|
Discours Les nouveaux médias : L'impact de
l'Internet Notes pour une allocution au Forum canadien des télécommunications Ottawa (Ontario) (PRIORITÉ À L'ALLOCUTION) Internet laisse-t-il présager un véritable danger pour les organismes de réglementation en radiodiffusion? Une experte dInternet, Esther Dyson, estime que « [Internet] diminuera le pouvoir des gouvernements centraux, des médias et des grandes entreprises. »1 Lancien responsable de la réglementation des télécommunications de lÉtat de New York, Eli Noam, a déclaré lan dernier qu'« Internet est une révolution, et les révolutions ont pour caractéristique de détruire. Internet sattaque à toutes les institutions. Les gouvernements perdront le contrôle. »2 Si Mme Dyson et M. Noam ont raison, le grand vaisseau de la réglementation se transformera-t-il comme une bouteille jetée à la mer? Avant de répondre à la question à savoir si Internet pourrait perturber les organismes de réglementation en radiodiffusion, jaimerais clarifier la compréhension que j'ai dInternet et du World Wide Web. Internet existe depuis une trentaine dannées. Toutefois, il na vraiment pris son essor quavec la commercialisation de masse de lordinateur personnel, des réseaux locaux et des postes de travail, pendant les années 1980.3 Internet est un réseau de réseaux. Il livre des paquets dinformations partout dans le monde, souvent en moins dune seconde. Il est constitué principalement de câbles et dordinateurs.4Le World Wide Web a vu le jour vingt ans après Internet. Selon son inventeur, Tim Berners-Lee : Le Web est un espace abstrait (imaginaire) de linformation. Internet est le domaine des ordinateurs, et le Web, celui du texte, du son, des vidéos, de linformation. Sur Internet, les connexions sont assurées par des câbles qui relient des ordinateurs. Sur le Web, les connexions sont des liens hypertexte. Le Web doit son existence à des logiciels qui gèrent les communications entre les ordinateurs reliés à Internet. Le Web ne pourrait se passer dInternet. Le Web explique lutilité dInternet, parce que les gens sintéressent principalement à linformation (sans compter le savoir et la sagesse!) et ils ne veulent vraiment pas tout connaître sur les ordinateurs et les câbles.5 Il y a plus dun milliard de pages sur le Web.6Les Canadiens sont des chefs de file Les Canadiens sont des chefs de file dans le succès dInternet. Daprès la "table ronde sur les possibilités des affaires électroniques canadiennes", 40 % des Canadiens sont des internautes, ce qui serait le cas de seulement 32 % des Américains. Non seulement sommes-nous proportionnellement plus nombreux à naviguer sur Internet, mais nous lutilisons davantage aussi : « De plus, ces internautes canadiens ont passé en moyenne 40 % plus dheures en ligne, dans leurs foyers, que leurs homologues américains. »7Les Canadiens jouent aussi un rôle de premier plan dans la création de contenus sur le Web. Le CRTC a déclaré ce qui suit, lan dernier, au sujet de ses consultations publiques sur les nouveaux médias : Les participants ont dailleurs fourni des statistiques démontrant que les sites Web canadiens représentent environ 5 % du total des sites Web sur Internet. le Conseil convient, avec la majorité des participants, quil existe, aujourdhui sur Internet, une quantité importante de contenu et de services canadiens de nouveaux médias et amplement dincitatifs à lentreprise et au marché pour en soutenir la production et la distribution.8 Le Conseil a défini les services de nouveaux médias comme étant « ceux transmis par Internet. »9Peu de conséquences (jusquà maintenant) Quelles ont été les répercussions dInternet sur notre réglementation en radiodiffusion? Minimes, parce que les Canadiens regardent la télévision diffusée par des systèmes hertziens ou de câblodistribution analogique10. De même, ils écoutent la radio analogique diffusée par ondes hertziennes dans la voiture, à la maison et au travail. Les Canadiens continuent dutiliser ces modes de diffusion malgré la disponibilité de centaines, voire de milliers de stations de radio et de télévision du monde entier, qui diffusent sur Internet. Le Conseil a publié de nouvelles politiques sur la radio et la télévision en 1998 et en 1999 11, soit une trentaine