU-TV, vallée du Fraser, Colombie-Britannique. Cette station est
autorisée à diffuser sa programmation à Victoria et dans les environs.
- CIIT-TV, Winnipeg, Manitoba.38
K. Le radiodiffuseur public du Canada
- La Société Radio-Canada (SRC) / Canadian Broadcasting Corporation
(CBC) est le radiodiffuseur national public du Canada. Conformément aux
articles 3(1)(l) de la Loi, elle « devrait offrir des services de radio
et de télévision qui comportent une très large programmation qui
renseigne, éclaire et divertit ».
1. Stations de télévision traditionnelles en
direct
- La SRC/CBC exploite deux réseaux nationaux de télévision
traditionnelle, l'un en anglais, l'autre en français. Elle fournit aussi
un service télévisé unique dans le nord du Canada, en anglais, en
français et dans huit langues autochtones. Les stations privées affiliées
à la SRC/CBC lui permettent de rejoindre plus de Canadiens.
2. Services spécialisés
- La SRC/CBC possède et exploite les services spécialisés suivants :
- CBC Newsworld, un service spécialisé national de langue anglaise
consacré aux nouvelles et à l'information.
- Le Réseau de l'information (RDI), un service spécialisé national de
langue française consacré aux nouvelles et à l'information.
- Country Canada, un service spécialisé numérique national de langue
anglaise de catégorie 1 qui offre des informations et des
divertissements dans une perspective rurale.
- La SRC/CBC détient aussi en partenariat avec d'autres, les services
spécialisés suivants :
- ARTV, un service spécialisé national de langue française consacré
aux arts (37 %).
- The Canadian Documentary Channel, un service spécialisé numérique
national de langue anglaise de catégorie 1 qui diffuse des
documentaires 24 heures sur 24 (29 %).
L. Télévision communautaire
- Le rôle de la télévision communautaire en tant que service public est
de favoriser l'expression de soi en donnant libre accès à tous les
membres de la communauté. Par conséquent, au moins 60 % de la
programmation diffusée au cours d'une semaine de radiodiffusion consiste
en émissions locales de nature communautaire.
- Dans Cadre stratégique pour les médias communautaires, avis
public de radiodiffusion CRTC 2002-61, 10 octobre 2002 (l'avis public
2002-61), le Conseil a établi un cadre de politique intégré pour les
entreprises de programmation axées sur la communauté. Le but de cette
politique est d'assurer la création et la présentation accrues d'une
programmation communautaire produite localement et reflétant la réalité
locale, ainsi que d'encourager la diversité des voix et des solutions de
remplacement en favorisant l'arrivée de nouveaux venus à l'échelon local.
- L'avis public 2002-61 a remplacé la Politique de 1991 relative au
canal communautaire39
en établissant un nouveau cadre pour l'attribution
des licences aux chaînes communautaires. En même temps, il crée une
nouvelle classe de licence de radiodiffusion permettant d'offrir de la
programmation communautaire. Cette classe est appelée « service de
programmation communautaire »40.
Il existe actuellement 12 services autorisés de
cette nature au Canada : dix de langue anglaise, un de langue française
et un bilingue (français et anglais).
- Dans les cas où le câblodistributeur ne fournit pas de chaîne
communautaire, ou n'exploite pas la chaîne communautaire conformément à
la politique du Conseil, les groupes communautaires peuvent demander une
licence pour exploiter un service de programmation communautaire. La
titulaire de ce genre de service doit être une association à but non
lucratif dont les membres, la direction et la programmation sont
essentiellement issus de la communauté.
M. Services par satellite non canadiens admissibles au Canada
- Dans Le Conseil adopte une nouvelle méthode de publication des
listes révisées des services par satellite admissibles, avis public
de radiodiffusion CRTC 2006-55, 28 avril 2006, le Conseil a
annoncé que les avis publics faisant état des décisions du Conseil
relatives aux demandes de modification des listes fourniraient le lien
d'accès à la version à jour de ces listes sur le site web du Conseil41.
Le Conseil a l'intention de publier à intervalles
réguliers, par avis publics, des listes révisées qui indiqueront chaque
fois les changements auxquels a procédé le Conseil depuis la publication
de l'avis public précédent.
- Le Conseil refuse d'inscrire un service non canadien de langue
française ou de langue anglaise aux listes des services admissibles s'il
conclut que ce service fait concurrence, en tout ou en partie, à un
service canadien de télévision spécialisé ou payant. Cette approche a
pour but d'assurer que les services canadiens autorisés soient en mesure
de respecter leurs engagements et leurs obligations à l'égard de la
diffusion d'émissions canadiennes, responsabilités que n'ont pas leurs
concurrents non canadiens.
- Dans Améliorer la diversité des services de télévision en langues
tierces – Approche révisée à l'égard de l'évaluation des demandes d'ajout
de services non canadiens de télévision en langues tierces aux listes des
services par satellite admissibles à une distribution en mode numérique,
avis public de radiodiffusion CRTC 2004-96, 16 décembre 2004, le
Conseil a opté pour une approche plus libérale à l'égard des services
télévisés non canadiens de langues tierces d'intérêt général afin
d'élargir la diversité et le choix des services offerts aux communautés
canadiennes de langues tierces actuellement mal desservies, sans nuire à
la viabilité des genres canadiens à caractère ethnique en langues tierces
et à la façon dont ils contribuent à cette diversité.
- Depuis la publication du Rapport de surveillance 2005 de la
politique sur la radiodiffusion, le Conseil a éliminé un service
multilingue42 des
listes des services par satellite admissibles et a approuvé l'inscription
de 27 nouveaux services non canadiens sur ces listes.
- Présentement, 134 services non canadiens provenant de quelque 31 pays
et diffusant en 22 langues sont autorisés à être distribués au Canada par
des distributeurs utilisant le mode numérique. Parmi ces services, 75
sont également autorisés à être distribués en mode analogique par les
entreprises de distribution de radiodiffusion.
- Le tableau suivant énumère les services par satellite non canadiens
dont la distribution était autorisée au Canada43
en mai 2006.
Tableau 3.20 : Services par
satellite non canadiens admissibles
au Canada
Pays d'origine / Nom du
service étranger |
Langue |
Modes autorisés |
|
Analogique
et numérique |
Numérique
seulement |
|
Amérique latine44
|
+ |
Amérique latine, Canal SUR |
espagnol |
|
x |
- |
+ |
Amérique latine, CineLatino |
espagnol |
|
x |
|
|
Argentine, TELEFE Internacional |
espagnol |
|
x |
- |
+ |
Argentine, Utilisima |
espagnol |
|
x |
- |
|
Brésil, TV Globo Internacional (TV Globo) |
portugais |
|
x |
- |
|
Chili, TV Chile |
espagnol |
|
x |
- |
|
Colombie, TV Colombia |
espagnol |
|
x |
|
|
République Dominicaine, Supercanal Caribe |
espagnol |
|
x |
|
|
Mexique, Azteca 13 International |
espagnol |
|
x |
- |
|
Mexique, Canal de las Estrellas Latinoamérica |
espagnol |
|
x |
- |
|
Mexique, Canal 52 MX |
espagnol |
|
x |
- |
Australie |
|
Network TEN |
anglais |
|
x |
|
Europe
|
+ |
Allemagne, Deutsche Welle |
allemand |
x |
|
|
+ |
Allemagne, German TV** |
allemand |
|
x |
|
|
Allemagne, ProSiebenSat.1 Welt |
allemand |
|
x |
- |
+ |
Espagne, Grandes Documentales de TVE |
espagnol |
|
x |
|
|
Espagne, TVE Internacional |
espagnol |
|
x |
- |
|
France, Eurochannel |
espagnol/français/anglais/ italien /
portugais |
x |
|
|
|
France, EuroNews |
anglais / français |
|
x |
|
|
France, Eurosportsnews |
anglais |
|
x |
|
|
France, KTO |
français |
|
x |
|
|
France, Mezzo |
français |
|
x |
|
|
France, Paris-Première |
français |
|
x |
|
|
France, Planète |
français |
|
x |
|
+ |
France, Radio-France outre-mer (RFO1) |
français |
x |
|
|
|
France, Trace TV (ex-Tropic) |
français |
|
x |
|
|
Grande-Bretagne, BBC World |
anglais |
x |
|
|
|
|
|
|
|
|
+ Grande-Bretagne, Muslim Television Ahmadiyya arabe/chinois/français/
russe/espagnol/ swahili/ourdou ü
Irlande, TV3 Republic of Ireland anglais ü
Italie, RAI International 2 italien ü
+ Pays-Bas, BVN-TV néerlandais ü
Pologne, Polsat 2 International polonais ü v
+ Pologne, TV Polonia polonais ü
Portugal, ITVN portugais ü v
Portugal, Radio Television Portugal International (RTPI) portugais ü v
+ Roumanie, Romanian Television International (RTVI) roumain ü
+ Yougoslavie, RTV Palma hongrois / serbe ü
Asie
Bangladesh, NTV Bangla bengali ü v
Bangladesh, ETV Bangla bengali ü v
Chine, ET-Global Channel chinois mandarin ü v
Inde, Sahara One hindi ü v
Inde, Sun TV tamoul ü v
+ TV Japan japonais ü
Pakistan, GEO TV ourdou ü v
Pakistan, Indus Vision ourdou ü v
Philippines, PMA Pinoy TV tagalog (filipino) ü v
Russie, Channel One Russia Worldwide TV (Channel One) russe ü v
Moyen-Orient et Afrique du Nord
Arabie saoudite, Art Movies arabe ü
+ Qatar, Al-Jazira arabe ü
Nouvelle-Zélande
TV3 Television Network anglais ü
TV4 Television Network anglais ü
États-Unis
ABC - 8 stations indépendantes * anglais ü
CBS - 9 stations indépendantes * anglais ü
FOX - 7 stations indépendantes * anglais ü
NBC - 8 stations indépendantes * anglais ü
PBS - 7 stations indépendantes * anglais ü
KSTW-TV, Tacoma/Seattle (independent) anglais ü
WUAB-TV, Cleveland (station indépendante) anglais ü
7 superstations* anglais ü
American Movie Classics anglais ü
+ ART America arabe ü
Arts and Entertainment Network (A&E), The anglais ü
Black Entertainment Television (BET) anglais ü
Bloomberg Television anglais ü
Bridges TV anglais ü v
Cable News Network (CNN) anglais ü
Cable Satellite Public Affairs Network (C-Span) anglais ü
Comedy Central anglais ü
Consumer News and Business Channel (CNBC) anglais ü
Court TV anglais ü
CNN Headline News (CNN-2) anglais ü
Discovery Wings*** anglais ü
Eternal Word Television Network (EWTN) anglais ü
+ Filipino Channel, The tagalog (filipino) ü
Fox News anglais ü
Game Show Network anglais ü
Golf Channel, The anglais ü
Learning Channel, The anglais ü
Lifetime Television anglais ü
MSNBC anglais ü
New Tang Dynasty Television (NTDTV) chinois mandarin ü v
NFL Network anglais ü
Oxygen Network anglais ü
Phoenix North American Chinese Channel (PNACC) chinois mandarin ü v
Playboy TV anglais ü
PTV-Prime USA (PTV) ourdou ü v
Silent Network, The anglais ü
Speed Channel anglais ü
Spike TV anglais ü
Sony Entertainment Television Asia (SET Asia) hindi ü v
Weather Channel (TWC), The anglais ü
Turner Classic Movies anglais ü
TV Land anglais ü
+ WMNB-TV: Russian-American Broadcasting Company russe ü
* Pour avoir une liste à jour de toutes les stations, voir l'Annexe A
des plus récentes Listes révisées des services par satellite admissibles,
disponibles sur le site web du CRTC.
** Dans Appel aux observations sur l'ajout proposé de Baby TV aux listes
des services par satellite admissibles à une distribution en mode numérique
et sur le retrait de German TV, avis public de radiodiffusion CRTC
2006-38, 30 mars 2006, le Conseil constate que German TV a cessé ses
activités le 31 décembre 2005 et propose par conséquent de supprimer German
TV des listes numériques.
*** Dans Distribution de The Military Channel – Appel aux observations,
avis public de radiodiffusion CRTC 2005-91, 19 septembre 2005, le
Conseil a sollicité les observations sur une demande visant à modifier les
listes pour refléter le changement de nom de The Military Channel.
+ Signale un service de langue tierce qui figurait sur les listes avant le
16 décembre 2004.
- Service nouvellement autorisé
IV. Distribution de radiodiffusion
A. Promotion d'une concurrence efficace
- La politique du Conseil visant à promouvoir la concurrence entre
entreprises de distribution de radiodiffusion (les EDR) a été présentée
pour la première fois dans Nouveau cadre de réglementation pour les
entreprises de distribution de radiodiffusion, avis public CRTC
1997-25, 11 mars 1997 (l'avis public 1997-25). Le Règlement sur la
distribution de radiodiffusion1
(le Règlement sur les EDR) visant l'application de
cette politique est entré en vigueur le 1er janvier 1998.
Depuis l'adoption du cadre réglementaire en 1997, l'industrie des EDR
exécute un virage fondamental avec un accroissement de la concurrence et
le Conseil a dû apporter un certain nombre de modifications au cadre
réglementaire en réponse à ce nouvel environnement.
