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Conseil de la
radiodiffusion et des
télécommunications
canadiennes
Budget des dépenses
19992000
Un rapport sur les plans et les
priorités
Approuvé
__________________________
Sheila Copps
Ministre du Patrimoine canadien
Table des matières
Section I : Messages *
Message de la Ministre *
Message de la Présidente *
Déclaration de la direction *
Section II : Vue densemble du CRTC *
Mandat, rôles et responsabilités *
Objectifs *
Vision et Mission *
Cadre de fonctionnement *
Section III : Plans, priorités et stratégies et résultats escomptés *
Sommaire des priorités *
La pluralité des voix canadiennes *
Des choix variés pour les Canadiens *
Une saine gouvernance *
Rapport consolidé *
Initiatives de réglementation *
Lan 2000 *
Section IV : Autres Renseignements *
Ressources financières et humaines *
Autres informations *
Section I : Messages
Message de la Ministre
L'objectif fondamental du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes consiste à surveiller et à réglementer la radiodiffusion et les systèmes
de télécommunication au Canada.
Le travail des organismes du portefeuille consiste à renforcer le sentiment
dappartenance à la communauté canadienne. Il vise notamment à favoriser
lexpression de notre fierté à légard du Canada; à encourager la
participation et la contribution à la vie de notre société; à assurer laccès
aux moyens dexpression canadiens et à nos espaces communs; et à protéger notre
patrimoine. Je suis fière de lexcellent travail des femmes et des hommes à
lemploi du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes et
du rôle quils jouent dans lédification dun meilleur pays.
Sheila Copps
Ministre du Patrimoine canadien
Message de la Présidente
En septembre 1997, jai annoncé que le Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (CRTC) sétait doté dune nouvelle vision et
dun plan daction qui exposent délibérément et publiquement son programme de
politiques de réglementation pour les trois prochaines années. Je suis heureuse de dire
que le Conseil respecte son échéancier de mise en uvre à cet égard.
Nous avons posé les assises dun nouveau cadre qui permettra aux Canadiens de
profiter au maximum de lère de linformation, favorisant ainsi notre
croissance économique, sociale et culturelle, et ce, conformément à la Loi sur la
radiodiffusion et à la Loi sur les télécommunications. Par ailleurs, comme
les technologies de communication ne cessent d'évoluer, nous avons voulu examiner, entre
autres, les répercussions de ces techniques et des nouveaux médias sur notre façon de
réglementer les industries plus traditionnelles. Suite à une audience publique tenue
l'automne dernier, le Conseil se prononcera sous peu sur cette question.
Dans le cadre de sa vision, le Conseil proposait une révision majeure de ses
politiques en radiodiffusion. Nous avons révisé notre politique réglementaire sur la
radio commerciale. Nous avons fait un examen exhaustif de notre politique télévisuelle,
dont la décision sera rendue en mai. Afin de promouvoir des émissions de langue
française diversifiées et accessibles à un auditoire toujours plus vaste, nous avons,
lannée dernière, approuvé la diffusion, à léchelle nationale, du réseau
TVA et nous examinons actuellement des demandes déposées par des services spécialisés
de langue française. De même, nous avons attribué une licence dexploitation à
Television Northern Canada (TVNC), un réseau démissions autochtones. Nous
examinons aussi notre politique sur la radio et de la télévision à caractère ethnique,
ainsi que celle portant sur la radio étudiante et communautaire. Enfin, nous avons
amorcé des consultations régionales qui nous amèneront en juin au renouvellement des
licences de la SRC.
Nous continuerons de créer un climat propice à la concurrence, à la convergence et
à limplantation de nouvelles platesformes technologiques. Les récents
progrès et les innovations dans les technologies de communication, le désir du public
davoir à sa disposition davantage de choix et de diversité, sans compter les
ententes internationales entre gouvernements, tout cela a contribué à redéfinir le
paysage des communications. Pour mieux tenir compte de la nouvelle réalité, nous avons
commencé à mettre en uvre des modifications à la Loi sur les
télécommunications. Également, l'une de nos principales préoccupations est de
veiller à ce que les services téléphoniques de base demeurent abordables et à des prix
raisonnables, en particulier dans les régions où les prix sont élevés.
Nous avons mis en place un éventail de processus pour accroître la participation du
public à nos instances dans toutes les régions du pays. Nous continuerons de chercher
des moyens de favoriser un dialogue franc et ouvert entre toutes les parties, quil
sagisse des citoyens, des consommateurs, des groupes communautaires, des médias ou
des dirigeants du milieu des affaires. Les réalisations du CRTC dans ce domaine comme
dans la convergence et l'autoréglementation ont été reconnues à léchelle
internationale lorsque le Prix Carl Bertelsmann, « Innovation et responsabilité
dans la société de linformation » lui a été décerné en septembre 1998.
En conclusion, nous continuerons à favoriser lessor dun réseau de
communications moderne, capable de nous relier à nos familles, nos amis, nos partenaires
en affaires, quils se trouvent au coin de la rue ou à lautre bout de la
planète, bref, un réseau de communications dont les générations à venir seront aussi
fières que nous le sommes de celui daujourdhui.
Francoise Bertrand
Présidente
Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes
Déclaration de la direction
Je soumets, en vue de son dépôt au Parlement, le Rapport sur les plans et les
priorités de 19992000 du Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes.
À ma connaissance, les renseignements :
- décrivent fidèlement le mandat, les plans, priorités, stratégies et résultats clés
escomptés de lorganisation.
- sont conformes aux principes de divulgation de linformation énoncés dans les Lignes
directrices pour la préparation du Rapport sur les plans et les priorités.
- sont complets et exacts.
- sont fondés sur de bons systèmes dinformation et de gestion sousjacents.
Je suis satisfaite des méthodes et procédures dassurance de la qualité qui ont
été utilisées pour produire le RPP.
Les ministres du Conseil du Trésor ont approuvé la structure de planification, de
rapport et de responsabilisation (SPRR) sur laquelle sappuie le document et qui sert
de fondement à la reddition de comptes sur les résultats obtenus au moyen des ressources
et des pouvoirs fournis.
____________________
Francoise Bertrand
Présidente
Date :_______________
Section II : Vue
densemble du CRTC
Mandat, rôles et responsabilités
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
(CRTC) a été établi par le Parlement en 1968. Cest un organisme public autonome
constitué en vertu de la Loi sur le Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (L.R.C. 1985, chap. C22, modifiée). Le CRTC
rend compte au Parlement par lentremise de la ministre du Patrimoine canadien.
Le CRTC a le pouvoir de réglementer et de surveiller tous les aspects du système
canadien de radiodiffusion de même que les entreprises de télécommunications qui sont
du ressort fédéral. Ses pouvoirs découlent de la Loi sur la radiodiffusion (L.C.
1991, chap.11, modifiée) et de la Loi sur les télécommunications (L.C. 1993,
chap. 38, modifiée) et de diverses « lois spéciales » du Parlement, créées
pour des compagnies de télécommunications spécifiques, par exemple, la Loi sur Bell
Canada et la Loi sur la réorganisation et laliénation de Télésat Canada.
Objectifs
Les objectifs du CRTC sont :
- de réglementer et de surveiller tous les aspects du système canadien de radiodiffusion
en vue de mettre en uvre la politique de radiodiffusion énoncée dans la Loi sur
la radiodiffusion; et
- de réglementer les télécommunications au Canada en vue de mettre en uvre la
politique énoncée dans la Loi sur les télécommunications.
Vision et Mission
VISION
Des communications de calibre mondial,
avec une présence canadienne distinctive,
dans lintérêt public.
En 1997, le CRTC a annoncé sa propre Vision afin de lui permettre
dentrer de plainpied dans lère de linformation. Autour de cette
Vision sarticule la mission du CRTC, qui découle directement des objectifs établis
dans la Loi sur la radiodiffusion et la Loi sur les télécommunications. La
Vision tient également compte de lenvironnement changeant des communications,
caractérisé par lévolution rapide de la technologie et laccroissement de la
concurrence nationale et internationale. Le cadre de la Vision aide le CRTC à mettre
laccent sur la manière dont il remplit son mandat, atteint ses objectifs, améliore
ses activités et mesure ses résultats dans cet environnement de plus en plus
concurrentiel.
MISSION
Veiller à ce que le secteur des communications
canadiennes contribue de façon équitable à la
prospérité économique, sociale et culturelle
du pays, en ayant recours à la réglementation,
à la supervision et à un dialogue ouvert avec
les divers intervenants.
LIGNES DE FORCE DE LA VISION
- Nous favorisons un contexte dans lequel les services de
communications, aussi bien existants que nouveaux, sont disponibles pour lensemble
des Canadiens;
- Nous assurons, dans le contenu de la programmation, une présence
canadienne bien marquée qui stimule les talents créateurs et qui est un reflet fidèle
de la société canadienne, incluant sa dualité linguistique et sa diversité culturelle;
- Nous favorisons le choix et la diversité de services de
communications de grande qualité;
- Nous encourageons la formation dindustries de communications
solides, concurrentielles et sensibles aux préoccupations sociales.
De plus, la Vision prévoit lévolution dun environnement des
communications convergent, sappliquant à lensemble de la radiodiffusion et
des télécommunications. La Vision appuie le choix maximum et laccès maximum au
contenu et aux services canadiens.
