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Discours CÂBLODISTRIBUTION, CRTC ETLES NOUVEAUX MÉDIAS Notes pour une allocution de Andrée P. Wylie au congrès de lAssociation canadienne Vancouver (Colombie-Britannique) (PRIORITÉ À L'ALLOCUTION) Introduction Bonjour à tous. Je vous remercie de mavoir invitée à votre rencontre annuelle à laquelle il me fait grand plaisir dêtre des vôtres. Tout dabord, jaimerais partager avec vous la vision du CRTC sur le monde en transformation des communications. Jaimerais ensuite replacer cette vision dans le contexte du mandat de réglementation du CRTC. Finalement, jaurai le plaisir de partager avec vous une décision du Conseil toute fraîche daujourdhui. Maintenant que jai retenu votre attention, je peux commencer ! Le monde des communications connaît une période de grand bouleversement non seulement ici au Canada, mais à léchelle mondiale. Pour vous, chefs de file de lindustrie de la câblodistribution, aussi bien que pour moi et mes collègues du CRTC, chargés de lélaboration des politiques de réglementation, tirer des conclusions du passé, réagir au présent et tenter de prédire lavenir est presque une mission impossible. Lenvironnement changeant peut aussi être déroutant pour les consommateurs que nous sommes. Nous souhaitons recevoir davantage de services à meilleurs coûts et le Conseil est là pour veiller à la satisfaction de tous. Dans ce monde complexe de nouvelles technologies, de nouveaux services, de demandes toujours plus exigeantes des consommateurs, limprévu est devenu la norme pour tout le monde. Exemples dimprévus dans le monde des communications Permettez-moi de vous donner quelques exemples de surprises et de prévisions qui ne se sont pas révélées tout à fait exactes. Il y a quatre ou cinq ans, nombreux étaient ceux qui pensaient que lindustrie du câble ne pourrait pas devenir concurrentielle. Certains ont même avancé que vous seriez absorbés par les compagnies de téléphone, les compagnies de services par satellite et sans fil à large bande, surtout si le CRTC ne vous offrait pas une certaine protection. Aujourdhui, la câblodistribution se trouve à la fine pointe dans le domaine des services daccès à Internet à grande vitesse, des services téléphoniques sur Internet de demain, des jeux interactifs ainsi que de la distribution de radiodiffusion conventionnelle. Et pourtant, beaucoup dentre vous ont cru à différents moments que le CRTC naurait pu vous soutenir. Une autre prédiction qui ne sest pas réalisée est celle selon laquelle la consolidation et les géants dInternet comme America Online et Microsoft, les compagnies de téléphone régionales ainsi que les ententes transfrontalières (comme celle en pourparlers entre Bell Canada et les compagnies daccès américaines comme AOL), écraseraient les petits fournisseurs de services Internet. Pourtant, au Canada comme aux É.-U., tous continuent de prospérer. La part de marché dAOL et de Microsoft a diminué de 11 points et était de 56 % à la fin de lannée dernière. Les Baby Bells détiennent un maigre 3,5 %. Parmi les principales raisons pour lesquelles les petits fournisseurs de services Internet se débrouillent bien se trouve le bon vieux service plus chaleureux et personnalisé quils offrent à leur clientèle. Bien sûr, lindustrie de la câblodistribution a montré quil y avait place pour livrer une concurrence très vive sur Internet, grâce à lexpansion des services daccès à grande vitesse. Avec quelque 150 000 abonnés à ces services, le site @home de Rogers et de Shaw est aujourdhui le deuxième fournisseur de service Internet qui compte le plus grand nombre dabonnés. (Report on Business, 31 mars 1999, B1) Les activités « on-line » ont aussi eu un effet sur lécoute de la télévision si lon se fie à certaines études. Au Canada, par exemple, Media Buying Services a observé que le temps passé sur Internet grugeait du temps sur la période des devoirs plutôt que sur le temps découte de la télévision chez les jeunes téléspectateurs. Une étude de la SRC a révélé que « Les néophytes dInternet nétaient pas au départ des téléspectateurs assidus ». Je ne sais trop où se situent les professeurs dans tout ça ... Des études semblables aux É.