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Conseil de la
radiodiffusion et des
télécommunications
canadiennes
Budget des dépenses
1997-1998
Partie III
Plan de dépenses
Approuvé
Vice-première ministre et
Ministre du Patrimoine canadien
Préface
Le présent document est un rapport au Parlement qui indique comment
les ressources créditées par ce dernier ont été
ou seront dépensées. Il s'agit en fait d'un compte rendu renfermant
plusieurs niveaux de détails afin de répondre aux divers besoins
de ses utilisateurs.
La Partie III de 1997-1998 a été structurée
différemment afin d'établir une distinction nette entre les
données de planification et les renseignements sur le rendement, et
de mettre l'accent sur les plans et le rendement à long terme des
ministères.
Ce document est divisé en quatre sections:
-
Message de la Présidente
-
Plan du Conseil
-
Rendement du Conseil et
-
Renseignements supplémentaires
À noter que, conformément aux principes qui sous-tendent le
budget de fonctionnement, l'utilisation des ressources humaines dont il est
fait état dans ce document doit être mesurée en
équivalents à temps plein.
Table des matières
Message de la Présidente
I Plan du Conseil
A. Points saillants
B. Vue d'ensemble
1. Rôles, responsabilités et mission
2. Objectifs et priorités du Conseil
3. Organisation et composition du Programme
4. Plans de ressources et tableaux financiers
C. Détails par secteur
d'activité
1. Radiodiffusion
2. Télécommunications
3. Haute direction
4. Services intégrés
5. Plans financiers comparatifs par secteur
d'activité
II Rendement du Conseil
A. Sommaire
B. Vue d'ensemble
1. Rendement par rapport aux stratégies
clés
2. Technologie et normes de service
3. Le point sur l'Examen des programmes
C. Détails par secteur
d'activité
1. Radiodiffusion
2. Télécommunications
3. Rendement financier comparatif par secteur
d'activité
III Renseignements supplémentaires
MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE
La convergence des techniques de communications est en voie
de changer rapidement la manière dont les Canadiens dialoguent les
uns avec les autres et d'accroître au même rythme le choix de
services de programmation et les modes de distribution qui leur sont offerts.
En notre qualité d'organisme de réglementation des systèmes
de télécommunications et de radiodiffusion au pays, nous avons
le privilège de pouvoir aider à façonner le milieu des
communications de l'avenir.
Le CRTC a déjà commencé à s'adapter aux nouvelles
réalités complexes. Dans son rapport au gouvernement sur la
convergence (mai 1995), le Conseil a établi les modalités en
vertu desquelles il s'attendrait à gérer la transition vers
un marché complètement concurrentiel. Le Conseil vise à
assembler, dès 1998, tous les éléments de son cadre
d'implantation d'une libre concurrence, juste, cohérente et durable
entre les services de communications. À cette fin, nous adopterons,
d'ici le début de 1998, un nouveau règlement sur la distribution
de la radiodiffusion qui balisera la concurrence entre les divers distributeurs
de services de programmation et mettra en oeuvre un nouveau cadre de
réglementation des télécommunications. La convergence
pourra ainsi devenir réalité dès que les industries
seront prêtes à aller de l'avant.
Nous sommes aussi en train de modifier notre mode de fonctionnement. Le CRTC
a pris diverses mesures pour améliorer la rapidité et la
qualité de ses services aux industries et au public, alléger
la réglementation et utiliser plus efficacement ses ressources. Dans
certains cas reliés à la convergence, nous sommes en voie d'adopter
de nouvelles démarches intégrées concernant la tenue
des audiences publiques et de combler ainsi l'écart qui a toujours
existé entre nos procédures en télécommunications
et en radiodiffusion. Nous nous sommes abstenus de réglementer de
nombreux services de télécommunications. Nous avons aussi
réduit la quantité d'information à nous soumettre, de
même que la fréquence à laquelle, dans certains cas,
l'industrie doit nous faire rapport et, nous avons même éliminé
quelques exigences. Nous avons publié une grande partie de nos
renseignements publics sur Internet et implanté une procédure
de transmission électronique de documents. De plus, nous supprimons
des fonctions qui ne font pas partie de notre mandat principal, comme par
exemple, l'autorisation préalable de la publicité en faveur
de boissons alcoolisées. Enfin, nous procédons actuellement
à un examen de tous nos formulaires afin d'éliminer le double
emploi et les pertes de temps, avant de les convertir en format
électronique.
Afin de continuer à atteindre les objectifs de la Loi sur la
radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications,
le Conseil est maintenant à examiner en profondeur sa vision, ses
objectifs et ses processus. Au cours des six prochains mois, nous
élaborerons une nouvelle vision commune et adapterons nos processus,
le cas échéant, pour guider le CRTC vers l'ère de
l'information du nouveau millénaire. Grâce à des
consultations et à la collaboration avec les intervenants de l'industrie
et les consommateurs, nous ferons en sorte de répondre aux besoins
et aux attentes du public, de promouvoir la fourniture de services de
qualité aux Canadiens, de maintenir une présence canadienne
dans notre système de radiodiffusion et de continuer à nous
adapter aux changements profonds qui surviennent dans un milieu concurrentiel,
en ajustant ou modifiant les règlements de façon pertinente,
au moment opportun.
Tous ces changements permettront au CRTC de relever avec succès le
défi de l'ère de l'information, de manière que nous
puissions établir un équilibre entre les exigences légitimes
de choix accrus et nos objectifs culturels et industriels nationaux.
Françoise Bertrand
Présidente
Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes
A. Points
saillants
-
Les priorités du CRTC, au cours des trois prochaines années,
seront régies par la nécessité d'assurer une concurrence
juste et durable dans un marché ordonné et de maintenir une
présence canadienne, dans un univers multimédia façonné
par la convergence de la technologie que les industries de la
câblodistribution et du téléphone utilisent entre autres
pour la fourniture de services d'information, ainsi que par l'avènement
de nouvelles techniques de prestation de services de radiodiffusion à
domicile.
-
Le CRTC procédera, dans le cadre d'un exercice d'établissement
de sa vision, à un examen interne des systèmes et procédures
visant à mettre en place les mécanismes qui lui permettront
le mieux d'atteindre les objectifs de politique et de remplir son mandat.
-
Dans son rapport intitulé Concurrence et culture sur l'autoroute
canadienne de l'information : Gestion des réalités de transition
(mai 1995), le CRTC a recommandé des mesures visant à
accélérer une concurrence juste et durable dans la prestation
de services d'information électronique et de programmation aux Canadiens,
de sorte que les consommateurs jouissent d'un choix accru entre les distributeurs
de services de télécommunications et de programmation et aient
accès à un choix, à une diversité et à
une innovation accrus pour ce qui est de nouveaux services de programmation.
Le Conseil a déclaré qu'il est désormais disposé
à accepter toutes les demandes portant sur des systèmes de
distribution concurrents, qu'il s'agisse de la câblodistribution, des
communications par satellite ou de la transmission sans fil. Les compagnies
de téléphone ne pourront posséder ou contrôler
d'entreprise de distribution de radiodiffusion tant qu'on n'aura pas
supprimé les obstacles qui se dressent contre la concurrence dans
les services téléphoniques locaux. D'ici le début de
1998, le CRTC aura adopté un nouveau règlement sur la distribution
de radiodiffusion qui favorisera, entre autres choses, la concurrence entre
les divers distributeurs de services de programmation et il mettra en place
un nouveau cadre de réglementation des
télécommunications.
-
Le Conseil a récemment obtenu du Conseil du Trésor l'autorisation
d'appliquer la méthode du crédit net à une partie des
droits de licence de radiodiffusion et, le 1er avril 1997, il
s'attend à être reconnu comme étant un organisme
autofinancé, tirant la totalité de ses ressources de droits
provenant de l'industrie.
-
Le Conseil continue d'encourager la transmission électronique de documents
(projet lancé le 1er janvier 1996) pour ses activités
de télécommunications, comme moyen de réduire la
paperasserie et de donner un service plus rapide à ses clients. Il
a commencé, en juillet 1996, à distribuer ses ordonnances,
avis publics et décisions en télécommunications par
voie électronique, en les publiant sur Internet, et il a réduit,
de façon substantielle, l'envoi coûteux d'imprimés, tout
en assurant au grand public l'accès instantané à ces
documents. Il adoptera des mesures semblables pour les entreprises de
radiodiffusion, au cours de l'année qui vient; les formulaires de
demandes pour les entreprises radiophoniques existeront d'ici peu sous format
électronique.
-
Le CRTC a entrepris un vaste exercice visant à élaborer des
normes de service pour ses principales activités. Les normes en sont
à divers stades d'élaboration et de mise en oeuvre. Le Conseil
s'attend à publier ces normes et à commencer à
contrôler son rendement à leur égard au cours de l'exercice
1997-1998.
-
Le Conseil est en voie d'éliminer des fonctions qui ne font pas partie
de son mandat principal, notamment l'autorisation préalable de la
publicité en faveur de boissons alcoolisées, tout en mettant
davantage l'accent sur l'autoréglementation des titulaires.
B. Vue d'ensemble
1. Rôles, responsabilités et
mission
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes (CRTC) est un organisme public autonome constitué en vertu
de la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (L.R.C. 1985, chap. C-22)
telle que modifiée par la Loi sur la radiodiffusion (L.C. 1991,
chap. 11). Le Conseil est un organisme indépendant sans lien de
dépendance avec le gouvernement, et il rend compte directement au
Parlement par l'entremise de la ministre du Patrimoine canadien.
Notre mission
« La communication dans l'intérêt public »
: Nous visons à aider les Canadiens à mieux comprendre comment
leurs valeurs et diversités façonnent la personnalité
originale du Canada dans le monde. C'est dans cette optique, et avec ouverture
d'esprit et souplesse, que nous réglementons les industries de la
radiodiffusion et des télécommunications pour favoriser la
liberté artistique et le mieux-être de tous les citoyens.
Mandat
Le CRTC possède le pouvoir d'autoriser, de réglementer et de
surveiller toutes les entreprises de radiodiffusion au Canada et de
réglementer les entreprises de télécommunications qui
sont du ressort fédéral. Les pouvoirs du CRTC en matière
de réglementation de la radiodiffusion découlent de la Loi
sur la radiodiffusion (L.C.1991, chap.11). Ses pouvoirs de
réglementation des télécommunications lui viennent de
la Loi sur les télécommunications (L.C. 1993, chap.
38) et de diverses « lois spéciales » du Parlement
créées pour des compagnies de télécommunications
spécifiques et qui assujettissent expressément certaines
activités ou fonctions de ces compagnies à l'autorité
du CRTC. Au nombre de ces lois spéciales se trouvent la Loi sur
Bell Canada, la Loi sur la réorganisation et l'aliénation
de Télésat Canada et la Loi sur la réorganisation
et l'aliénation de Téléglobe Canada.
2. Objectifs et priorités du
Conseil
Objectif du Programme
Le CRTC a pour objectif de réglementer et de surveiller tous les
aspects du système canadien de radiodiffusion en vue de mettre en
oeuvre la politique de radiodiffusion énoncée dans la Loi sur
la radiodiffusion; et de réglementer les télécommunications
au Canada en vue de mettre en oeuvre la politique énoncée dans
la Loi sur les télécommunications.
Priorités
En 1997-1998, le CRTC :
-
procédera à un exercice d'élaboration de sa vision qui
le guidera vers l'ère de l'information du XXIe
siècle;
-
continuera à adapter le processus de réglementation de la
radiodiffusion et des télécommunications à un milieu
où le marché est de plus en plus concurrentiel;
-
continuera d'assurer une présence canadienne dans cet univers
multimédia.
3. Organisation et composition du
Programme
Quatre activités contribuent à l'atteinte de l'objectif du
Programme du CRTC : Radiodiffusion, Télécommunications, Haute
direction et Services intégrés. La structure organisationnelle
du CRTC se trouve à la section III.