- Le Conseil a exempté les petites EDR à certaines conditions pour leur
permettre d'exploiter leurs entreprises plus efficacement et à moindres
coûts et les rendre plus concurrentielles. Ces exemptions ont fait
l'objet d'une série d'avis publics : Ordonnance d'exemption pour les
entreprises de câblodistribution de moins de 2 000 abonnés, avis public
CRTC 2001-121, 7 décembre 2001 (l'avis public 2001-121),
Ordonnance d'exemption relative aux entreprises de distribution de
radiocommunication (EDRc), avis public de radiodiffusion CRTC
2002-45, 12 août 2002 (l'avis public 2002-45), Exemption des
entreprises de distribution de radiodiffusion par câble desservant entre
2 000 et 6 000 abonnés, avis public 2003-23, 30 avril 2003, et
Ordonnance d'exemption des entreprises de distribution de radiodiffusion
par câble desservant entre 2 000 et 6 000 abonnés et modification au
Règlement sur la distribution de radiodiffusion, avis public de
radiodiffusion CRTC 2004-39, 14 juin 2004 (l'avis public 2004-39).
- Dans l'avis public 2001-121, le Conseil a identifié 1 583 entreprises
de distribution par câble ayant moins de 2 000 abonnés. Actuellement 1
479 titulaires de classe 3 jouissent du statut d'entreprise exemptée.
- Sur les quelque 103 câblodistributeurs qui, parce qu'ils desservent
entre 2 000 et 6 000 abonnés, pouvaient réclamer d'être exemptés de
licence et de la réglementation en vertu de l'avis public 2004-39, il
n'en restait plus que 27 à n'avoir pas réclamé l'exemption au 30 mai
2006. À cette même date, cinq câblodistributeurs de classe 1 avec moins
de 6 000 abonnés s'étaient également fait accorder une exemption
statutaire.
- Dans les petites communautés de régions rurales ou éloignées mal
desservies, c'est un système de télévision par abonnement (TPA) qui
fournit le service. Les entreprises de ce type distribuent des services
de programmation chiffrés au moyen d'émetteurs de faible puissance
(environ 20 watts). Dans l'avis public 2002-45, le Conseil a émis une
ordonnance d'exemption visant les plupart des TPA.
- En août 2004, le Conseil a passé en revue ses règles de reconquête du
marché qui empêchent les entreprises titulaires du câble de poursuivre
une campagne de mise en marché ciblée auprès des abonnés qui annulent
leur service de base par câble. Dans Changements aux règles de
reconquête des entreprises de distribution de radiodiffu-sion, avis
public de radiodiffusion CRTC 2004-62, 13 août 2004, le Conseil a conclu
que ces règles de reconquête seraient plus efficaces si elles
s'appliquaient dans des domaines où il n'y a pas encore de véritable
concurrence pour la distribution de radiodiffusion. Par conséquent, le
Conseil a éliminé les règles de reconquête dans le cas des résidences
unifamiliales et des systèmes de câblodistribution qui ont moins de 6 000
abonnés. Le Conseil a par ailleurs introduit des règles additionnelles de
reconquête visant la conduite des titulaires de plus de 6 000 abonnés à
l'égard des immeubles à logements multiples.
- Dans Vérification comptable par les services de programmation des
renseignements sur les abonnés détenus par le distributeur, avis
public de radiodiffusion CRTC 2005-34, 18 avril 2005, le Conseil faisait
paraître une série de lignes directrices pour s'assurer que les services
de programmation puissent avoir un accès raisonnable à l'information que
détiennent les titulaires concernant les abonnés à leurs services.
1. Comparaison du nombre d'abonnés pour les
différents types d'EDR
Tableau 4.1 : Nombre
d'abonnés au service de base (en millier)
Câble, classe 1* SRD SDM et TPA Total
2001 6 857 81,0 % 1 520 18,0 % 87 1,0 % 8 465 100,0 %
2002 6 704 76,9 % 1 960 22,5 % 57 0,7 % 8 723 100,0 %
2003 6 581 74,9 % 2 152 24,5 % 50 0,6 % 8 783 100,0 %
2004 6 642 74,1 % 2 277 25,4 % 39 0,4 % 8 958 100,0 %
2005** 6 607 72,7 % 2 455 27,0 % 32 0,4 % 9 094 100,0 %
*Ici, comme dans l'ensemble du document, les EDR de classe 1 et les EDR
par câble de classe 1, englobent les résultats des lignes d'abonnés
numériques (LAN). Veuillez noter qu' à la suite de l'avis public 2004-39,
certains câblodistributeurs de classe 1 ne sont plus tenus de résenter un
rapport.
** Ici comme dans l'ensemble du document, les chiffres de la base de
données financières du CRTC pour 2005 sont préliminaires.
Note : Les chiffres de 2001 à 2004 ont été redressés pour refléter
l'ensemble des résultats courants au 31 août.
Source : Base de données financières du CRTC
- Les titulaires de EDR par câble classe 1 continuent d'accaparer la
grande part du marché des abonnés. La concurrence menée principalement
par les services par satellite de radiodiffusion directe (SRD) a réduit
la part des EDR par câble de classe 1 de 81 % qu'elle était en 2001 à 73
% en 2005.
- Les données de Statistique Canada pour 2004 font état de 7,6 millions
abonnés du câble, ce qui signifie qu'en 2004, environ un million de
personnes étaient abonnées à un système de câblodistribution bénéficiant
d'une exemption.2
- Le nombre d'abonnés des SRD a augmenté de près de 178 000 en 2005.
Cela représente une augmentation de 7,8 % en 2005 et une part de marché
de 27,0 %.
- Les entreprises qui fonctionnent par ligne d'abonné numérique (LAN)
distribuent la programmation à leurs abonnés par une ligne téléphonique
ou une « paire torsadée ». Grâce aux techniques de la modulation
numérique, il est possible de transmettre sur la même paire torsadée la
voix, les données haute vitesse et la vidéo. Actuellement, Aliant Telecom
Inc. (Aliant), Bell Canada (Bell), MTS Communications Inc. (MTS),
Saskatchewan Telecommunications (SaskTel) et Telus Communications Inc.
(TCI) détiennent des licences d'EDR de classe 1 pour fournir des services
grâce à la technologie LAN.
B. Promotion d'un secteur financièrement solide
1. Revenus
Tableau 4.2 : Revenus des
EDR (en millions $)
2001 2002 2003 2004 2005
Programmation de base
Revenus générés par les blocs de services de programmation de base
fournis par les distributeurs
Câble (Classe 1) 1 693 1 664 1 709 1 810 1 843
SRD, SDM et TPA 91 280 356 458 505
Total 1 784 1 944 2 065 2 268 2 348
Programmation facultative
Revenus générés par les blocs de services de programmation
facultatifs offerts par les distributeurs (non disponibles au service de
base)
Câble (Classe 1) 1 295 1 360 1 394 1 475 1 538
SRD, SDM et TPA 575 650 811 871 931
Total 1 869 2 009 2 205 2 346 2 469
Services hors programmation
Revenus de services exemptés et services hors programmation tel
Internet
Câble (Classe 1) 440 685 1 053 1 270 1 188
SRD, SDM et TPA 13 16 36 28 32
Total 453 702 1 089 1 298 1 220
Total des revenus
Incluant services de programmation et services hors programmation
Câble (Classe 1) 3 427 3 709 4 156 4 555 4 569
SRD, SDM et TPA 679 946 1 204 1 357 1 468
Total 4 106 4 656 5 360 5 912 6 037
Source : Base de données financières du CRTC
- L'industrie des EDR dans son ensemble a connu une croissance. En
2005, le total des revenus a diminué par plus que 100 millions de
dollars.
- Les fournisseurs de SRD, SDM et TPA ont accru leurs revenus de 8,2 %
en 2005.
- Les graphiques ci-dessous illustrent l'évolution des parts de revenus
entre 2001 et 2005.
Graphique 4.1 : Répartition
du total des revenus
2001
2005
Source : Base de données financières du CRTC
2. Marges de bénéfices avant intérêt et impôts
(BAII), entreprises de Classe 1
Graphique 4.2 : Marges de
bénéfices avant intérêt et impôts
Source : Base de données financières du CRTC
- Le graphique ci-dessus montre les marges de BAII des entreprises de
classe 1 selon les résultats enregistrés pour tous les services de
programmation et hors programmation.
- La marge de BAII pour les entreprises de classe 1 a diminué
légèrement pour se situer à 20,3 % en 2005.
3. Rendement sur les investissements des
entreprises de classe 1
Graphique 4.3 : Rendement
des investissements sur les
immobilisations nettes moyennes
Source : Base de données financières du CRTC
- Une augmentation significative des immobilisations nettes moyennes
des entreprises de câblodistribution de classe 1 explique la diminution
du rendement des investissements sur les immobilisations en 2005.
C. Les principaux distributeurs canadiens
Tableau 4.3 : Nombre
d'abonnés au service de base des principaux
distributeurs canadiens
Number of subscribers (000)
Corporations 2004 2005 2006
Rogers Cable Inc. (1) 2 266 2 249 2 260
Shaw Communications Inc. (2) 2 074 2 138 2 179
Bell ExpressVu LLP. (1) 1 403 1 532 1 739
Vidéotron Ltée (1) 1 428 1 455 1 520
Star Choice Television Network Inc. (2,3) 814 830 862
Cogeco Cable Inc. (2) 829 831 836
Total pour les principaux distributeurs 8 814 9 035 9 396
(1) En date du 31 mars chaque année.
(2) En date du 28 février chaque année
(3) Le Réseau de télévision Star Choice est contrôlé par Shaw
Communications Inc.
Sources : Rapports trimestriels des sociétés
D. Promotion de la technologie numérique
Tableau 4.4 : Les abonnés
aux services numériques
Nombre d'abonnés aux services numériques (en millier)
Total English French
% du Crois- Crois- Crois-
Type de distribution Nombre total sance Nombre sance Nombre sance
De 2004 De 2004 De 2004
Sept. 2005 à 2005 à 2005 à 2005
Câble numérique 2 630,8 50 % 28 % 2 116,8 27 % 514,0 32
%
SRD* 2 514,9 48 % 9 % s/o * s/o *
SDM 39,4 1 % -16 % 26,2 -17 % 13,2 -14 %
LAN 90,3 2 % 87 % 90,3 87 % - -
Total 5 275,4 100 % 19 %
De juin Juin 2003 Juin 2003
2003 à à sept. à sept.
Sept. 2004 sept. 2004 2004 2004
Câble numérique 2 054,0 46 % 6 % 1 663,9 7 % 390,1 4 %
SRD* 2 301,4 52 % 2 % s/o * s/o *
SDM 47,0 1 % -3 % 31,7 -1 % 15,3 -7 %
LAN 48,2 1 % 18 % 48,2 18 % -
Total 4 450,6 100 % 4 %
De 2003 De 2003 De 2003
Juin 2004 à 2004 à 2004
à 2004
Câble numérique 1 937,8 45 % 25 % 1 561,7 21 % 376,1 48
%
SRD* 2 257,4 53 % 14 % s/o * s/o *
SDM 48,4 1 % -14 % 32,0 -10 % 16,4 -23 %
LAN 40,9 1 % s/o 40,9 -
Total 4 284,5 100 % 19 %
De 2002 De 2002 De 2002
Juin 2003 à 2003 à 2003 à 2003
Câble numérique 1 550,4 43 % 34 % 1 295,6 31 % 254,9 53
%
SRD 1 987,5 55 % 9 % 1 458,6 528,9
SDM 56,7 2 % -19 % 35,5 -16 % 21,2 -23 %
Total 3 594,6 100 % 18 %
Juin 2002
Câble numérique 1 155,6 38 % 989,3 166,3
SRD 1 825,0 60 % 1 339,4 485,6
SDM 69,9 2 % 42,4 27,5
Total 3 050,5 100 %
* Aucune estimation du nombre d'abonnés anglophones et francophones aux
services SRD n'a été fournie pour 2004 ou 2005
Source : Mediastats
E. Contribution à la programmation canadienne et à l'expression locale
- Le Règlement sur les EDR oblige les titulaires d'entreprises de câble
de classe 1 et de classe 23,
tout comme les titulaires du SRD et du SDM, à
consacrer à la programmation canadienne un minimum de 5 % des revenus
bruts annuels provenant de leurs activités de radiodiffusion. Les
contributions à la programmation canadienne sont faites par l'entremise
du Fonds canadien de télévision (FCT)4
et de divers fonds de production indépendants, ainsi
que par des contributions à l'expression locale.
- Le Règlement sur les EDR prévoit qu'au moins 80 % de la contribution
exigée soit remise au FCT et que tout au plus 20 % aillent à un ou
plusieurs fonds de production indépendants en dehors du FCT. Le Conseil a
fait paraître Contributions des entreprises de distribution de
radiodiffusion aux émissions canadiennes, avis public CRTC 1997-98,
22 juillet 1997, suivi de deux autres avis5
pour énoncer les critères que doivent respecter les
fonds de production indépendants.
