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Discours

Les nouveaux médias : L'impact de l'Internet
sur la réglementation en radiodiffusion

Notes pour une allocution
de David McKendry
Conseiller, Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes

au Forum canadien des télécommunications

Ottawa (Ontario)
Le 20 avril 2000

(PRIORITÉ À L'ALLOCUTION)


Internet laisse-t-il présager un véritable danger pour les organismes de réglementation en radiodiffusion? Une experte d’Internet, Esther Dyson, estime que « [Internet] diminuera le pouvoir des gouvernements centraux, des médias et des grandes entreprises. »1 L’ancien responsable de la réglementation des télécommunications de l’État de New York, Eli Noam, a déclaré l’an dernier qu'« Internet est une révolution, et les révolutions ont pour caractéristique de détruire. Internet s’attaque à toutes les institutions. Les gouvernements perdront le contrôle. »2 Si Mme Dyson et M. Noam ont raison, le grand vaisseau de la réglementation se transformera-t-il comme une bouteille jetée à la mer?

Avant de répondre à la question à savoir si Internet pourrait perturber les organismes de réglementation en radiodiffusion, j’aimerais clarifier la compréhension que j'ai d’Internet et du World Wide Web.

Internet existe depuis une trentaine d’années. Toutefois, il n’a vraiment pris son essor qu’avec la commercialisation de masse de l’ordinateur personnel, des réseaux locaux et des postes de travail, pendant les années 1980.3 Internet est un réseau de réseaux. Il livre des paquets d’informations partout dans le monde, souvent en moins d’une seconde. Il est constitué principalement de câbles et d’ordinateurs.4

Le World Wide Web a vu le jour vingt ans après Internet. Selon son inventeur, Tim Berners-Lee :

Le Web est un espace abstrait (imaginaire) de l’information. Internet est le domaine des ordinateurs, et le Web, celui du texte, du son, des vidéos, … de l’information. Sur Internet, les connexions sont assurées par des câbles qui relient des ordinateurs. Sur le Web, les connexions sont des liens hypertexte. Le Web doit son existence à des logiciels qui gèrent les communications entre les ordinateurs reliés à Internet. Le Web ne pourrait se passer d’Internet. Le Web explique l’utilité d’Internet, parce que les gens s’intéressent principalement à l’information (sans compter le savoir et la sagesse!) et ils ne veulent vraiment pas tout connaître sur les ordinateurs et les câbles.5

Il y a plus d’un milliard de pages sur le Web.6

Les Canadiens sont des chefs de file

Les Canadiens sont des chefs de file dans le succès d’Internet. D’après la "table ronde sur les possibilités des affaires électroniques canadiennes", 40 % des Canadiens sont des internautes, ce qui serait le cas de seulement 32 % des Américains. Non seulement sommes-nous proportionnellement plus nombreux à naviguer sur Internet, mais nous l’utilisons davantage aussi : « De plus, ces internautes canadiens ont passé en moyenne 40 % plus d’heures en ligne, dans leurs foyers, que leurs homologues américains. »7

Les Canadiens jouent aussi un rôle de premier plan dans la création de contenus sur le Web. Le CRTC a déclaré ce qui suit, l’an dernier, au sujet de ses consultations publiques sur les nouveaux médias :

Les participants ont d’ailleurs fourni des statistiques démontrant que les sites Web canadiens représentent environ 5 % du total des sites Web sur Internet. … le Conseil convient, avec la majorité des participants, qu’il existe, aujourd’hui sur Internet, une quantité importante de contenu et de services canadiens de nouveaux médias et amplement d’incitatifs à l’entreprise et au marché pour en soutenir la production et la distribution.8

Le Conseil a défini les services de nouveaux médias comme étant « ceux transmis par Internet. »9

Peu de conséquences (jusqu’à maintenant)

Quelles ont été les répercussions d’Internet sur notre réglementation en radiodiffusion? Minimes, parce que les Canadiens regardent la télévision diffusée par des systèmes hertziens ou de câblodistribution analogique10. De même, ils écoutent la radio analogique diffusée par ondes hertziennes dans la voiture, à la maison et au travail. Les Canadiens continuent d’utiliser ces modes de diffusion malgré la disponibilité de centaines, voire de milliers de stations de radio et de télévision du monde entier, qui diffusent sur Internet.