Radiodiffusion
|
Fournit une expertise particulière dans l'évaluation et
l'élaboration de politiques et de règlements, en évaluant,
analysant et traitant toutes les demandes reçues par le Conseil et
en surveillant le système canadien de radiodiffusion et en assurant
la conformité avec les lois, les conditions de licence et les
règlements.
|
Télécommunications
|
Fournit une expertise particulière dans l'évaluation et
l'élaboration de politiques et de règlements, en évaluant,
analysant et traitant toutes les requêtes reçues par le Conseil
et en conseillant ce dernier sur toutes les questions relatives à
la réglementation des entreprises de télécommunications.
|
Haute direction
|
Assure l'encadrement opérationnel du processus de décision.
Regroupe les membres du Conseil, les bureaux de direction, le contentieux
et les services d'information et d'administration qui soutiennent le Conseil,
ainsi que les activités de quatre bureaux régionaux.
|
Services intégrés
|
Fournissent des services consultatifs et des services de soutien dans les
secteurs des finances, des ressources humaines, de la vérification
et de l'évaluation, de la gestion de l'information et de la technologie
de l'information, de la planification, des services de bibliothèque
et de l'administration générale.
|
4. Plans de ressources et tableaux
financiers
i) Autorisations de dépenser pour 1997-1998 - Partie
II du Budget des dépenses
Besoins financiers par autorisation
Crédits
|
(en milliers de dollars)
|
Budget principal
1997-98
|
Budget principal
1996-1997
|
|
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes
|
|
|
75
|
Dépenses du Programme
|
-
|
-
|
(L)
|
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés
|
3 769
|
3 271
|
|
Total de l'organisme
|
3 769
|
3 271
|
Crédits - Libellé et sommes demandées
Crédits
|
(dollars)
|
Budget principal
1997-1998
|
|
Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes
|
|
75
|
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
- Dépenses du Programme et, aux termes du paragraphe 29.1(2) de la
Loi sur la gestion des finances publiques, autorisation de dépenser
au cours de l'année financière des recettes provenant : a)
de la fourniture de services de réglementation aux compagnies de
télécommunications en vertu du Règlement de 1995
sur les droits de télécommunications; b) des droits de
radiodiffusion et des autres activités connexes jusqu'à concurrence
des montants approuvés par le Conseil du Trésor.
|
1
|
ii) Coût net du Programme par activité ou secteur
d'activité
(en milliers de dollars)
|
Budget des dépenses principal 1997-1998
|
|
Dépenses de
fonctionnement1
|
Moins : recettes à
valoir sur le crédit
|
Total du
Budget
principal
|
Activité ou secteur d'activité
|
Radiodiffusion
|
10 036
|
8 867
|
1 169
|
Télécommunications
|
8 903
|
7 819
|
1 084
|
Haute direction
|
7 963
|
6 9792
|
984
|
Services intégrés
|
5 934
|
5 4022
|
532
|
|
32 836
|
29 067
|
3 769
|
Autres recettes et dépenses
|
Recettes portées au Trésor
|
|
|
(66 049)
|
Coût estimatif des services rendus par les autres ministères
|
|
|
18 6233
|
Coût net du Programme
|
|
|
(43 657)
|
Notes :
1 Les contributions aux régimes d'avantages sociaux des
employés sont incluses dans les dépenses de fonctionnement.
2 Les recettes provenant des droits de licences de radiodiffusion
et de télécommunications sont attribuées à ces
activités ou secteurs d'activité.
3 De ce total, 14 millions de dollars ont trait à la
réglementation du spectre de la radiodiffusion par Industrie Canada.
iii) Aperçu du Conseil
(en milliers de dollars)
|
Budget
principal
1996-1997
|
Budget
principal
1997-1998
|
Prévu
1998-1999
|
Prévu
1999-2000
|
Budget des dépenses (brut)
|
33 164
|
32 836
|
32 375
|
32 455
|
Recettes à valoir sur le crédit
|
(29 893)
|
(29 067)
|
(28 673)
|
(28 742)
|
Total du Budget des dépenses principal
|
3 271
|
3 769
|
3 702
|
3 713
|
Recettes portées au Trésor
|
(64 507)
|
(66 049)
|
(70 227)
|
(73 258)
|
Coût estimatif des services rendus par les autres ministères
|
18 263
|
18 623
|
17 983
|
17 987
|
Coût net du Conseil
|
(42 973)
|
(43 657)
|
(48 542)
|
(51 558)
|
C. Détails par secteur
d'activité
1. Radiodiffusion
Objectif
Réglementer et surveiller tous les aspects du système canadien
de radiodiffusion en vue de mettre en oeuvre la politique canadienne de
radiodiffusion énoncée à l'article 3 de la Loi sur
la radiodiffusion qui a été adoptée le 4 juin 1991.
En résumé, la politique stipule que le système doit
être, effectivement, la propriété des Canadiens et sous
leur contrôle et être composé d'éléments
publics, privés et communautaires qui devraient offrir une programmation
variée, aussi large que possible et de qualité, en offrant
à l'intention des hommes, femmes et enfants de tous âges,
intérêts et goûts, une programmation équilibrée
qui informe, enrichit et divertit. Elle stipule, en outre, que le système
devrait servir à sauvegarder, enrichir et renforcer la structure
culturelle, politique, sociale et économique du Canada et favoriser
l'épanouissement de l'expression canadienne.
La politique de réglementation pour le CRTC (paragraphe 5(2) de la
Loi sur la radiodiffusion) porte que la réglementation et la
surveillance du système canadien de radiodiffusion devraient être
souples et, à la fois, tenir compte des caractéristiques de
la radiodiffusion de langues française et anglaise, tenir compte des
préoccupations et des besoins régionaux et favoriser la fourniture
d'émissions canadiennes aux Canadiens. De plus, elles doivent pouvoir
aisément s'adapter aux progrès scientifiques et techniques.
Enfin, elles doivent tenir compte du fardeau administratif qu'elles sont
susceptibles d'imposer aux titulaires.
Environnement opérationnel et principaux objectifs/enjeux liés
à la gestion du changement
Au fur et à mesure que le Conseil prendra des mesures pour établir
sa démarche générale de réglementation de
l'implantation de la concurrence dans la distribution de radiodiffusion,
il sera confronté à une multitude de décisions en
matière d'application, d'interprétation et de règlement
de litiges. Les milliers de parties touchées devront faire la transition
d'un milieu de la distribution de radiodiffusion à accès
contrôlé à un régime de concurrence.
Les câblodistributeurs actuels, en particulier, doivent composer avec
la réalité de la concurrence à mesure que des licences
sont attribuées à de nouvelles entreprises canadiennes de
distribution par satellite de radiodiffusion directe (SRD), par systèmes
de distribution multipoint (SDM) et par ligne métallique concurrentes
(par ex., une licence d'exploitation d'une entreprise de câblodistribution
concurrente a été attribuée au début de 1996
à Vancouver). De plus, une concurrence venant de systèmes de
communication multipoint locaux (SCML) semble imminente. Le débat
sur les modalités d'accès, la meilleure façon d'assurer
une concurrence durable et la manière de tenir compte des questions
relatives à la protection des consommateurs (toujours afin de maintenir
une présence canadienne dans l'univers multicanaux et multisources
de demain) est intense et il continuera de l'être au cours de l'année
qui vient.
Résultats anticipés pour le secteur
d'activité
L'année 1997-1998 lancera au CRTC un défi qu'il connaît
bien, celui de trouver la meilleure façon de garantir que des services
canadiens intéressants et viables soient offerts dans un système
canadien de radiodiffusion qui met en oeuvre les objectifs énoncés
dans la Loi sur la radiodiffusion, tout en donnant aux Canadiens
accès à de plus en plus d'émissions d'information et
de divertissement étrangères. Les objectifs de rendement ci-dessous
doivent être envisagés dans le contexte de la nécessité,
pour le Conseil, d'établir l'équilibre entre les exigences
légitimes relatives à un choix accru et les objectifs culturels
et industriels nationaux. La plupart des objectifs exigent la collaboration
du CRTC et des industries réglementées. En 1997-1998, le CRTC
:
a) Encouragera la fourniture d'émissions typiquement canadiennes,
en :
-
préconisant une augmentation du nombre d'heures d'émissions
dramatiques, d'émissions pour enfants et d'autres émissions
de divertissement canadiennes diffusées à la télévision
aux heures de grande écoute;
-
préconisant une augmentation de la quantité d'émissions
typiquement canadiennes diffusées en général;
-
continuant de favoriser l'expansion du contenu de langue française
dans un univers multicanaux;
-
faisant en sorte que les télédiffuseurs canadiens diffusent
au moins 60 % d'émissions canadiennes au cours de l'année
de radiodiffusion et un minimum de 50 % pour la période de radiodiffusion
en soirée;
-
faisant en sorte que le système de radiodiffusion soit suffisamment
fort pour permettre aux télédiffuseurs de langue française
de continuer à respecter l'exigence minimum en matière de contenu
canadien et
-
faisant en sorte que les radiodiffuseurs canadiens diffusent au moins 30 %
de pièces de musique populaire canadiennes.
b) Fournira aux Canadiens un vaste éventail de choix d'émissions,
en :
-
encourageant une juste concurrence dans les services de radiodiffusion en
vue d'offrir aux Canadiens un choix accru à un coût
raisonnable;
-
surveillant la mise en oeuvre des services de télévision
spécialisée et payante de langues anglaise et française
approuvés dans les décisions CRTC 96-595 à 617.
L'implantation de ces services accroîtra le développement de
l'expression canadienne en offrant toute une gamme d'émissions qui
reflètent les comportements, les opinions, les idées, les valeurs
et la créativité artistique d'un point de vue canadien;
-
révisant le règlement concernant les entreprises de distribution,
pour faire en sorte que se fasse une transition ordonnée d'un monopole
à un régime de libre concurrence dans lequel tous les distributeurs
seront traités équitablement. Le nouveau règlement sera
en vigueur d'ici le début de 1998.
c) Appuiera la production d'émissions canadiennes intéressantes,
en :
-
encourageant les télédiffuseurs à remplir ou à
dépasser leurs obligations relatives aux émissions canadiennes
et, en particulier, à l'inscription à la grille-horaire
d'émissions de divertissement canadiennes aux heures de grande
écoute;
-
encourageant la mise en marché d'émissions canadiennes, tant
au pays qu'à l'échelle internationale;
-
encourageant les titulaires de réseaux de télévision
de langue anglaise et les grands télédiffuseurs à
accroître leurs dépenses annuelles au titre des émissions
canadiennes et de la diffusion d'émissions de divertissement
canadiennes;
-
faisant en sorte que les distributeurs contribuent à la création
et à la présentation d'une programmation canadienne.
d) Favorisera le développement des talents canadiens, en :
-
faisant en sorte que les titulaires de licences de radio canadiens continuent
de contribuer au moins 1,8 million de dollars par année au
développement des talents canadiens;
-
incitant les titulaires d'entreprises de programmation à contribuer
au développement des talents canadiens et à la production
d'émissions canadiennes, comme partie intégrante des blocs
d'avantages publics afférents aux changements de propriété
qui seront approuvés.