-U. ont montré que seul un très faible pourcentage (6 %) de ceux qui avaient réduit leur temps découte de la télévision lavaient fait pour passer plus de temps sur Internet. Mais la majorité dentre eux ne regardaient pas beaucoup la télévision de toute façon. (Report on Business, 22 février 1999, p. B1.) Dautres chercheurs ont observé quil y avait un nouveau genre dutilisateurs assis devant deux écrans à la fois, regardant passivement la télévision tout en recherchant activement des renseignements sur un site Web connexe. Ce sont le plus souvent de jeunes hommes qui passent beaucoup de temps « on-line » et qui sont aussi des téléspectateurs assidus. Si nous avons des leçons à tirer de ces observations, cest que nous en avons tous encore beaucoup à apprendre sur les habitudes des consommateurs. Vous, les chefs de file de lindustrie, comme moi et mes collègues chargés de la réglementation, devons nous attendre à limprévu dans ce domaine et devons être prêts à nous y adapter. Le rôle du CRTC dans un environnement changeant Cela mamène à mon second point le rôle du CRTC dans cet environnement imprévisible. Sans aucun doute, votre travail serait plus facile si je pouvais vous dire avec une absolue précision les effets quaura chaque décision du CRTC sur votre industrie. Le nôtre le serait aussi beaucoup plus si vos plans daffaires et votre emploi du temps ne changeaient jamais de direction en cours de route. Nous prenons tous nos décisions dans un monde imparfait et changeant où la seule constante est la pression du consommateur. Cependant, je peux vous parler de nos intentions par rapport à nos décisions et la manière dont nous les prenons. Je peux aussi vous assurer que votre participation à ce processus est et demeurera essentielle. Pour le CRTC, les deux mots qui caractérisent le mieux lenvironnement des communications aujourdhui sont la convergence et la concurrence. La concurrence et la convergence, à mon avis, ne sont pas des fins en soi, mais les principes moteurs du choix des consommateurs, de la valeur marchande et de linnovation. De manière générale, dun point de vue réglementaire, lévolution actuelle de la convergence et de la concurrence au Canada suit quatre étapes importantes, qui séchelonnent sur un certain nombre dannées. La première étape a été celle de la prise de conscience et de lengagement au cours de laquelle le gouvernement a reconnu limpact imminent de lère de linformation sur tous les aspects de lavenir du pays et sest engagé à restructurer les mécanismes régissant la radiodiffusion et les télécommunications. Cette étape a été marquée, en 1991 et en 1993 respectivement, par la refonte de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications et par un engagement à établir un marché concurrentiel pour les industries de linformation. Le rapport sur la convergence, que le Conseil a présenté en 1995, contenait dautres balises vers un environnement concurrentiel. On pourrait dire que la deuxième étape a été celle où le gouvernement et le Conseil ont élaboré les principales orientations, stratégies et lignes directrices favorisant la convergence et la concurrence. Une fois ces politiques « maîtresses » en place, le Conseil a été en mesure damorcer la troisième étape - celle de la mise en uvre de la concurrence dans les télécommunications et dans la radiodiffusion, sans perdre de vue la possibilité que les deux secteurs se livrent concurrence pour la fourniture de leurs services respectifs. La troisième étape que nous franchissons actuellement est avant tout celle où un grand nombre des mécanismes nécessaires pour appliquer ces politiques sont mis en uvre et où les derniers ajustements doivent être apportés pour que les buts visés soient atteints. Une fois cette étape franchie, nous serons tous prêts à passer à la quatrième. Une présence canadienne fortement accrue dans le contenu sera alors indéniable; on assurera à tous les Canadiens des services de grande qualité, fiables et abordables; on leur offrira davantage de choix et de diversité dans la fourniture des services; et on encouragera une industrie des communications canadienne dynamique et efficace agissant dans lintérêt public. Voilà les objectifs que nous visons actuellement. Notre principale tâche au Conseil présentement est de gérer la transition entre létape de la mise en uvre et la quatrième étape. Depuis le milieu des années 90, nous en sommes toujours à létape de mise en uvre. Je crois que cest la plus difficile à la fois pour les câblodistributeurs et pour ceux qui sont chargés de la