La Vision comporte trois composantes : la pluralité des voix canadiennes, des choix
variés pour les Canadiens et une saine gouvernance. La pluralité des voix canadiennes et
des choix variés pour les Canadiens sont les deux secteurs dactivité, tandis que
la saine gouvernance est une stratégie de gestion qui sapplique aux deux secteurs
dactivité et à lorganisation dans son ensemble.
Les mesures du CRTC ont des répercussions importantes sur diverses facettes de la vie
canadienne. Les décisions du Conseil permettent aux Canadiens davoir une plus
grande variété démissions qui reflètent la société canadienne (la pluralité
des voix canadiennes). Elles leur permettent en outre davoir accès, à prix
raisonnable, à une vaste gamme de services de communications à des prix raisonnables
(des choix variés pour les Canadiens), grâce à des industries solides, compétitives,
qui peuvent prospérer dans un marché mondial des communications.
La saine gouvernance appuie les deux secteurs dactivité et elle imprègne tout
ce que le CRTC entreprend pour assurer un processus de décision efficace, et que ses
pratiques et méthodes soient transparentes, exhaustives, efficientes, opportunes et
exécutées dans le respect des procédures établies. Un aspect important de la saine
gouvernance est le processus de consultation publique du CRTC, qui favorise également
lengagement des citoyens et un dialogue ouvert. Le CRTC préconise également le
travail déquipe et laxera sur les résultats dans son encadrement du
processus décisionnel.
Cadre de fonctionnement
Convergence
Les nouvelles technologies que les industries de la câblodistribution et du
téléphone utilisent pour loffre de services de radiodiffusion et de
télécommunications et lavènement de technologies de transmission par satellite et
sans fil, aptes à la distribution de ces services, façonneront lenvironnement des
communications de lavenir. Le développement qui a le plus marqué les
communications récemment est ce quon appelle la convergence. Jusquici, la
convergence mettait laccent sur un croisement entre la câblodistribution, les
télécommunications et sur la transmission dinformation numérique. Non seulement
la convergence regroupetelle lutilisation de nouvelles techniques
numériques pour léchange dinformation, mais elle inclut les multimédias
dans lesquels de nouveaux services et produits allient voix, données, texte et/ou images.
La convergence inclut aussi les fusions et les consolidations dentreprises pour
quelles soient à même dopérer audelà de frontières bien
délimitées.
Audelà de ces tendances, il sagit dune évolution politique,
économique et culturelle au sein de laquelle les Canadiens se redéfinissent en même
temps que leur environnement commercial, social et institutionnel. La convergence fournit
non seulement laccès à linformation, mais aussi une nouvelle
plateforme dinteraction.
Une société dinformation mondiale
Les progrès de la technologie dans le secteur des communications ainsi que
labondance de linformation dans la société daujourdhui axée sur
les connaissances créent une nouvelle société dinformation
« mondiale » intégrée. La mondialisation offre de vastes débouchés pour
les produits culturels, mais elle expose aussi les politiques et la réglementation à des
nouveaux défis auxquels il faut trouver de nouvelles solutions pour soutenir notre
identité. Les politiques gouvernementales peuvent servir tant à promouvoir et appuyer la
culture sur le marché national quà promouvoir et à élaborer des produits
culturels destinés aux marchés internationaux. Pour maximiser les gains provenant de la
société dinformation mondiale, le défi consiste à établir un heureux équilibre
entre les exigences du libre marché et la nécessité de maintenir et de promouvoir la
souveraineté culturelle et lidentité nationale, reflétant la diversité
culturelle et la dualité linguistique du Canada.
Mondialisation et concurrence internationale
Lindustrie est en voie de repositionnement et de consolidation, et les
entreprises établissent des alliances stratégiques en vue de renforcer leur position par
rapport à leurs concurrents. Les entreprises élargissent aussi leurs territoires
dexploitation et concluent des alliances mondiales comme moyen daccroître les
avantages, sur le plan de la concurrence, provenant du contrôle de la propriété
intellectuelle et de lintégration dentreprises non rattachées.
Dans le cadre de laccord sur les services de télécommunications de base de
lOrganisation mondiale du commerce (OMC), qui a été conclu le 15 février 1997, le
Canada a convenu de mettre fin aux grands monopoles celui de Téléglobe sur le
trafic outremer qui a pris fin le 1er octobre 1998 et celui de Télésat
sur le service fixe par satellite, le 1er mars 2000 et de libéraliser
la fourniture de services internationaux et de services par satellite. Il devrait en
résulter un accroissement de la concurrence, au Canada, pour la fourniture de services
internationaux et de nouveaux débouchés, dans les marchés étrangers, pour les
compagnies canadiennes.
Nouveaux médias
Pour que le Canada puisse élaborer une industrie des nouveaux médias forte à
léchelle mondiale, il reste encore beaucoup de choses à apprendre sur
lévolution de cette industrie. Le CRTC a tenu une instance publique, aux termes de
la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications, en
vue dexaminer toute la gamme des services appelés « nouveaux médias »,
qui se distinguent par leur évolution fulgurante (avis public Radiodiffusion CRTC
199882/avis public Télécom CRTC 9820, Nouveaux médias Appel
dobservations, 31 juillet 1998). Lors dune audience publique (avec
comparution) qui a eu lieu en novembre 1998, le Conseil a partagé avec les parties
intéressées un éventail de questions, à savoir : a) de quelle façon et dans
quelle mesure les nouveaux médias influerontils ou risquentils dinfluer
sur les entreprises de radiodiffusion et de télécommunications réglementées par le
Conseil; b) de quelle façon et dans quelle mesure certains des services des nouveaux
médias sontils des services de radiodiffusion ou de télécommunications; c) quel
rôle jouera, le cas échéant, le Conseil dans la surveillance et la supervision de ces
services dans le cadre de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les
télécommunications; et d) les autres questions ayant trait aux nouveaux médias et
que les parties à linstance avaient soulevées.
Numérisation
Le perfectionnement de systèmes de distribution numérique devrait accroître la
capacité de diffuser davantage de services de programmation. Les consommateurs pourraient
ainsi offrir un plus grand choix de services canadiens et étrangers. Ceci devrait
accélérer limplantation dun marché concurrentiel. Toutefois, la transition
vers le numérique est coûteuse pour les compagnies de câblodistribution en raison des
investissements considérables requis et lexpansion prévue de la capacité devant
permettre lajout de nouveaux services canadiens ne sest pas produite aussi
rapidement que prévu. Parallèlement, la demande des consommateurs pour des choix variés
augmente. Le Conseil a reçu 50 demandes de licences de services spécialisés de langue
anglaise. Étant donné la technologie actuelle, et tant que la conversion au numérique
nest pas complètement mise en uvre, il reste peu de capacité pour de
nouveaux services spécialisés ou de télévision payante. Afin d'assurer une place de
choix aux productions canadiennes dans ce nouvel environnement, le CRTC a lancé un appel
d'observations sur une nouvelle politique d'attribution des licences pour ces services.
Ceci devrait aider le CRTC à définir les critères adéquats d'attribution de licences
au cours de la transition vers la distribution numérique.
Dautre part, la concurrence prévue entre les autres services de distribution,
systèmes de services de radiodiffusion directe par satellite (SRD) et de distribution
multipoint (SDM), tous numériques, requiert une période de transition sensiblement plus
longue que prévu. Le CRTC doit veiller à la mise en uvre du numérique et de la
concurrence, déterminer les impacts de ces retards, anticiper les changements pour
sassurer que la transition vers la concurrence est juste et équitable et que les
objectifs économiques, sociaux, culturels et linguistiques soient atteints.
Impacts du marché sur les activités de réglementation
Lévolution rapide de lindustrie des communications rend de plus en
plus complexes les questions de réglementation pour le CRTC et les autres participants
dans larène de la réglementation. Doù limportance, pour le Conseil,
de consulter lindustrie, les groupes de consommateurs et les citoyens.
Des changements et des impératifs, notamment la facilitation dune concurrence
accrue, la convergence et lélaboration et ladoption de technologies, ont
amené le Conseil à modifier sa démarche de réglementation. Dans le cadre de sa Vision,
il recourt désormais à une panoplie complète de formes de réglementation. Par
exemple :
- le CRTC peut adopter une attitude allant de la protection à la promotion du contenu et
de la culture canadienne;
- il encourage la concurrence afin dassurer le plus de choix possibles pour les
Canadiens et au besoin, il utilise une démarche réglementaire détaillée, pour
atteindre ses objectifs prévus par la loi;
- dans sa démarche globale de réglementation, le CRTC met moins laccent sur la
réglementation détaillée et davantage sur des paramètres généraux et des cadres
habilitants; et
- le Conseil adopte, dans ses processus, une approche allant dune démarche
judiciaire détaillée à une démarche davantage axée sur la collaboration.