e) Aidera les Canadiens à avoir accès à tous les
avantages et à jouir du système de radiodiffusion, en :
-
continuant de surveiller les politiques, notamment les Règles du CRTC
relatives à l'accès, pour faire en sorte que les entreprises
de distribution de radiodiffusion distribuent les services de toutes les
entreprises de programmation canadiennes autorisées;
-
surveillant la fourniture d'informations locales et autre reflet local par
les télédiffuseurs et par les distributeurs, sur leurs canaux
communautaires;
-
surveillant la politique concernant la violence à la
télévision, annoncée en mars 1996, ainsi qu'un
échéancier révisé d'engagements relatifs à
la mise en oeuvre d'un système de classement des émissions
et de la technique de la puce-V, de concert avec le Groupe d'action sur la
violence à la télévision (GAVT), prévue pour
l'automne 1997;
-
faisant en sorte que tous les télédiffuseurs conventionnels
dont les recettes sont de 10 millions de dollars ou plus voient à
ce que 90 % de leurs grilles-horaires soient sous-titrées
codées d'ici la fin de la période actuelle d'application de
leurs licences et que les télédiffuseurs de langue française
augmentent chaque année le nombre d'émissions sous-titrées
codées;
-
encourageant les titulaires à mettre en oeuvre des politiques et
initiatives d'équité en matière d'emploi pour les femmes,
les autochtones, les personnes handicapées et les membres de
minorités visibles, en particulier pour ce qui est de postes
d'employés en ondes et de voix hors champ dans des messages publicitaires
produits par les stations.
f) Favorisera l'expansion d'une industrie financièrement saine,
apte à appuyer les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion,
en :
-
créant le climat de réglementation voulu pour que les industries
obtiennent un rendement raisonnable sur leurs investissement à moyen
et à long terme;
-
encourageant les stations de radio à tirer parti de la technologie
numérique;
-
aidant l'industrie à s'adapter à la convergence des
multimédias.
g) Activités opérationnelles au jour le jour :
-
traite plus de 1 800 demandes en radiodiffusion relatives aux services de
télévision, de radio, de câblodistribution, de
télévision payante et de services spécialisés,
demandes visant à obtenir l'autorisation de transférer le
contrôle effectif d'entreprises autorisées et environ 200
dépôts de tarifs d'entreprises de câblodistribution. Le
CRTC répondra aussi à quelque 50 000 appels
téléphoniques et 6 200 lettres de demande de renseignements
ou de plainte et tiendra 18 audiences publiques. Il répond
également, maintenant, au courrier électronique;
-
mettra en oeuvre un système de transmission électronique de
documents dans ses activités, au cours de l'année qui vient,
comme moyen de réduire la paperasserie et de fournir un service plus
rapide aux clients. Des formulaires électroniques de demandes pour
la radio seront bientôt disponibles.
2.
Télécommunications
Objectif
L'objectif en télécommunications, qui découle directement
de la Loi sur les télécommunications, consiste à
réglementer les systèmes de télécommunications
au Canada, en équilibrant les intérêts des consommateurs
et ceux des entreprises de télécommunications canadiennes en
vue de la mise en oeuvre des objectifs de la politique publique établie
par le Parlement. Les objectifs de la politique de télécommunications
sont les suivants :
-
favoriser le développement ordonné des
télécommunications partout au Canada en un système qui
contribue à sauvegarder, enrichir et renforcer la structure sociale
et économique du Canada et de ses régions;
-
permettre l'accès aux Canadiens dans toutes les régions --
rurales ou urbaines -- du Canada à des services de
télécommunication sûrs, abordables et de qualité;
-
accroître l'efficacité et la compétitivité, sur
les plans national et international, des télécommunications
canadiennes;
-
promouvoir l'accession à la propriété des entreprises
canadiennes, et à leur contrôle, par des Canadiens;
-
promouvoir l'utilisation d'installations de transmission canadiennes pour
les télécommunications à l'intérieur du Canada
et à destination ou en provenance de l'étranger;
-
favoriser le libre jeu du marché en ce qui concerne la fourniture
de services de télécommunication et assurer l'efficacité
de la réglementation, dans le cas où celle-ci est
nécessaire;
-
stimuler la recherche et le développement au Canada dans le domaine
des télécommunications ainsi que l'innovation en ce qui touche
la fourniture de services dans ce domaine;
-
satisfaire les exigences économiques et sociales des usagers des services
de télécommunication;
-
contribuer à la protection de la vie privée des personnes.
Environnement opérationnel et principaux objectifs/enjeux liés
à la gestion du changement
Politique de concurrence et convergence
La plus importante percée, ces dernières années, a
été l'application de la technologie numérique dans
l'industrie des télécommunications, profitant de l'évolution
rapide des techniques informatiques dans l'équipement de commutation,
les systèmes de transmission interurbains et les liaisons de fibres
optiques. La convergence des techniques de télécommunications
a entraîné de profonds changements dans l'industrie. Les entreprises
de câblodistribution ont commencé à accéder au
marché des télécommunications dans des niches qui leur
permettent d'exploiter leurs réseaux numériques. Il tarde
déjà aux compagnies de téléphone d'accéder
aux marchés de la câblodistribution et des multimédias.
Elles ont commencé à offrir leurs propres services Internet
et autres services à large bande et elles se préparent en vue
de la libre concurrence avec les entreprises de câblodistribution.
Le Conseil a jugé que les compagnies dont le marché principal
est la radiodiffusion (notamment les câblodistributeurs) sont, dans
certaines circonstances, des entreprises canadiennes de
télécommunications lorsqu'elles offrent des services dans ce
domaine. Ainsi, ces compagnies sont également assujetties à
la réglementation en vertu de la Loi sur les
télécommunications pour ce qui est des services de
télécommunications qu'elles offrent. Il existe environ 1 600
entreprises de câblodistribution au Canada (variant de très
petites à de grosses entreprises comme Rogers Cablesystems,
Vidéotron et Cogéco) qui, à l'heure actuelle, offrent
ou pourraient offrir des services d'accès à Internet, ainsi
que d'autres services de télécommunications comme des services
de contrôle de systèmes d'alarme.
Dans son rapport au gouvernement sur la convergence (mai 1995), le Conseil
a établi les modalités en vertu desquelles il s'attendrait
à gérer la transition vers l'accès des compagnies de
téléphone aux marchés des entreprises de
câblodistribution et vice-versa. Le Conseil a recours à diverses
méthodes pour établir les modalités visées dans
le rapport sur la convergence de mai 1995, par exemple, l'instance en vue
d'adopter des règles relatives au dégroupement des composantes
locales et à l'entrée en concurrence dans le marché
des services téléphoniques locaux, annoncée dans l'avis
public Télécom CRTC 95-36.
L'implantation de la concurrence dans l'industrie a débuté
aux États-Unis en 1968. Au Canada, la première mesure visant
à implanter la concurrence a été prise en 1978, lorsque
le CRTC a rendu une décision marquante dans le secteur des communications
radiotéléphoniques mobiles, que la Cour suprême devait
éventuellement confirmer. Une série de décisions
pro-concurrence ont suivi, notamment celle d'autoriser la concurrence dans
l'interurbain. Il en est résulté l'entrée sur le
marché de l'interurbain de nombreuses entreprises, grandes et petites,
qui ont soutiré aux compagnies titulaires membres de Stentor une part
de marché d'environ 25 %. Chose tout aussi importante, le Conseil
tient actuellement une instance visant à établir les règles
de l'entrée en concurrence dans la fourniture de services
téléphoniques locaux.
Réforme de la réglementation
Le Conseil a pris conscience de l'importance de s'adapter aux nouvelles
réalités du marché et, en septembre 1994, il a rendu
une décision marquante (la décision 94-19) dans laquelle il
apportait d'importants changements au cadre de réglementation qui
s'appliquerait à l'industrie, principalement les compagnies de
téléphone titulaires. Essentiellement, le nouveau cadre
prévoit un marché en régime de libre concurrence, y
compris pour le service téléphonique local, et apporte une
série de réformes qui sont actuellement en voie de mise en
oeuvre.
D'autres réformes ont récemment été apportées,
notamment la déréglementation de nombreux services concurrentiels,
de nouvelles démarches pour ce qui est de la tenue d'audiences et
de nouvelles méthodes de règlement de litiges relatifs à
la concurrence dont le nombre ne cesse de croître.
Résultats anticipés en
télécommunications
Le rôle crucial d'agent économique que les
télécommunications jouent au Canada continuera de grandir.
La mondialisation croissante, l'évolution rapide de la technologie,
des services et de la structure de l'industrie et l'importance d'assurer
une concurrence durable posent des défis stratégiques. En vertu
de la Loi sur les télécommunications, le Conseil doit
continuer à adapter la réglementation des
télécommunications au Canada de manière à ce
qu'il puisse contribuer à l'établissement d'une infrastructure
publique moderne qui saura satisfaire les besoins d'information et de
communications des Canadiens à l'aube du prochain siècle, dans
le contexte d'une économie mondiale axée sur l'information
et les connaissances. L'établissement de la concurrence dans les
marchés des télécommunications canadiens va bon train
et a sensiblement augmenté la charge de travail du Conseil de même
que la complexité des questions dont celui-ci est saisi.
Le Conseil prendra des dispositions pour qu'un nouveau cadre de
réglementation soit mis en place d'ici 1998. Fort de son expérience
d'implantation de la concurrence dans les marchés des services
téléphoniques publics interurbains et autres, le Conseil
prévoit que l'ouverture des marchés des services locaux à
la concurrence lui occasionnera beaucoup de travail supplémentaire
pour au moins deux à trois ans, en particulier pour ce qui est de
régler des questions sur le plan de la concurrence et d'ordre technique.
En 1997-1998, le Conseil :
-
favorisera et encouragera l'entrée économique et la concurrence
dans les marchés des services locaux. En particulier, le Conseil
facilitera l'implantation de la concurrence dans le marché des services
de télécommunications locaux.
Un des principaux éléments des mesures de réformes comporte
une série de rajustements des tarifs applicables aux services
téléphoniques locaux, de manière à rapprocher
les prix de leurs vrais coûts -- réduisant ainsi les subventions
artificielles du service local de résidence qui compliquent l'implantation
de la concurrence dans le marché des services locaux. Le Conseil stimulera
une concurrence réelle dans le marché de la téléphonie
locale, notamment la co-implantation, l'interconnexion, la
transférabilité des numéros et le dégroupement
(le dégroupement s'entend de l'exigence selon laquelle les compagnies
de téléphone locales titulaires doivent offrir aux taux
tarifés les composantes de leurs installations locales dont les
concurrents auraient besoin pour accéder réellement au marché
de la téléphonie locale). La résolution des questions
relatives à la concurrence dans les services locaux est une condition
préalable à tous les aspects de l'autoroute de l'information.
On prévoit que, d'ici la fin de 1998, plusieurs entreprises commenceront
à offrir des services locaux en concurrence avec les compagnies membres
de Stentor.
-
accroîtra les incitations aux améliorations de la
productivité et à l'innovation et supprimera tout incitatif
à la surcapitalisation et à l'interfinancement.
Un des principaux changements au futur cadre de réglementation est
l'implantation d'un régime de plafonnement des prix qui remplacera
la méthode classique de réglementation des compagnies de
téléphone, fondée sur les revenus, par une démarche
axée sur les prix, ce qui leur donnera plus de latitude pour établir
le prix de services particuliers et bénéficier
d'améliorations de la productivité. Le régime de
plafonnement des prix est déjà en vigueur chez des organismes
de réglementation étrangers, et le Conseil estime qu'il pourrait
profiter dans une certaine mesure de la connaissance de ces
résultats.
-
facilitera la concurrence en établissant un cadre de
réglementation, dans le contexte de la convergence.
Le Conseil tiendra une instance en vue de régler les questions relatives
à la réglementation des compagnies de câblodistribution
dans leur rôle d'entreprises de télécommunications
canadiennes. Cette instance portera sur diverses questions, notamment
l'accès, l'abstention et les garanties sur le plan de la
concurrence.
-
continuera de réduire les exigences réglementaires,
de sorte que ses ressources soient utilisées de manière plus
efficace. On aura davantage recours au règlement de litiges réactif,
ce qui réduira les jeux de la réglementation.
-
continuera de rationaliser les procédures de réglementation,
là où la structure changeante de l'industrie le justifie.