dannées après les débuts dInternet et dix ans après linvention du Web. Ces politiques font explicitement abstraction dInternet et du Web, parce que les Canadiens utilisent la radio pour écouter la radio et des téléviseurs pour regarder la télévision. Bien quelles ne misent pas sur une réglementation inutilement détaillée, ces politiques réussissent néanmoins à assurer le maintien dun principe fondamental de la réglementation en radiodiffusion : réglementer le contenu canadien, ainsi que la programmation de ce contenu canadien, afin quil soit disponible lorsque la majorité des Canadiens écoutent la radio ou regardent la télévision.Prenez un peu de large bande et rappelez demain matin! Pourquoi les Canadiens nutilisent-ils pas Internet pour écouter la radio et regarder la télévision? La réponse est simple : cest difficile, pour plusieurs raisons comme labsence de guides horaires pratiques et démissions populaires, ainsi que lincapacité dInternet, jusquà maintenant, de faire le saut de lordinateur personnel à la radio ou au téléviseur. La principale difficulté vient peut-être de linfrastructure dInternet, cest-à-dire la faible pénétration de laccès résidentiel à haute vitesse ou à large bande à Internet. Or, laccès à large bande est indispensable à la diffusion par Internet dimages de qualité comparable à celle de la télévision. Le calme avant la tempête? Est-ce le calme avant la tempête? La télévision et la radio sont déjà présentes sur Internet. Un site Web donne accès à 3 579 stations de radio et à 268 stations de télévision diffusant en direct.12 BCE Inc. et CTV Inc. ont conclu un accord de distribution Internet. Selon ces entreprises : L'accord de distribution de contenu Internet vise une période initiale de dix ans et prévoit que la programmation actuelle et future de CTV ne sera offerte sur Internet que par l'entremise des sites-portails Internet exploités directement ou indirectement par BCE.13 BCE est un important fournisseur de portails sur Internet. Une filiale de BCE, Bell Canada, est le « premier fournisseur d'accès à Internet au Canada avec plus de 800 000 membres Sympatico ».14 Plus tôt cette année, Bell Canada annonçait « un investissement de 1,5 milliard de dollars au cours des trois prochaines années visant à accroître rapidement l'accessibilité de son service d'accès haute vitesse à Internet, tant pour ses clients résidentiels que pour sa clientèle d'affaires. »15 Selon la compagnie, « à la fin de 2002, 85 % de la clientèle du territoire de Bell aura accès à la haute vitesse. »16America Online Inc. (AOL) annonçait lachat de Time Warner Inc. en début d'année, afin de fusionner les services en ligne dAOL et lactif de Time Warner dans les médias et le câble. Deux des émissions les plus populaires au Canada, ER et Friends, appartiennent à Time Warner. Il ne faut guère dimagination pour deviner que les abonnés canadiens au service en ligne AOL Time Warner ayant un accès à large bande pourront regarder ces émissions, et dautres émissions de Time Warner, sur Internet. Selon lAssociation canadienne de télévision par câble, 45 millions des 200 millions dinternautes utilisent la diffusion audio et vidéo en mode continu.17 LAssociation prévoit que 30 % des ménages canadiens auront un accès à large bande à Internet en 2003.18 Rogers Communications Inc. et Microsoft Corp. se sont entendus « afin d'accélérer le déploiement de services télévisuels interactifs dans des millions de foyers canadiens ».19 Selon ces entreprises, « l'ensemble des ententes, y compris l'investissement [de 600 millions de dollars] de Microsoft [dans Rogers], aidera Rogers à offrir rapidement à ses clients l'accès le plus moderne à une plus grande gamme de services télévisuels et sur Internet à partir de son réseau à large bande. »20 Rogers présente actuellement une version bêta de services de télévision interactive comprenant laccès à Internet à laide dun clavier sans fil. La compagnie estime que ce service sera proposé aux abonnés du câble dici la fin de lannée. Toutefois, la capacité de traitement prévue pour la première génération de ce service sera insuffisante pour assurer la diffusion audio et vidéo en continu à partir dInternet. Selon les prévisions de Rogers, cette fonction conçue avec