La concurrence a évolué dans les marchés canadiens des communications, ces
dernières années, et il en est résulté un choix fortement accru de services de
communications comme de fournisseurs de services pour les Canadiens. Tout fait en sorte
que le CRTC subit une charge de travail plus importante, qui se poursuivra au cours des
prochaines années, en même temps quil doit établir et mettre en uvre des
cadres de réglementation menant à limplantation de la concurrence. Si le CRTC
favorise activement une juste concurrence, il reconnaît que les forces du marché ne
permettront peutêtre pas à elles seules datteindre les objectifs de
lintérêt public de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les
télécommunications. Cest pourquoi il doit tout faire pour veiller à ce que
les objectifs des deux lois soient atteints, dans lintérêt public, et pour assurer
que les meilleures conditions soient en place pour la protection des consommateurs.
Impact des contraintes budgétaires du CRTC
Dans un environnement des communications hautement concurrentiel, la capacité du
CRTC de répondre rapidement et efficacement aux demandes de licence et aux demandes en
général est garant dun environnement des communications fort et sain. Les
décisions du Conseil influencent directement sur les décisions de gestion des
entreprises, linnovation de même que sur les services auxquels les Canadiens ont
droit. En raison des limites financières et de la complexité croissante de cet
environnement concurrentiel, la rapidité des décisions du CRTC dans certains secteurs a
souffert en 1998. Certaines audiences portant sur des politiques ont été retardées, ce
qui a eu pour résultat dempêcher des compagnies de planifier. La charge de travail
associée aux nouvelles demandes augmente. En dernier lieu, de nouvelles responsabilités
statutaires ont été conférées au CRTC par suite de changements apportés à la Loi
sur les télécommunications. Il sagit en loccurrence du régime
dattribution de licences pour les services de télécommunication internationale,
ladministration de la numérotation ainsi que létablissement et
lexploitation dun fonds de service universel pour le Canada, qui assurerait la
distribution de services de télécommunications de base dans toutes les régions du pays.
Même si le CRTC est financé entièrement par les droits quil perçoit des
industries de la radiodiffusion et des télécommunications (c.àd. crédit
net à 100 %), il importe de noter que le Conseil ne peut établir unilatéralement ses
niveaux de ressources (budget). Comme pour dautres ministères fédéraux,
cest le Conseil du Trésor qui approuve le niveau des ressources.
Sans une augmentation de ressources, la rapidité avec laquelle le CRTC émet ses
décisions pourrait être altérée. Le gouvernement et le CRTC pourraient recevoir de
plus en plus de plaintes de la part de lindustrie et des consommateurs. La position
concurrentielle des compagnies canadiennes dans un environnement des communications
mondiales pourrait sen trouver affaiblie. Les besoins et les préoccupations des
régions pourraient aussi être touchés. Les parties intéressées réclament la tenue
dun plus grand nombre dinstances publiques pour tenir compte des droits de
réglementation et des besoins et des préoccupations des régions. Le CRTC projette
dexaminer ces questions portant sur les ressources dans le cadre de réunions de
comités consultatifs qui auront lieu en 19992000.
CRTC Plan de dépenses (en millions de
dollars) |
|
Prévision des dépenses
19981999* |
Dépenses prévues
19992000 |
Dépenses prévues
20002001 |
Dépenses prévues
20012002 |
Dépenses brutes du programme: |
36,7 |
35,3 |
33,7 |
33,7 |
Moins : Recettes à valoir sur le
crédit |
29,0 |
29,3 |
29,3 |
29,3 |
Dépenses nettes du programme |
7,6 |
5,9 |
4,4 |
4,4 |
Moins: Recettes portées au Trésor |
78,5 |
80,8 |
83,2 |
85,7 |
Plus: Coût des services fournis par
dautres ministères |
17,7 |
16,5 |
16,5 |
16,5 |
Coût net du CRTC |
(53,1) |
(58,4) |
(62,4) |
(64,9) |
*Comprend la meilleure prévision possible des
dépenses totales prévues jusquà la fin de lannée financière.
Nota: À cause de larrondissement, les colonnes peuvent ne pas correspondre aux
totaux indiqués. |
Section III : Plans, priorités et
stratégies et résultats escomptés
Principaux engagements en matière de résultats
Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications
canadiennes (CRTC) |
Lassurance que les communications canadiennes
contribuent de manière juste et équitable à la prospérité économique, sociale et
culturelle du Canada grâce à la réglementation, à la surveillance et au dialogue
public |
Pour fournir aux Canadiens et aux Canadiennes : |
Qui se manifeste par : |
une place pour les voix canadiennes dans les
communications nationales et, donc, mondiales |
a. le contenu qui reflète la dualité
linguistique, la diversité culturelle et les valeurs sociales du Canada
b. le contenu canadien est présent dans les services de communications
c. la programmation reflète les voix nationales, régionales et communautaires
d. la programmation met en valeur les talents créateurs canadiens
e. les investissements dans la création de contenu sonore et vidéo canadien sont importants |
un vaste éventail de services de
communications grâce à des industries de communications concurrentielles |
a. les industries des
communications canadiennes sont concurrentielles
b. un vaste éventail de services de communications canadiens est offert
c. des services de communications fiables, de haute qualité, répondant aux besoins des
consommateurs et aux valeurs sociales
d. un noyau de services de communications à des prix raisonnables
e. linfrastructure des communications est novatrice et appuie les
services de communications en pleine évolution |
crédibilité et valeur du processus de
gouvernance |
a. les décisions sont justes et
équitables
b. des processus de collaboration sont établis avec un grand nombre dintervenants
c. le CRTC se caractérise par le travail déquipe, la confiance, louverture
desprit, la fierté et le respect
d. les mesures (processus et services) sont efficaces, efficientes, opportunes et claires |
Les attentes en matière de rendement pour le CRTC sont formulées dans la Vision et le
cadre de la structure de planification, de rapports et de responsabilisation (SPRR) du
CRTC que le Conseil du Trésor a approuvé en octobre 1997. Afin de faciliter la
présentation des résultats, le CRTC a élaboré un cadre de rendement, ou plan de mesure
du rendement, après lapprobation de sa SPRR. Ce plan définit des indicateurs du
rendement qui seront implantés progressivement au cours des trois prochaines années pour
chacun de ses secteurs dactivités. Le CRTC continue dexaminer, de rajuster et
de peaufiner ses indicateurs du rendement pour faire en sorte quil soit rendu compte
de renseignements sur le rendement qui sont pertinents pour les Canadiens. Les indicateurs
du rendement comprennent des mesures à court terme, comme celles qui visent à atteindre
les objectifs (les décisions, par exemple), ainsi que des mesures à moyen terme (la
conformité avec les règlements) et des mesures à long terme (les tendances de
résultats particuliers, comme labordabilité des services de communications).
Sommaire des priorités
Les priorités du CRTC pour les trois prochaines années sont les
suivantes :
- faire en sorte que les voix et images canadiennes puissent être
entendues et vues et que les Canadiens puissent choisir dintéressants produits
canadiens dans un environnement des communications concurrentiel caractérisé par
limplantation de technologies de pointe;
- façonner le processus et la politique de réglementation de
manière quils réagissent mieux aux industries de la radiodiffusion et des
télécommunications dans un marché de plus en plus concurrentiel;
- favoriser une concurrence juste et durable dans la fourniture de
services dinformation électronique et de services de programmation canadiens et
étrangers, de sorte que les consommateurs puissent jouir dun choix accru de
distributeurs canadiens et étrangers de services de télécommunications et de
radiodiffusion et aient accès au choix, à la diversité et à linnovation en fait
de nouveaux services de programmation;
- faciliter le déploiement de progrès technologiques, notamment
la radio, la télévision et la compression vidéo numériques et ladressabilité
universelle de sorte que les abonnés aient accès à toute la gamme de nouveaux services
que ces techniques permettent de distribuer;
- examiner les nombreuses fusions et acquisitions complexes
dentreprises de radiodiffusion au fur et à mesure que les entreprises consolident
leur position en vue de livrer concurrence;
- mettre en uvre les modifications à la Loi sur les
télécommunications, par suite des engagements que le Canada a pris dans le cadre de
laccord de lOMC sur les services de télécommunications de base, dans la
mesure où ils ont trait à la libéralisation de la fourniture de services internationaux
et de services par satellite;
- évaluer les incidences dInternet sur la téléphonie, en
particulier les défis que cela pourrait poser pour la pertinence des cadres de
réglementation actuellement en place et les modifications éventuelles quon
pourrait leur apporter;
- mettre en uvre son plan stratégique, dans le contexte de
sa Vision, en établissant les priorités, en précisant les responsabilités par rapport
aux résultats et en élaborant et mettant en uvre des stratégies de communication
efficaces;
- améliorer la participation du public de manière à promouvoir
lengagement des citoyens et un service de qualité à lindustrie et à la
population; et
- mettre en uvre des stratégies de communication efficaces
pour mieux informer le public sur ses processus et ses décisions clés.
La pluralité des voix canadiennes
Présence et diversité des voix
canadiennes, ici et à létranger.
Objectif
Le secteur dactivité de la pluralité des voix canadiennes vise à assurer
que divers contenus canadiens et quun éventail approprié démissions
étrangères soient offerts aux consommateurs.
Le CRTC continue dêtre confronté au défi de garantir que des services
canadiens intéressants soient offerts dans un système canadien de radiodiffusion qui met
en uvre les objectifs énoncés dans la Loi sur la radiodiffusion, tout en
donnant aux Canadiens accès à de plus en plus démissions dinformation et de
divertissement étrangères. Les résultats clés doivent être envisagés dans le
contexte de la nécessité, pour le CRTC, détablir léquilibre entre les
exigences relatives à un choix accru et les objectifs culturels et économiques énoncés
dans la Loi sur la radiodiffusion.