-
continuera d'encourager la transmission électronique de documents
dans ses activités en télécommunications (en vigueur
depuis le 1er janvier 1996), comme moyen de réduire la
paperasserie et de fournir un service plus rapide aux clients.
-
pour ce qui est de ses activités opérationnelles au jour
le jour, traitera quelque 1 700 tarifs et autres requêtes et ententes,
répondra à quelque 25 000 plaintes et demandes de renseignements
d'abonnés et de concurrents, tiendra quatre audiences publiques, publiera
environ 1 500 ordonnances de télécommunications et traitera
14 000 transmissions électroniques de documents. Il restera encore
beaucoup de travail à accomplir en ce qui à trait à
la mise en oeuvre des composantes du nouveau cadre de réglementation.
Le Conseil prévoit qu'il devra consacrer, de façon continue,
d'importantes ressources afin que cette nouvelle forme de réglementation
convienne au milieu des télécommunications canadien.
3. Haute direction
Objectif
Assurer l'encadrement opérationnel du processus décisionnel
visant à régler les demandes dans le cadre des objectifs
énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion, la Loi
sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes, la Loi sur les télécommunications et
d'autres lois connexes.
Description
L'activité Haute direction regroupe les membres du Conseil, les bureaux
de direction, le contentieux et les services d'information et d'administration
qui soutiennent le Conseil, ainsi que les activités de quatre bureaux
régionaux.
Bureaux de direction
|
Il s'agit du cabinet de la Présidente et du bureau du Secrétaire
général.
|
Membres du Conseil
|
Le Conseil en radiodiffusion se compose d'un maximum de 19 membres nommés
dont au plus 13 sont désignés membres à « temps
plein » et au plus 6 sont désignés membres à
« temps partiel ». En télécommunications,
le Conseil se compose exclusivement des 13 membres à « temps
plein ».
|
Contentieux
|
Donne des avis juridiques spécialisés sur l'interprétation
et l'application de la Loi sur le CRTC, de la Loi sur la
radiodiffusion, de la Loi sur les télécommunications
et les instruments législatifs pris en vertu de ces lois, ainsi
que sur d'autres lois pertinentes des gouvernements fédéral
et provinciaux. Les avocats du CRTC donnent leur avis sur des questions de
procédure en plus de mener les interrogatoires et les
contre-interrogatoires lors des audiences publiques et de représenter
le Conseil lors de procès.
|
Affaires publiques
|
Est responsable de toutes les relations avec les médias, le public
et le gouvernement ainsi que des communications internes au sein de
l'administration centrale du Conseil et dans les régions.
|
Opérations du Secrétariat
|
Chargé de fournir des services administratifs aux réunions
des membres et aux comités du Conseil.
|
Bureaux régionaux
|
Les bureaux à Vancouver, à Winnipeg, à Montréal
et à Halifax assurent un lien plus étroit avec le public des
régions. Le gouverneur en conseil a désigné un membre
du Conseil comme conseiller en résidence affecté à chacun
de ces bureaux. En outre, des conseillers régionaux résident
à Toronto et à Edmonton.
|
Résultats anticipés
-
assurer un processus décisionnel efficace en rendant des décisions
justes, opportunes et objectives;
-
contribuer au processus décisionnel efficace du CRTC en fournissant
des avis juridiques spécialisés opportuns;
-
contribuer à la gestion juste et transparente du processus de
réglementation public en fournissant des services administratifs
opportuns;
-
faciliter la communication avec le public, les médias et les parties
intéressées canadiens en fournissant des services et des produits
de qualité.
4. Services intégrés
Objectif
Fournir des services abordables, accessibles et souples qui répondent
aux besoins opérationnels du CRTC et assurer l'administration et
l'exécution des politiques et directives générales du
gouvernement.
Description
Cette activité fournit des services de consultation et de soutien
dans le secteur des finances, des ressources humaines, des services
intégrés et de l'examen, de la gestion de l'information et
de l'informatique, de la bibliothèque et de l'administration
générale.
Résultats anticipés
-
fournir une gestion et des rapports financiers exacts et opportuns;
-
fournir des services de ressources humaines pertinents;
-
fournir une gestion de l'information et un soutien informatique économiques
et opportuns;
-
procéder à des examen de gestion et rédiger des documents
de planification pertinents qui contribueront à l'efficacité
et à l'efficience de l'organisation;
-
fournir des services de bibliothèque et d'administration adéquats.
5. Plans financiers comparatifs par secteur
d'activité
Dépenses prévues
(en milliers de dollars)
|
Budget principal1
1996-1997
|
Budget principal
1997-1998
|
Prévu
1998-1999
|
Prévu
1999-2000
|
Activité ou secteur d'activité
|
Radiodiffusion
|
10 399
|
10 036
|
9 860
|
9 883
|
Télécommunications
|
8 718
|
8 903
|
8 786
|
8 803
|
Haute direction
|
7 577
|
7 963
|
7 846
|
7 870
|
Services intégrés
|
6 470
|
5 934
|
5 883
|
5 899
|
TOTAL
|
33 164
|
32 836
|
32 375
|
32 455
|
1 Ne reflète pas les budgets des dépenses
supplémentaires.
A. Sommaire
-
Le Conseil encourage le développement d'émissions canadiennes
et continue d'offrir un choix accru aux téléspectateurs canadiens
en leur donnant accès à un éventail plus diversifié
d'émissions de télévision. Le nombre de services de
télévision et de programmation a augmenté; et l'écoute
d'émissions de télévision canadiennes a également
augmenté au cours des 10 dernières années.
-
Le coût du service téléphonique (mesuré par
l'« indice des prix du téléphone », une
composante de l'Indice des prix à la consommation de Statistique Canada)
est inférieur à l'Indice des prix à la consommation
depuis une décennie. En outre, l'accès au service
téléphonique, déjà élevé, a
légèrement augmenté au cours de la même
période.
-
Le Conseil répond aux changements dramatiques dans le milieu des
communications. En 1995-1996, il a tenu une audience publique et publié
un rapport intitulé Concurrence et culture sur l'autoroute canadienne
de l'information : Gestion des réalités de transition,
dans lequel il a proposé des mécanismes destinés à
supprimer les obstacles à la concurrence ainsi que des garanties contre
les pratiques anticoncurrentielles.
-
Suite à ce rapport, le Conseil a poursuivi son travail d'examen du
cadre de réglementation des télécommunications. Il s'est
abstenu de réglementer de nombreux services dans les cas où
il était convaincu que les forces du marché le justifiaient
et il a publié plusieurs avis publics visant à régler
des questions en vue de la concurrence dans les services locaux.
-
Le Conseil a aussi publié une décision de fond visant à
établir des règles équitables d'accès aux entreprises
de distribution pour les services de programmation, afin de pouvoir autoriser
de nouveaux services vidéo.
-
Le Conseil a mis en place divers mécanismes novateurs destinés
à rationaliser le processus de réglementation.
-
Le 1er janvier 1996, le Conseil a implanté un système
de transmission et de distribution électroniques de documents pour
les entreprises de télécommunications, en vue d'accroître
l'efficacité de ses activités.
B. Vue d'ensemble
1. Rendement par rapport aux stratégies
clés
Le Conseil a lancé diverses initiatives qui transcendent les secteurs
d'activité. La présente section vise à rendre compte
des résultats de ces initiatives.
Le Conseil se doit d'assurer une concurrence juste et durable dans un
marché ordonné, dans un environnement façonné
par la convergence de la technologie que les industries de la
câblodistribution et du téléphone utilisent entre autres
pour la fourniture de services d'information ainsi que par l'avènement
de nouvelles techniques de distribution de services de radiodiffusion au
foyer. En 1995-1996, le Conseil a tenu une audience publique et publié
un rapport intitulé Concurrence et culture sur l'autoroute
canadienne de l'information : Gestion des réalités de
transition. Depuis la publication de ce rapport, il y a 16 mois,
le Conseil a accompli ce qui suit :
Tableau 1 : Instances reliées au rapport de 1995 sur la
convergence
|
Loi sur les télécommunications
|
Loi sur la radiodiffusion
|
1994
|
Examen du cadre de réglementation, Déc. 94-19
|
|
1995
|
Co-implantation, A.P. 95-13, Déc. début 1997
|
|
Mai 1995
|
Publication du rapport sur la convergence
|
|
« Concurrence locale », A.P. 95-36
Interconnexion/Dégroupement, Déc. mi-1997
|
|
|
Transférabilité des numéros locaux, A.P. 95-37, Essai
mi-1997
|
|
1996
|
|
Règles relatives à l'accès, A.P. 96-60
Exemptions, A.P. 96-59
|
|
Élaboration d'interfaces entre les entreprises, A.P. 96-28, Déc.
mi-1997
|
|
|
Tarifs pour les établissements d'enseignement et de services de
santé, Déc. 96-9
|
|
|
|
Règlement sur la distribution de radiodiffusion, Aud. 7 oct. 1996,
A.P. début 1977. Règl. début 1998
|
1997
|
|
Substitution de signaux non identiques, Aud. mi-1997
|
1998
|
Les compagnies de téléphone peuvent accéder au
marché de la distribution de radiodiffusion
|
Aud. - Audience publique A.P. = Avis public Déc.
= Décision Règl. = Règlement
Dans le rapport sur la convergence, le Conseil a déclaré que
la nécessité d'établir des conditions à une
concurrence réelle dans le marché de la téléphonie
locale est une condition préalable fondamentale à la concurrence
dans tous les marchés sur l'autoroute de l'information. Le processus
a été amorcé par la décision sur l'examen
du cadre de réglementation en 1994. Un autre pas a été
franchi lorsque le Conseil a publié son avis public sur la
co-implantation en mars 1995, en vue de faciliter la concurrence
en donnant aux concurrents l'option d'acheminer leur trafic aux commutateurs
locaux sur des installations louées ou possédées. Le
Conseil a ensuite publié des avis publics sur l'interconnexion
et le dégroupement des composantes réseau et la
transférabilité des numéros locaux en
juillet 1995. Les deux visaient à promouvoir davantage une concurrence
réelle dans le marché de la téléphonie locale.
L'élaboration de règles relatives à l'accès
constituait un autre élément du casse-tête. Le Conseil
avait décidé de ne pas attribuer de licences à des
affiliées d'entreprises de câblodistribution pour de nouveaux
services de programmation tant que des règles visant à garantir
un accès équitable aux entreprises de distribution n'auraient
pas été mises en place. Une audience publique a eu lieu en
février 1996, et une décision de fond, axée sur le principe
voulant que les entreprises de distribution doivent distribuer les services
de toutes les entreprises de programmation canadiennes autorisées
qui conviennent à leurs marchés, a été publiée
en avril.
Le Conseil a également déclaré que les entreprises
de distribution, indépendamment de la technologie, doivent fonctionner
selon des règles semblables, dans toute la mesure du possible. Il
tient actuellement une instance en vue d'élaborer un règlement
exhaustif qui s'appliquerait à toutes les entreprises de distribution
à large bande, par abonnement, peu importe qu'elles utilisent les
techniques de distribution par ligne métallique, par satellite, ou
sans fil. Le volet administratif de cette instance est achevé, l'audience
avec comparution a eu lieu en octobre 1996, et le nouveau règlement
devrait être en vigueur au début de 1998.
Ces deux importantes instances étaient fondamentales pour l'implantation
d'une concurrence accrue et durable dans le secteur de la distribution de
radiodiffusion tout en continuant d'appuyer et d'encourager la production
et la distribution généralisée d'émissions à
contenu culturel canadien. D'autres activités visaient à promouvoir
la concurrence dans le secteur de la distribution de radiodiffusion, notamment
l'attribution d'une licence à une entreprise d'exploitation d'un
système de distribution multipoint (SDM) régional, à
deux entreprises nationales de distribution par satellite de radiodiffusion
directe (SRD) et à une filiale d'une compagnie de
téléphone pour fournir un service de
câblodistribution dans le Grand Nord. Le Conseil a aussi attribué
une licence à une entreprise de câblodistribution concurrente
(Pacific Place Cable Ltd.) en vue de desservir un secteur de Vancouver.