Microsoft devrait être offerte aux abonnés dici la fin de 2001.De toute évidence, Internet sapprête à passer de lordinateur personnel au téléviseur, un progrès qui nétonne guère, compte tenu de limplantation dInternet dans des appareils comme les téléphones cellulaires, les services numériques personnels et les jeux vidéo. Que fera le CRTC? Qua fait le CRTC pour tenir compte à la fois des promesses dInternet et de la valeur intrinsèque du système de radiodiffusion actuel? Comme je viens de le mentionner, nous avons adopté récemment dimportantes politiques en matière de radio et de télévision afin de miser sur les succès du système de radiodiffusion actuel. Nous avons pris plusieurs autres initiatives, notamment linstance en cours visant à autoriser la distribution numérique de nouveaux services de télévision spécialisée. Les 452 demandes reçues témoignent de labondance des talents canadiens qui participent au système canadien de radiodiffusion. Comment avons-nous réagi aux promesses dInternet? Ce qui importe sans doute le plus, cest justement davoir réagi. La solution facile aurait été de ne rien faire. Le système canadien de radiodiffusion est un grand succès. Cest un havre pour un organisme de réglementation qui veut éviter la complexité et lincertitude qui caractérisent Internet. Nous sommes quand même conscients des promesses dInternet, et nous voulons faire notre possible pour faciliter la concrétisation de ces promesses. Éliminer lincertitude Notre première tâche consistait à faire disparaître lincertitude quant à nos intentions à légard de la réglementation dInternet. En 1998, nous avons pris conscience de lincertitude qui entourait la question à savoir si les nouveaux médias tombaient dans le domaine de la radiodiffusion, au sens des définitions générales d« émission » et de « radiodiffusion » dans la Loi sur la radiodiffusion. Nous avons jugé important de dissiper cette incertitude pour les concepteurs et les producteurs de services nouveaux et émergents. Voici les définitions qui soulevaient de lincertitude : « radiodiffusion » Transmission, à l'aide d'ondes radioélectriques ou de tout autre moyen de télécommunication, d'émissions encodées ou non et destinées à être reçues par le public à l'aide d'un récepteur, à l'exception de celle qui est destinée à la présentation dans un lieu public seulement; « émission » Les sons ou les images ou leur combinaison destinés à informer ou divertir, à l'exception des images, muettes ou non, consistant essentiellement en des lettres ou des chiffres.21 Nous avons demandé des observations sur les nouveaux médias le 31 juillet 1998 22, en posant quatre questions, dont celle-ci : Si l'on admet que certains de ces nouveaux médias sont des services de radiodiffusion ou de télécommunications, dans quelle mesure le Conseil devrait-il les réglementer et les superviser en vertu de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications?23Nous avons reçu plus de 1 000 mémoires et près de 100 intervenants ont comparu pendant les 13 journées de laudience publique. Aucune réglementation dInternet Nous avons annoncé, le 17 mai 1999, que nous navions pas lintention de réglementer les services de nouveaux médias sur Internet.24 Comme je lai mentionné, nous avons défini les services de nouveaux médias comme étant ceux qui sont fournis à laide dInternet. Nous avons notamment déclaré ce qui suit : Après un examen approfondi fait à la lumière de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications qui a débuté en juillet dernier, le CRTC a conclu que les nouveaux médias sur Internet atteignent les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion et que, sans réglementation, cette industrie est dynamique, hautement concurrentielle et se taille une place enviable dans le marché. Le CRTC craint que toute tentative de réglementer les nouveaux médias canadiens ne place cette industrie en situation de désavantage sur le plan de la concurrence qui sexerce à léchelle mondiale.25 En ce qui concerne la question à savoir si les définitions d« émission » et de « radiodiffusion » dans la Loi sur la radiodiffusion sappliquent ou non au contenu dInternet, nous avons déclaré que le contenu est présenté principalement sous forme de lettres et