Ce secteur dactivité comprend les activités liées à la fourniture dune
expertise particulière en matière dévaluation et délaboration de
politiques et de règlements, soit :
- l'évaluation, l'analyse et le traitement de toutes les demandes que le CRTC reçoit;
- la surveillance du système canadien de radiodiffusion;
- l'assurance de la conformité avec les lois, les règlements et les conditions de
licence; et
- l'identification des questions dorientation de politique à examiner.
Plans et stratégies clés
Dans le cadre de son évaluation du paysage de la réglementation, le CRTC
entreprendra les stratégies et plans suivants :
Stratégies |
Plans |
Créer et mettre en uvre des politiques
sur la diffusion des contenus et des dépenses afférentes qui tiennent compte des
objectifs économiques et culturels |
· Favoriser
des formes nouvelles et diverses de contenu, de mise en bloc et de distribution
(l'instance portant sur la revue du cadre de réglementation des nouveaux services
spécialisés devant se terminer en 1999, la décision relative aux services spécialisés
de langue française devant être rendue au printemps 1999) · Terminer lexamen de la politique concernant les
émissions de télévision canadiennes (le cadre de politique étant publié au printemps
1999)
· Examiner la contribution
des principaux groupes de stations : SRC télévision et radio (printemps 1999); CTV
et affiliées (printemps 2000); télévision éducative (automne 2000); CanWest/Global
(2001)
· Terminer lexamen de
la politique relative à la télévision et à la radio à caractère ethnique (été
1999)
· Terminer lexamen des
stations de radio de campus et communautaires (été 1999)
· Procéder à une revue des
éventuels droits des marchés en Amérique du Nord |
Élaborer des mécanismes aptes à encourager
la création et la promotion de contenu canadien dans les médias aussi bien traditionnels
que nouveaux |
· Surveiller
lélaboration de nouvelles techniques, telles la radio et la télévision
numériques, et élaborer des projets de stratégies pour les deux cas · Élaborer une stratégie pour une
politique sur les nouveaux médias (rapport, été 1999) |
Assurer aux services canadiens et
étrangers un accès adéquat à la distribution |
· Examiner si le nouveau règlement sur la distribution de radiodiffusion continue
dêtre opportun dans un régime concurrentiel (2000) · Terminer lexamen des politiques daccès
pour la distribution de services spécialisés de langues anglaise et française dans les
marchés bilingues (automne 1999) |
Soutenir le rôle distinctif de la
radiodiffusion publique |
· Examiner
la contribution des réseaux de radio et de télévision de RadioCanada au système
canadien de radiodiffusion (audience publique, printemps 1999) |
Là où cela est opportun, favoriser
lautoréglementation de lindustrie afin de sadapter aux enjeux sociaux |
· Revoir
lapproche actuelle à lautoréglementation et létendre à dautres
secteurs, là où cela est opportun (2000) · Réexaminer le rôle du CRTC par rapport aux questions sociales dans le contexte
changeant des communications (2000) |
Concevoir une approche internationale globale |
· Suivre
de près les développements et les politiques à léchelle internationale |
Résultats escomptés
Le tableau suivant donne un résumé des résultats clés et des mesures
générales de rendement pour le secteur dactivité de la pluralité des voix
canadiennes.
Résultats |
Mesures |
· La programmation reflète la dualité linguistique, la diversité culturelle et
les valeurs sociales du Canada · Les contenus canadiens se retrouvent dans les services de communications
· La programmation reflète
les voix nationales, régionales et celles des collectivités
· La programmation donne sa
juste place aux créateurs canadiens
· Les investissements dans
la création de contenus audios et vidéos canadien sont importants |
· Nombre dheures et pourcentage démissions consacrées au contenu
canadien, par marché linguistique, dans les catégories sousreprésentées et au
cours des heures de grande écoute · Tendances du pourcentage de soustitrage codé en pourcentage du total des
heures de programmation par marché linguistique
· Normes/mécanismes
adéquats pour lautoréglementation de lindustrie pour ce qui est des
questions dordre social
· Tendances de
lécoute des émissions canadiennes par marché linguistique et heure de la journée
· Écoute de nouvelles
locales en pourcentage de lécoute de télévision locale par marché linguistique
· Tendances de la
distribution par des entreprises de radio et de télévision, y compris les services
spécialisés et de télévision payante (par ex., autochtones, de campus, communautaires)
· Tendances des montants que
les entreprises investissent chaque année dans le contenu, les émissions et les fonds de production
canadiens
· Conformité avec les
conditions de licence et les règlements |
Dépenses prévues (en millions de dollars) |
|
19981999* |
19992000 |
20002001 |
20012002 |
Dépenses brutes du programme |
18,2 |
18,3 |
17,4 |
17,4 |
Moins : Recettes à valoir sur le
crédit |
14,3 |
15,3 |
15,2 |
15,2 |
Dépenses nettes du programme |
3,9 |
3,0 |
2,3 |
2,3 |
Moins: Recettes portées au Trésor |
72,4 |
75,6 |
78,9 |
81,4 |
Plus: Coût des services fournis par
dautres ministères |
15,3 |
14,2 |
14,2 |
14,2 |
Coût net de la pluralité des voix
canadiennes |
(53,1) |
(58,4) |
(62,4) |
(64,9) |
*Comprend la meilleure prévision possible des
dépenses totales prévues jusquà la fin de lannée financière.
Nota: À cause de l'arrondissement, les colonnes peuvent ne pas correspondre aux totaux
indiqués. |
Des choix variés pour les Canadiens
Un vaste éventail de choix pour
les Canadiens, grâce à des industries des
communications concurrentielles fortes.
Objectif
Le secteur dactivité des choix variés pour les Canadiens vise à
assurer que des industries concurrentielles offrent un vaste éventail de services de
communications abordables aux Canadiens.
Le CRTC semploie à mettre en uvre les objectifs de politique de la Loi
sur les télécommunications et de la Loi sur la radiodiffusion. Dans le
secteur des télécommunications, le Conseil cherche à encourager la concurrence dans
tous les marchés réglementés, tout en sassurant que les services offerts sont de
qualité, abordables et accessibles.
Ce secteur comprend les activités liées à la fourniture dune expertise
particulière en matière dévaluation et délaboration de politiques et de
règlements, soit :
- l'évaluation, l'analyse et le traitement de toutes les demandes que le CRTC reçoit;
- les conseils au CRTC sur toutes les questions relatives à la réglementation des
télécommunications et à la distribution de radiodiffusion;
- l'assurance de la conformité avec les lois, les conditions de licence et les
règlements; et
- l'identification des questions de politique à examiner.