Le Conseil a également déclaré qu'il examinerait la
possibilité de recourir à la substitution de signaux non identiques
comme moyen de protéger les droits d'émission des radiodiffuseurs.
Cette question sera examinée en 1997. Les télédiffuseurs
canadiens peuvent actuellement se prévaloir de dispositions
réglementaires exigeant la substitution de signaux identiques. Ces
dispositions exigent généralement que les distributeurs substituent
les signaux des télédiffuseurs locaux à ceux d'autres
stations lorsque les stations locale et non locale diffusent la même
émission au même moment. Il en résulte une augmentation
de l'auditoire et de la publicité pour la station locale, ce qui vaut
des recettes supplémentaires au radiodiffuseur local. Les radiodiffuseurs
ont récemment proposé d'autres méthodes qui pourraient
être adoptées pour protéger les droits d'émissions
qu'ils ont acquis. L'une d'elles serait la substitution de signaux
« non identiques » . Selon cette proposition, le
radiodiffuseur qui détient les droits locaux pour une émission
pourrait demander la substitution de cette émission même si
elle n'est pas diffusée en même temps sur une station locale
et une station non locale. D'autres suggestions ont également
été formulées.
Sur le plan des services de programmation, le Conseil a attribué des
licences à 22 nouveaux services spécialisés et
à un nouveau service de télévision à la carte
de sports/spéciaux afin de renforcer la présence canadienne
dans un univers multicanaux. Le Conseil a aussi lancé un appel de
demandes de licences en vue de fournir des services de vidéo sur
demande. Une audience publique aura lieu au cours du premier semestre
de 1997.
En juin 1995, le Conseil a rendu une décision dans laquelle il a
établi les tarifs et les modalités applicables à
l'accès à des installations par les entreprises de
télécommunications et de câblodistribution et à
leur mise en place sur des structures de soutènement appartenant aux
compagnies de téléphone réglementées. Plus tard
en 1995, le Conseil a publié sa décision sur la
« base tarifaire partagée », qui portait sur
diverses questions, notamment les coûts et la méthode
d'établissement du prix de revient. Dans cette décision, le
Conseil a aussi établi sa démarche d'attribution des
investissements des compagnies de téléphone dans l'infrastructure
à large bande.
En outre, le Conseil s'est abstenu de réglementer de nombreux
services dans les cas où il était convaincu que les forces
du marchés le justifiaient. Par exemple, il ne réglemente plus
un grand nombre des services offerts par des entreprises non dominantes.
D'autres instances en télécommunications avaient trait à
la convergence, notamment celle qui a abouti à la décision
du Conseil sur la réglementation des entreprises de distribution
de radiodiffusion qui fournissent des services hors programmation (la
décision 96-1) en janvier 1996. Ces entreprises sont du ressort
du Conseil en vertu de la Loi sur les télécommunications,
dans certaines circonstances. Comme conséquence, les entreprises de
câblodistribution doivent fournir aux tiers l'accès à
leurs entreprises de distribution sans discrimination, afin de permettre
à d'autres d'offrir des services hors programmation. Le Conseil a
rendu plusieurs décisions visant à appliquer la décision
96-1.
2. Technologie et normes de
service
Transmission et distribution électroniques de documents
Depuis qu'il a mis en place son système de transmission et de distribution
électroniques de documents pour ses activités en
télécommunications, le 1er janvier 1996, le Conseil
a reçu une réaction massive des entreprises de
télécommunications et autres utilisateurs. Au cours des sept
premiers mois, 40 utilisateurs, y compris toutes les grandes compagnies de
téléphone, ont opté pour des communications
électroniques avec le Conseil. Celui-ci a déjà reçu
71 000 pages de documents par l'autoroute de l'information et il distribue
84 % de ses ordonnances, avis et décisions en
télécommunications par voie électronique, au lieu
d'imprimés par la poste.
Normes de service
Le Conseil a entrepris un vaste exercice destiné à établir
des normes de service pour tous ses grands secteurs d'activité. Jusqu'ici,
la rationalisation réelle des méthodes de réponse à
la correspondance et aux plaintes dans le secteur radiodiffusion s'est
révélée fructueuse. L'année dernière,
le Conseil a réussi à réduire de deux à trois
semaines son délai de réponse à 80 % des plaintes
ou demandes de renseignements. Pour la plupart des demandes de renseignements
ou plaintes (80 % des cinq à six mille qu'il reçoit chaque
année), le Conseil s'est engagé à donner une première
réponse significative dans les 48 heures. Cette norme de service est
respectée.
À l'interne, la Division des services informatiques et la Division
des ressources humaines ont mis en place des normes de service; ces initiatives
ont été toutes deux fructueuses. Les gestionnaires des Services
informatiques produisent des rapports réguliers sur le respect de
leurs normes et ils se servent de l'information pour améliorer la
fourniture du service. La plupart des demandes de service sont traitées
dans les 72 heures (74 %), et moins de 7 % exigent un délai
négocié de plus d'une semaine.
3. Le point sur l'Examen des
programmes
Mise en oeuvre de l'Examen des programmes I
Les réductions apportées dans le cadre de l'Examen des programmes
I totalisent 2,9 millions de dollars, dont 1,9 million de dollars sont venus
de réductions d'ETP et 0,7 million de dollars, des Services informatiques.
Réductions requises - ETP
Radiodiffusion
25
Haute direction
10
Services intégrés
7
42 = 1,9
million de dollars
Le Conseil a réussi à réaliser des réductions
de l'Examen des programmes I surtout par des coupures de personnel. Il a
largement consulté les employés et les représentants
syndicaux. Les plans de carrière ont été examinés
par rapport aux exigences organisationnelles, et la direction a réussi
à obtenir des réponses positives pour la quasi-totalité
des départs planifiés pour les niveaux de l'Examen des programmes
I de 1998-1999. Il importe de souligner que le rajustement de l'effectif
n'a entraîné aucune réduction des groupes
sous-représentés ou de notre profil des employés aux
fins des Langues officielles. C'est au cours de l'exercice 1995-1996 que
le Conseil a procédé au plus grand nombre de coupures; ainsi,
au 1er avril 1996, le Conseil a réduit à 422 ETP
les 450 qui étaient autorisés. De fait, 30 des 42 postes ont
été éliminés en 1995-1996, cinq ont été
abolis cette année et les sept autres le seront d'ici le 31 mars 1998.
C. Détails par secteur d'activité
1. Radiodiffusion
Le CRTC a recours à divers mécanismes pour évaluer
l'efficacité de ses politiques et règlements, ainsi que le
rendement des compagnies qu'il réglemente.
En radiodiffusion, il s'agit de :
-
l'analyse des renseignements sur les émissions et des données
financières présentées chaque année, afin d'assurer
la conformité avec les exigences en matière de contenu canadien
et autres;
-
le processus d'examen public afférent à l'attribution, à
la modification et au renouvellement de toutes les licences;
-
la tenue d'audiences sur des questions de fond, dans le cadre desquelles
les parties intéressées sont invitées à formuler
des observations sur les dispositions réglementaires actuelles et
à proposer des modifications à ces dispositions en vue d'atteindre
les divers objectifs énoncés dans la Loi sur la
radiodiffusion.
Voici les résultats concernant les objectifs à moyen terme
du Conseil dans le secteur de la radiodiffusion.
a) Diffusion d'émissions typiquement canadiennes
-
Dans la plupart des marchés de la télévision, le nombre
et la diversité des émissions de télévision
canadiennes offertes aux téléspectateurs ont fortement
augmenté au cours des 15 dernières années. En 1981,
par exemple, la plupart des ménages dans les grands et moyens centres
urbains pouvaient syntoniser de 10 à 15 canaux de télévision
canadiens. En 1995, 35 à 40 canaux étaient disponibles.
-
Au cours de 1995-1996, le Conseil a poursuivi diverses activités visant
à assurer la diffusion d'émissions typiquement canadiennes.
Dans ses décisions relatives aux demandes de renouvellement de licences
pendant cette période, le Conseil s'est déclaré convaincu
que les télédiffuseurs canadiens avaient atteint ou
dépassé l'exigence minimum de 60 % d'émissions
canadiennes durant l'année de radiodiffusion.
Le Conseil a, dans l'avis public CRTC 1995-48, établi une démarche
qui donnait aux stations de télévision privées
conventionnelles de langue anglaise au Canada (qui gagnent plus de 10 millions
de dollars en recettes de publicité et paiements de réseau
annuels) le maximum de latitude pour ce qui est de s'acquitter de leurs
responsabilités en vertu de la Loi sur la radiodiffusion. Les
titulaires avaient l'occasion d'accepter le maintien de la condition de licence
qui exigeait des « dépenses » au titre
d'émissions canadiennes (Option « A »), ou une
condition de licence exigeant un nombre minimum d'heures de diffusion
d'émissions de divertissement canadiennes au cours de la période
de radiodiffusion en soirée (Option « B »).
b) Fourniture aux Canadiens d'un vaste éventail de choix
d'émissions :
-
La majorité des Canadiens jouissent actuellement d'un bien plus grand
choix d'émissions de télévision qu'il y a 15 ans. En
1981, par exemple, la plupart des ménages dans les grands et moyens
centres urbains pouvaient syntoniser de 15 à 20 canaux de
télévision, canadiens et étrangers. En 1995, 50 à
60 canaux étaient disponibles.
-
En 1995-1996 et au cours du présent exercice, le Conseil a continué
à garantir un choix accru aux téléspectateurs canadiens.
Le 4 septembre 1996, il a, dans les décisions 95-595 à 617,
approuvé 22 services spécialisés canadiens de haute
qualité et un nouveau service de télévision à
la carte de sports/spéciaux. Ces services sont axés, entre
autres choses, sur les manchettes, la comédie, l'histoire, la science
fiction, les sports régionaux, les émissions éducatives
et en langue ethnique, les émissions d'animation et les émissions
pour enfants d'âge préscolaire. Ils favoriseront l'élaboration
d'émissions originales, aideront à refléter les talents
et les idées canadiens et offriront des occasions de renforcer la
collectivité créatrice et l'identité culturelle dans
un milieu de plus en plus concurrentiel.
c) Production d'émissions canadiennes intéressantes
:
-
Dans l'ensemble, l'écoute d'émissions canadiennes a augmenté
de 36,8 % en 1986 à 41,3 % en 1995.
-
L'écoute d'émissions canadiennes sur les stations de langue
anglaise est passée de 28,2 % en 1986 à 30 % in 1995.
-
L'écoute d'émissions canadiennes sur les stations de langue
française est passée de 64,5 % à 76,7 % entre
1986 et 1995.
-
En 1995-1996 et au cours du présent exercice, le Conseil a pris d'autres
mesures pour promouvoir la production d'émissions canadiennes
intéressantes. Lorsqu'il a approuvé les demandes de nouveaux
services spécialisés, dans les décisions CRTC 96-596
à 617, le Conseil a inclus, comme « condition de licence »
pour ces services : l'accès garanti à la distribution pour
septembre 1997; un montant en dollars à engager au cours de
la deuxième année; et, pour chaque année subséquente,
un pourcentage des recettes brutes de l'année de radiodiffusion
précédente à consacrer à des émissions
canadiennes. Dans le cas des services dont l'accès est garanti au
plus tard en septembre 1999, l'exigence est un pourcentage à compter
de la troisième année d'exploitation. Ce pourcentage varie
de 15 % à 54 % pour la plupart des services approuvés.
En 1995-1996, les titulaires de services spécialisés et de
télévision payante en exploitation ont contribué quelque
238 millions de dollars à la production indépendante
d'émissions canadiennes.