Le Conseil a publié de nouvelles politiques sur la radio et la télévision en 1998 et en 1999 11, soit une trentaine d’années après les débuts d’Internet et dix ans après l’invention du Web. Ces politiques font explicitement abstraction d’Internet et du Web, parce que les Canadiens utilisent la radio pour écouter la radio et des téléviseurs pour regarder la télévision. Bien qu’elles ne misent pas sur une réglementation inutilement détaillée, ces politiques réussissent néanmoins à assurer le maintien d’un principe fondamental de la réglementation en radiodiffusion : réglementer le contenu canadien, ainsi que la programmation de ce contenu canadien, afin qu’il soit disponible lorsque la majorité des Canadiens écoutent la radio ou regardent la télévision.

Prenez un peu de large bande et rappelez demain matin!

Pourquoi les Canadiens n’utilisent-ils pas Internet pour écouter la radio et regarder la télévision? La réponse est simple : c’est difficile, pour plusieurs raisons comme l’absence de guides horaires pratiques et d’émissions populaires, ainsi que l’incapacité d’Internet, jusqu’à maintenant, de faire le saut de l’ordinateur personnel à la radio ou au téléviseur. La principale difficulté vient peut-être de l’infrastructure d’Internet, c’est-à-dire la faible pénétration de l’accès résidentiel à haute vitesse ou à large bande à Internet. Or, l’accès à large bande est indispensable à la diffusion par Internet d’images de qualité comparable à celle de la télévision.

Le calme avant la tempête?

Est-ce le calme avant la tempête? La télévision et la radio sont déjà présentes sur Internet. Un site Web donne accès à 3 579 stations de radio et à 268 stations de télévision diffusant en direct.12 BCE Inc. et CTV Inc. ont conclu un accord de distribution Internet. Selon ces entreprises :

L'accord de distribution de contenu Internet vise une période initiale de dix ans et prévoit que la programmation actuelle et future de CTV ne sera offerte sur Internet que par l'entremise des sites-portails Internet exploités directement ou indirectement par BCE.13

BCE est un important fournisseur de portails sur Internet. Une filiale de BCE, Bell Canada, est le « premier fournisseur d'accès à Internet au Canada avec plus de 800 000 membres Sympatico ».14

Plus tôt cette année, Bell Canada annonçait « un investissement de 1,5 milliard de dollars au cours des trois prochaines années visant à accroître rapidement l'accessibilité de son service d'accès haute vitesse à Internet, tant pour ses clients résidentiels que pour sa clientèle d'affaires. »15 Selon la compagnie, « à la fin de 2002, 85 % de la clientèle du territoire de Bell aura accès à la haute vitesse. »16

America Online Inc. (AOL) annonçait l’achat de Time Warner Inc. en début d'année, afin de fusionner les services en ligne d’AOL et l’actif de Time Warner dans les médias et le câble. Deux des émissions les plus populaires au Canada, ER et Friends, appartiennent à Time Warner. Il ne faut guère d’imagination pour deviner que les abonnés canadiens au service en ligne AOL Time Warner ayant un accès à large bande pourront regarder ces émissions, et d’autres émissions de Time Warner, sur Internet.

Selon l’Association canadienne de télévision par câble, 45 millions des 200 millions d’internautes utilisent la diffusion audio et vidéo en mode continu.17 L’Association prévoit que 30 % des ménages canadiens auront un accès à large bande à Internet en 2003.18

Rogers Communications Inc. et Microsoft Corp. se sont entendus « afin d'accélérer le déploiement de services télévisuels interactifs dans des millions de foyers canadiens ».19 Selon ces entreprises, « l'ensemble des ententes, y compris l'investissement [de 600 millions de dollars] de Microsoft [dans Rogers], aidera Rogers à offrir rapidement à ses clients l'accès le plus moderne à une plus grande gamme de services télévisuels et sur Internet à partir de son réseau à large bande. »20 Rogers présente actuellement une version bêta de services de télévision interactive comprenant l’accès à Internet à l’aide d’un clavier sans fil. La compagnie estime que ce service sera proposé aux abonnés du câble d’ici la fin de l’année. Toutefois, la capacité de traitement prévue pour la première génération de ce service sera insuffisante pour assurer la diffusion audio et vidéo en continu à partir d’Internet. Selon les prévisions de Rogers, cette fonction conçue avec Microsoft devrait être offerte aux abonnés d’ici la fin de 2001.