Plans et stratégies clés
Dans le cadre de son évaluation du paysage de la réglementation, le CRTC
entreprendra les stratégies et plans suivants :
Stratégies |
Plans |
Se fier davantage aux forces du marché pour
permettre une concurrence juste et durable |
· Continuer
de promouvoir lentrée économique et la concurrence dans les marchés des
télécommunications et de la radiodiffusion réglementés locaux et autres (examiner la
concurrence locale pour les compagnies indépendantes, été 1999; mettre en uvre la
transférabilité des numéros locaux (TNL) et lévaluation dautres mises en
place de la concurrence locale; mettre en uvre la concurrence locale dans le
territoire de la NWTel et de lONTEL, été 2000; se pencher sur une démarche
appropriée pour réglementer la SaskTel, 1999; mettre en uvre un nouveau régime de
réglementation pour Téléglobe, 1999) · Examiner le cadre de réglementation des télécommunications dans le contexte de
linstance portant sur les nouveaux médias (rapport, été 1999)
· Mettre en uvre des
régimes de plafonnement des prix pour les grosses compagnies de télécommunications
(publier une décision définitive sur la réglementation par plafonnement des prix et la
mise en uvre du suivi devant être parachevée à lhiver 1999; régime
révisé en vigueur en janvier 2002); élaborer un régime de plafonnement des prix pour
Québec Tel et Télébec (1999)
· Mettre en uvre les
modifications apportées à la Loi sur les télécommunications (19972000)
· Vérifier si le cadre de
réglementation de la distribution en radiodiffusion est toujours approprié au contexte
concurrentiel (19992000) |
Surveiller la concurrence et
réglementer là où les forces du marché natteignent pas les objectifs de
protection de lintérêt public |
· Implanter le programme de surveillance des télécommunications pour maintenir
les prix raisonnables (19972000) · Sassurer que les services de communications essentiels soient accessibles
aux personnes handicapées
· Mettre en uvre une
stratégie de fourniture du service aux régions à coût élevé (1999)
· Surveiller la transition
vers un environnement concurrentiel en radiodiffusion |
Appuyer la convergence |
· Coordonner
les politiques de réglementation des télécommunications et de la radiodiffusion (par
ex. , concernant les nouveaux médias, laccès des fournisseurs de services
concurrents à linfrastructure; laccès aux services par les consommateurs,
19992000) · Élaborer
et mettre en uvre un cadre de réglementation des télécommunications pour les
compagnies de câblodistribution qui uvrent comme entreprises en vertu de la Loi
sur les télécommunications (1999) |
Surveiller lévolution de la structure
de lindustrie |
· Rassembler
des données et évaluer létat du marché dans des secteurs comme la propriété,
lintégration verticale, le phénomène inter médias, les nouveaux joueurs et
laccès à prix raisonnable |
Résultats escomptés
Le tableau qui suit donne un résumé des résultats clés et des mesures
générales de rendement pour le secteur dactivité des choix variés pour les
Canadiens :
Résultats |
Mesures |
· Les
industries de communications canadiennes sont concurrentielles · Un large éventail de services de communications
canadiens est disponible
· Les services de
communications sont de grande qualité, répondent aux besoins des consommateurs et
tiennent compte des valeurs sociales
· Les services de
communications de base sont offerts à prix raisonnable
· Linfrastructure
est novatrice et soutient lévolution des services de communications |
· Les
marchés des télécommunications jugés concurrentiels fonctionnels; les parts de marché
dans des services de communication choisis; le profil de concurrents importants;
lentrée dautres fournisseurs dans le cur des marchés de la
câblodistribution et de la téléphonie locale · Les services offerts par des titulaires de licence de radiodiffusion; par type,
nombre de stations apportant des changements technologiques (AM au FM, mise en uvre
de la radiodiffusion et de la télédiffusion numériques; une comparaison internationale
de la diversité des services
· Les indicateurs de
qualité du service recueillis par les compagnies de téléphone et communiqués au
Conseil; une comparaison internationale des problèmes réglés dans les 24 heures, et
autres
· Les tendances du taux de
pénétration de la téléphonie au Canada; lanalyse des raisons motivant les
débranchements et les nonabonnements; une comparaison internationale de
labordabilité et de la pénétration
· Les utilisateurs
dInternet par 1 000 habitants dans les pays faisant partie de
lOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE); le
déploiement des câbles de fibres optiques dans les pays de l'OCDE; les lignes
principales par 100 habitants dans les pays de l'OCDE; les taux de pénétration des
services évolués |
Des choix variés pour les Canadiens Plan de
dépenses du secteur dactivité (en millions de dollars) |
|
19981999* |
19992000 |
2000-2001 |
20012002 |
Dépenses brutes du programme |
18,5 |
17,0 |
16,3 |
16,3 |
Moins : Recettes à valoir sur le
crédit |
14,8 |
14,1 |
14,1 |
14,1 |
Dépenses nettes du programme |
3,7 |
2,9 |
2,2 |
2,2 |
Moins : Recettes portées au Trésor |
6,1 |
5,1 |
4,4 |
4,4 |
Plus: Coût des services fournis par
dautres ministères |
2,3 |
2,2 |
2,2 |
2,2 |
Coût net des choix variés
pour les canadiens |
|
|
|
|
*Comprend la meilleure prévision possible des
dépenses totales prévues jusquà la fin de lannée financière.
Nota: À cause de l'arrondissement, les colonnes peuvent ne pas correspondre aux totaux
indiqués |
Une saine gouvernance
Processus public, ouverture,
équité, efficacité et confiance.
VALEURS
- Instances axées sur lintérêt public et les résultats
- transparence
- exhaustivité
- opportunité
- respect des procédures établies
Objectif
La saine gouvernance est une stratégie de gestion qui soutient les deux secteurs
dactivité de la pluralité des voix canadiennes et des choix variés pour les
Canadiens. Elle vise à assurer la crédibilité et la valeur du processus de gouvernance
grâce à un processus public, à un dialogue ouvert, au travail déquipe et à
lorientation sur les résultats.
La saine gouvernance, qui est lune des composantes de la Vision, assure que le
processus de décision est efficace, et que les pratiques et méthodes soient
transparentes, exhaustives, efficientes, opportunes et exécutées dans le respect des
procédures établies. Elle englobe la haute direction (incluant les membres du Conseil)
et les services intégrés, qui comprennent les services internes offrant des conseils et
offrent un soutien à la prestation du programme et au processus décisionnel.
Les agences réglementaires doivent trouver des moyens de saméliorer et de
devenir plus efficaces et efficientes pour répondre aux vux souvent conflictuels du
public, dune part, et à lintérêt public, dautre part. Le CRTC,
accorde une attention particulière au processus public, en vue dassurer un
engagement réel des citoyens et un dialogue fructueux avec de nombreux intervenants.
Le nouvel environnement concurrentiel influence les démarches de réglementation du
CRTC. Tel quenvisagé dans le Plan réglementaire (voir le Rapport consolidé pour
plus de détails), de nombreux services concurrentiels sont en voie dêtre
déréglementés. Le CRTC envisage daccroître le recours à
lautoréglementation en collaboration avec des groupes de lindustrie,
notamment le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR). Outre les
processus réglementaires établis, on utilise de nouveaux procédés, notamment un
mécanisme de rechange pour régler de plus en plus de litiges, caractéristique propre
aux marchés concurrentiels. Le rôle du CRTC est en voie de changer par suite de la
croissance de la concurrence; ainsi, il jouera un plus grand rôle dans la surveillance
des systèmes de radiodiffusion et de télécommunications.
Le Conseil a également recours à de nouveaux mécanismes en collaboration avec
lindustrie et dautres parties intéressées. Le Comité directeur sur
linterconnexion du CRTC (CDCI) est un processus coopératif qui vise à faciliter la
concurrence locale en faisant en sorte que le nouveau cadre de réglementation soit mis en
uvre sans heurt. Le CRTC organise aussi des consultations pour cerner les questions,
accroître la participation et encourager la collaboration avec les parties intéressées.
Parallèlement à son cadre de réglementation, le CRTC est en voie de rationaliser ses
procédures de réglementation et dadapter ses procédures en radiodiffusion et en
télécommunications aux réalités de la convergence. En dernier lieu, pour ce qui est de
ses structures de financement, le CRTC améliorera le processus consultatif touchant les
clients payant des droits, par létablissement de comités consultatifs officiels
formés des parties intéressées du Conseil, y compris les entreprises de
télécommunications et de radiodiffusion canadiennes. Ces comités assureront la pleine
conformité avec la politique du gouvernement concernant le recouvrement et la facturation
des coûts.
Le CRTC a mis en place divers mécanismes en vue daccroître la participation du
public à ses instances. Le Conseil tient des consultations publiques et des forums
régionaux; il utilise lInternet ainsi que des forums électroniques pour obtenir
une contribution aux questions de politique importantes. Il semploiera également à
servir le public de toutes les régions du pays et à mieux communiquer avec lui. Un
centre de documentation a été ouvert à Toronto; on prévoit également en établir un
autre à Regina et le bureau de Montréal est maintenant situé à lUniversité du
Québec à Montréal.
La mise en place dune stratégie des ressources humaines fait également partie
des objectifs de la saine gouvernance. Pour mettre en uvre cette nouvelle
stratégie, le CRTC a élaboré un plan daction de trois ans, qui a commencé au
cours de lexercice financier 19981999.
Plans et stratégies clés
Au cours des trois prochaines années, le CRTC mettra en uvre les stratégies
et plans suivants :
Stratégies |
Plans |
Organiser de façon plus proactive et plus
souple les consultations publiques qui feront davantage appel à la participation
générale, dans un contexte concurrentiel en constante évolution |
· Continuer
de mettre en uvre des moyens daccroître la participation du public · Poursuivre les façons de mieux
intégrer les points de vue du public dans lélaboration de politiques (par ex. ,
ateliers et tables rondes avec lindustrie et les associations représentant des
intérêts publics) |
Élaborer une démarche de communications
stratégiques |
· Poursuivre
la mise en uvre des stratégies de communications externes et internes |
Améliorer linformation pour faciliter
la prise de décision |
· Faire
des recherches sur des questions de politique et explorer le recours à dautres
approches pour la collecte et lanalyse de linformation |
Étendre le rôle du CRTC dans le règlement
de litiges |
· Continuer
à élaborer, à examiner et à mettre en uvre un processus de règlement de litiges
ainsi quà améliorer les compétences internes en règlement de litiges |
Encourager lexcellence et le
professionnalisme dans les rapports de travail au CRTC |
· Mettre
en uvre une stratégie et un plan des ressources humaines adaptés à
lenvironnement actuel · Combler
les postes vacants avec les employés compétents et recruter selon les besoins pour
créer un effectif représentatif
· Développer les habilités
de leadership, les capacités de gestion et lexpertise technique
· Concevoir des façons
daméliorer linteraction et la compréhension entre secteurs afin de faciliter
la convergence |
Favoriser des pratiques et des procédures de
gestion de haute qualité, axées sur les résultats, efficientes, opportunes et mettant
laccent sur le service à la clientèle |
· Simplifier
et harmoniser les procédures en radiodiffusion et en télécommunications, là où cela
est opportun · Mettre en
uvre une stratégie de mesure du rendement efficiente
· Élaborer et mettre en
uvre des normes de service
· Surveiller les structures
de financement (formation de comités avec des représentants de lindustrie,
dici juillet 1999)
· Encourager le dépôt
électronique de documents auprès du CRTC
· Mettre en uvre la
nouvelle stratégie de technologie informatique
· Assurer la conformité
avec la stratégie dinformation financière (SIF)
· Terminer le test du
passage à lan 2000 |
Résultats escomptés
Le tableau suivant donne un résumé des résultats clés et des mesures
générales de rendement de la stratégie de gestion de la saine gouvernance.