de chiffres et quil est donc exclu de la définition d« émission ». Nous avons conclu aussi quun contenu qui peut être « personnalisé » dans une large mesure, ne relève pas de la définition de « radiodiffusion » de la Loi. Nous avons aussi publié une ordonnance dexemption à légard des entreprises de radiodiffusion qui offrent des services de radiodiffusion par Internet.26 Ces entreprises ne sont pas tenues dobtenir des licences du Conseil.Des services daccès à haute vitesse Bien que nous ayons décidé de ne pas intervenir dans le contenu sur Internet, il importe aussi de savoir que nous avons décidé dintervenir dans les questions touchant les tarifs et les autres modalités des services daccès à haute vitesse offerts par des entreprises titulaires. Nous avons affirmé ce qui suit en 1998 : Le Conseil conclut donc à légard des services daccès grande vitesse fournis par une entreprise de radiodiffusion qui est une compagnie de câblodistribution ou une compagnie de téléphone titulaire, quil convient de tarifer les tarifs et autres conditions suivant lesquels les services sont fournis, dès que lentreprise peut fournir cet accès à légard des fournisseurs des services concurrentiels.27Des ennuis à lhorizon? Jai demandé, au début de mon allocution : « Internet laisse-t-il présager un véritable danger pour les organismes de réglementation en radiodiffusion? » Cest possible, et ça ne lest peut-être pas. Les organismes de réglementation sont aux prises avec la même incertitude que les investisseurs de la nouvelle économie numérique, une situation que la revue Time décrivait ainsi dans sa plus récente parution : Létonnante instabilité [des titres inscrits au NASDAQ] que nous constatons cette année illustre bien la transformation de léconomie et lincertitude des investisseurs quant à lissue de cette évolution. La plupart dentre eux sont conscients à la fois des promesses dInternet et de la valeur intrinsèque des entreprises de premier ordre de lancienne économie. Ils ne réussissent pas, cependant, à voir comment les deux pourront se rejoindre, bien quils sachent quils doivent le faire.28À lexemple des investisseurs qui accumulent des titres inscrits au NASDAQ, je suis conscient des promesses dInternet et de la valeur intrinsèque du système de radiodiffusion actuel. Je ne réussis pas, cependant, à voir comment les deux pourront se rejoindre, tout en réalisant quils doivent le faire. Noublions pas non plus que le Conseil a plus dune corde à son arc lorsquil sagit du système de radiodiffusion actuel. Nous sommes un des premiers organismes de réglementation du monde qui a précisé sa position à légard dInternet. À lheure de la convergence des promesses dInternet et du système de radiodiffusion actuel, la réglementation en radiodiffusion peut être modifiée, mais un seul objectif demeure: offrir un vaste choix canadien, pour les Canadiens. - 30 - Source : Denis Carmel, Ottawa (Ontario) K1A 0N2 Ce document est disponible, sur demande, en média substitut.
FOOTNOTES 1 E. Dyson, Release 2.1, A Design for Living in the Digital Age (1998), p. 17. 2 Eli Noam, observations faites au Next-Generation Internet Policy Workshop, 16 septembre 1999, Bruxelles. M. Noam enseigne les finances et léconomie à la Graduate School of Business de lUniversité Columbia; il est aussi directeur du Columbia Institute for Tele-Information. 3 A Brief History of the Internet, Barry M. Leiner, Vinton G. Cerf, David D. Clark, Robert E. Kahn, Leonard Kleinrock, Daniel C. Lynch, Jon Postel, Larry G. Roberts, Stephen Wolff, www.isoc.org/internet/history/brief. Selon les auteurs, Internet a « commencé » en 1969. Deux de ces auteurs, Vinton Cerf et Robert Kahn, sont généralement reconnus comme les créateurs dInternet. 4 Un protocole appelé Transmission Control Protocol/Internet Protocol (TCP/IP) a été créé pour relier divers réseaux. Ce protocole est loutil de programmation qui permet à des ordinateurs en réseau de séparer les paquets dinformations transmis à dautres ordinateurs et de sassurer que ces paquets soient envoyés au bon endroit, avant de les réunir en un tout utilisable. Source : How the Internet Works, Global Internet Project, www.gip.org/gip7 5 Tim Berners-Lee, www.w3.org/People/Berners-Lee/FAQ 6 Web Surpasses One Billion Documents, communiqué de presse dInktomi Corp., 18 janvier 2000, www.inktomi.com/new/press/billion. 