réglementation. Défaire, avec intelligence et sans tout détruire, un monopole qui a duré des années nest pas une mince tâche. Elle ne peut se faire instantanément et sans soubresauts. En outre, le rôle de lorganisme de réglementation nest pas seulement de définir les règles et de juger ce qui est ou nest pas anticoncurrentiel. Cest de créer et de mettre en place une réglementation capable de favoriser le développement et la durabilité dun environnement concurrentiel. Dans certains cas, cela peut conduire à adopter une réglementation qui favorise activement la concurrence, dans lintérêt public. Cest le mandat du Conseil durant létape de la mise en uvre. Le Conseil nest pas anti-câblodistribution mais pro-concurrence. Pour ce qui est des consommateurs, cest bien simple : ils en veulent plus, surtout plus de choix, au plus bas prix. Le fait que le Conseil doive encourager la concurrence dans deux industries plutôt quune, deux industries dont les intérêts convergent de plus en plus, ne lui a pas facilité la tâche. Alors, où en sommes-nous maintenant en ce qui concerne la mise en uvre de la politique dans lindustrie de la câblodistribution, et à quoi pouvons-nous nous attendre ? À lexception du déploiement à grande échelle de la boîte numérique, les objectifs des incitatifs à des hausses tarifaires énoncés dans le Règlement de 1986 sur la télédistribution et laudience de 1993 sur la structure de lindustrie ont été atteints au cours des quatre dernières années ou sont sur le point de lêtre. Nous vous félicitons de ces succès. Ils comprennent une mise à niveau de linfrastructure de la câblodistribution pour la rendre compatible avec la compression vidéo numérique, un nombre croissant de contributions aux émissions canadiennes, le maintien du service de base à un prix abordable et un choix accru pour les abonnés. Cette offre accrue pour le téléspectateur se traduira bientôt par lajout des quatre canaux spécialisés de langue anglaise approuvés en 1996. Jen profite dailleurs, au nom du Conseil, pour vous remercier de votre collaboration en faisant en sorte que ces canaux pourront être disponibles dès le 1er septembre prochain. Au cours des dernières années, la concurrence directe aux câblodistributeurs a été introduite par lattribution de licences à de nouveaux concurrents utilisant des technologies par satellite, tout comme la concurrence directe aux compagnies de téléphone la été par lexpansion des services daccès à Internet à grande vitesse des câblodistributeurs. Lan dernier, le Conseil a tenu un certain nombre dautres instances et a pris plusieurs initiatives pour favoriser latteinte de ses principaux objectifs. Le Conseil a revu ses politiques sur les émissions de télévision canadiennes en tenant compte dun contexte multidimensionnel englobant technologie, concurrence, possibilités dexportations, financement, synergies locales et mondialisation. Les conclusions de cet examen doivent être rendues publiques le 11 juin. De même, le Conseil continuera à se pencher sur les questions daccès. La concurrence, la convergence et une demande croissante de services daccès à grande vitesse dans les centres urbains, déjà établis ou récents, et dans les zones rurales, constitueront sûrement un défi particulièrement important à relever puisque nous tentons détablir un équilibre entre les intérêts des entreprises historiques et ceux des nouveaux venus, dans le cadre plus vaste de lintérêt des consommateurs. La question entourant les futurs canaux spécialisés Notre instance visant à élaborer un cadre dattribution de licences pour les services spécialisés et de télévision payante a, quant à elle, pour but de déterminer la pertinence même de sengager dans un tel processus, compte tenu de la capacité analogique disponible et du stade de déploiement des décodeurs numériques par les câblodistributeurs. Et si nous en arrivions à la conclusion que des licences devraient être attribuées à des services supplémentaires, nous tenterions de définir les modalités et les conditions de ces nouvelles licences de services spécialisés et de télévision payante de langues anglaise et française. Afin dassurer que le Canada et la programmation canadienne demeurent des chefs de file dans léconomie mondiale, nous devons faire deux choses. Premièrement, nous devons nous entendre sur les prémisses de base concernant lavenir du numérique. Deuxièmement, nous