Résultats |
Mesures |
· Les
décisions sont équitables et impartiales · La collaboration sinstalle entre les divers intervenants
· Le CRTC se caractérise
par le travail déquipe, la confiance, louverture desprit, la fierté et
le respect
· Les actions du CRTC
sont efficaces, décisives, opportunes et claires |
· Perception
du processus par les parties intéressées · Proportion des décisions infirmées par la Cour fédérale pour des motifs
déquité
· Processus bilatéraux et
multilatéraux en place dans dautres organismes
· Nombre de participants par
instance publique
· Perception des employés
· Incidences de
lutilisation de la correspondance électronique; trafic sur le site web (nombre de
visiteurs)
· Nombre de
demandes/dépôts traités et pourcentage de dépôts électroniques; nombre de décisions
et davis; nombre dappels et de lettres, plaintes et demandes de renseignements
· Moyenne de temps
consacré depuis la réception de la demande jusquà la décision par itinéraire et
type de demande
· Service approprié
et normes de qualité en place et respectées |
Rapport consolidé
Initiatives de réglementation
Contexte
La complexité des questions de réglementation qui se posent pour le Conseil ne
cesse daugmenter. Limportance des industries des communications pour
linteraction commerciale et sociale à léchelle canadienne et mondiale est
soulignée chaque jour dans les médias. Suite à lévolution rapide dune
concurrence accrue dans les marchés canadiens des communications, le choix de services de
communications et de fournisseurs de ces services pour les Canadiens a fortement
augmenté. La concurrence a également accru la complexité des questions de
réglementation pour lindustrie, le CRTC, le gouvernement du Canada et les autres
intervenants dans le secteur de la réglementation.
Historique
Le CRTC a facilité limplantation de la concurrence dans les marchés de
télécommunications réglementés en 1978, pour les radiocommunications mobiles; en 1992,
il a autorisé une concurrence fondée sur les installations dans le marché des services
téléphoniques interurbains. La concurrence dans de nombreux autres marchés des
télécommunications était une réalité avant cette date. Une concurrence accrue dans le
secteur de la distribution de radiodiffusion a été établie par lattribution de
licences à des entreprises de systèmes de distribution multipoints et à des entreprises
de distribution par satellite de radiodiffusion directe.
En 19951996, le CRTC a tenu une audience publique et publié le rapport intitulé
Concurrence et culture sur lautoroute canadienne de linformation :
Gestion des réalités de transition. Ce rapport déclare quune concurrence
réelle dans les marchés des services téléphoniques locaux est une condition préalable
fondamentale à la concurrence dans tous les marchés de lautoroute de
linformation et il établit les modalités en vertu desquelles le CRTC
sattendrait à gérer la transition vers la concurrence entre les compagnies de
téléphone et les entreprises de câblodistribution. On a apporté dimportants
changements dans un cadre qui prévoit la libre concurrence dans le marché, y compris
pour les services téléphoniques locaux, et une série de réformes sont actuellement en
voie de mise en uvre.
En mai 1997, de nouvelles règles visant à faciliter laccès de nouveaux
fournisseurs de services dans le marché de la téléphonie locale ont été annoncées.
On a établi un nouveau régime de réglementation par plafonnement des prix en
remplacement de la démarche conventionnelle de réglementation fondée sur les
bénéfices pour les compagnies de téléphone du groupe Stentor. Ces décisions ont aussi
ouvert la porte aux compagnies de téléphone pour ce qui est de présenter des demandes
de licences dexploitation de services de distribution de radiodiffusion, ce qui
constituait un nouveau tournant marquant vers la concurrence dans les industries de
communications. En décembre 1997, le CRTC a annoncé une série de décisions visant le
marché des télécommunications qui, prises dans leur ensemble, se traduiront par des
choix accrus de services téléphoniques interurbains et locaux pour les consommateurs.
Ces décisions concernent : (i) la mise en uvre du plafonnement des prix; (ii)
la déréglementation des tarifs des services interurbains à rabais et 800/888 offerts
par la plupart des compagnies membres de Stentor, ainsi que les tarifs applicables à
dautres services de transmission à haut débit; (iii) ladoption de nouvelles
règles pour la réglementation de QuébecTéléphone et de Télébec, de manière
à les assujettir au même degré de concurrence; et, enfin, (iv) létablissement du
degré de contribution pour les autres fournisseurs de services interurbains (AFSI).
Enfin, un nouveau cadre de réglementation pour la distribution de radiodiffusion est
entré en vigueur au début de 1998; il sapplique à toutes les entreprises de
services de distribution au Canada, y compris les services de distribution par câble, par
systèmes de distribution multipoints (SDM), par systèmes de communications multipoints
locaux (SCML) et par satellite de radiodiffusion directe (SRD). Ces nouvelles règles
visent à favoriser une juste concurrence entre les distributeurs et les nouvelles
techniques de distribution dans le marché de la distribution de radiodiffusion, tout en
renforçant la présence démissions canadiennes de haute qualité.
Le processus réglementaire et les changements réglementaires escomptés
Le CRTC, qui réglemente les radiodiffuseurs publics et privés, a le pouvoir
dattribuer, renouveler, modifier, suspendre ou annuler des licences et de fixer des
conditions de licence en vue datteindre les objectifs de la Loi sur la
radiodiffusion. Les membres du CRTC, ou les membres du comité daudition
dune audience publique, tranchent les questions de licences de radiodiffusion et
établissent les politiques du CRTC en radiodiffusion. Le CRTC prescrit les catégories de
licences et prend des règlements internes, des règlements et des règles de procédure.
Des règlements concernant des questions de radiodiffusion sont publiés après
consultation publique, conformément aux paragraphes 10(3) et 11(5) de la Loi sur la
radiodiffusion. Lorsque dimportants changements aux règlements concernant la
radiodiffusion sont proposés, le CRTC sollicite des observations par écrit et il peut
tenir une audience publique à laquelle les parties intéressées présentent leurs points
de vue. Conformément au paragraphe 18(1) de la Loi sur la radiodiffusion, des
audiences publiques ont aussi lieu relativement à lattribution, à la suspension ou
à lannulation dune licence et à la prise dordonnances. En vertu du
paragraphe 18(2), la modification et le renouvellement de licences font aussi lobjet
de telles audiences. En outre, le CRTC sollicite des observations du public avant
délaborer ou de modifier des politiques ou pratiques. Afin de réduire le fardeau
réglementaire et assurer un processus opportun, le CRTC a également recours à des
approches rationalisées, soit, par exemple, les instances administratives et les
audiences sans comparution.
Le mandat du CRTC pour ce qui est de la réglementation des télécommunications
provient de plusieurs lois, notamment la Loi sur les télécommunications et les
lois spéciales applicables à certaines des entreprises du ressort fédéral. Le CRTC
sollicite aussi des observations du public concernant les requêtes dentreprises de
télécommunications du ressort fédéral et dautres parties et il tient des
audiences publiques avec comparution sur dimportantes questions de politique.
La plupart des activités du CRTC, par exemple, lautorisation dentreprises
de radiodiffusion ou lapprobation de linterconnexion dentreprises de
télécommunications, répondent à des initiatives et requêtes du secteur privé. Par
conséquent, il est difficile de planifier en détail une grande partie du programme à
long terme du CRTC.
Voici, néanmoins, les initiatives entreprises par le CRTC pouvant amener des
changements aux règlements :
Tableau des initiatives législatives et réglementaires
Changements potentiels aux règlements et à la loi |
Résultats escomptés |
Règlement sur la distribution de
radiodiffusion |
· Mise en
uvre des décisions suite à la revue prévue pour lan 2000, dans le but de
promouvoir la concurrence dans la distribution de la radiodiffusion. |
Règlement de 1987 sur la télédiffusion |
· Mise en
uvre de la nouvelle politique du Conseil concernant la télévision (printemps
1999), soutien dune industrie saine et viable dans un environnement des
communications qui évolue rapidement. |
Règlement de 1986 sur la radio |
· Mise en
uvre des décisions suite à lexamen des stations de campus et communautaires
qui est prévue pour lété 1999. |
Règlement de 1993 sur les renseignements
relatifs à la radiodiffusion |
· Mise en
uvre des changements, en réponse au Comité mixte permanent dexamen de la
réglementation. |
Règlement sur les droits de
télécommunications, 1995 |
· Répartition
plus équitable du coût de la fonction réglementation, réduction des droits pour les
petites entreprises et recouvrement du coût dattribution des licences |
Règles de procédure |
· Adapter
les Règles de procédure en radiodiffusion et les Règles de procédure du CRTC en
matière de télécommunications, aux réalités de la convergence. |
Lan 2000
Au cours de la période de janvier à mars 1998, le Conseil a écrit plus de 1 100
lettres à des entreprises de radiodiffusion et de télécommunications pour leur
souligner limportance dêtre prêtes pour le passage à lan 2000. Le
Conseil a encouragé les entreprises à examiner leurs activités et à prendre les
mesures voulues pour régler les questions d'ordre informatique liées à lan 2000.