-
Le Conseil exige que les titulaires de services de télévision
à la carte distribués par satellite de radiodiffusion directe
(SRD) contribuent un minimum de 5 % de leurs recettes brutes annuelles
à l'élaboration et à la production d'émissions
canadiennes. Certains services ont été autorisés, mais
aucun n'est encore en exploitation.
-
Les dépenses que les titulaires de services de télévision
privés conventionnels ont consacrées aux émissions
canadiennes ont totalisé 474 millions de dollars en 1995.
-
Le Fonds de production de la câblodistribution a recueilli 39 millions
de dollars des entreprises de câblodistribution au cours de sa
première année d'exploitation (1995). Une somme
supplémentaire de 45 millions de dollars est prévue d'ici la
fin de 1996. Le Fonds prévoit recueillir 300 millions de dollars sur
cinq ans.
-
Ces dernières années, le nombre d'installations de radiodiffusion
et le volume d'affaires qu'elles produisent ont constamment augmenté.
Les Canadiens jouissent actuellement de l'un des niveaux les plus
élevés d'accessibilité à des services de radio
et de télévision au monde. Le tableau 2 illustre la croissance
des entreprises de radiodiffusion de 1991 à 1996.
Tableau 2 : Croissance des entreprises de radiodiffusion et de
câblodistribution (1991-1996)
|
31 mars 1996
|
31 août 1995
|
31 mars 1992
|
31 août 1991
|
|
Nombre de stations/
systèmes autorisés
|
Recettes en millions de dollars
|
Nombre de stations/ systèmes autorisés
|
Recettes en millions de dollars
|
Radio AM
|
|
335
|
|
442
|
-Source
|
350
|
|
377
|
|
-Réémettrice
|
247
|
|
293
|
|
Radio FM
|
|
447
|
|
312
|
-Source
|
467
|
|
333
|
|
-Réémettrice
|
711
|
|
677
|
|
Télévision
|
|
1 576
|
|
1 374
|
-Source
|
137
|
|
127
|
|
-Réémettrice
|
1 341
|
|
1 319
|
|
Câblodistribution1
|
2 011
|
2 206
|
2 082
|
1 643
|
Réseaux et autres2 entreprises de radiodiffusion
|
375
|
988
|
248
|
727
|
Total
|
5 639
|
5 552
|
5 456
|
4 498
|
1 Sans les paiements d'affiliation aux titulaires de services
de télévision payante et d'émissions
spécialisées.
2 Comprend les services de télévision payante et
d'émissions spécialisées, la SRC, la Cancom et les autres
réseaux.
d) Développement des talents canadiens :
-
Les titulaires de licences de radio canadiens ont contribué un minimum
de 1,8 million de dollars à de tierces parties au titre du
développement des talents canadiens en 1995. Il y a lieu de noter
que, le 15 novembre 1996, le gouverneur en conseil a demandé au Conseil
de réexaminer sa démarche à l'égard du
développement des talents canadiens.
-
Les titulaires de licences de télévision canadiens ont
consacré près de 2,5 millions de dollars à
l'élaboration de scénarios et de concepts en 1995.
-
Les titulaires de licences de télévision privée ont
consacré 70 millions de dollars à l'acquisition d'émissions
canadiennes indépendantes en 1995.
-
Les dispositions réglementaires relatives au contenu canadien ont
créé une demande pour des émissions canadiennes, ce
qui favorise encore plus le développement de l'industrie canadienne
en fait de compétences, de capacités et de talents, ainsi que
l'établissement de solides maisons de production indépendantes,
notamment Alliance Communications Corporation, l'Atlantis Communications
Inc., le Groupe Cinar et Paragon International.
-
Les incidences du secteur de la production canadienne indépendante
sur l'économie sont passées de 385 millions de dollars en 1985
à 2,2 milliards de dollars en 1995.
-
Dans tous les secteurs de la production de films et d'émissions de
télévision, l'emploi a augmenté de près de
100 %, soit de 15 000 emplois en 1991 à plus de 30 000 en 1995.
e) Accès à tous les avantages et jouissance du système
de radiodiffusion :
-
Les câblodistributeurs ont contribué 5 % de la partie de
base de leurs recettes annuelles à la création et au maintien
d'un canal communautaire.
-
Le Conseil a annoncé sa « Politique sur la violence dans
les émissions de télévision » dans l'avis
public CRTC 1996-36. La politique vise à protéger les enfants
des effets nocifs des émissions violentes. Un système de
contrôle parental dans l'ensemble de l'industrie sera lancé
pour l'automne 1997. D'abord prévue pour septembre 1996, la date de
lancement a été révisée par le Groupe d'action
sur la violence à la télévision (le GAVT). Le nouvel
échéancier donnera plus de temps pour d'autres consultations
avec les groupes anti-violence et permettra à l'industrie de perfectionner
la technique de la puce-V et d'encoder les émissions qu'elle diffuse
conformément au système de classement que le GAVT est en voie
d'élaborer.
-
Les titulaires de télévision canadiens ont augmenté
la quantité d'émissions sous-titrées codées offertes
aux malentendants. La plupart des titulaires se sont engagés à
ce que 90 % des émissions inscrites à leurs grilles-horaires
soient sous-titrées codées d'ici l'an 2002.
-
Les titulaires canadiens ont respecté les codes de l'industrie pertinents
concernant la représentation non sexiste des personnes et la
publicité destinée aux enfants, au cours de la période
d'application de leurs licences.
f) Demandes, audiences publiques, plaintes et demandes de
renseignements
-
En 1995-1996, le CRTC a traité 2 180 demandes en radiodiffusion relatives
à des services de télévision, de radio, de
câblodistribution, de télévision payante et d'émissions
spécialisées. Il s'agissait notamment de demandes de nouvelles
licences, de modifications et de renouvellements de licences, de demandes
d'autorisation de transfert du contrôle effectif d'entreprises
autorisées, ainsi que de 335 dépôts de tarifs de
câblodistribution. Le CRTC a également répondu à
44 075 appels téléphoniques et à 5 644 lettres de demandes
de renseignements ou de plaintes et tenu 11 audiences publiques.
g) Questions liées aux secteurs d'activité et à la
gestion du changement :
-
Le Conseil a pris des mesures en vue d'éliminer l'exigence relative
à l'autorisation préalable des messages publicitaires en faveur
de boissons alcoolisées. Il semble que l'industrie de la radiodiffusion
a l'intention de demander à la Fondation canadienne de la publicité
d'établir un mécanisme d'autorisation préalable volontaire
pour faire en sorte que tous les messages soient conformes aux règlements
du Conseil.
2. Télécommunications
Les principales questions qui se sont posées pour le CRTC en 1995-1996
étaient les suivantes :
-
les progrès technologiques rapides;
-
l'accent constant sur la rationalisation de la réglementation des
télécommunications;
-
la convergence des techniques - ligne métallique, sans fil et
radiodiffusion/câblodistribution - par suite de laquelle les marchés
connexes influeront les uns sur les autres et en viendront probablement à
fusionner, un jour;
-
l'obligation d'assurer une concurrence juste et durable dans les marchés.
Le rendement prévu en 1995-1996 pour l'activité
Télécommunications s'inscrit dans un contexte de changements
profonds résultant des progrès techn champ de compétence
du Conseil est passé, ces dernières années, de 11 à
84 compagnies au Canada qui ologiques, de la conjoncture économique,
de l'évolution de la demande sur le marché et des forces nationales
et mondiales de plus en plus concurrentielles. Leoffrent des services de
télécommunications au public au moyen de leurs propres
installations de transmission. La taille, la propriété et la
position sur le marché de ces entreprises, de même que la nature
des services qu'elles offrent, varient grandement. Les entreprises qui
relèvent du Conseil, outre les compagnies de téléphone
classiques, sont notamment AT&T Canada Services interurbains, Sprint
Canada, les fournisseurs de services cellulaires et de services de communications
personnelles (SCP), Téléglobe Canada (qui fournit le service
téléphonique international) et Télésat Canada
(qui offre des services de télécommunications par satellite).
Des services concurrentiels sont offerts dans un grand nombre de secteurs,
y compris les services interurbains d'affaires et de résidence sur
ligne métallique, les services d'affaires et, de manière plus
générale, dans certains segments du marché local sur
ligne métallique, ainsi que dans ceux des services cellulaires et
sans fil évolués.
Tableau 3 : Activités et rendement prévus en
télécommunications, 1995-1996
Activités prévues
|
Rendement réel
|
Explication
|
-
établir la nature et la portée de la réglementation
que le Conseil appliquera aux 49 entreprises de télécommunications
indépendantes qui sont récemment devenues du ressort
fédéral;
|
-
a tenu une audience publique portant sur le cadre de réglementation
des indépendantes en Ontario et au Québec, à l'exception
de la Commission de transport Ontario Northland; décision 96-6
publiée le 7 août 1996.
|
|
-
tenir une instance publique concernant la mise en oeuvre de la décision
Télécom 94-19, établissant un nouveau cadre de
réglementation devant être mis progressivement en place sur
trois ans. L'instance comportera un examen de la démarche que le Conseil
a proposée à l'égard du rééquilibrage,
tel qu'exigé dans le décret 1994-2036;
|
-
a tenu quatre instances publiques distinctes : co-implantation, interconnexion
locale et dégroupement des composantes réseau,
transférabilité des numéros locaux et réglementation
par plafonnement des prix (voir le tableau 2);
|
|
-
achever une instance publique concernant l'à-propos de s'abstenir
de réglementer les services des entreprises canadiennes, autres que
Téléglobe Canada, les fournisseurs de services mobiles et les
entreprises qui fournissent le service téléphonique local de
base;
|
-
a publié la décision Télécom CRTC 95-19 dans
laquelle le Conseil s'abstient de réglementer les services fournis
par les entreprises canadiennes non dominantes;
|
|
-
traiter 1 950 tarifs et autres requêtes et ententes;
|
-
a traité 1 690 tarifs et autres requêtes et ententes;
|
-
les compagnies de téléphone indépendantes ont
déposé de nouveaux tarifs; Stentor a présenté
140 requêtes au nom de ses compagnies membres;
|
-
répondre à quelque 19 100 plaintes et demandes de renseignements
d'abonnés et de concurrents;
|
-
a répondu à quelque 23 042 plaintes et demandes de renseignements
d'abonnés et de concurrents;
|
-
augmentation attribuable au transfert non autorisé d'entreprises
interurbaines par des fournisseurs de services interurbains concurrents;
|
-
tenir huit audiences publiques avec comparution.
|
-
a tenu trois audiences publiques avec comparution.
|
-
le Conseil a tenu des instances administratives afin de réduire le
fardeau de l'industrie.
|
Quelques éléments de l'impact de la réglementation sont
décrits dans les pages suivantes.
Accès universel aux services de télécommunications
-
En 1995, 98,5 % des ménages canadiens recevaient le service
téléphonique, dans les régions urbaines et rurales (98,5
% et 98,6 % respectivement). En 1986, le taux de pénétration
était de 98,1 %.
-
Le Canada est l'un des cinq pays du monde qui offrent le plus grand nombre
de lignes d'accès par 100 habitants.
|
|
Convergence et concurrence
-
Bien que l'accès à Internet soit un important exemple des services
de télécommunications que les entreprises de
câblodistribution classiques offrent, la convergence des technologies,
jumelée à l'ouverture progressive à la concurrence de
marchés jusqu'ici protégés, a amené ces entreprises
et d'autres (notamment les fournisseurs actuels de services interurbains)
à vouloir livrer concurrence dans la fourniture de services
téléphoniques locaux sur les marchés de résidence
et d'affaires.
Le Conseil a publié une décision selon laquelle les services
hors programmation, par exemple, le service d'actualités
alphanumériques que de nombreux abonnés du câble
reçoivent, sont assujettis à la réglementation du Conseil
en vertu de la Loi sur les télécommunications lorsqu'ils
sont offerts par les entreprises de câblodistribution et autres entreprises
de distribution de radiodiffusion.