1. Contributions aux fonds de programmation
Tableau 4.5 : Contributions
aux fonds de programmation
Contributions aux fonds de programmation (en million $)
FCT Autres fonds Total FCT et autres fonds
Classe et niveau d'abonnés 01 02 03 04 05 01 02 03 04 05 01 02 03 04 05
Classe 1 > 20 000 63 61 64 67 66 15 15 16 17 15 78 76 80 84 81
Classe 1 < 20 000 4 5 3 1 0 1 1 1 0 0 5 6 4 1 0
SRD, SDM et EDRS* 25 38 47 54 57 8 10 12 14 15 33 47 59 67 71
Total 92 103 115 122 123 24 26 29 31 30 116 129 143 152 153
Notes : Au 31 août de chaque année. Une revue interne a résulté dans la
re-classification de certaines contributions entre 2001 et 2004.
* EDRS : entreprise de distribution par relais satellite
Source : Base de données financières du CRTC
- Étant donné que les câblodistributeurs de classe 2 bénéficient pour
la plupart d'un statut d'exemption, ils ne sont pas tenus de déposer un
rapport annuel auprès du Conseil, qui renseignerait sur leurs
contributions aux fonds de programmation.
- Plusieurs câblodistributeurs de classe 1 ont franchi la marque des 20
000 abonnés en 2004 et quelques-uns qui desservaient moins de 6 000
abonnés ont obtenu d'être exemptés et n'ont pas déposé de rapport annuel
en 2004. C'est ce qui explique l'écart qu'on observe dans les
contributions au FCT entre 2003 et 2004.
2. Dépenses engagées dans les canaux
communautaires
Tableau 4.6 : Dépenses
engagées dans les canaux communautaires
par les câblodistributeurs de classe 1
Dépenses engagées dans des canaux
communautaires (en millier $) |
|
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
Classe 1 > 20,000 |
56 680 |
65 812 |
64 288 |
69 493 |
71 331 |
Classe 1 < 20,000 |
13 970 |
20 152 |
16 986 |
18 828 |
17 797 |
Total |
70 651 |
85 965 |
81 274 |
88 321 |
89 128 |
Notes : Au 31 août de chaque année. Les chiffres de 2001 à 2004 ont été
redressés pour refléter l'amortissement et l'ensemble des résultats
courants au 31 août. Les entreprises de distribution de classe 1 doivent se
conformer avec l'article 29 du Règlement sur la distribution de
radiodiffusion, qui oblige le titulaire à faire une contribution de 5 % des
recettes brutes provenant de ses activités de radiodiffusion de l'année à
l'expression locale et à la programmation canadienne. Le montant éligible à
l'expression locale est expliqué dans l'Avis public CRTC 1991-59, Politique
relative au canal communautaire, et inclus l'amortissement relatif aux
dépenses directes.
Source : Base de données financières du CRTC
- L'avis public 1997-25 a donné une certaine souplesse aux titulaires
d'entreprises de câble en ce qui concerne leur façon de contribuer à la
programmation canadienne et à l'expression locale, qui se réduisait
autrefois à un investissement obligatoire dans un canal communautaire.
- Le Règlement sur les EDR permet aux titulaires de classe 1 qui ont
moins de 20 000 abonnés de diriger vers l'expression locale la totalité
de leur contribution obligatoire au titre de la programmation canadienne.
3. Câblodistributeurs et canaux communautaires
- Le Règlement sur les EDR n'exige plus que les titulaires exploitent
un canal communautaire. Outre ses avantages pour le public en termes de
reflet local, le canal communautaire constitue pour les
câblodistributeurs un moyen très efficace d'établir une présence locale
et de promouvoir une image de marque positive. C'est pourquoi bon nombre
de câblodistributeurs continuent d'en offrir un.
- Le tableau ci-dessous donne le nombre d'entreprises de
câblodistribution de classe 1 qui ont engagé des dépenses dans des canaux
communautaires entre 2001 et 2005. Les chiffres ne reflètent pas
nécessairement le nombre de canaux communautaires, puisque certains
d'entre eux sont financés par plus d'une entreprise.
Tableau 4.7 : Entreprises
de câblodistribution contribuant financièrement
à des canaux communautaires
|
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
Classe 1 > 20,000 |
70 |
68 |
66 |
68 |
69 |
Classe 1 < 20,000 |
75 |
75 |
77 |
69 |
66 |
Notes : Au 31 août de chaque année. Les chiffres de 2001 à 2004 ont été
redressés pour refléter l'ensemble des résultats courants au 31 août.
Source : Base de données financières du CRTC
V. Diversité et questions sociales
Les objectifs de politique sociale actuels du Conseil peuvent se ranger
en quatre grandes catégories :
A. Langues officielles
B. Diversité
C. Accessibilité
D. Normes de programmation
A. Langues officielles
- La Loi sur la radiodiffusion (la Loi) reconnaît que « les
radiodiffusions de langues française et anglaise, malgré certains points
communs, diffèrent quant à leurs conditions d'exploitation et,
éventuellement, quant à leurs besoins ». Pour satisfaire à la Loi, « une
gamme de services de radiodiffusion en français et en anglais doit être
progressivement offerte à tous les Canadiens, au fur et à mesure de la
disponibilité des moyens » et la programmation de la société Radio-Canada
doit « refléter la situation et les besoins particuliers des deux
collectivités de langue officielle, y compris ceux des minorités de l'une
ou l'autre langue » de manière à « être de qualité équivalente en
français et en anglais ».
- En outre, le CRTC est tenu, en vertu de l'article 41 de la Loi sur
les langues officielles (LLO) après consultation auprès des
communautés de langue officielle en milieu minoritaire, d'instaurer un
plan d'action en matière de langues officielles.
- Les démarches entreprises par le Conseil pour soutenir les objectifs
de la Loi concernant la dualité linguistique sont présentées dans son
Plan d'action 2004-2005 pour la Mise en œuvre de l'article 41 de la Loi
sur les langues officielles1.
Ce plan décrit les activités menées par le CRTC dans
le cadre et les limites de son mandat pour répondre aux besoins et aux
priorités des communautés de langue officielle en milieu minoritaire.
- Le Conseil est présentement engagé dans la rédaction d'un plan
d'action triennal pour la mise en œuvre de l'article 41 de la LLO et d'un
énoncé des réalisations pour l'année écoulée. Les deux documents seront
publiés sur le site web du CRTC au début de l'été 2006.
- Le Conseil entend continuer à soutenir activement les démarches
visant à promouvoir la dualité linguistique, à reconnaître et à utiliser
aussi bien le français que l'anglais au Canada. Il va continuer, dans les
limites de son mandat, à soutenir la vitalité des communautés de langue
anglaise et de langue française en milieu minoritaire au Canada et à
favoriser leur épanouissement.
B. Diversité
- En ce qui concerne la diversité, l'objectif du Conseil est de
s'assurer que tous les radiodiffuseurs contribuent à un système qui
reflète la présence au Canada de minorités ethnoculturelles, des peuples
autochtones ainsi que de personnes ayant un handicap. Conformément à
l'article 3(1)(d)(iii) de la Loi,
le système canadien de radiodiffusion devrait, par sa programmation
et par les chances que son fonctionnement offre en matière d'emploi,
répondre aux besoins et aux intérêts, et refléter la condition et les
aspirations, des hommes, des femmes et des enfants canadiens, notamment
l'égalité sur le plan des droits, la dualité linguistique et le
caractère multiculturel et multiracial de la société canadienne ainsi
que la place particulière qu'y occupent les peuples autochtones.
- Par conséquent, le Conseil s'attend à ce que les titulaires reflètent
la diversité des marchés qu'ils desservent.
- Le Conseil a identifié deux objectifs très clairs du système canadien
de radiodiffusion en matière de diversité2
:
- le système de radiodiffusion devrait être un miroir dans lequel
tous les Canadiens peuvent se reconnaître;
- le système de radiodiffusion devrait en être un où des producteurs,
des auteurs, des techniciens et des artistes ayant des points de vue
culturels et sociaux différents ont la possibilité de créer une
programmation diversifiée et d'exprimer leurs talents.
- Concrètement, les objectifs du Conseil sont de garantir :
- un reflet juste de la présence des minorités ethnoculturelles, des
peuples autochtones et des handicapés (personnes qu'on peut voir et
entendre);
- un portrait précis, honnête et non stéréotypé de ces groupes (la
façon dont ils sont vus et entendus).
- Pour atteindre ses objectifs, le Conseil a autorisé des services axés
sur des collectivités déterminées et il a formulé un certain nombre
d'attentes auprès des télédiffuseurs privés, des radiodiffuseurs privés
et de la Société Radio-Canada (SRC).
1. Services axés sur des collectivités
déterminées
- Le Conseil continue à attribuer des licences à des services conçus
pour desservir des collectivités déterminées, notamment :
- des services de radio et de télévision en direct à caractère
ethnique,
- des services spécialisés et payants à caractère ethnique,
- des entreprises de radio et de télévision autochtones,
- le réseau national de télévision des peuples autochtones, ou
Aboriginal Peoples Television Network (APTN).
- Le Conseil autorise la distribution au Canada de services non
canadiens en langues tierces en vertu de certains critères. En décembre
2004, il a fait paraître l'avis public 2004-963
qui expose une approche révisée pour l'évaluation des
demandes en vue d'ajouter des services par satellite non canadiens en
langues tierces aux listes de services par satellite admissibles à une
distribution en mode numérique. La politique révisée, qui préconise une
plus grande ouverture à l'attribution de licences aux services non
canadiens d'intérêt général en langues tierces, insiste surtout sur la
nécessité d'étendre la diversité et le choix des services offerts aux
collectivités ethniques de langues tierces au Canada, actuellement mal
desservies. Depuis l'annonce de cette politique révisée, le Conseil a
autorisé vingt-cinq (25) services de langues tierces4.
- En novembre 2005, le Conseil a fait paraître l'avis public 2005-1045,
pour annoncer qu'il privilégie dorénavant la démarche
d'entrée libre pour évaluer les demandes proposant de nouveaux services
payants et spécialisés en langues tierces de catégorie 2 à caractère
ethnique afin d'améliorer la diversité et la gamme des services offerts
aux communautés mal desservies. Le Conseil a approuvé treize (13)
services canadiens en langue tierce de catégorie 2 à caractère ethnique
en vertu de la politique révisée et plusieurs demandes sont présentement
à l'étude6.
2. Télédiffuseurs privés
Équité en matière d'emploi
- Le Conseil exige de la part des télédiffuseurs privés qu'ils
décrivent leur plan d'action à l'égard de l'équité en matière d'emploi7
et de la représentation à l'écran des quatre
groupes désignés : minorités visibles, autochtones, femmes et personnes
handicapées.
Plans directeurs en matière de diversité culturelle
- Depuis août 2001, le Conseil exige que les titulaires de licence de
télévision déposent un plan directeur détaillé comportant des engagements
spécifiques à l'égard de la responsabilisation de l'entreprise, du reflet
de la diversité culturelle dans la programmation et de la recherche de
commentaires constructifs auprès des téléspectateurs8.
Depuis 2004, le Conseil demande que ces plans se
préoccupent également des handicapés9.
Au 31 mars 2006, le Conseil avait en main le plan des
entreprises suivantes :
- Alliance Atlantis Broadcasting Inc.
- Chaîne d'affaires publiques par câble
- CHUM limitée
- Consortium de télévision Québec Canada inc.
- Corus Entertainment Inc.
- CTV Television Inc.
- Global Communications Limited
- Groupe TVA inc.
- Learning & Skills Television of Alberta Limited
- Le Groupe de radiodiffusion Astral inc.10
- MusiquePlus inc.
- Pelmorex Communications Inc.
- Rogers Broadcasting Limited
- The Score Television Network Limited
- TQS inc.
- Vision TV
- Le principal outil dont dispose le Conseil pour surveiller les
progrès accomplis dans ce domaine est le rapport annuel que les
titulaires sont tenus de déposer pour décrire les progrès réalisés face
aux objectifs déclarés et faire part éventuellement de leurs nouveaux
projets. Tous ces rapports sont accessibles au public sur le site web du
Conseil11.
Groupe de travail sur la diversité culturelle à la télévision
En juillet 2004, le Groupe de travail sur la diversité culturelle à la
télévision mis sur pied en 2001 par l'ACR a fait paraître un rapport étendu12.
Ce rapport comprend les résultats d'une importante
étude qualitative et quantitative sur la représentativité de la télévision
privée canadienne ainsi qu'une série de recommandations relatives aux
pratiques exemplaires et aux projets de l'industrie.
Le Conseil a réagi au rapport dans l'avis public CRTC 2005-24.13
Le Conseil a fait savoir qu'en plus d'une amélioration
globale en matière de représentation et de reflet de la diversité
ethnoculturelle à la télévision, il s'attendait à ce que les
radiodiffuseurs progressent dans la correction des principales lacunes
signalées par la recherche, notamment :
- L'absence quasi totale des autochtones dans tous les genres
d'émissions;
- La sous-représentation des Canadiens d'origine asiatique dans tous
les genres d'émissions;
- La sous-représentation des minorités visibles et des peuples
autochtones dans les nouvelles de langue française, dans les rôles de
premier plan aux nouvelles de langue anglaise et parmi les rôles
principaux des dramatiques de langue anglaise.
- Le Conseil a fait savoir qu'il s'attendait à ce que l'ACR fasse
rapport annuellement des progrès réalisés pour la mise en œuvre des
projets d'industrie recommandés par le Groupe de travail. L'ACR a déposé
son premier rapport en date du 28 avril 2006.