Le Conseil a rappelé à toutes les entreprises de télécommunications, réglementées
comme nonréglementées, les problèmes que le passage à lan 2000 pourrait
représenter à moins quelles ne prennent des mesures correctives. Le Conseil aussi
exigé que ces compagnies lui fournissent des renseignements particuliers sur leurs plans
de lan 2000, notamment les étapes importantes comme la date prévue de conformité
avec lan 2000, et le moment où un plan durgence serait en place. Les
réponses reçues de toutes les entreprises de télécommunications, grandes et petites,
se sont révélées encourageantes. Elles révèlent que presque la totalité de la
centaine de compagnies sattend à ce que leurs systèmes cruciaux soient conformes
à lan 2000, dici juin 1999, au plus tard. Enfin, étant donné
quIndustrie Canada sondait déjà les radiodiffuseurs et tous les autres titulaires
de licence en vertu de la Loi sur la Radiocommunication, il a été convenu que ce
ministère effectuerait un suivi auprès des entreprises de radiodiffusion, pour obtenir
delles des renseignements sur létat davancement de leur conformité
avec lan 2000.
À linterne, léquipe du CRTC, chargée du projet de lan 2000, a
procédé à une analyse approfondie au terme de laquelle elle a conclu que les activités
du CRTC sont relativement peu exposées au phénomène de lan 2000. Le Conseil a, en
1988, adopté comme norme une date fixe de huit chiffres (AAAAMMJJ), et tous ses systèmes
internes conçus par la suite reposent sur cette norme. Le Conseil a achevé en décembre
1998 lévaluation de tous ses produits axés sur la technologie de
linformation pour faire en sorte quils soient conformes au passage de
lan 2000. Toutes les questions de nonconformité devraient être réglées
dici avril 1999. On a préparé néanmoins des plans durgence.
Léquipe chargée du projet de lan 2000 au Conseil participe au Groupe de
travail interministériel du Conseil du Trésor et au Groupe de lan 2000 concernant
les systèmes informatiques partagés localement. Léquipe du CRTC a établi des
lignes directrices relatives aux acquisitions de matériel et de logiciels, en vue
den garantir la conformité. Tous les achats sont désormais faits selon ces
spécifications, et des méthodes dessai adéquates sont en place pour garantir la
conformité.
Léquipe de lan 2000 du CRTC aide aussi les employés qui ont élaboré de
petits systèmes dinformation et bases de données faisant appel à un éventail
doutils. Bien que ces systèmes/bases de données élaborés par des usagers finals
ne soient généralement pas cruciaux pour les activités, léquipe de lan
2000 du CRTC sest engagée à faire en sorte que toutes les ressources
informatisées du Conseil soient conformes avec lan 2000. Cest pourquoi on a
distribué à tous les usagers finals des lignes directrices et des procédures
dessai pour les aider à évaluer leurs systèmes autonomes.
Section IV : Autres Renseignements
Ressources financières et humaines
Autorisations de dépenser Résumé, Partie II du Budget des dépenses
Tableau 1 : Besoins financiers par autorisation |
Crédit (en milliers de
dollars) |
Budget principal
19992000 |
Budget principal
19981999 |
|
Conseil de la radiodiffusion et
des télécommunications canadiennes |
|
|
55 |
Dépenses du Programme |
1 500 |
|
(L) |
Contributions aux régimes davantages
sociaux des employés |
4 442 |
4 573 |
|
Total de lorganisme |
5 942 |
4 573 |
Tableau 2.1 : Structure organisationnelle
À lexterne, le CRTC rend compte selon ses deux secteurs dactivité, la
pluralité des voix canadiennes et des choix variés pour les Canadiens. À
linterne, il est rendu compte de la gestion des ressources et des résultats par
centre de responsabilité, dans le cadre dune structure organisationnelle qui
recoupent les secteurs dactivité de manière à faciliter la convergence et à
promouvoir la concurrence.
Le graphique cidessous illustre les responsabilités et les liens
avec la structure organisationnelle et les activités.
Responsabilités
Directeur exécutif de la
Radiodiffusion
Directeur exécutif des Télécommunications
*La Saine gouvernance nest pas un secteur dactivité mais une stratégie de
gestion qui appuie les deux secteurs dactivité.
Tableau 2.2: Responsabilité par
secteur dactivité pour 19992000 (en millions de dollars) |
|
Poste
responsable |
Secteur dactivité |
Directeur exécutif,
Radiodiffusion |
Directeur exécutif,
Télécommunications |
La pluralité des voix canadiennes |
18,1 |
0,2 |
Des choix variés pour les Canadiens |
0,5 |
16,5 |
Total des dépenses prévues |
18,6 |
16,7 |
Tableau 2.3 : ETP prévus par secteur dactivité |
Secteur dactivité |
19981999 |
19992000 |
20002001 |
20012002 |
La pluralité des voix canadiennes |
215 |
215 |
215 |
215 |
Des choix variés pour les Canadiens |
189 |
189 |
189 |
189 |
Total ETP |
404 |
404 |
404 |
404 |
Tableau 3 : Article courant de
dépenses par programme (en millions de dollars) |
Article courant |
19981999* |
19992000 |
20002001 |
20012002 |
Personnel |
|
|
|
|
· Traitements
et salaires |
23,2 |
22,2 |
22,2 |
22,2 |
· Contribution
aux régimes davantages sociaux des employés |
4,6 |
4,4 |
4,4 |
4,4 |
· Autres
traitements et salaires |
|
|
|
|
· Autres
coûts de personnel |
|
|
|
|
Soustotal |
27,7 |
26,7 |
26,6 |
26,6 |
Biens et services |
|
|
|
|
Transport et communications |
1,9 |
1,9 |
1,8 |
1,8 |
Information |
1,4 |
1,6 |
1,5 |
1,5 |
Services professionnels et spéciaux |
3,3 |
3,5 |
2,2 |
2,2 |
Locations |
0,3 |
0,4 |
0,3 |
0,3 |
Achats de services de réparation et
dentretien |
0,4 |
0,4 |
0,4 |
0,4 |
Services publics, fournitures et
approvisionnements |
0,8 |
0,7 |
0,7 |
0,7 |
Autres subventions et paiements |
0,6 |
|
|
|
Soustotal |
8,7 |
8,5 |
7,0 |
7,0 |
Capital |
0,3 |
0,1 |
0,1 |
0,1 |
Dépenses budgétaires brutes |
36,7* |
35,3 |
33,7 |
33,7 |
Moins : Recettes à valoir
sur le crédit |
29,0 |
29,3 |
29,3 |
29,3 |
Dépenses budgétaires nettes |
7,6 |
5,9 |
4,4 |
4,4 |
*Comprend la meilleure prévision possible des dépenses totales
prévues jusquà la fin de lannée financière.
Nota: À cause de l'arrondissement, les colonnes peuvent ne pas correspondre aux totaux
indiqués.
Tableau 4: Ressources du
programme par secteur dactivité pour lexercice 1999 2000 (en millions
de dollars) |
Secteur dactivité |
ETP |
Fonctionnement |
Brutes Crédit |
Dépenses brutes prévues |
Moins : Recettes à
valoir sur le crédit |
Dépenses nettes prévues |
La pluralité des voix canadiennes |
215 |
18,3 |
|
18,3 |
15,3 |
3,0 |
|
|
|
|
|
|
|
Des choix variés pour les Canadiens |
189 |
17,0 |
|
17,0 |
14,1 |
2,9 |
Total |
404 |
35,3 |
|
35,3 |
29,3 |
5,9 |
Nota: À cause de l'arrondissement, les colonnes peuvent ne pas
correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 5 : Ressources du
programme par activité pour lexercice 19992000
(en millions de dollars) |
Activité |
Fonctionnement |
Dépenses brutes prévues |
Moins : Recettes à
valoir sur le crédit |
Total Budget des
dépenses principal |
Radiodiffusion1 |
18,6 |
18,6 |
16,3 |
2,3 |
Télécommunications1 |
16,7 |
16,7 |
13,0 |
3,6 |
Soustotal |
35,3 |
35,3 |
29,3 |
5,9 |
Moins : Autres recettes et dépenses |
|
|
|
- |
Moins : Recettes à valoir sur le
Trésor |
|
|
|
80,8 |
Plus: Coût estimatif des services fournis par
dautres ministères2 |
|
|
|
16,5 |
Coût net du programme |
|
|
|
(58,4) |
1 Comprend les
dépenses relatives à la saine gouvernance (c.àd., Services intégrés et
Haute direction).
2 De ce total, 12 millions de dollars ont trait à la réglementation du
spectre de la radiodiffusion par Industrie Canada.
Nota: À cause de l'arrondissement, les colonnes peuvent ne pas correspondre aux totaux
indiqués. |
Recettes pour lexercice 19981999
Radiodiffusion
Larticle 11 de la Loi sur la radiodiffusion habilite le Conseil à
élaborer des règlements concernant les droits de licence. Conformément à cet article
de la Loi, le Conseil a mis en uvre le nouveau Règlement sur les droits de
licence de radiodiffusion, à partir du 1er avril 1997. Cette mesure
faisait suite à une décision du Conseil du Trésor dautoriser le CRTC à appliquer
la méthode du crédit net à ses activités de réglementation de lindustrie de la
radiodiffusion. Des fonds, sous la forme de recettes de droits de licence, sont désormais
exigés le 1er avril de chaque année pour financer les dépenses de
fonctionnement du CRTC liées à la réglementation de lindustrie de la
radiodiffusion.