De toute évidence, Internet s’apprête à passer de l’ordinateur personnel au téléviseur, un progrès qui n’étonne guère, compte tenu de l’implantation d’Internet dans des appareils comme les téléphones cellulaires, les services numériques personnels et les jeux vidéo.

Que fera le CRTC?

Qu’a fait le CRTC pour tenir compte à la fois des promesses d’Internet et de la valeur intrinsèque du système de radiodiffusion actuel? Comme je viens de le mentionner, nous avons adopté récemment d’importantes politiques en matière de radio et de télévision afin de miser sur les succès du système de radiodiffusion actuel. Nous avons pris plusieurs autres initiatives, notamment l’instance en cours visant à autoriser la distribution numérique de nouveaux services de télévision spécialisée. Les 452 demandes reçues témoignent de l’abondance des talents canadiens qui participent au système canadien de radiodiffusion.

Comment avons-nous réagi aux promesses d’Internet? Ce qui importe sans doute le plus, c’est justement d’avoir réagi. La solution facile aurait été de ne rien faire. Le système canadien de radiodiffusion est un grand succès. C’est un havre pour un organisme de réglementation qui veut éviter la complexité et l’incertitude qui caractérisent Internet. Nous sommes quand même conscients des promesses d’Internet, et nous voulons faire notre possible pour faciliter la concrétisation de ces promesses.

Éliminer l’incertitude

Notre première tâche consistait à faire disparaître l’incertitude quant à nos intentions à l’égard de la réglementation d’Internet. En 1998, nous avons pris conscience de l’incertitude qui entourait la question à savoir si les nouveaux médias tombaient dans le domaine de la radiodiffusion, au sens des définitions générales d’« émission » et de « radiodiffusion » dans la Loi sur la radiodiffusion. Nous avons jugé important de dissiper cette incertitude pour les concepteurs et les producteurs de services nouveaux et émergents. Voici les définitions qui soulevaient de l’incertitude :

« radiodiffusion » Transmission, à l'aide d'ondes radioélectriques ou de tout autre moyen de télécommunication, d'émissions encodées ou non et destinées à être reçues par le public à l'aide d'un récepteur, à l'exception de celle qui est destinée à la présentation dans un lieu public seulement;

« émission » Les sons ou les images — ou leur combinaison — destinés à informer ou divertir, à l'exception des images, muettes ou non, consistant essentiellement en des lettres ou des chiffres.21

Nous avons demandé des observations sur les nouveaux médias le 31 juillet 1998 22, en posant quatre questions, dont celle-ci :

Si l'on admet que certains de ces nouveaux médias sont des services de radiodiffusion ou de télécommunications, dans quelle mesure le Conseil devrait-il les réglementer et les superviser en vertu de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications?23

Nous avons reçu plus de 1 000 mémoires et près de 100 intervenants ont comparu pendant les 13 journées de l’audience publique.

Aucune réglementation d’Internet

Nous avons annoncé, le 17 mai 1999, que nous n’avions pas l’intention de réglementer les services de nouveaux médias sur Internet.24 Comme je l’ai mentionné, nous avons défini les services de nouveaux médias comme étant ceux qui sont fournis à l’aide d’Internet. Nous avons notamment déclaré ce qui suit :

Après un examen approfondi fait à la lumière de la Loi sur la radiodiffusion et de la Loi sur les télécommunications qui a débuté en juillet dernier, le CRTC a conclu que les nouveaux médias sur Internet atteignent les objectifs de la Loi sur la radiodiffusion et que, sans réglementation, cette industrie est dynamique, hautement concurrentielle et se taille une place enviable dans le marché. Le CRTC craint que toute tentative de réglementer les nouveaux médias canadiens ne place cette industrie en situation de désavantage sur le plan de la concurrence qui s’exerce à l’échelle mondiale.25

En ce qui concerne la question à savoir si les définitions d’« émission » et de « radiodiffusion » dans la Loi sur la radiodiffusion s’appliquent ou non au contenu d’Internet, nous avons déclaré que le contenu est présenté principalement sous forme de lettres et de chiffres et qu’il est donc exclu de la définition d’« émission ». Nous avons conclu aussi qu’un contenu qui peut être « personnalisé » dans une large mesure, ne relève pas de la définition de « radiodiffusion » de la Loi. Nous avons aussi publié une ordonnance d’exemption à l’égard des entreprises de radiodiffusion qui offrent des services de radiodiffusion par Internet.26 Ces entreprises ne sont pas tenues d’obtenir des licences du Conseil.