Personnes handicapées
- Dans l'avis public 2004-214,
le Conseil a également demandé à l'ACR d'élaborer et
de déposer un plan décrivant la façon dont il compte s'y prendre pour
examiner les questions concernant la présence, la représentation et la
participation des personnes handicapées dans les émissions de télévision.
L'ACR a déposé son plan d'action le 16 août 2004.
- Le rapport final de l'ACR, intitulé Présence, représentation et
intégration des personnes handicapées dans les émissions de télévision,
a été remis au Conseil en septembre 2005. Il renferme les résultats d'un
projet de recherche qualitatif en trois parties portant sur la situation
de la présence, de la représentation et de la participation des personnes
handicapées dans les services de télévision privés. On y propose des
mesures, des outils et des recommandations pour l'ACR, ses membres et ses
partenaires de l'industrie. Le Conseil devrait faire connaître sa
réaction au rapport final de l'ACR au cours du printemps 2006.
Révision des codes d'industrie
- Dans l'avis public 2005-24, le Conseil a aussi demandé à l'ACR
d'examiner les codes et les normes en vigueur dans l'industrie de la
radiodiffusion pour déterminer s'ils abordent adéquatement les problèmes
de diversité identifiés par la recherche sur le reflet et la
représentation. L'ACR a remis son rapport au Conseil le 23 décembre 2005.
L'ACR y annonce son intention de présenter au Conseil en juin 2006 un
nouveau code établissant les normes de l'industrie en ce qui concerne la
représentation des groupes ethnoculturels et autochtones et les personnes
handicapées. L'ACR espère que ce code en vienne à remplacer son Code
d'application concernant les stéréotypes sexuels à la radio et à la
télévision.
3. La Société Radio-Canada (SRC)
- Le Conseil exige de la part de la SRC qu'elle mentionne dans ses
rapports annuels les moyens qu'elle a pris pour remplir son engagement
consigné dans l'avis public CRTC 2000-115
de refléter plus adéquatement le caractère
multiculturel et multiracial du Canada et d'assurer aux divers groupes
une représentation conforme à leur rôle dans la société canadienne, de
façon à contrer les stéréotypes négatifs.
4. Radidiffuseurs privés
- Dans l'avis public 1998-4116,
le Conseil encourage les radiodiffuseurs à refléter
la diversité culturelle du Canada dans leurs émissions et leurs pratiques
d'embauche, en insistant tout particulièrement sur les nouvelles, la
musique et la promotion des artistes canadiens.
- Dans le cadre de son examen de politique annoncé dans l'avis
d'audience 2006-117 et
présentement en cours, le Conseil étudie de nouvelles façons de s'assurer
que le secteur de la radio commerciale reflète la nature multiculturelle
et multiraciale de la société canadienne, et la place privilégiée des
peuples autochtones dans cette société, en même temps qu'il reflète les
personnes handicapées.
C. Accessibilité
- L'article 3(1)(p) de la Loi mentionne que « le système de
radiodiffusion canadien devrait offrir une programmation adaptée aux
besoins des personnes atteintes d'une déficience au fur et à mesure de la
disponibilité des moyens ».
1. Accessibilité aux personnes ayant une
déficience auditive
- À l'intention des personnes sourdes ou dont l'acuité auditive est
altérée, le sous-titrage codé consiste à fournir à l'écran le texte écrit
de la partie audio d'une émission télévisée, généralement sur une bande
affichée au bas de l'écran qui retranscrit les dialogues et certains
sons.
- Le Conseil s'est engagé à améliorer les services dispensés aux
téléspectateurs qui ont une déficience auditive et il encourage
systématiquement les télédiffuseurs à augmenter le nombre d'émissions
sous-titrées.
- Par condition de licence, le Conseil exige en général que les
services traditionnels et les services spécialisés de langue anglaise
sous-titrent 90 % de l'ensemble de leurs émissions et 100 % des
nouvelles.
- Dans l'avis public 1999-9718,
le Conseil affirme que les télédiffuseurs de langue
française devraient avoir des obligations similaires à celles des
télédiffuseurs de langue anglaise. Le Conseil renforce graduellement
leurs obligations à l'occasion du renouvellement des licences.
- Le Conseil s'attend également à ce que les titulaires s'efforcent
d'améliorer la qualité, la fiabilité et l'exactitude du sous-titrage
codé, et consultent des représentants de la communauté des personnes
sourdes ou atteintes d'une déficience auditive pour voir à ce que le
sous-titrage réponde à leurs besoins.
- Le Conseil encourage les télédiffuseurs privés de langue anglaise à
utiliser le manuel sur le sous-titrage intitulé Closed Captioning
Standards and Protocol Manual for English-Language Broadcasters.
- À l'usage de ses propres services, la SRC a fait paraître deux
publications, The CBC Captioning Style Guide et les Normes de
sous-titrage.
- En 2004, à l'occasion du renouvellement de licence de 21 stations de
télévision de langue française, le Conseil a exigé que la SRC, TVA et TQS
lui rendent compte annuellement des progrès accomplis en vue d'améliorer
la qualité et la quantité du sous-titrage codé. Le Conseil a également
demandé à TVA et à TQS de lui communiquer les consignes qu'elles ont
adoptées à l'interne pour le sous-titrage codé, et de travailler avec
l'ACR pour mettre au point des normes et des procédures de sous-titrage
codé à l'usage des télédiffuseurs de langue française.
- Afin de remplir le rôle qu'il s'est donné de surveiller et d'évaluer
la méthode de sous-titrage codé qu'il préconise, le Conseil a rencontré
en novembre 2005 des représentants de l'Association des sourds du Canada
et de l'ACR pour discuter des problèmes concernant la quantité et la
qualité du sous-titrage codé.
2. Accessibilité aux personnes ayant une
déficience visuelle
- Les personnes atteintes d'une déficience visuelle peuvent avoir accès
aux émissions télévisées grâce à la description sonore et à la
vidéodescription.
- La description sonore consiste à faire décrire par une voix hors
champ les textes ou les informations graphiques qui apparaissent à
l'écran. Le Conseil s'attend à ce que les titulaires de licences
fournissent la description sonore chaque fois qu'il y a lieu.
- La vidéodescription est une description orale des éléments visuels
importants d'une émission, qu'on intercale entre les dialogues. Ce
service est généralement distribué sur le second canal d'émissions
sonores (SCES). La vidéodescription se prête particulièrement bien aux
émissions dramatiques, aux documentaires et aux émissions pour enfants.
Exigences actuelles en matière de vidéodescription
- Grandes stations de télévision traditionnelle :
- Ces stations sont tenues par condition de licence de fournir un
minimum d'émissions canadiennes assorties de vidéodescription. Ce
minimum est généralement de deux heures par semaine en début de licence
pour passer ensuite à quatre heures.
- Le Conseil s'attend à ce que ces stations fournissent de la
vidéodescription chaque fois qu'elles peuvent s'en procurer.
- Services payants et spécialisés renouvelés depuis 2001 :
- Le Conseil s'attend à ce que ces services fournissent de la
vidéodescription chaque fois qu'ils peuvent s'en procurer.
- Six des services spécialisés dont la licence a été renouvelée en
janvier 2004 sont tenus, par condition de licence, de fournir la
vidéodescription d'au moins deux heures d'émissions par semaine (à
compter du 1er septembre 2005) et de faire passer ce minimum
à trois heures (à compter du 1er septembre 2008)19.
- Deux des services spécialisés de langue française dont la licence a
été renouvelée en août 2005 sont tenus par condition de licence de
fournir la vidéodescription d'au moins 2 heures d'émissions par semaine
(à compter du 1er septembre 2007 ou du 1er
septembre 2008) et de faire passer ce minimum à 3 heures (à compter du
1er septembre 2010 ou du 1er septembre 2011)20.
Deux autres services sont tenus, par condition de
licence, de fournir la vidéodescription d'au moins 2 heures d'émissions
par semaine (à compter du 1er septembre 2009)21.
- Distributeurs :
- Dans l'avis public 2005-1822,
le Conseil a rappelé aux entreprises de
câblodistribution de classe 1 et aux entreprises de signaux par
satellite de radiodiffusion directe (SRD) leur obligation de
transmettre toutes les émissions accompagnées de vidéodescription qui
sont fournies par les services de programmation.
- Par la suite, dans l'avis public 2006-623,
le Conseil a déclaré que, tout en continuant
d'obliger les entreprises de distribution de radiodiffusion (EDR) par
câble de classe 2 et de classe 3 et les EDR exemptées à transmettre
toute la vidéodescription que leur acheminent les services de
programmation qu'elles distribuent en mode numérique, il était prêt à
relever les EDR exemptées, de même que les EDR par câble de classe 2 et
de classe 3 non connectées à des EDR de classe 1, de l'obligation de
transmettre la vidéodescription en mode analogique. Le Conseil a jugé
approprié de relever les EDR par systèmes de distribution multipoint
(SDM) de leurs obligations en la matière, à cause de difficultés
concurrentielles qu'éprouve ce milieu.
3. Services nationaux de programmation sonore
- VoicePrint et La Magnétothèque sont des services nationaux de
programmation sonore qui ont obtenu leur licence d'exploitation en 1990
afin de présenter des émissions aux aveugles, aux malvoyants ou aux
personnes incapables de lire des textes pour des raisons physiques. Il
s'agit d'un service de lecture qui transmet des récits, des nouvelles et
des articles publiés dans un certain nombre de journaux, magazines et
périodiques.
- Une ordonnance de distribution obligatoire a permis la distribution
de VoicePrint dans les marchés de langue anglaise conformément à
l'article 9(1)(h) de la Loi24.
Les câblodistributeurs qui distribuent VoicePrint en
mode analogique le font sur le second canal d'émissions sonores (SCES) de
CBC Newsworld. Les titulaires de SDM, les distributeurs de signaux par
satellite de radiodiffusion directe (SRD) et les câblodistributeurs qui
distribuent VoicePrint en mode numérique le font sur un canal audio
voisin d'un canal de la SRC.
- Le service de la Magnétothèque est fourni par des câblodistributeurs
comme un signal sonore de fond de leur service alphanumérique ou sur l'un
des canaux sonores de l'entreprise. Il est aussi offert aux titulaires de
stations de radio FM qui peuvent les diffuser grâce au système
d'exploitation multiplex de communications secondaires (EMCS).
D. Normes de programmation
- Le Conseil a mandat, par l'article 5(1) de la Loi, de réglementer et
superviser le système canadien de radiodiffusion de manière à mettre en
œuvre la politique de radiodiffusion énoncée à l'article 3(1) de la Loi.
L'énoncé détaillé de la politique canadienne de radiodiffusion qui figure
à l'article 3(1) comporte une série d'objectifs qu'il faut considérer
comme des normes de programmation. À l'article 3(1)(d)(i), il est dit que
le système canadien de radiodiffusion doit « servir à sauvegarder,
enrichir et renforcer la structure culturelle, politique, sociale et
économique du Canada »; à l'article 3(1)(d)(ii), que le système doit «
favoriser l'épanouissement de l'expression canadienne en proposant une
très large programmation qui traduise des attitudes, des opinions, des
idées, des valeurs et une créativité artistique canadiennes »; à
l'article 3(1)(d)(iii), que le système canadien de radiodiffusion doit,
par sa programmation et par les chances que son fonctionnement offre en
matière d'emploi, « répondre aux besoins et aux intérêts, et refléter la
condition et les aspirations, des hommes, des femmes et des enfants
canadiens, notamment l'égalité sur le plan des droits »; et à l'article
3(1)(g), que « la programmation offerte par les entreprises de
radiodiffusion devrait être de haute qualité ».
- Il appartient au Conseil de concilier l'atteinte de ces objectifs et
l'obligation d'appliquer la Loi en respectant, comme le prévoit l'article
2(3) de la Loi, « la liberté d'expression et l'indépendance en matière de
journalisme, de création et de programmation dont jouissent les
entreprises de radiodiffusion ». L'article 3(1)(h) de la Loi précise que
les titulaires de licences d'exploitation d'entreprises de radiodiffusion
assument la responsabilité de leurs émissions.
- Un moyen essentiel d'atteindre ces objectifs est
l'autoréglementation. L'industrie doit respecter les codes en vigueur,
dont certains résultent des règlements imposés par le Conseil, certains
autres des conditions de licence et d'autres encore de l'appartenance au
Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR), aux Normes
canadiennes de la publicité (NCP) ou au Conseil des normes de télévision
par câble (CNTC) 25.
Ces codes sont les suivants :
- Code de la publicité radiodiffusée en faveur de boissons
alcoolisées
- Code de déontologie de l'Association canadienne des radiodiffuseurs
(ACR)
- Code de déontologie (comprenant le Code d'éthique journalistique)
de l'Association canadienne des directeurs de l'information
radiotélévision (ACDIR)
- Code d'application de l'ACR concernant les stéréotypes sexuels à la
radio et à la télévision
- Lignes directrices de la SRC concernant la représentation à
l'antenne des personnes des deux sexes
- Code d'application volontaire de l'ACR concernant la violence à la
télévision
- Normes et pratiques de la télévision payante et de la télévision à
la carte concernant la violence
- Normes et pratiques concernant l'industrie de la télévision
payante, de la télévision à la carte et de la vidéo sur demande
- Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants
- Code canadien des normes de la publicité
- Normes concernant les canaux communautaires de télévision par câble
- Normes de service à la clientèle de la câblodistribution.