devons nous poser les questions suivantes : Étant donné lévolution du numérique, devrions-nous attribuer des licences à de nouveaux services ? Le cas échéant, les licences devraient-elles être attribuées en vue dune distribution analogique ou numérique ? Et quels genres de critères devraient sappliquer ? Nous espérons publier nos conclusions à lautomne. Les défis commerciaux et les défis en matière de réglementation doivent être relevés ensemble Nos accomplissements à ce jour sont nombreux, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Lévolution dun monde des communications allant de pair avec les lois du marché axé sur la clientèle représente un défi à relever parfois lent et ardu, parfois passionnant, mais jamais ennuyant. Lindustrie de la câblodistribution est et doit demeurer une force commerciale importante surtout avec lintroduction de la concurrence. Quant à nous au CRTC, nous prenons parfois les devants, parfois nous réagissons davantage, parfois nous souhaiterions que nos prévisions aient été plus justes et nous regrettons de ne pas pouvoir acheter vos actions ! Jaimerais vous poser une question : Si vous étiez à notre place et que votre mandat était de créer un environnement pro-concurrentiel, que feriez-vous ? Comment régleriez-vous les questions daccès ? Quelles mesures mettriez-vous en place pour que les plaintes au Conseil sont traitées de manière adéquate ? Que feriez-vous pour augmenter la production de contenu canadien ? Quel rôle voudriez-vous jouer dans le secteur des nouvelles technologies et des nouveaux services ? Je sais que vous navez nullement lintention de devenir conseiller, mais nous apprécierions toute suggestion de votre part. Maintenant, pour ce qui est de la nouvelle du jour nos conclusions sur les nouveaux médias. Conclusions du Conseil sur les nouveaux médias En juillet 1998, nous avons publié un appel dobservations sur létat de lindustrie des nouveaux médias au Canada. Nous ressentions le besoin dexaminer ce nouveau phénomène qui a une influence certaine sur les deux principales industries que nous réglementons. Les trois questions que nous nous posions étaient les suivantes, à savoir :
Laudience sur les nouveaux médias a ainsi retenu lattention de nombreux Canadiens. Elle a constitué un précédent à cause du vaste éventail de citoyens, dindustries et de groupes dintérêt qui ont présenté des observations au Conseil, sans compter quelle a aussi suscité beaucoup dintérêt dans les médias. En réponse à lavis public que nous avons publié en juillet, le Conseil a reçu plus de 1 000 mémoires totalisant quelque 6 500 pages de documents. Près de 80 intervenants ont comparu en audiences. En outre, lUnité E-lab du McLuhan Program a tenu pour le compte du CRTC, un forum en ligne qui a suscité des centaines dobservations électroniques sur cette question. Je profite de loccasion pour remercier tous ceux qui ont comparu devant le Conseil ou qui ont présenté des mémoires. Une fois de plus, votre participation nous a été fort précieuse et nous a permis déclaircir plusieurs questions. Les conclusions du Conseil Quelles sont donc nos conclusions ? Essentiellement, que le CRTC ne réglementera pas les services de nouveaux médias sur Internet. Notre message est clair. Je répète que, pour ceux dentre vous qui sinquiétaient, le CRTC ne réglementera rien sur Internet. Lindustrie des nouveaux médias au Canada est dynamique, très compétitive et réussit très bien sans réglementation. En effet, en octobre 1998, on estimait quil existait entre 650 et 1 000 sociétés de multimédias au Canada qui embauchent 17 000 personnes. En septembre 1998, quelque 60 % des foyers canadiens possédaient au moins un ordinateur personnel. Et dici lan 2001, nous nous attendons à ce quenviron cinq millions des foyers, soit 40 %, aient accès à Internet. Ces chiffres proviennent de mémoires présentés au Conseil au cours de linstance sur les nouveaux médias. Vous vous doutez bien quà cause de lévolution rapide de lInternet, ces chiffres sont probablement déjà périmés. Ils servent au moins à illustrer en un coup doeil la situation de cette industrie au pays. La présence canadienne sur Internet est importante si on considère que 5 % des sites Web au monde sont canadiens. De plus, on constate une forte demande de contenu canadien sur ces sites. Nous croyons quen laissant libre cours à lindustrie des nouveaux