Efficience et efficacité de la réglementation des
prix
-
Le Conseil a rompu le lien entre les réductions des tarifs interurbains
et les augmentations des tarifs locaux afin que les Canadiens puissent profiter
pleinement d'une concurrence accrue et pour réduire les occasions
d'évitement des installations canadiennes et la possibilité
d'entrée en concurrence non économique.
-
Le Conseil a approuvé pour Téléglobe Canada une forme
de réglementation des prix qui entraînera des tarifs moins
élevés pour de nombreux services aux entreprises de
télécommunications canadiennes. Les consommateurs canadiens
en profiteront, eux aussi, du fait que les entreprises leur répercuteront
les économies en abaissant les tarifs applicables aux appels
outre-mer.
-
Le Conseil a amorcé des instances en vue d'examiner les propositions
de restructuration des tarifs locaux de trois grandes compagnies de
téléphone locales.
-
Le Conseil a amorcé une instance en vue d'examiner diverses questions
liées à la fourniture de tarifs spéciaux pour les
établissements d'enseignement et de services de santé.
-
Bien que certains prix aient augmenté ces dernières années
(par ex., certains services locaux), les tarifs d'autres services de
télécommunications ont diminué. L'IPC a augmenté
plus que l'Indice total du téléphone au cours de la dernière
décennie.
|
|
-
Le Canada vient au deuxième rang des pays de l'OCDE pour ce qui est
du plus bas panier de tarifs pour les appels téléphoniques
internationaux.
|
|
Réforme de la réglementation
-
Outre l'instance portant sur un examen du cadre de réglementation
pour les indépendantes, le Conseil a amorcé une instance en
vue d'examiner le cadre de réglementation pour Téléglobe
Canada.
Abstention de réglementation
-
Le Conseil s'est abstenu de réglementer un certain nombre de services.
Jusqu'ici, dans les cas où le Conseil a établi qu'une abstention
est justifiée, il a généralement jugé
nécessaire d'imposer certaines conditions. Il vise ainsi à
garantir, par exemple, que les intérêts des consommateurs restent
protégés ou que l'expansion de marchés concurrentiels
ne soit pas compromise. C'est pourquoi, bien que l'abstention donne plus
de latitude à l'industrie réglementée, il y a lieu de
garder à l'esprit que des questions exigeant une solution par voie
de réglementation continuent de se poser pour les services que le
Conseil s'est abstenu de réglementer. Du point de vue de la charge
de travail permanente du Conseil, les nombreux concurrents qui ont
bénéficié d'une abstention à l'égard d'une
partie ou de la totalité de leurs services conservent un
intérêt actif pour le processus de réglementation,
participent aux instances du Conseil et continuent à présenter
au Conseil des requêtes en vue d'obtenir un redressement.
-
Conformément à la Loi sur les
télécommunications, le Conseil s'est, en 1995-1996, abstenu
d'exercer certains de ses pouvoirs, notamment pour ce qui est du
dépôt de tarifs, à l'égard d'un certain nombre
de services, notamment ceux que fournissent des entreprises canadiennes non
dominantes, par exemple, AT&T Canada SI, Sprint Canada et la fONOROLA.
Le Conseil s'est abstenu de réglementer la fourniture de tarifs de
Télésat pour tous les services groupés et normalisés
(segment non spatial).
-
Le Conseil a amorcé deux instances en vue d'obtenir des observations
concernant l'à-propos de s'abstenir de réglementer plusieurs
services offerts par certaines compagnies de téléphone.
Promotion de l'utilisation d'installations de transmission canadiennes
pour les télécommunications au Canada et entre le Canada et
des destinations étrangères
-
Le Conseil a joué un rôle plus actif pour ce qui est d'appliquer
les règles contre l'évitement des installations canadiennes
en rappelant aux grandes entreprises canadiennes leur obligation d'appliquer
les dispositions de leurs tarifs qui interdisent aux clients d'acheminer
du trafic de base par les États-Unis, lorsque ce trafic est en provenance
ou à destination du Canada. (Le Conseil avait auparavant approuvé
des dispositions des tarifs de Téléglobe qui interdisent
l'acheminement par un tiers pays de trafic téléphonique
international canadien sur des lignes directes internationales (LDI) revendues.
Rationalisation du processus de réglementation
-
Il y a lieu de noter qu'au cours de cette période d'accroissement
de la charge de travail, le Conseil a adopté un certain nombre de
méthodes novatrices destinées à rationaliser le processus
de réglementation. Il s'agit notamment de l'utilisation d'Internet
pour recevoir des documents et informer le public. De plus, des techniques
de rechange pour le règlement des litiges et la médiation par
le personnel ont été employées pour régler des
plaintes relatives à la concurrence.
Requêtes, audiences publiques, plaintes et demandes de
renseignements
-
Autre développement important, 49 compagnies de téléphone
indépendantes sont devenues du ressort du CRTC par suite d'un jugement
de la Cour suprême du Canada dans la cause de Téléphone
Guèvremont. Ces changements ont posé un nouveau défi
d'envergure et accru la charge de travail du CRTC.
-
Incidences de la transmission électronique de documents : au lieu
de 54 000 copies d'ordonnances en télécommunications, seulement
7 500 seront envoyées sous forme d'imprimés et 46 500, par
voie électronique. Dans le cas des décisions en
télécommunications, au lieu de 4 200 copies imprimées,
seulement 1 200 seront envoyées sous forme d'imprimés et 3
000, par voie électronique.
-
En 1995, le nombre total de plaintes s'est établi à 23 042
: 18 362 ont été formulées de vive voix et 4 680, par
écrit. On estime que 85 % des plaintes de vive voix sont
réglées sur-le-champ, tandis que le reste exige un suivi.
3. Rendement financier comparatif par secteur
d'activité
i) Dépenses prévues et dépenses réelles du
Conseil
(en milliers de dollars)
|
Réel
1993-1994
|
Réel
1994-1995
|
Budget
principal
1995-1996
|
Réel
1995-1996
|
Activité ou secteur d'activité
|
Radiodiffusion
|
10 844
|
11 003
|
11 134
|
11 572
|
Télécommunications
|
6 770
|
7 468
|
8 641
|
8 083
|
Haute direction
|
7 967
|
8 219
|
8 057
|
7 929
|
Services intégrés
|
9 464
|
7 983
|
6 873
|
8 397
|
TOTAL
|
35 045
|
34 673
|
34 705
|
35 9811
|
Nota :
1 La différence de 1,276 million de dollars entre les
données réelles et le budget des dépenses principal
est attribuable au paiement d'indemnités de départ et de cessation
d'emploi résultant de l'Examen des programmes.
1.
|
Organisation
|
1.1
|
Organigramme
|
1.2
|
Organigramme du CRTC par secteur d'activité
|
1.3
|
Besoins en ressources par direction générale et activité
ou secteur d'activité
|
2.
|
Besoins en personnel
|
2.1
|
Détail des besoins en personnel par activité ou secteur
d'activité
|
2.2
|
Sommaire par catégorie professionnelle
|
3.
|
Renseignements financiers supplémentaires
|
3.1
|
Recettes et dépenses
|
3.1.1
|
Recettes de droits de licence provenant des entreprises de radiodiffusion
et de télécommunications réglementées
|
3.1.2
|
Détail des recettes par activité ou secteur d'activité
|
3.1.3
|
Présentation par article courant
|
3.2
|
Passif éventuel
|
3.2.1
|
Liste des éléments de passif éventuel
|
4.
|
Lois administrées par le CRTC
|
5.
|
Règlements et procédures
|
6.
|
Références
|
1.2 Organigramme du CRTC par secteur
d'activité
RADIODIFFUSION
|
TÉLÉCOMMUNICATIONS
|
HAUTE DIRECTION
|
SERVICES INTÉGRÉS
|
Distribution de radiodiffusion et technologie
Planification de la radiodiffusion
Analyse de la radiodiffusion
Décisions et licences
|
Bureau du Directeur exécutif
Décisions et exploitation
Analyse financière
Politiques relatives à la concurrence, aux consommateurs et à
la tarification
|
Haute direction
Secrétaire général
Chef du contentieux
Affaires publiques
Bureaux d'Halifax, Montréal, Winnipeg et Vancouver
|
Services intégrés, examen et renouveau
Ressources humaines
Services de finances et de gestion
|
1.3 Besoins en ressources par direction générale et
activité ou secteur d'activité (en milliers de dollars)
|
Budget des dépenses principal 1997-1998
|
|
Activité ou secteur d'activité
|
|
DIRECTIONS GÉNÉRALES
|
Radiodif-
fusion
|
Télécom-
munications
|
Haute
direction
|
Services intégrés
|
TOTAL
|
Distribution de radiodiffusion et technologie
|
1 060
|
|
|
|
1 060
|
Planification de la radiodiffusion
|
1 383
|
|
|
|
1 383
|
Analyse de la radiodiffusion
|
3 092
|
|
|
|
3 092
|
Décisions et licences
|
3 369
|
|
|
|
3 369
|
Bureau du directeur exécutif
|
|
1 110
|
|
|
1 110
|
Décisions et exploitation
|
|
2 255
|
|
|
2 255
|
Analyse financière
|
|
2 981
|
|
|
2 981
|
Politiques relatives à la concurrence, aux consommateurs et
à la tarification
|
|
2 557
|
|
|
2 557
|
Haute direction
|
|
|
2 482
|
|
2 482
|
Secrétaire général
|
362
|
|
751
|
|
1 113
|
Chef du contentieux
|
|
|
1 789
|
|
1 789
|
Affaires publiques
|
770
|
|
1 521
|
|
2 291
|
Bureaux d'Halifax, Montréal, Winnipeg et Vancouver
|
|
|
1 420
|
|
1 420
|
Services intégrés, examen et renouveau
|
|
|
|
368
|
368
|
Ressources humaines
|
|
|
|
1 166
|
1 166
|
Services de finan- ces et de gestion
|
|
|
|
4 400
|
4 400
|
TOTAL
|
10 036
|
8 903
|
7 963
|
5 934
|
32 836
|
2. Besoins en personnel
2.1 Détail des besoins en personnel par activité ou
secteur d'activité (ETP)
|
Réel 1994-1995
|
Réel 1995-1996
|
Budget des dépenses 1996-1997
|
Budget des dépenses 1997-1998
|
Prévu 1998-1999
|
Prévu 1999-2000
|
Activité ou secteur d'activité
|
Radiodiffusion
|
161
|
139
|
146
|
142
|
137
|
137
|
Télécommunications
|
96
|
105
|
113
|
113
|
113
|
113
|
Haute direction
|
91
|
94
|
91
|
91
|
91
|
91
|
Services intégrés
|
74
|
70
|
72
|
69
|
67
|
67
|
TOTAL
|
422
|
408
|
422
|
415
|
408
|
408
|
2.2 Sommaire par catégorie professionnelle (ETP)
|
Réel
1994-1995
|
Réel
1995-1996
|
Budget des dépenses
1996-1997
|
Budget des dépenses
1997-1998
|
Prévu
1998-1999
|
Prévu
1999-2000
|
Nominations par décret
|
12
|
11
|
13
|
13
|
13
|
13
|
Direction
|
21
|
21
|
21
|
20
|
20
|
20
|
Scientifique et professionnelle
|
31
|
31
|
28
|
31
|
31
|
31
|
Administration et service extérieur
|
259
|
242
|
251
|
249
|
243
|
243
|
Technique
|
11
|
11
|
11
|
11
|
11
|
11
|
Soutien administratif
|
88
|
92
|
98
|
91
|
90
|
90
|
Exploitation
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
TOTAL
|
422
|
408
|
422
|
415
|
408
|
408
|
3. Renseignements financiers supplémentaires
3.1 Recettes et dépenses
Radiodiffusion : Toutes les entreprises de radiodiffusion ont à
payer chaque année des droits de licence conformément au
Règlement sur les droits de licence de radiodiffusion du Conseil,
à l'exception des titulaires expressément exemptés par
ce Règlement. Sont exemptés :
-
les stations réémettrices;
-
les entreprises de radiodiffusion étudiantes à courant porteur;
-
les entreprises de radiodiffusion exploitées par la Société
Radio-Canada.