- Comme mentionné plus haut, en réponse à l'avis public CRTC 2005-24,
l'ACR a l'intention de présenter en juin 2006 un nouveau code comportant
des normes quant à la représentation, non seulement des femmes, mais
aussi des groupes ethnoculturels, des nations autochtones et des
personnes handicapées26.
- Le Conseil s'attend à ce que les services facultatifs de
programmation réservée aux adultes se conforment aux conditions visant
les émissions réservées aux adultes dans les Normes et pratiques en
matière de programmation des services de télévision payante, de
télévision à la carte et de vidéo sur demande.27
Ce code renferme une importante section consacrée à
la programmation réservée aux adultes et donne des directives claires aux
radiodiffuseurs concernant le classement des émissions pour adulte et
l'horaire à respecter pour leur diffusion. En outre, le Conseil s'attend
à ce que les titulaires qui distribuent des émissions réservées aux
adultes élaborent leur propre politique interne de diffusion et la
soumettent avec toute demande d'attribution ou de renouvellement de
licence ou en cas de plainte.
1. Plaintes et demandes de renseignements
- Le Conseil reçoit fréquemment par courriel, par téléphone ou par
courrier, des demandes d'information, des commentaires sur des questions
de procédure et des plaintes de la part du public. Le tableau ci-dessous
donne le nombre de communications du public que le Conseil a reçues
annuellement de 2002 à 2005 entre le 1er septembre et le 31
août, et durant la période de 6 mois entre le 1er septembre
2005 et le 31 mars 2006.
Tableau 5.1
: Nombre de communications provenant du public
|
Du 1er septembre au 31 août |
1er sept.
au 31 mars |
2002-03 |
2003-04 |
2004-05 |
2005-06 |
Communications d'ordre général en radiodiffusion |
24 770 |
18 273 |
23 848 |
12 531 |
Plaintes en radiodiffusion |
11 581 |
10 575 |
9 604 |
5 644 |
Source : Système de suivi de la correspondance du CRTC28
- Le tableau suivant donne un échantillon représentatif du type de
plaintes que le CRTC a reçues au cours des mêmes périodes à l'égard des
services de radio et de télévision, et des services spécialisés, payants
et à la carte. Ces tableaux indiquent aussi le nombre de renvois par le
CRTC devant le CCNR de plaintes relevant de sa compétence.
Tableau 5.2 : Plaintes en
radiodiffusion par secteur et par sujet
Du 1er sept. au
Du 1er septembre au 31 août 31 mars
2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006
Renvois Renvois Renvois Renvois
Plaintes devant Plaintes devant Plaintes devant Plaintes devant
Sujet reçues le CCNR reçues le CCNR reçues le CCNR reçues le CCNR
Radio
Propos haineux29 148 57 81 39 93 48 56 31
Contenu pour adultes 46 23 32 16 28 17 21 17
Publicité en faveur des boissons alcoolisées - - 1 - 1 1 1 1
Stéréotypes sexuels 39 27 1 1 1 1 2 2
Insultes ou injures30 408 255 291 165 331 156 129 52
Langage vulgaire31 74 24 27 8 58 24 26 13
Télévision traditionnelle
Propos haineux 87 31 195 34 370 84 199 78
Contenu pour adultes 303 145 441 286 270 120 158 86
Publicité en faveur des boissons alcoolisées 19 3 17 1 13 1 2 1
Stéréotypes sexuels 51 32 14 - 14 2 2 1
Insultes ou injures 203 62 660 158 389 161 369 218
Langage vulgaire 91 59 48 21 49 19 49 20
Violence à la télévision 84 27 99 34 90 32 63 25
Chaînes spécialisées
Propos haineux 25 18 10 2 130 9 8 4
Contenu pour adultes 110 59 102 62 138 84 69 43
Publicité en faveur des boissons alcoolisées 4 - 1 - - - - -
Stéréotypes sexuels 6 4 - - - - 3 2
Insultes ou injures 35 19 38 21 59 35 20 15
Langage vulgaire 15 7 8 1 42 14 14 9
Violence à la télévision 12 9 11 11 19 12 13 8
Services payants et services à la carte32
Propos haineux - - - - - - - -
Contenu pour adultes 11 - 14 - 5 - 3 -
Publicité en faveur des boissons alcoolisées - - - - - - - -
Stéréotypes sexuels - - - - - - - -
Insultes ou injures - - - - - - - -
Langage vulgaire - - - - 1 - - -
Violence à la télévision 1 - 5 - - - 1 -
Radio par abonnement (par satellite)
Propos haineux - - - - - - 3 3
Source : Système de suivi de la correspondance du CRTC
2. Conseil canadien des normes de la
radiotélévision (CCNR)
- Le CCNR33
administre des codes de radiodiffusion spécifiques et fournit un recours
au grand public en ce qui concerne l'application des normes qu'ils
renferment. Les codes qu'il administre sont les suivants :
- le Code de déontologie de l'ACR
- le Code d'application volontaire de l'ACR concernant la violence à
la télévision
- le Code d'application de l'ACR concernant les stéréotypes sexuels à
la radio et à la télévision
- le Code de déontologie de l'ACDIR.
- Le Conseil se charge des plaintes contre des radiodiffuseurs qui ne
sont pas membres du CCNR ou portant sur des questions qui ne relèvent pas
des codes administrés par le CCNR.
Tableau 5.3 : Plaintes
traitées par le CCNR
1999/00 2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05
Dossiers traités par le CCNR 620 873 924 1 395 1 492 1 526
Acheminés par le CRTC 283 443 635 941 1 066 1 013
Source : Rapports annuels du CCNR pour les années en question
- Le CCNR fait annuellement rapport au Conseil sur ses activités.
- Il importe de souligner que le Conseil, bien qu'il n'exerce pas de
censure, reste l'ultime arbitre pour tout ce qui a trait aux normes de
programmation. Téléspectateurs et auditeurs peuvent toujours saisir le
Conseil de leur plainte ou demander une révision s'ils ne sont pas
satisfaits des résultats du processus d'autoréglementation.
3. Normes canadiennes de la publicité (NCP)
- NCP34 est
l'organisme à but non lucratif mis sur pied par l'industrie en vue de
susciter et de maintenir la confiance du public dans la publicité. NCP
traite les plaintes de consommateurs et de groupes d'intérêt concernant
la publicité dans tous les médias régis par le Code canadien des normes
de publicité, outil majeur de l'autoréglementation en publicité. Cet
organisme procède en outre à l'examen des textes publicitaires transmis
par cinq catégories d'annonceurs de façon à les aider à respecter les
législations, les règlements, les codes et les directives de l'industrie.
Tableau 5.4 : Plaintes
traitées par NCP
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Plaintes reçues par NCP 1 075 1 143 1 164 1 828 1 133 1 540 1 271
Plaintes portant sur des annonces à la télévision 554 595 549 591 588
939 579
(51 %) (52 %) (47 %) (32 %) (52 %) (61 %) (46 %)
Plaintes portant sur des annonces à la radio 51 48 57 50 51 90 57
(5 %) (4 %) (5 %) (2.7 %) (5 %) (6 %) (4 %)
Source : Rapports sur les plaintes concernant la publicité pour les
années en question.
4. Le Conseil des normes de télévision par
câble (CNTC)
- Jusqu'au 12 avril 2006, date à laquelle il a cessé ses activités, le
CNTC35 s'occupait des
plaintes contre les services de télévision distribués par câble sur des
sujets comme la qualité du service, la facturation et autres. Depuis
lors, le Conseil achemine les plaintes qu'il reçoit concernant la qualité
du service et la facturation au titulaire concerné. Le Conseil continue
pour sa part de traiter les plaintes qui concernent la substitution des
signaux, leur qualité et leur distribution obligatoire. Durant l'année de
radiodiffusion 2004-2005, le CNTC a traité 456 plaintes, dont environ 135
lui avaient été acheminées par le CRTC.
Vl. Nouveaux médias
A. Entreprises de radiodiffusion de nouveaux médias
- Une entreprise de radiodiffusion de nouveaux médias fournit des
services de radiodiffusion distribués et accessibles sur Internet,
conformément au sens que revêt le mot « diffusion » dans Nouveaux
médias, avis public de radiodiffusion CRTC 1999-84, 17 mai 1999 (le
rapport sur les nouveaux médias).
- Dans le rapport sur les nouveaux médias, le Conseil affirme que les
nouveaux médias contribuent de manière positive aux objectifs de la Loi
en enrichissant les moyens d'expression des Canadiens. Parallèlement, le
Conseil constate la présence d'un volume satisfaisant de contenu canadien
sur Internet, créé et diffusé en l'absence de toute réglementation.
Enfin, le Conseil conclut qu'un contenu canadien local est un atout
important en faveur des entreprises canadiennes de nouveaux médias.
- Dans Ordonnance d'exemption relative aux entreprises de
radiodiffusion de nouveaux médias, avis public de radiodiffusion CRTC
1999-197, 17 décembre 1999 (l'ordonnance d'exemption des nouveaux
médias), le Conseil exempte de la réglementation toutes les entreprises
de radiodiffusion de nouveaux médias qui sont exploitées, en tout ou en
partie, au Canada. Cette exemption ne s'étend pas aux sphères d'activité
autorisées en radiodiffusion d'une société qui exploite également une
entreprise de radiodiffusion de nouveaux médias.
- En publiant l'avis d'exemption, le Conseil faisait remarquer que les
conditions du marché des nouveaux médias connaissent de rapides
changements et que l'exemption devrait permettre aux industries
canadiennes des nouveaux médias de continuer à croître et se développer,
contribuant par le fait même à servir les objectifs de la politique de
radiodiffusion, notamment de rendre ces services accessibles à tous les
Canadiens.
- Le Conseil notait aussi qu'il faudrait voir de grands progrès
technologiques avant que les services de nouveaux médias puissent
concurrencer directement les services de radiodiffusion traditionnels ou
empêcher les radiodiffuseurs traditionnels de remplir leurs engagements
en vertu de la Loi.
- En avril 2006, le Conseil a rédigé une politique pour encadrer les
services de télédiffusion mobile. Dans Cadre réglementaire des
services de télédiffusion mobile en direct, avis public de
radiodiffusion CRTC 2006-47, 12 avril 2006 (l'avis public 2006-47), le
Conseil conclut que certains services de télédiffusion mobile en direct,
à la fois distribués et accessibles sur Internet, sont couverts par
l'ordonnance d'exemption des nouveaux médias. Le Conseil propose en même
temps d'émettre une nouvelle ordonnance d'exemption1
à l'intention des services de télédiffusion mobile en
direct qui ne seraient pas distribués et accessibles sur Internet. Le
Conseil déclare en passant que les services de télédiffusion mobile en
direct ont plusieurs caractéristiques en commun avec les services dont il
est question dans le rapport sur les nouveaux médias.
- Le Conseil continuera de surveiller l'incidence exercée par les
entreprises de radiodiffusion de nouveaux médias sur l'industrie
canadienne de la radiodiffusion et sur les radiodiffuseurs autorisés.
B. Internet
- Cette section donne un bref aperçu de l'accès à Internet dont
bénéficient les Canadiens et de l'utilisation qu'ils en font.
- La plupart des résultats présentés dans cette section proviennent des
rapports de recherche ComQUEST de CyberTRENDS2.
Les données se fondent sur des sondages nationaux
auprès d'adultes canadiens.
- Pour de plus amples informations concernant les services canadiens
sur Internet, sur large bande et sans fil, on peut consulter Rapport
de surveillance du CRTC sur les télécommunications, État de la
concurrence dans les marchés des télécommunications au Canada/Mise en
place et accessibilité de l'infrastructure et des services de
télécommunication de pointe3.
Ce rapport annuel, qui renseigne sur les marchés
canadiens de télécommunications, fournit des données et des analyses
concernant les services canadiens sur Internet, sur large bande et sans
fil, de même que sur les nouvelles technologies.
1. Ménages canadiens possédant un ordinateur
Tableau 6.1 : Pourcentage
des ménages canadiens ayant un ordinateur
Mars Décembre
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2004 2005
49 % 53 % 55 % 63 % 64 % 64 % 68 % 71 % 74 %
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 1998 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Le pourcentage de particuliers possédant un ordinateur a augmenté de
3 points de pourcentage entre décembre 2004 et décembre 2005. Selon
CyberTRENDS, une croissance plus marquée se remarque chez les personnes
de 55 à 64 ans (7 %) et celles de 65 ans et plus (12 %).
- Le revenu continue à être un facteur déterminant de la possession
d'un ordinateur : si 96 % des ménages ayant un revenu annuel supérieur à
80 000 $ avaient un ordinateur en décembre 2005, ce pourcentage diminue à
49 % pour ceux dont le revenu était inférieur à 20 000 $.
2. Accès des Canadiens à Internet
a) Pourcentage des Canadiens ayant accès à Internet
- Le tableau suivant montrent le pourcentage total de Canadiens ayant
accès à Internet.
- Les colonnes regroupées montrent le pourcentage de Canadiens ayant
accès à Internet à partir d'appareils ou d'endroits spécifiques. Nombre
de Canadiens ont accès à Internet à partir de plusieurs sources et les
pourcentages reflètent la multiplicité des réponses.