Le Règlement sur les droits de licence de radiodiffusion sapplique à
toutes les titulaires, à lexception des catégories dentreprises qui en sont
expressément exemptées en vertu de larticle 2. Chaque titulaire visée doit verser
chaque année au CRTC des droits de licence de la Partie I, échus le 1er
avril, et des droits de licence de la Partie II, échus au plus tard le 30 novembre. Les
droits de la Partie I sont fonction des frais de réglementation de la radiodiffusion que
le CRTC et les autres ministères ou organismes engagent chaque année, à
lexclusion des frais de gestion du spectre, et ils sont égaux à la somme de ce qui
suit :
a) les frais de lactivité Radiodiffusion du CRTC; et
b) la part qui est attribuable à lactivité Radiodiffusion :
- des frais des activités administratives du CRTC et
- des autres frais pris en compte pour en arriver au coût net du programme du CRTC, à
lexclusion des frais de réglementation du spectre de la radiodiffusion.
Un rajustement annuel aux droits de la Partie I est apporté pour faire correspondre
les frais estimatifs aux dépenses réelles. Tous les droits excédentaires sont
crédités aux titulaires dans la facture de lannée suivante, tandis que les
déficits leur sont facturés.
Les droits de la Partie II correspondent à 1,365 % des recettes brutes de la
titulaire en sus de la franchise applicable. Une partie des droits de la Partit II perçus
par le CRTC est affectée aux dépenses dIndustrie Canada pour les services fournis
dans le cadre de son activité Gestion du spectre et opérations régionales, notamment
laccréditation des entreprises de radiodiffusion, le programme dinspection
des entreprises de radiodiffusion et les enquêtes sur des plaintes de brouillage de
signaux de radiodiffusion.
Télécommunications
Le Règlement de 1995 sur les droits de télécommunication, adopté en
vertu de larticle 68 de la Loi sur les télécommunications, énonce la
formule de perception des droits de télécommunication auprès des entreprises que le
Conseil réglemente. Chaque compagnie est tenue de verser des droits en fonction de ses
recettes dexploitation exprimées en pourcentage des recettes de toutes les
entreprises réglementées. Les droits annuels que le CRTC perçoit correspondent à la
somme des montants ciaprès :
- le coût de lactivité Télécommunications du CRTC;
- la part des frais des activités administratives qui est attribuable à son activité
Télécommunications;
- les autres frais, dont il est tenu compte dans le calcul du coût net du Programme du
CRTC qui est attribuable à son activité Télécommunications.
Ces frais sont exposés dans le Plan de dépenses publié dans le Budget des dépenses
du Gouvernement du Canada. À partir de 19951996, le CRTC a obtenu les pouvoirs
voulus pour que les recettes soient fondées sur le budget de lannée en cours et
pour ajuster les droits annuels de télécommunication imputés aux dépenses actuelles du
CRTC pour ses activités de télécommunications de lannée en cours. Les frais
excédentaires seront crédités aux entreprises alors que le manque à gagner sera
assujetti à une facturation additionnelle.
Tableau 6 : Recettes par programme (en millions de
dollars) |
Recettes à valoir sur le crédit |
19981999 |
19992000 |
20002001 |
20012002 |
Droits de licence de radiodiffusion |
16,2 |
16,3 |
16,3 |
16,3 |
Droits de télécommunication |
12,9 |
13,0 |
13,0 |
13,0 |
Total des recettes à valoir sur le crédit |
29,0 |
29,3 |
29,3 |
29,3 |
Recettes à valoir sur le Trésor |
199899 |
199900 |
200001 |
200102 |
Droits de licence de radiodiffusion |
74,2 |
76,8 |
79,3 |
81,8 |
Droits de télécommunication |
4,3 |
3,9 |
3,9 |
3,9 |
Total des recettes à valoir sur le crédit |
78,5 |
80,8 |
83,2 |
85,7 |
Recettes totales du Programme |
107,5 |
110,0 |
112,5 |
115,0 |
Nota: À cause de l'arrondissement, les colonnes peuvent ne pas
correspondre aux totaux indiqués.
Tableau 7 : Coût net du CRTC pour
19992000 (en millions de dollars) |
Dépenses brutes prévues |
35,3 |
Plus : Installations fournies sans
frais |
|
· Installations
fournies par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) |
2,6 |
· Cotisations
visant la part des employés des primes dassurance et les coûts payés
(Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada) |
1,2 |
· Rémunération
des employés fournie
(Ressources humaines Canada) |
0,1 |
· Paiements
dindemnités de départ et de congé de maternité (Secrétariat du Conseil du
Trésor) |
0,6 |
· Réglementation
du Spectre par Industrie Canada |
12,0 |
Coût total du CRTC |
51,7 |
Moins : Recettes à valoir sur le
crédit |
29,3 |
Moins : Recettes à valoir sur le
Trésor |
80,8 |
Coût net du Programme en 19992000 |
(58,4) |
Coût net estimatif du Programme en
19981999 |
(53,1) |
Nota: À cause de l'arrondissement, les
colonnes peuvent ne pas correspondre aux totaux indiqués. |
Autres informations
Lois et règlements
Lois |
Loi sur le Conseil
de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes |
L.R.C. 1985, chap.
C22, modifiée |
Loi sur la
radiodiffusion |
L.C. 1991, chap. 11,
modifiée |
Loi sur les
télécommunications |
L.C. 1993, chap. 38,
modifiée |
Loi sur Bell Canada |
L.C. 1987, chap. 19,
modifiée |
Loi sur la
réorganisation et laliénation de Télésat Canada |
L.C. 1991, chap. 52,
modifiée |
Règlements et
Règles de procédure |
Règles de procédure
du CRTC |
Règlement de 1993 sur
les renseignements relatifs à la radiodiffusion |
Règlement de 1997 sur
les droits de licence de radiodiffusion |
Règlement sur la
distribution de radiodiffusion |
Règlement de 1990 sur
la télévision payante |
Règlement de 1986 sur
la radio |
Règlement de 1990 sur
les services spécialisés |
Règlement de 1987 sur
la télédiffusion |
Règles de procédure
du CRTC en matière de télécommunications |
Règlement de 1995 sur
les droits de télécommunication |
Règlement sur la
propriété et le contrôle des entreprises de télécommunications canadiennes |
|
Lois et règlements
pour lesquels des changements potentiels sont prévus |
|
Date estimée |
Règlement sur la
distribution de radiodiffusion |
2001 |
Règlement de 1987 sur
la télédiffusion |
1999 |
Règlement de 1986 sur
la radio |
19992000 |
Règlement de 1993 sur
les renseignements relatifs à la radiodiffusion |
1999 |
Règlement de 1995 sur
les droits de télécommunications |
1999 |
Règles de procédure |
19992000 |
|
|
Adresses
du CRTC, emplacements et numéros de personnesressources |
Adresse postale de
ladministration centrale du CRTC |
CRTC
Ottawa (Ontario)
K1A 0N2 |
Adresse civique de
ladministration centrale du CRTC |
1, promenade du
Portage
Terrasses de la Chaudière
Édifice central
Hull (Québec) |
Adresse du courrier
électronique du CRTC |
Info@crtc.gc.ca |
Adresse du WWW du CRTC |
http://www.crtc.gc.ca |
Numéros des
personnesressources à ladministration centrale du CRTC |
Renseignements
Services à la clientèle
(819) 997-0313
Services à la clientèle Ligne sans frais
dinterurbain
1-877-249-2782
Renseignements sur le personnel
(819) 997-2219
Salle dexamen
(819) 997-2429
Bibliothèque
(819) 997-4484
Accès à linformation et protection des
renseignements personnels
(819) 994-5366
Télécopieur (général)
(819) 994-0218
Télécopieur (télécommunications)
(819) 953-0795
Télécopieur (contentieux)
(819) 953-0589
Télécopieur (finances)
(819) 953-5107
ATS
(819) 994-0423 |
|
Bureau régional : Région de
lAtlantique |
Banque of Commerce
Bldg.
1809, rue Barrington, Porte 1007
Halifax (Nouvelle-Écosse) B3J 3K8
Tél. : (902) 426-7997
Télécopieur : (902) 426-2721
ATS : (902) 426-6997 |
Bureau régional : Région du
Québec |
Place Montréal Trust
1800, avenue McGill College, Porte 1920
Montréal (Québec) H3A 3J6
Tél. : (514) 283-6607
Télécopieur : (514) 283-3689
ATS : (514) 283-8316 |
Bureau régional : Région des
Prairies |
275, avenue Portage,
Porte 1810
Winnipeg (Manitoba) R3B 2B3
Tél. : (204) 983-6306
Télécopieur : (204) 983-6317
ATS : (204) 983-8274 |
Bureau régional : Région de
lOuest et des Territoires |
530 580 rue
Hornby
Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 3B6
Tél. : (604) 666-2111
Télécopieur : (604) 666-8322
ATS : (604) 666-0778 |
Centre de documentation Toronto |
Pièce 624, 55, av.
St. Clair Est
Toronto (Ontario)
Tél.: (416) 952-9096 |
|