Des services d’accès à haute vitesse

Bien que nous ayons décidé de ne pas intervenir dans le contenu sur Internet, il importe aussi de savoir que nous avons décidé d’intervenir dans les questions touchant les tarifs et les autres modalités des services d’accès à haute vitesse offerts par des entreprises titulaires. Nous avons affirmé ce qui suit en 1998 :

Le Conseil conclut donc à l’égard des services d’accès grande vitesse fournis par une entreprise de radiodiffusion qui est une compagnie de câblodistribution ou une compagnie de téléphone titulaire, qu’il convient de tarifer les tarifs et autres conditions suivant lesquels les services sont fournis, dès que l’entreprise peut fournir cet accès à l’égard des fournisseurs des services concurrentiels.27

Des ennuis à l’horizon?

J’ai demandé, au début de mon allocution : « Internet laisse-t-il présager un véritable danger pour les organismes de réglementation en radiodiffusion? » C’est possible, et ça ne l’est peut-être pas. Les organismes de réglementation sont aux prises avec la même incertitude que les investisseurs de la nouvelle économie numérique, une situation que la revue Time décrivait ainsi dans sa plus récente parution :

L’étonnante instabilité [des titres inscrits au NASDAQ] que nous constatons cette année illustre bien la transformation de l’économie et l’incertitude des investisseurs quant à l’issue de cette évolution. La plupart d’entre eux sont conscients à la fois des promesses d’Internet et de la valeur intrinsèque des entreprises de premier ordre de l’ancienne économie. Ils ne réussissent pas, cependant, à voir comment les deux pourront se rejoindre, bien qu’ils sachent qu’ils doivent le faire.28

À l’exemple des investisseurs qui accumulent des titres inscrits au NASDAQ, je suis conscient des promesses d’Internet et de la valeur intrinsèque du système de radiodiffusion actuel. Je ne réussis pas, cependant, à voir comment les deux pourront se rejoindre, tout en réalisant qu’ils doivent le faire.

N’oublions pas non plus que le Conseil a plus d’une corde à son arc lorsqu’il s’agit du système de radiodiffusion actuel. Nous sommes un des premiers organismes de réglementation du monde qui a précisé sa position à l’égard d’Internet. À l’heure de la convergence des promesses d’Internet et du système de radiodiffusion actuel, la réglementation en radiodiffusion peut être modifiée, mais un seul objectif demeure: offrir un vaste choix canadien, pour les Canadiens.

- 30 -

Source : Denis Carmel, Ottawa (Ontario) K1A 0N2
                Tél. : (819) 997-9403, ATME : (819) 994-0423, Fax : (819) 997-4245
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                No sans frais 1-877-249-CRTC (2782)

Ce document est disponible, sur demande, en média substitut.

 

FOOTNOTES

1 E. Dyson, Release 2.1, A Design for Living in the Digital Age (1998), p. 17.

2 Eli Noam, observations faites au Next-Generation Internet Policy Workshop, 16 septembre 1999, Bruxelles. M. Noam enseigne les finances et l’économie à la Graduate School of Business de l’Université Columbia; il est aussi directeur du Columbia Institute for Tele-Information.

3 A Brief History of the Internet, Barry M. Leiner, Vinton G. Cerf, David D. Clark, Robert E. Kahn, Leonard Kleinrock, Daniel C. Lynch, Jon Postel, Larry G. Roberts, Stephen Wolff, www.isoc.org/internet/history/brief. Selon les auteurs, Internet a « commencé » en 1969. Deux de ces auteurs, Vinton Cerf et Robert Kahn, sont généralement reconnus comme les créateurs d’Internet.

4 Un protocole appelé Transmission Control Protocol/Internet Protocol (TCP/IP) a été créé pour relier divers réseaux. Ce protocole est l’outil de programmation qui permet à des ordinateurs en réseau de séparer les paquets d’informations transmis à d’autres ordinateurs et de s’assurer que ces paquets soient envoyés au bon endroit, avant de les réunir en un tout utilisable. Source : How the Internet Works, Global Internet Project, www.gip.org/gip7

5 Tim Berners-Lee, www.w3.org/People/Berners-Lee/FAQ

6 Web Surpasses One Billion Documents, communiqué de presse d’Inktomi Corp., 18 janvier 2000, www.inktomi.com/new/press/billion.