Graphique 6.1 : Accès
global à l'Internet et accès réparti par sources
Notes: (1) Comme le BlackBerry, le téléphone cellulaire et l'assistant
numérique. (2) Surnommées zones sensibles ou hotspots.
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2003 et 2004,
décembre 2004 et 2005.
- Le pourcentage des Canadiens accédant à Internet a très peu augmenté
depuis mars 2004.
- La baisse dans la catégorie « Autre » entre mars 2003 et décembre
2005 est attribuable à l'introduction de nouvelles catégories distinctes
comme « bibliothèques et autres lieux (accès gratuit) » en mars 2004 et «
zone d'accès sans fil publique » en décembre 2004.
Tableau 6.2 : Accès à
Internet selon le revenu des ménages (%)
À la maison Au travail À l'école Accès total
Revenue Mars Décembre Mars Décembre Mars Décembre Mars Décembre
(000 $) 2004 2004 2005 2004 2004 2005 2004 2004 2005 2004 2004 2005
< 20 31 34 36 12 12 11 20 11 15 54 55 54
20-40 45 51 50 23 26 30 16 13 12 65 67 67
40-60 62 69 68 50 43 44 13 13 11 84 85 83
60-80 75 78 78 65 58 64 13 19 21 93 90 91
> 80 78 88 91 74 74 78 14 19 24 91 97 98
Tous 58 63 65 43 42 45 15 15 16 76 76 78
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2004,
décembre 2004 et 2005
- Comme c'est le cas pour la possession d'un ordinateur, les ménages à
faible revenu continuent d'être les moins susceptibles d'avoir accès à
Internet. L'accès total à Internet demeure stable, avec de très légères
fluctuations.
Tableau 6.3 : Accès à
Internet selon le niveau de scolarité (%)
À la maison Au travail À l'école Accès total
Mars Décembre Mars Décembre Mars Décembre Mars Décembre
Scolarité 2004 2004 2005 2004 2004 2005 2004 2004 2005 2004 2004 2005
< Études secondaires 28 27 26 13 9 11 8 6 5 41 37 37
Études secondaires 50 54 59 29 25 31 11 10 10 71 70 73
Études post- secondaires 66 74 75 45 49 48 23 22 22 85 88 89
Études supérieures 68 78 80 61 61 65 14 19 17 88 92 93
Diplôme de 2e et 3e cycle 83 84 76 70 72 73 21 16
27 93 95 91
Tous 58 63 65 43 41 45 15 15 16 76 76 78
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2004 ,
décembre 2004 et décembre 2005
- L'accès à Internet augmente avec le niveau de scolarité.
Tableau 6.4 : Accès à
Internet selon l'age (%)
À la maison Au travail À l'école Accès total
Mars Décembre Mars Décembre Mars Décembre Mars Décembre
Âge 2004 2004 2005 2004 2004 2005 2004 2004 2005 2004 2004 2005
18-34 69 73 72 50 53 56 33 28 30 92 91 92
35-44 70 72 76 57 54 62 14 19 20 88 86 91
45-54 62 68 70 58 52 56 11 13 17 82 82 82
55-64 51 63 66 33 32 34 8 5 7 66 73 76
65+ 32 27 35 6 3 5 0 1 1 40 34 41
Tous 58 63 65 43 42 45 15 15 16 76 76 78
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions mars 2004,
décembre 2004 et décembre 2005
- Les jeunes ménages adoptent plus facilement Internet que les autres
groupes d'âge.
Graphique 6.2 : Taux de
pénétration par région
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2003 et
2004 ,décembre 2004 et 2005
- Le nombre des Canadiens qui ont accès à Internet au Québec a augmenté
de façon significative, passant de 63 % en décembre 2004 à 71 % en
décembre 2005.
- Pendant la même période, le nombre de Canadiens qui ont accès à
Internet au Manitoba et en Saskatchewan a chuté de 77 % à 73 %.
- Le niveau d'accès a très peu fluctué dans les autres régions.
b) Type d'accès à Internet utilisé à la maison
Graphique 6.3 : Accès à
Internet de la maison, ligne commutée
ou haute vitesse
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2001 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Le pourcentage des Canadiens qui optent pour la haute vitesse plutôt
que la ligne commutée pour avoir accès à Internet à partir de la maison
continue d'augmenter.
- Selon CyberTRENDS, le sexe, le niveau de revenu et l'état civil ne
paraissent pas peser sur le choix de la large bande par rapport à la
ligne commutée. Les usagers de lignes commutées ont tendance à être des
utilisateurs peu assidus ou à court terme.
- L'augmentation de 9 points de pourcentage pour l'accès Internet à
haute vitesse entre décembre 2004 et décembre 2005 est due notamment à
des modifications apportées au questionnaire du sondage en décembre 2005;
il inclut maintenant les revendeurs de lignes d'abonné numérique (LAN).
c) Fréquence et durée d'utilisation d'Internet
- Selon CyberTRENDS :
- En décembre 2005, le Canadien ayant accès à Internet se branchait
en moyenne 16 heures par semaine.
- Les hommes se branchaient à Internet en moyenne 142 minutes de plus
par semaine que les femmes.
Graphique 6.4 : Pourcentage
des Canadiens adultes ayant utilisé Internet
au cours d'une semaine donnée
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 1998 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Le nombre de Canadiens affirmant utiliser Internet au moins une fois
par semaine s'est maintenu à 60 % entre décembre 2004 et décembre 2005.
Graphique 6.5 : Temps passé
sur Internet par les adultes canadiens
au cours d'une semaine donnée
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2002 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Le pourcentage de Canadiens qui utilisent Internet moins d'une heure
par semaine demeure stable.
- Il se dessine une tendance à la hausse de l'utilisation importante
d'Internet, tel que l'illustre la plus grande proportion de Canadiens qui
utilisent Internet au moins 11 heures par semaine.
d) Profil du Canadien n'ayant pas accès à Internet de la maison
Graphique 6.6 : Principales
raisons invoquées pour
ne pas avoir accès à Internet
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2001 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Le nombre de Canadiens ayant invoqué le coût comme raison pour ne pas
avoir accès à Internet atteignait 14 % en décembre 2005.
- Le nombre de Canadiens déclarant le manque d'utilité ou d'intérêt
pour ne pas avoir accès à Internet chez eux continue de chuter.
e) Activités sur Internet
- Selon CyberTRENDS, l'utilisateur canadien d'Internet passe environ
50 % de son temps à visiter des sites Web canadiens.
Tableau 6.5 : Activités en
ligne des Canadiens
Pourcentage des Canadiens adultes qui utilisent Internet au moins une
fois par mois (%)
Utilisation fréquente Utilisation occasionnelle
Mars Décembre Mars Décembre
Activités `01 `02 `03 `04 `04 `05 `01 `02 `03 `04 `04 `05
Courrier électronique 67 69 71 71 70 70 22 21 17 18 21 20
Sites d'intérêt particulier 62 58 61 57 50 51 27 32 29 30 35 33
Recherche d'information précise 58 52 55 54 48 47 31 39 37 38 41 41
Recherche d'information sur des services et produits - 25 29 30 27 25 -
51 47 47 49 50
Balade ou furetage 19 21 28 25 25 23 37 41 38 38 37 42
Messagerie instantanée - - - - 19 17 - - - - 17 15
Téléchargement ou écoute de musique 13 13 16 9 10 9 22 19 24 17 23 22
Téléchargement de fichiers ou de logiciels 12 12 15 9 8 6 30 34 31 28 31
30
Clavardage 5 5 8 5 5 5 12 9 11 12 10 8
Jeux en ligne 5 3 6 7 4 5 8 8 7 9 11 7
Écoute de la radio 4 3 4 4 5 6 12 11 12 14 19 16
Achats en ligne - 2 2 2 4 3 - 14 17 21 24 24
Visionnement de vidéos 2 1 4 3 2 3 17 14 18 16 19 22
Téléchargement de films - - - - 1 1 - - - - 4 2
Téléchargement d'émissions télévisées - - - - 1 1 - - - - 3 2
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2001 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Le pourcentage d'adultes canadiens qui affirment avoir écouté de la
musique ou la radio sur Internet a baissé de 4 points de pourcentage
entre 2004 et 2005.
- Le pourcentage d'adultes canadiens qui affirment avoir regardé ou
téléchargé des vidéos, des films ou des émissions de télévision sur
Internet n'a augmenté que de 1 point de pourcentage entre 2004 et 2005.
Tableau 6.6 : Activités en
ligne, haute vitesse ou ligne commutée
Pourcentage des Canadiens adultes qui utilisent Internet au moins une
fois par mois - utilisation fréquente ou occasionnelle (%)
Haute vitesse Ligne commutée
Mars Déc. Mars Déc.
Activités 2003 2004 2004 2005 2003 2004 2004 2005
Téléchargement ou écoute de musique 53 32 41 37 32 21 25 18
Téléchargement de fichiers ou de logiciels 54 41 46 40 46 37 35 35
Clavardage 26 20 17 14 16 15 11 14
Visionnement de vidéos 29 27 27 29 17 11 13 13
Écoute de la radio 20 23 30 26 12 13 16 11
Achats en ligne 25 28 32 30 16 21 26 27
Téléchargement de films - - 7 4 - - 3 2
Téléchargement d'émissions télévisées - - 5 5 - - 2 1
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2001 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Les usagers d'Internet à haute vitesse bénéficient d'une plus grande
rapidité de transfert des données et passent plus de temps que les
usagers par ligne commutée à des activités entraînant une utilisation
intensive de la bande passante.
C. Incidence de l'utilisation d'Internet et d'autres nouvelles
technologies sur les médias de radiodiffusion
Graphique 6.7 : Pourcentage
des Canadiens dont l'écoute des médias
de radiodiffusion est influencée par Internet
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : éditions de mars 2002 à
2004, décembre 2004 et 2005
- Dans certains cas, Internet a amené les Canadiens à réduire ou à
accroître leur utilisation des médias de radiodiffusion. Dans l'ensemble,
il y a eu une diminution marquée de leur utilisation. La radio semble le
moins affecté par l'utilisation d'Internet.
- CyberTRENDS rapporte en décembre 2005 que, dans 40 % des ménages
canadiens ayant accès à Internet, l'ordinateur se trouve dans la même
pièce que la télévision. De ces ménages, chez qui l'ordinateur et la
télévision partagent la même pièce, 57 % regardent la télévision tout en
se servant d'Internet, certains parfois (25 %), d'autres souvent (30 %).
Tableau 6.7 : Écoute de la
radio par Internet
Sondage d'automne
Total des heures d'écoute par Internet (000)
Part d'écoute Internet (%)
1997 8 0.0
1998 94 0.0
1999 279 0.1
2000 454 0.1
2001 634 0.1
2002 942 0.2
2003 778 0.1
2004 1,285 0.2
2005 1,728 0.3
Source : MicroBBM, automne 1997 à automne 2005. L'ensemble du Canada, 12
ans et plus
- Les sondages d'automne de BBM indiquent que l'écoute des stations de
radio canadiennes par le truchement d'Internet, bien qu'encore
négligeable, continue d'augmenter d'année en année.
Tableau 6.8 : Pourcentage
des Canadiens affirmant se servir des
appareils suivants en décembre 2005
% des usagers
Appareil Hommes Femmes
Téléphone cellulaire 59 % 52 48
BlackBerry 3 % 75 25
Assistant numérique 7 % 66 34
Lecteur MP3 12 % 60 34
iPod 4 % 70 30
Caméra Web 8 % 60 40
Pourcentages de propriétaires de téléphone cellulaire, de BlackBerry ou
de PDA qui utilisaient leur appareil pour :
Regarder la télévision 2 % 72 28
Photographier/tourner une vidéo 3 % 75 25
Connaître les nouvelles ou la météo 7 % 72 28
Obtenir les résultats sportifs 4 % 97 3
L'assistant numérique est un appareil de poche qui sert à s'organiser et
qui offre des fonctions d'ordinateur, de téléphone, de télécopieur, d'accès
à Internet et de réseau.
Le lecteur MP3 et l'iPod sont aussi appelés baladeurs numériques.
La caméra Web est une sorte de caméra vidéo, généralement fixée sur
l'ordinateur, qui transmet à un site Web des images périodiques ou en cadre
continu.
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : édition de décembre 2005
- Les hommes sont les grands usagers du BlackBerry, de l'assistant
numérique, du baladeur numérique et de la caméra Web.
Graphique 6.8 : Principaux
usages du iPod et du lecteur MP3,
d'après leurs utilisateurs
Musique entre individus désigne le transfert gratuit de pièces musicales
d'une personne à l'autre dans un site spécifique sur Internet.
La baladodiffusion réfère à des programmes de musique, de nouvelles et
d'information disponibles sur Internet pour téléchargement.
Source : Recherche ComQUEST de CyberTRENDS : édition de décembre 2005
Tableau 6.9 : iPod et
lecteurs MP3 : pourcentage d'appareils
par tranche de population
2003 2004 2005 2006
Projections(1)
Canada 11 16 19 30
Hommes 14 19 22 34
Femmes 8 14 16 26
12-14 15 25 42 68
15-19 19 30 53 71
20-29 11 24 28 44
30-49 13 19 15 27
50+ 5 6 7 12
(1) Les projections reflètent les répondants qui ont indiqué leur
intention d'acheter un baladeur numérique au cours de 12 mois suivants.