médias, nous encourageons davantage dinvestissements pour les industries de la radiodiffusion et des télécommunications et leurs partenaires des nouveaux médias. Compte tenu de la créativité, du dynamisme et de lentrepreneurship dont fait preuve notre industrie des nouveaux médias, nous ne voyons aucune raison dintervenir. Nous estimons plutôt quil vaut mieux permettre à linnovation de continuer à sépanouir sans que nous ayons à réglementer. Autrement dit, nous croyons que la réglementation ne servirait pas les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion. Par cette décision, le CRTC est lune des premières agences de réglementation au monde à préciser sa position à légard de lInternet. À présent, je passerai rapidement en revue les questions portant plus précisément sur les secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications. En radiodiffusion Au cours de laudience, nous avons cherché à savoir ce qui pourrait constituer de la radiodiffusion sur Internet selon la définition quen donne la Loi sur la radiodiffusion. Nous en avons conclu dans notre rapport que :
Le Conseil a examiné attentivement la question du contenu offensant et illégal sur Internet. Nous reconnaissons la validité des préoccupations quun grand nombre dintervenants nous ont exposées sur cette question. Conformément à la démarche que nous avons adoptée pour Internet, toutefois, nous ninterviendrons pas sur le contenu offensant et illégal. Nous estimons, en effet, comme un grand nombre des gens qui ont présenté des mémoires sur cette question, quil existe déjà des outils adéquats pour traiter ce type de contenu, notamment le Code criminel, la Charte des droits et liberté, lautoréglementation de lindustrie, des logiciels de filtrage du contenu et la sensibilisation accrue aux médias. En télécommunications En télécommunications, linstance sur les nouveaux médias nous a permis dexaminer sil existe des problèmes daccès à Internet pour les producteurs et les créateurs de contenu ainsi que pour les utilisateurs. Et bien que nous nayons pas lintention de réglementer Internet, nous sommes conscients que nos décisions et nos politiques dans le secteur des télécommunications peuvent avoir une influence à cet égard. Deux grandes questions concernant la questions de laccès ont été soulevées au cours de linstance. Premièrement, un certain nombre de fournisseurs de services Internet nous ont confié que, pour pouvoir être concurrentiels, ils ont besoin de laccès aux services à grande vitesse que les compagnies de téléphone et les câblodistributeurs offrent déjà à leurs propres clients. Selon les fournisseurs de services Internet, laccès pour tous à ces services est crucial pour que la concurrence dans cette industrie puisse véritablement avoir lieu. En réponse à cette préoccupation, je rappelle que le Conseil oblige déjà les entreprises de télécommunication et de câblodistribution à offrir aux fournisseurs de services Internet laccès à leurs services à grande vitesse. Le Conseil a déjà approuvé les prix de ces services offerts par les compagnies de téléphone. Nous rendrons sous peu une décision qui expliquera lapproche du Conseil quant à la tarification des services à grande vitesse pour les câblodistributeurs. Deuxièmement, de nombreuses préoccupations ont été soulevées au sujet de laccès du public à Internet. Un grand nombre des personnes qui ont comparu devant le Conseil craignaient que de nombreux citoyens canadiens ne puissent, pour divers motifs, se brancher à lInternet. Cette question est fondamentale parce que, de toute évidence, les promesses que nous laissent entrevoir Internet ne peuvent se concrétiser si on ne peut y avoir accès. Bien que beaucoup daspects entourant cette question soient hors de son champ de compétence, le Conseil examinera celles qui relèvent de sa jurisdiction dans le cadre de la problématique liée aux régions isolées et à coût élevé. Conclusion Je pense bien avoir tenu mes promesses en partageant avec vous le point de vue du CRTC dans cet univers en pleine évolution. Je pense mériter de pouvoir masseoir maintenant ! Je vous souhaite de passer un excellent congrès et beaucoup de succès au cours de la prochaine année. Merci. - 30 - Source : Denis Carmel, Ottawa (Ontario) K1A 0N2 Ce document est disponible, sur demande, en média substitut. [English] |
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