7 Pour une progression rapide : Comment faire du Canada un leader dans l’économie sur Internet; Rapport de la Table ronde sur les possibilités des affaires électroniques canadiennes, janvier 2000, p. 15.

8 Avis public Radiodiffusion CRTC 1999-84, avis public Télécom CRTC 99-14, Nouveaux médias, 17 mai 1999, paragraphes 68 et 71.

9 Id., paragraphe 15.

10 Le Canada compte 8,1 millions d’abonnés à la câblodistribution, dont environ 225 000 abonnés à la câblodistribution numérique. Il y a aussi 770 000 abonnés à des services de radiodiffusion directe par satellite et quelque 40 000 abonnés à la distribution multipoints numérique (câble sans fil). Source : The Race for New Pay and Specialty Television Licences, présentation de Jane Logan, présidente et chef de la direction de l’Association de la télévision spécialisée et payante, à la Broadcast Executives Society, 8 février 2000, pp. 14-15.

11 Avis public CRTC 1998-41, Politique sur la radio commerciale, 30 avril 1998; avis public CRTC 1999-97, La politique télévisuelle au Canada : Misons sur nos succès, 11 juin 1999.

12 www.comfm.com

13 BCE et CTV concluent un accord de distribution Internet, communiqué de presse de BCE Inc. et de CTV Inc., 31 mars 2000.

14 Bell Canada investit 1,5 milliard de dollars dans l’accès Internet à haute vitesse, communiqué de presse de Bell Canada, 27 mars 2000. Le 2 février 2000, Bell et Lycos, Inc. ont annoncé la création d’une nouvelle compagnie Internet : Sympatico-Lycos.

15 Bell Canada investit 1,5 milliard de dollars dans l’accès Internet à haute vitesse, communiqué de presse de Bell Canada, 27 mars 2000.

16 Id.

17 Association canadienne de télévision par câble, La télévision numérique : L’intégration de la culture et du commerce, sans date, p. 8. Les estimations du nombre d’internautes varient. L’entreprise de conception et de consultation sur Internet Nua Ltd. affirme qu’il y avait 304 millions d’internautes en mars 2000, dont 137 millions au Canada et aux États-Unis. Source : www.nua.ie/surveys/how_many_online/index

18 Id., p. 5.

19 Rogers Communications et Microsoft annoncent la signature d'ententes visant à développer et à déployer des services de pointe en télévision à large bande au Canada, communiqué de presse de Rogers Communications Inc. et de Microsoft Corp., 12 juillet 1999.

20 Id.

21 Loi sur la radiodiffusion, paragraphe 2(1).

22 Avis public Radiodiffusion CRTC 1998-82 et avis public Télécom CRTC 98-20, Nouveaux médias – Appel d’observations, 31 juillet 1998.

23 Id., paragraphe 4.

24 Avis public Radiodiffusion CRTC 1999-84, avis public Télécom CRTC 99-14, Nouveaux médias, 17 mai 1999.

25 Le CRTC ne réglementera pas Internet, communiqué de presse du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, 17 mai 1999, p. 1.

26 Avis public CRTC 1999-197, Ordonnance d'exemption relative aux entreprises de radiodiffusion de

nouveaux médias, 17 décembre 1999.

27 Décision Télécom CRTC 98-9, Réglementation en vertu de la Loi sur les télécommunications de certains services de télécommunications offerts par des « entreprises de radiodiffusion », 9 juillet 1998, paragraphe 77. Voir aussi la décision Télécom CRTC 99-11, Demande concernant l'accès des fournisseurs de services Internet aux installations de télécommunications d'entreprises de câblodistribution titulaires, 14 septembre 1999. Voir la décision Télécom CRTC 96-1, Réglementation des entreprises de distribution de radiodiffusion qui fournissent des services hors programmation, 30 janvier 1996, en ce qui concerne la définition d’une entreprise de radiodiffusion. Une « entreprise de radiodiffusion » est une entreprise ou une personne qui est une entreprise canadienne au sens de la Loi sur les télécommunications et qui détient aussi une license d’entreprise de distribution de radiodiffusion au sens de la Loi sur la radiodiffusion.

28 « The Thrill Ride Isn’t Over », Time, 17 avril 2000, p. 34.

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