Source : FASTFORWARD Digital Life – Home and Mobile Technologies 2005,
Solutions Research Group, au site Web :
www.srgnet.com , pour l'ensemble du Canada, 12 ans et plus
- Bien que le nombre des propriétaires de baladeurs numériques soit en
hausse dans toutes les tranches de la population, c'est chez les
adolescents et chez les hommes qu'on constate les plus fortes
augmentations.
Glossaire
ACR |
L'Association canadienne des radiodiffuseurs (www.cab-acr.ca) |
ACTC |
Association canadienne des télécommunications par câble
(www.ccta.com)
|
BAII |
Bénéfices avant intérêt et impôts |
BBM |
Sondages BBM (www.bbm.ca) |
CASST |
Coalition contre le vol des signaux satellite ( www.casst-ccvss.ca)
|
CBC |
Canadian Broadcasting Corporation (SRC) (www.cbc.ca) |
CCNR |
Conseil canadien des normes de la radiotélévision (www.cbsc.ca)
|
CNTC |
Conseil des normes de télévision par câble (www.ctsc.ca)
|
CRTC |
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
(www.crtc.gc.ca)
|
DEC |
Dépenses admissibles consacrées aux émissions canadiennes
|
DTC |
Développement des talents canadiens |
EDR |
Entreprise de distribution de radiodiffusion |
ERN |
Entreprise de radio numérique |
FAI |
Fournisseur d'accès à Internet |
FCT |
Fonds canadien de télévision ( www.fondscanadiendetele.ca)
|
FSI |
Fournisseur de services Internet |
LAN |
Ligne d'abonné numérique |
NCP |
Les normes canadiennes de la publicité (www.adstandards.com)
|
NTSC |
National Television Standards Committee |
SCES |
Second canal d'émissions sonores |
SDM |
Système de distribution multipoint |
SRC |
Société Radio-Canada (CBC) (www.src.ca) |
SRD |
Satellite de radiodiffusion directe (entreprise de distribution
par) |
TVC |
Télévision à la carte |
TVHD |
Télévision à haute définition |
TVN |
Télévision numérique |
VSD |
Vidéo sur demande |
Notes :
Introduction
1 Nouveau cadre de réglementation pour
les entreprises de distribution de radiodiffusion, avis public CRTC
1997-25, 11 mars 1997;
Politique de 1998 concernant la radio commerciale, avis public CRTC
1998-41, 30 avril 1998;
Nouveaux médias, avis public de radiodiffusion CRTC 1999-84, 17 mai
1999, avis public de télécom CRTC 99-14, 17 mai 1999;
Nouveaux medias, Avis public radiodiffusion CRTC 1999-84, 17 mai
1999;
La politique télévisuelle au Canada : Misons sur nos succès, avis
public CRTC 1999-97, 11 juin 1999;
Politique relative à la radiodiffusion à caractère ethnique, avis
public CRTC 1999-117, 16 juillet 1999;
Ordonnance d'exemption relative aux entreprises de radiodiffusion de
nouveaux médias, Avis public CRTC 1999-197, le 17 décembre 1999;
Politique relative au cadre de réglementation des nouveaux services de
télévision spécialisée et payante numériques, avis public CRTC 2000-6,
13 janvier 2000;
Politique relative à la radio de campus, avis public CRTC 2000-12,
28 janvier 2000;
Politique relative à la radio communautaire, avis public CRTC
2000-13, 28 janvier 2000;
Pratiques et procédures de règlement des différends en matière de
concurrence et d'accès, avis public CRTC 2000-65, 12 mai 2000;
Vers un avenir mieux équilibré: Rapport sur les services de
radiodiffusion de langue française en milieu minoritaire, avis public
CRTC 2001-25, 12 février 2001;
Politique en vue d'accroître la disponibilité de services spécialisés
dans la langue officielle de la minorité pour les abonnés du câble,
avis public CRTC 2001-26, 12 février 2001;
Renouvellement des licences du réseau national de télévision de langue
française TVA et de l'entreprise de programmation de télévision de langue
française CFTM-TV Montréal, décision CRTC 2001-385, 5 juillet 2001;
Renouvellement des licences des stations de télévision contrôlées par
CTV, décision CRTC 2001-457, 2 août 2001;
Renouvellement des licences des stations de télévision contrôlées par
Global, décision CRTC 2001-458, 2 août 2001;
Retransmission des débats de la Chambre des communes sur CPAC, avis
public CRTC 2001-115, 6 novembre 2001;
Ordonnance d'exemption pour les entreprises de câblodistribution de
moins de 2 000 abonnés, avis public de radiodiffusion CRTC 2001-121, 7
décembre 2001;
Politique de migration au numérique pour les petites entreprises de
distribution par câble, avis public CRTC 2001-130, 21 décembre 2001;
Politique d'attribution de licence visant à assurer le bon déroulement
de la transition du mode analogique au mode numérique de la télédiffusion
en direct, avis public de radiodiffusion CRTC 2002-31, 12 juin 2002;
Ordonnance d'exemption relative aux entreprises de distribution de
radiocommunication (EDR), avis public de radiodiffusion CRTC 2002-45,
12 août 2002;
Nouveau cadre d'attribution de licences pour les services de
programmation sonores spécialisés, avis public de radiodiffusion CRTC
2002-53, 12 septembre 2002;
Cadre stratégique pour les médias communautaires, avis public de
radiodiffusion CRTC 2002-61, 10 octobre 2002;
Retransmission sur Internet, Rapport au gouverneur en conseil,
conformément au décret C.P. 2002-1043, Avis public de radiodiffusion
CRTC 2003-2, 17 janvier 2003;
Exemption des entreprises de distribution de radiodiffusion par câble
desservant entre 2 000 et 6 000 abonnés, avis public de radiodiffusion
CRTC 2003-23, 30 avril 2003;
Cadre de réglementation pour la distribution de signaux de télévision
numérique, avis public de radiodiffusion CRTC 2003-61, 11 novembre
2003;
Mesures en faveur des émissions dramatiques télévisées canadiennes de
langue anglaise, avis public de radiodiffusion CRTC 2004-93, 29
novembre 2004;
Cadre réglementaire des services de télédiffusion mobile en direct,
avis public de radiodiffusion CRTC 2006-47, 12 avril 2006;
Améliorer la diversité des services de télévision en langues tierces –
Approche révisée à l'égard de l'évaluation des demandes d'ajout de services
non canadiens de télévision en langues tierces aux listes des services par
satellite admissibles à une distribution en mode numérique, avis public
de radiodiffusion CRTC 2004-96, 16 décembre 2004;
Renforcer notre souveraineté culturelle - Fixer les priorités du système
canadien de radiodiffusion, La deuxième réponse du gouvernement du
Canada au rapport du Comité permanent du patrimoine canadien, 4 avril 2005;
Mesures en faveur des dramatiques originales canadiennes de
langue française diffusées à la télévision, avis public de
radiodiffusion CRTC 2005-8, 27 janvier 2005;
Mesures incitatives visant à accroître l'auditoire des émissions
télévisées dramatiques canadiennes de langue anglaise ainsi que les
dépenses qui leur sont consacrées, avis public de radiodiffusion CRTC
2006-11, 27 janvier 2006;
Cadre réglementaire des services de télédiffusion mobile en direct, avis
public de radiodiffusion CRTC 2006-47, 12 avril 2006. [retour]
I. Vue d'ensemble
1 Une copie de ce rapport est disponible
sur le site web du CRTC :
http://www.crtc.gc.ca/frn/publications/reports.htm [retour]
2 Ordonnance d'exemption pour les
entreprises de câblodistribution de moins de 2 000 abonnés, avis public
de radiodiffusion CRTC 2001-121, 7 décembre 2001 / Exemption des
entreprises de distribution de radiodiffusion par câble desservant entre
2 000 et 6 000 abonnés, avis public de radiodiffusion CRTC 2003-23,
30 avril 2003. [retour]
3 Procédure accélérée de règlement des
questions de concurrence, circulaire de télécom CRTC 2004-2, 10 février
2004. [retour]
4 Inclut sept différends non résolus de
l'année précédente. [retour]
5 Le Conseil a commencé à faire le compte
de ce type d'intervention en janvier 2005. [retour]
II. Radio
1 Se base sur la politique de 1998
concernant la radio commerciale. Le Conseil a tenu en mai 2006 une audience
publique pour examiner le cadre de cette politique – vous référer à la
section R. Examen de la politique de la radio commerciale. [retour]
2 La politique sur la radio commerciale
énonce les procédures à suivre et les critères à appliquer au moment
d'étudier les demandes d'entreprises de radio commerciales traditionnelles
AM et FM. [retour]
3 Fonds Radio StarMaker :
http://www.starmaker.ca/;
http://www.fonds.radiostar.com [retour]
4 Foundation to Assist Canadian Talent on
Records : http://www.factor.ca/ [retour]
5 MUSICACTION :
http://www.musicaction.ca/accueil/index.asp [retour]
6 Voir Entreprise de radio par
satellite par abonnement – modification de licence, décision de
radiodiffusion CRTC 2006-37, 10 février 2006 pour Canadian Satellite Radio
Inc. et Entreprise de radio par satellite par abonnement – modification
de licence, décision de radiodiffusion CRTC 2006-38, 10 février 2006,
pour SIRIUS Canada Inc. [retour]
7 Sondages BBM, automne 2005, 5 h à 1 h,
12 ans et +, lundi au dimanche – stations canadiennes de langue anglaise. [retour]
8 Sondages BBM, automne 2005, 5 h à 1 h,
12 ans et +, lundi au dimanche – stations canadiennes de langue française.
[retour]
9 Une émission à caractère ethnique est
définie comme une émission s'adressant à un groupe ethnique ou culturel
distinct, qui ne soit pas d'origine autochtone, française ou britannique. [retour]
10 Une langue tierce est une langue
d'origine autre qu'autochtone, française ou britannique. [retour]
11 Attribution de licences à quatre
nouvelles entreprises de programmation sonore payante, avis public CRTC
1995-218, 20 décem-bre 1995; Nouvelle entreprise de programmation sonore
payante (Select Digital Music),.décision CRTC 93-235, 25 juin 1993. [retour]
12 La SRC et Standard Radio détiennent
chacune 40 % des actions avec droit de vote de Sirius Canada. Les autres 20
% appartiennent à Sirius Satellite Radio Inc., une société américaine. [retour]
III. Télévision
1 Nombre d'heures moyen où le
téléspectateur regarde la télévision au cours d'une semaine moyenne. [retour]
2 Nombre d'heures moyen où la population
regarde la télévision au cours d'une semaine moyenne (moyenne des heures
divisée par le nombre d'habitants). [retour]
3 La définition des catégories
d'émissions est donnée dans Règlement de 1987 sur la télédiffusion
et Règlements de 1990 sur les services spécialisés. La catégorie
« autres » couvre les émissions religieuses (4A), éducatives (5a et 5b),
les jeux-questionnaires (10) et les émissions de divertissement général et
d'intérêt général (11). [retour]
4 Le Conseil a approuvé le transfert
du contrôle effectif des stations traditionnelles de Craig à CHUM le 19
novembre 2004. Par conséquent, CHUM est donc considéré maintenant comme un
grand groupe de propriété de stations multiples (la décision 2004-502).