Voici comment se fait le calcul des droits annuels :
-
pour les entreprises de radiodiffusion (y compris les réseaux) : si
la recette désignée est de 2 millions de dollars ou moins,
25 $. Si la recette désignée excède 2 millions
de dollars, 25 $ plus 1,8 % du montant de la recette qui est en
sus de 500 000 $. Lorsqu'une entreprise de radiodiffusion AM et une
entreprise de radiodiffusion FM dans un même marché appartiennent
au même titulaire et que les recettes désignées
combinées des deux entreprises excèdent 4 millions de
dollars, 25 $ plus 1,8 % du montant de la recette qui est en sus
de 500 000 $;
-
pour les entreprises de programmation (y compris les réseaux) : 25 $
plus 1,8 % des recettes annuelles excédant 1 500 000 $;
-
pour les entreprises de distribution, qui comprennent les entreprises de
câblodistribution, de distribution relais (Cancom), de
télévision par abonnement (TPA) et de systèmes de
distribution multipoint (SDM) : 25 $ plus 1,8 % du total des recettes
annuelles excédant 175 000 $;
Il est à noter que le CRTC perçoit également certains
droits pour recouvrer les dépenses engagées par Industrie Canada
pour les services rendus dans le cadre de son activité Opérations
régionales et Gestion du spectre. Ces services comprennent la
certification des entreprises de radiodiffusion, le programme d'inspection
de la radiodiffusion et les enquêtes sur les plaintes se rapportant
au brouillage de la réception de la radiodiffusion.
Le Conseil doit adopter un nouveau Règlement sur les droits de licence
de radiodiffusion, qui entrera en vigueur le 1er avril 1997, suite
à une décision du Conseil du Trésor d'autoriser le Conseil
à appliquer la méthode du crédit net à son
activité Radiodiffusion. Des fonds, sous la forme de recettes de droits
de licence, seront désormais exigés le 1er avril
de chaque année pour financer les dépenses de fonctionnement
du Conseil liées à la réglementation de l'industrie
de la radiodiffusion.
Télécommunications : Le Règlement de 1995
sur les droits de télécommunication, adopté en vertu
de l'article 68 de la Loi sur les télécommunications,
énonce la formule de perception des droits de
télécommunication auprès des entreprises que le Conseil
réglemente. Chaque compagnie est tenue de verser des droits en fonction
de ses recettes d'exploitation exprimées en pourcentage des recettes
de toutes les entreprises réglementées. Les droits annuels
que le CRTC perçoit correspondent à la somme des montants
ci-après :
-
le coût de l'activité Télécommunications du Conseil;
-
la part des frais des activités Haute direction et Services
intégrés du Conseil qui est attribuable à son activité
Télécommunications;
-
les autres frais, dont il est tenu compte dans le calcul du coût net
du Programme du Conseil qui est attribuable à son activité
Télécommunications.
Ces frais sont exposés dans le Plan de dépenses publié
dans le Budget des dépenses du Gouvernement du Canada. À partir
de 1995-1996, le Conseil a obtenu les pouvoirs voulus pour que les recettes
soient fondées sur le budget de l'année en cours et pour ajuster
les droits annuels des télécommunications imputés aux
dépenses actuelles du Conseil pour ses activités de
télécommunications de l'année en cours. Les frais
excédentaires seront crédités aux entreprises alors
que le manque à gagner sera assujetti à une facturation
additionnelle.
3.1.1 Recettes de droits de licence provenant des entreprises de
radiodiffusion et de télécommunications
réglementées
A) Recettes à porter au Trésor
(en milliers de dollars)
|
Prévu
1997-1998
|
Prévu
1996-1997
|
Réel
1995-1996
|
Droits de licence de radiodiffusion
|
63 249
|
61 707
|
71 441
|
Droits de télécommunication
|
2 800
|
2 800
|
2 794
|
Sous-total
|
66 049
|
64 507
|
74 235
|
B) Recettes à valoir sur le crédit
|
Droits de licence de radiodiffusion
|
15 857
|
16 683
|
-
|
Droits de télécommunication
|
13 210
|
13 210
|
13 459
|
Sous-total
|
29 067
|
29 893
|
13 459
|
Total des recettes
|
95 116
|
94 400
|
87 694
|
Nota : La méthode du crédit net a été implantée
en 1994-1995 pour l'activité Télécommunications et en
1996-1997, pour l'activité Radiodiffusion.
3.1.2 Détail des recettes par activité ou secteur
d'activité (en milliers de dollars)
|
Réel
1994-1995
|
Réel
1995-1996
|
Budget des dépenses
1996-1997
|
Budget des dépenses
1997-1998
|
Prévu
1998-1999
|
Prévu
1999-2000
|
Recettes à valoir sur le crédit par activité ou secteur
d'activité
|
|
|
|
|
|
|
Radiodiffusion
|
-
|
-
|
9 353
|
8 867
|
8 717
|
8 737
|
Télécommunications
|
7 052
|
7 813
|
7 797
|
7 819
|
7 719
|
7 734
|
Haute direction
|
2 7491
|
2 9921
|
6 7542
|
6 9792
|
6 8792
|
6 8992
|
Services intégrés
|
3 0261
|
2 6541
|
5 9892
|
5 4022
|
5 3582
|
5 3722
|
Total des recettes à valoir sur le crédit
|
12 827
|
13 459
|
29 893
|
29 067
|
28 673
|
28 742
|
Recettes portées au Trésor par activité ou secteur
d'activité
|
|
|
|
|
|
|
Radiodiffusion
|
68 280
|
71 441
|
61 707
|
63 249
|
67 427
|
70 458
|
Télécommunications
|
1 140
|
2 794
|
2 800
|
2 800
|
2 800
|
2 800
|
Total des recettes portées au Trésor
|
69 420
|
74 235
|
64 507
|
66 049
|
70 227
|
73 258
|
Total des recettes du Programme
|
82 247
|
87 694
|
94 400
|
95 116
|
98 900
|
102 000
|
Nota :
1 Les recettes provenant des droits de
télécommunication sont attribuées à ces
activités ou secteurs d'activité.
2 Les recettes provenant des droits de licence de
radiodiffusion et de télécommunication sont attribuées
à ces activités ou secteurs d'activité.
3.1.3 Présentation par article courant (en milliers de
dollars)
|
Réel
1994-1995
|
Réel
1995-1996
|
Budget des dépenses
1996-1997
|
Budget des dépenses
1997-1998
|
Prévu
1998-1999
|
Prévu
1999-2000
|
Personnel
|
Traitements et salaires
|
23 747
|
24 174
|
22 557
|
22 169
|
21 775
|
21 844
|
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés
|
3 008
|
3 222
|
3 271
|
3 769
|
3 702
|
3 713
|
Autres traitements et salaires
|
|
|
|
|
|
|
Autres coûts relatifs au personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
26 755
|
27 396
|
25 828
|
25 938
|
25 477
|
25 557
|
Biens et services
|
Transports et communications
|
1 635
|
1 698
|
1 824
|
1 960
|
1 960
|
1 960
|
Information
|
1 358
|
1 349
|
1 351
|
1 350
|
1 350
|
1 350
|
Services professionnels et spéciaux
|
2 672
|
2 890
|
2 258
|
1 830
|
1 830
|
1 830
|
Locations
|
184
|
237
|
302
|
345
|
345
|
345
|
Achat de services de réparation et d'entretien
|
363
|
410
|
422
|
405
|
405
|
405
|
Services publics, matériaux et fournitures
|
954
|
1 256
|
850
|
680
|
680
|
680
|
Autres subventions et paiements
|
70
|
64
|
2
|
1
|
1
|
1
|
|
7 236
|
7 904
|
7 009
|
6 571
|
6 571
|
6 571
|
Dépenses en capital
|
682
|
681
|
327
|
327
|
327
|
327
|
Dépenses brutes
|
34 673
|
35 981
|
33 164
|
32 836
|
32 375
|
32 455
|
Moins :
Recettes à valoir sur le crédit
|
12 827
|
13 459
|
29 893
|
29 067
|
28 673
|
28 742
|
Dépenses budgétaires nettes (excédent)
|
21 846
|
22 522
|
3 271
|
3 769
|
3 702
|
3 713
|
3.2 Passif éventuel
3.2.1 Liste des éléments de passif éventuel
Au 18 novembre 1996, on estimait à 1,85 million de dollars le passif
éventuel du Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes.
-
1,1 million de dollars représentent un cas de poursuites en cours
ou de risques de poursuites alléguant que le Conseil n'a pas fourni
à la requérante les renseignements voulus pour qu'elle puisse
intenter une poursuite contre une station de radio de Toronto.
-
un montant non précisé de dommages-intérêts et
dépens représente un cas de poursuites en cours ou de risques
de poursuites alléguant un bris de contrat dans le processus d'appels
d'offres pour des services de sténographie judiciaire.
-
750 000 $ plus intérêts et dépens représentent
un cas de poursuite en cours ou de risques de poursuites en
dommages-intérêts et autre redressement. Le 10 juillet 1996,
le CRTC a déposé une motion de congédiement a
été déposée par le CRTC et l'État
fédéral et agréée. Les plaignants en ont appelé
de cette décision et ont déposé leur factum. Le CRTC
prévoit déposer son factum en décembre.
Pendant que ces cas sont en instance à diverses étapes, le
Conseil a pour politique de ne pas formuler de commentaires sur leur issue
prévue. Ils doivent cependant être considérés
comme des éléments de passif éventuel de l'État
et sont par conséquent présentés à des fins
documentaires seulement.
4. Lois administrées par le CRTC
Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes, L.R.C. 1985, chap. C-22, modifiée
Loi sur la radiodiffusion, L.C. 1991, chap. 11, modifiée
Loi sur les télécommunications, L.C. 1993, chap. 38
Loi sur Bell Canada, L.C. 1987, chap. 19
Loi sur la réorganisation et l'aliénation de Télésat
Canada, L.C. 1991, chap. 52
Loi sur la réorganisation et l'aliénation de
Téléglobe Canada, L.C. 1987, chap. 12
5. Règlements et procédures
Règles de procédure du CRTC
Règlement de 1993 sur les renseignements relatifs à la
radiodiffusion
Règlement sur les droits de licence de radiodiffusion
Règlement de 1986 sur la télédistribution
Règlement de 1990 sur la télévision payante
Règlement de 1986 sur la radio
Règlement de 1990 sur les services spécialisés
Règlement de 1987 sur la télédiffusion
Règlement de 1995 sur les droits de télécommunication
6. Références
Concurrence et culture sur l'autoroute canadienne de l'information : Gestion
des réalités de transition, mai 1995.
COMMENT COMMUNIQUER AVEC LE CRTC
Adresse Internet
info@crtc.x400.gc.ca
Page d'accueil du CRTC
http://www.crtc.gc.ca
Bureau
|
Indicatif
régional
|
Renseignements
généraux
|
Télécopieur
|
ATS *
|
Hull
|
(819)
|
997-0313
|
994-0218
|
994-0423
|
Halifax
|
(902)
|
426-7997
|
426-2721
|
426-6997
|
Montréal
|
(514)
|
283-6607
|
283-3689
|
283-8316
|
Winnipeg
|
(204)
|
983-6306
|
983-6317
|
983-8274
|
Vancouver
|
(604)
|
666-2111
|
666-8322
|
666-0778
|
* Appareil de télécommunications pour les sourds
|
|