7 Pour une progression rapide : Comment faire du Canada un leader dans léconomie sur Internet; Rapport de la Table ronde sur les possibilités des affaires électroniques canadiennes, janvier 2000, p. 15. 8 Avis public Radiodiffusion CRTC 1999-84, avis public Télécom CRTC 99-14, Nouveaux médias, 17 mai 1999, paragraphes 68 et 71. 9 Id., paragraphe 15. 10 Le Canada compte 8,1 millions dabonnés à la câblodistribution, dont environ 225 000 abonnés à la câblodistribution numérique. Il y a aussi 770 000 abonnés à des services de radiodiffusion directe par satellite et quelque 40 000 abonnés à la distribution multipoints numérique (câble sans fil). Source : The Race for New Pay and Specialty Television Licences, présentation de Jane Logan, présidente et chef de la direction de lAssociation de la télévision spécialisée et payante, à la Broadcast Executives Society, 8 février 2000, pp. 14-15. 11 Avis public CRTC 1998-41, Politique sur la radio commerciale, 30 avril 1998; avis public CRTC 1999-97, La politique télévisuelle au Canada : Misons sur nos succès, 11 juin 1999. 13 BCE et CTV concluent un accord de distribution Internet, communiqué de presse de BCE Inc. et de CTV Inc., 31 mars 2000. 14 Bell Canada investit 1,5 milliard de dollars dans laccès Internet à haute vitesse, communiqué de presse de Bell Canada, 27 mars 2000. Le 2 février 2000, Bell et Lycos, Inc. ont annoncé la création dune nouvelle compagnie Internet : Sympatico-Lycos. 15 Bell Canada investit 1,5 milliard de dollars dans laccès Internet à haute vitesse, communiqué de presse de Bell Canada, 27 mars 2000. 16 Id. 17 Association canadienne de télévision par câble, La télévision numérique : Lintégration de la culture et du commerce, sans date, p. 8. Les estimations du nombre dinternautes varient. Lentreprise de conception et de consultation sur Internet Nua Ltd. affirme quil y avait 304 millions dinternautes en mars 2000, dont 137 millions au Canada et aux États-Unis. Source : www.nua.ie/surveys/how_many_online/index 18 Id., p. 5. 19 Rogers Communications et Microsoft annoncent la signature d'ententes visant à développer et à déployer des services de pointe en télévision à large bande au Canada, communiqué de presse de Rogers Communications Inc. et de Microsoft Corp., 12 juillet 1999. 20 Id. 21 Loi sur la radiodiffusion, paragraphe 2(1). 22 Avis public Radiodiffusion CRTC 1998-82 et avis public Télécom CRTC 98-20, Nouveaux médias Appel dobservations, 31 juillet 1998. 23 Id., paragraphe 4. 24 Avis public Radiodiffusion CRTC 1999-84, avis public Télécom CRTC 99-14, Nouveaux médias, 17 mai 1999. 25 Le CRTC ne réglementera pas Internet, communiqué de presse du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, 17 mai 1999, p. 1. 26 Avis public CRTC 1999-197, Ordonnance d'exemption relative aux entreprises de radiodiffusion de nouveaux médias, 17 décembre 1999. 27 Décision Télécom CRTC 98-9, Réglementation en vertu de la Loi sur les télécommunications de certains services de télécommunications offerts par des « entreprises de radiodiffusion », 9 juillet 1998, paragraphe 77. Voir aussi la décision Télécom CRTC 99-11, Demande concernant l'accès des fournisseurs de services Internet aux installations de télécommunications d'entreprises de câblodistribution titulaires, 14 septembre 1999. Voir la décision Télécom CRTC 96-1, Réglementation des entreprises de distribution de radiodiffusion qui fournissent des services hors programmation, 30 janvier 1996, en ce qui concerne la définition dune entreprise de radiodiffusion. Une « entreprise de radiodiffusion » est une entreprise ou une personne qui est une entreprise canadienne au sens de la Loi sur les télécommunications et qui détient aussi une license dentreprise de distribution de radiodiffusion au sens de la Loi sur la radiodiffusion. 28 « The Thrill Ride Isnt Over », Time, 17 avril 2000, p. 34. [english] |
en haut | |||
Commentaires à propos de notre site web English |
Contactez-nous |
Aide |
Recherche |
Nouvelles du jour |
Dépôt, inscription et epass |
Décisions, avis et ordonnances |
Accueil CRTC |
CDCI |
Aperçu des industries |
Centre de documentation |
|||
![]() |
|