[retour]
5 Définitions des nouveaux types
d'émissions prioritaires; révisions aux définitions des catégories de
teneur à la télévision; définitions des dramatiques canadiennes admissibles
à des crédits de temps aux fins des exigences en matière de programmation
prioritaire , avis public 1999-205, 23 décembre 1999. [retour]
6 Renouvellement des licences des
stations de télévision contrôlées par CTV, décision CRTC 2001-457, 2
août 2001; Renouvellement des licences des stations de télévision
contrôlées par Global, décision CRTC 2001-458, 2 août 2001. [retour]
7 Renouvellement des licences du réseau
national de télévision de langue française TVA et de l'entreprise de
programmation de télévision de langue française CFTM-TV Montréal,
décision CRTC 2001-385, 5 juillet 2001. [retour]
8 CFCM-TV Québec, CHEM-TV Trois-Rivières,
CHLT-TV Sherbrooke, CFER-TV Rimouski et son émetteur CFER-TV-2 Gaspé-Nord,
CJPM-TV Saguenay et son émetteur CJPM-TV-1 Chambord – Renouvellement de
licences, décision de radiodiffusion CRTC 2004-530, 3 décembre 2004. [retour]
9 Le terme « dramatique » englobe aussi bien une
émission comique que dramatique. [retour]
10 On peut consulter les premiers
rapports annuels faisant état des résultats pour l'année de radiodiffusion
2004-2005 sur le site du CRTC,
http://www.crtc.gc.ca/frn/bcasting/ann_rep/annualrp.htm [retour]
11 Il s'agit des catégories 7a à 7g,
Émissions dramatiques et comiques, telles que définies dans le
Règlement de 1987 sur la télédiffusion et dans le Règlement de 1990
sur les services spécialisés. [retour]
12 Transfert du contrôle de CKVU-TV
Vancouver, décision CRTC 2001-647, 15 octobre 2001 [retour]
13 Nouvelle station de télévision sur
l'île de Vancouver, décision CRTC 2000-219, 6 juillet 2000 [retour]
14 Décision CRTC 2004-502 [retour]
15 Décision CRTC 2004-502 [retour]
16 Décision CRTC 2004-503 [retour]
17 Source : site web de Bell
Globemedia au 6 février 2006 :
http://www.bellglobemedia.ca/xf/
[retour]
18 Source : site web de CanWest Global
Communications au 9 février 2005
www.canwestglobal.com [retour]
19 Décision CRTC 2004-502 [retour]
20 BAII : Bénéfices avant intérêts et
impôts [retour]
21 Dans TSN et RDS – Modification de
licence, décision de radiodiffusion CRTC 2005-388, 9 août 2005, et
SportsNet – Modification de licence, décision de radiodiffusion CRTC
2005-387, 9 août 2005, le Conseil accorde à TSN et SportsNet une certaine
flexibilité quant aux dépenses au titre des émissions canadiennes pour
l'année de radiodiffusion 2004-2005, tout en imposant que ces dépenses
atteignent le niveau requis d'ici la fin de la présente période
d'application de la licence. [retour]
22 Dans TSN et RDS –
Modification de licence, décision de radiodiffusion CRTC 2005-388, 9
août 2005, le Conseil accorde à RDS une certaine flexibilité quant aux
dépenses au titre des émissions canadiennes pour l'année de radiodiffusion
2004-2005, tout en imposant que ces dépenses atteignent le niveau requis
d'ici la fin de la présente période d'application de la licence. [retour]
23 BAII : Bénéfices avant intérêts et
impôts [retour]
24 À l'exclusion des investissements
du Fonds canadien de télévision (FCT) rapportés par les stations et
services. [retour]
25 Conformément à la recommandation
numéro 8 du rapport soumis en octobre 1997 au ministre du Patrimoine
canadien par le Groupe de travail sur la migration au numérique. [retour]
26 Approche révisée pour l'examen des
demandes de licences de radiodiffusion proposant des services payants et
spécialisés en langues tierces de catégorie 2 à caractère ethnique, avis
public de radiodiffusion CRTC 2005-104, 23 novembre 2005. [retour]
27 Source : Titulaires avec 20 000
abonnés ou plus. Ce chiffre d'abonnés exclut les téléspectateurs qui ont
accès à des services HD dans le volet des services obligatoires en vertu de
l'article 17 du Règlement des EDR du câble, et de l'article 37 du Règlement
des entreprises de distribution par satellite de radiodiffuson directe
(SRD), de même que ceux qui reçoivent des émissions HD en direct. Ce
chiffre exclut également les abonnés aux services facultatifs fournis par
des réseaux de câblodistribution qui comptent moins de 20 000 abonnés et
sont par conséquent exemptés de faire rapport en ce sens. [retour]
28 Une langue tierce est une langue
autre que le français, l'anglais ou l'une des langues des Premières
nations. [retour]
29 Quoique 16 services numériques
spécialisés de catégorie 2 de langue anglaise aient été autorisés en
novembre 2000, l'un d'eux WSTN (Women's Sport Television Network) a cessé
entre-temps d'être exploité. [retour]
30 Quoique 5 services numériques
spécialisés de catégorie 2 de langue française aient été autorisés en
novembre 2000, les titulaires des stations Télé Ha!Ha! et Perfecto, La
Chaîne, ont décidé de ne pas exploiter leurs services respectifs. [retour]
31 Demandes visant de nouveaux
services de télévision payante, décision de radiodiffusion CRTC
2006-193, 18 mai 2006. [retour]
32 D'après les chiffres des services
ayant déposé un rapport annuel au CRTC pour la période allant du 1er
septembre au 31 août. [retour]
33 Avis public de radiodiffuson CRTC
2006-24, 1er mars 2006 [retour]
34 Renouvellement de la licence de la
station de télévision à caractère ethnique CFMT-TV, décision CRTC
2000-772, 21 décembre 2000. [retour]
35 CJMT-TV (OMNI.2) Toronto – Nouveaux
émetteurs à Ottawa et à London, décision de radiodiffusion CRTC 2003-602,
17 décembre 2003. [retour]
36 Fairchild Broadcasting Ltd. a acheté
les actifs de Cathay, autorisée en 1982. [retour]
37 Voir tableau 3.20 : Services par
satellite non canadiens admissibles au Canada. [retour]
38 Dans Délai de mise en exploitation,
décision de radiodiffusion CRTC 2004-279, 19 juillet 2004, le Conseil a
prorogé le délai pour la mise en exploitation au 30 novembre 2005. [retour]
39 Politique relative au canal
communautaire, avis public CRTC 1991-59, 5 juin 1991. [retour]
40 Le cadre d'attribution de licence aux
services de programmation communautaire prévoit deux sous-catégories :
celle des entreprises de télévision communautaire de faible puissance et
celle des services numériques de télévision communautaire. [retour]
41 Voir le site du CRTC :
http://www.crtc.gc.ca à la rubrique « Aperçu des industries ». [retour]
42 The Scandinavian Channel n'étant plus
en service, il a été supprimé des listes. (Voir Listes révisées des
services par satellite admissibles, avis public de radiodiffusion CRTC
2005-128, 8 août 2005.) [retour]
43 C'est l'EDR qui décide de distribuer
ou non un service admissible. Dans certains cas, la distribution est
autorisée à certaines conditions. [retour]
44 Ces services recouvrent plusieurs
pays d'Amérique comme le Mexique, l'Argentine, la Colombie, le Chili, le
Vénézuela et le Pérou. [retour]
IV. Distribution de radiodiffusion
1 Projet de Règlement sur la
distribution de radiodiffusion, avis public CRTC 1997-84, 2 juillet
1997, et Règlement sur la distribution de radiodiffusion, avis
public CRTC 1997-150, 22 décembre 1997. [retour]
2 Statistique Canada, Bulletin de
service, Radiodiffusion et télécommunication, no 56-001-X1E
au catalogue. [retour]
3 Y compris les titulaires par LAN.
[retour]
4 Le FCT a remplacé le Fonds de
télévision et de câblodistribution pour la production d'émissions
canadiennes. [retour]
5 Contributions des entreprises de
distribution de radiodiffusion à la programmation canadienne, avis
public de radiodiffusion CRTC 2003-38, 16 juillet 2003, et Contributions
des entreprises de distribution de radiodiffusion à la programmation
canadienne, avis public de radiodiffusion CRTC 2004-21, 31 mars 2004. [retour]
V. Diversité et questions sociales
1 On peut consulter ce rapport sur le site
du CRTC
http://www.crtc.gc.ca/frn/backgrnd/language/plan2004.htm [retour]
2 La politique télévisuelle au Canada :
Misons sur nos succès, avis public CRTC 1999-97, 11 juin 1999. [retour]
3 Améliorer la diversité des services de
télévision en langues tierces – Approche révisée à l'égard de l'évaluation
des demandes d'ajout de services non canadiens de télévision en langues
tierces aux listes des services par satellite admissibles à une
distribution en mode numérique, avis public de radiodiffusion CRTC 2004-96,
16 décembre 2004. [retour]
4 Le nombre des services autorisés de
langues tierces qui est donné ici représente le nombre de services
autorisés en date de la publication du présent rapport. [retour]
5 Approche révisée pour l'examen des
demandes de licences de radiodiffusion proposant des services payants et
spécialisés en langues tierces de catégorie 2 à caractère ethnique, avis
public de radiodiffusion CRTC 2005-104, 24 novembre 2005. [retour]
6 Le nombre de services canadiens en
langues tierces de catégorie 2 à caractère ethnique approuvés qui est donné
ici représente le nombre de services approuvés en date de la publication du
présent rapport. [retour]
7 Les titulaires ayant plus de 100 employés
font directement rapport à Ressources humaines et Développement des
compétences Canada (RHDCC) concernant l'équité en matière d'emploi. [retour]
8 Le plan directeur du télédiffuseur en
matière de diversité culturelle figure dans le dossier public de
l'entreprise. [retour]
9 Préambule aux décisions de radiodiffusion
CRTC 2004-6 à 2004-27 renouvelant les licences de 22 services spécialisés,
avis public de radiodiffusion CRTC 2004-2, 21 janvier 204. [retour]
10 À noter que Teletoon/Télétoon fait
partie du plan d'entreprise du Groupe de radiodiffusion Astral inc. [retour]
11
http://www.crtc.gc.ca/frn/bcasting/ann_rep/annualrp.htm [retour]
12 Le Rapport du groupe de travail
intitulé À l'image des Canadiens _ pratiques exemplaires pour la diversité
culturelle à la télévision privée peut être consulté sur le site Web de
l'ACR :
http://www.cab-acr.ca/french/culturaldiversity/report/cdtf_report_jul04.pdf
[retour]
13 Réaction du Conseil au rapport du
groupe de travail sur la diversité culturelle à la télévision, avis public
CRTC 2005-24, 21 mars 2005. [retour]
14 Préambule aux décisions de
radiodiffusion CRTC 2004-6 à 2004-27 renouvelant les licences de 22
services spécialisés, avis public de radiodiffusion CRTC 2004-2, 21
janvier 2004. [retour]
15 Une voix pour tous les Canadiens :
Renouvellement des licences de la Société Radio-Canada, avis public
2000-1, 6 janvier 2000. [retour]
16 Politique de 1998 concernant la
radio commerciale, avis public CRTC 1998-41, 30 avril 1998. [retour]
17 Examen de la Politique sur la radio
commerciale, avis public d'audition de radiodiffusion CRTC 2006-1, 13
janvier 2006. [retour]
18 La politique télévisuelle au Canada
: Misons sur nos succès, avis public CRTC 1999-97, 11 juin 1999. [retour]
19 History Television, Space: The
Imagination Station, The Comedy Network, Teletoon/Télétoon, Treehouse TV,
Prime TV. Voir Préambule aux décisions de radiodiffusion CRTC 2004-6 à
2004-27 renouvelant les licences de 22 services spécialisés, avis
public de radiodiffusion CRTC 2004-2, 21 janvier 2004. [retour]
20 Canal D – renouvellement de licence,
décision [en anglais decsion] de radiodiffusion CRTC 2005-441, 31 août
2005; Séries+ – renouvellement de licence, décision de
radiodiffusion 2005-444, 31 août 2005. [retour]
21 Ztélé – renouvellement de licence,
décision de radiodiffusion CRTC 2005-442, 31 août 2005; Historia –
renouvellement de licence, décision de radiodiffusion CRTC 2005-443, 31
août 2005. [retour]
22 Exigences du Conseil quant à la
transmission d'émissions accompagnées de vidéodescription - Appel aux
observations sur l'obligation des petites entreprises de distribution de
radiodiffusion, avis public de radiodiffusion CRTC 2005-18, 25 février
2005. [retour]
23 Distribution de la vidéodescription
par les entreprises de distribution de radiodiffusion par câble de classe 2
et de classe 3 et par les exploitants de systèmes de distribution
multipoint, avis public de radiodiffusion CRTC 2006-6, 19 janvier 2006.
[retour]
24 Ordonnance de distribution de
radiodiffusion, décision CRTC 2000-380, 11 septembre 2000, et
Erratum : Ordonnance de distribution 2000-1, décision CRTC 2000-380-1,
11 septembre 2000. [retour]
25 On trouve des liens vers ces codes sur
le site Web du Conseil www.crtc.gc.ca sous la rubrique Aperçu des
industries. [retour]
26 Ce code finirait éventuellement par
remplacer le Code d'application concernant les stéréotypes sexuels à la
radio et à la télévision. [retour]
27 Normes et pratiques en matière de
programmation des services de télévision payante, de télévision à la carte
et de vidéo sur demande, avis public de radiodiffusion CRTC 2003-10, 6
mars 2003. [retour]
28 Le système de comptage enregistre tous
les contacts comme s'ils étaient distincts, y compris les multiples
contacts provenant d'un même client et concernant la même plainte; le
véritable nombre de plaintes reçues devrait donc être un peu moins élevé. [retour]
29 Dans lesquels la plainte allègue qu'on incitait à
l'antenne à la haine ou au mépris à l'endroit d'un des groupes identifiés
dans les Règlements sur la télévision, la radio et les services
spécialisés. [retour]
30 Dans lesquels la plainte allègue que l'on faisait de
l'humour injurieux ou d'autres commentaires ne cadrant pas dans la
définition des « propos haineux ». [retour]
31 Dans lesquels la plainte allègue que l'on diffusait de la
musique aux paroles offensantes ou que l'on proférait des blasphèmes à
l'antenne. [retour]
32 À noter que ni les services payants de télévision ni les
services à la carte ne sont membres du CCNR, si bien qu'il n'y a pas de
renvois devant cet organisme. [retour]
33
www.cbsc.ca [retour]
34
www.adstandards.com [retour]
35
www.ctsc.ca [retour]
Vl. Nouveaux médias
1 Appel aux observations sur un projet
d'ordonnance d'exemption pour les entreprises de télédiffusion mobile en
direct, avis public de radiodiffusion CRTC 2006-48, 12 avril 2006. [retour]
2 Pour en savoir plus sur CyberTRENDS, les
recherches ComQUEST et Research Dimensions, voir le site
www.researchdimensions.com
[retour]
3 On peut consulter ces rapports annuels à
l'adresse
www.crtc.gc.ca/dcs/frn/pub_arch.htm [retour] |